lundi 26 octobre 2020

Les rebelles -chapitre 42 acte 1

En sortant du bureau de la proviseure, Andreea A. et moi avons la tête des mauvais jours, car notre convocation au conseil de discipline est mauvais signe. Mais j’aurais dû m’en douter, car se battre est bien évidemment strictement interdit au sein de l’établissement, c’est même l’une des fautes des plus graves, pouvant aller jusqu’à l’exclusion définitive.

Iourievna et Olga qui m’attendaient pour rentrer à la maison, voient de suite que la suite des évènements n’est pas à mon avantage. Je leur dis que nous allons passer en conseil de discipline. Olga me dit que c’est couru d’avance et qu’ils vont nous reconnaitre coupable et ce sera le fouet en public, car d’après elle, il n’y aura pas de circonstance atténuante, dans la mesure où la proviseure a horreur de ce genre d’incident qui peut avoir des répercussions négatives par rapport à l’aura de l’établissement. Mes amies sont désolées pour moi, mais il aurait fallu que je réfléchisse avant d’agir. J’aurai dû anticiper surtout après ma flagellation reçue après avoir giflé Adilson, l’année passée. Je ne peux reconnaitre qu’elles ont raison.

En arrivant à la maison, Maman vient me voir et me dit avoir reçu un SMS de la part de Ste CROIX pour le conseil de discipline. Son premier réflexe est de me gronder mais lorsque je lui explique la situation, elle comprend mon geste et me prend et me serre dans ses bras pour me consoler, car je vais surement vivre des moments très pénibles, une nouvelle fois. Elle me dit qu’il faudra être très courageuse et accepter la punition pour être plus raisonnable, pour le futur. Elle me dit que je serais toujours leur petite fille chérie et que ça le restera, même si je m’égare de temps en temps... Elle me dit qu’il faut apprendre de ses erreurs pour progresser.

Durant les jours qui nous séparent de la date du conseil de discipline, Andreea A. et moi ne nous fâchons plus. On se lance des regards noirs, certes, mais nous ne nous insultons plus, pour ne pas faire empirer la situation.

Durant un inter cours, dans un couloir, je rencontre Alain L. et mon professeur principal. François F. me dit :

« Bonjour Elena, vous vous êtes encore une fois illustrée ! Vous êtes une bonne étudiante, mais en même temps, une petite sotte et on dirait que ça vous fait plaisir de vous faire corriger... »

« Non Monsieur, ça ne me plait pas du tout »

« Alors réfléchissez un peu, au lieu de faire des stupidités ! »

« Oui, Monsieur F., je vous demande pardon de tout mon cœur, je vais faire attention, je vous le promets »

« On se reverra lors de votre conseil de discipline et ne comptez pas sur ma clémence, jeune écervelée ! Faites vos excuses à vous-même, pas à moi, car c’est vous qui allez être corrigée, pas moi ! »

Je lui lance un regard plaintif, qui n’a pas l’air de l’attendrir. Je m’attends au pire. En chemin, nous croisons des élèves assez jeunes :

« Eh regarde, c’est la fille qui s’est battue avec la femme de ménage »

« On va la punir, c’est clair... »

« Ah, chouette, elles seront surement punies en public ? »

« Ouais, j’espère bien ! Ça leur apprendra et on pourra les voir à poil ! »

« C’est clair, j’ai hâte de les voir, surtout qu’elles ont l’air bonnes ! »

Le jour du conseil de discipline, vers seize heures trente, après les cours, je me dirige avec Léa et mes deux amies vers la salle des professeurs. Iourievna et Olga me souhaitent bonne chance pour la séance et Iourievna et Olga m’attendront pour rentrer avec moi, après la séance. Andreea A. est déjà présente, à l’entrée de la salle, la tête basse, plongée dans ses pensées.

Notre secrétaire, Marie P. nous fait entrer en salle d’audience. C’est assez impressionnant, car tous les professeurs sont présents et face à nous. L’atmosphère est très oppressante. Nous sommes face à nos juges et la situation n’est pas en notre faveur.

Fabienne D. lit le chef d’accusation pour l’échauffourée et nous donne la parole pour expliquer aux professeurs les circonstances de la bagarre. Lorsque mon tour arrive, je tente d’expliquer qu’Andreea A. m’a provoquée à plusieurs reprises et que j’avais même déposé une plainte contre elle, ce que la proviseure confirme, par contre, il y a eu une plainte similaire de la part d’Andreea A., ce qui nous renvoie dos à dos. Je réalise que je n’ai plus d’argument pour ma défense. Ça va être du parole contre parole.

Les professeurs discutent un moment entre eux et les avis sont assez partagés, mais au moment du vote à main levée, une large majorité est pour notre culpabilité.

Même si je m’y attendais, j’ai l’impression que le ciel me tombe sur la tête, car nous allons être corrigées. Fabienne D. dit :

« Mesdemoiselles, compte-tenu du vote des professeurs du conseil, vous venez d’être reconnues coupables de vous être battues au sein de l’école sans aucune circonstance atténuante et pour ça, vous allez être punies, car tel est le règlement »

Fabienne D. me dit :

« Elena, une nouvelle mention disciplinaire sera portée à votre dossier scolaire. Quelque chose à ajouter pour votre défense ? »

« Non, Madame, je n’ai rien à ajouter »

En regardant les barèmes pour les punitions, la proviseure annonce :

« Selon le règlement en vigueur dans l’établissement Ste CROIX, pour votre rixe, Elena et vous Andreea, vous recevrez chacune cent-dix coups de fouet, sur tout le corps, nues et en public. La correction aura lieu dans la cour, ce Vendredi midi, devant tous les élèves et professeurs réunis et vous passerez le restant de la journée, entièrement nues. A présent, Mesdemoiselles, fichez le camp d’ici, on vous a assez vu et d’ici Vendredi, tenez-vous tranquille ! sinon ce sera pire ! »

Demandant à parler, l’infirmière Laetitia F. dit que la température dehors sera un peu fraiche, dix-sept degrés en ce moment. Fabienne D. lui répond :

« Merci de cette remarque, Laetitia mais avec ce qu’elles vont recevoir sur le corps et de la façon dont elles vont gesticuler, elles vont surement avoir très chaud rapidement ! »

« Je comprends, Madame la proviseure et au vu de ce solide argument, je valide la punition en extérieur, par contre, je recommande des pauses toutes les trente cinglées, afin qu’elles récupèrent un peu de l’épreuve »

« Recommandation prise en compte et accordée, Mademoiselle F. ! La santé de nos personnels et des élèves est une priorité et ces deux punies seront traitées comme il se doit »

« Merci de votre bienveillance, Madame la proviseure, je les examinerai complètement toutes les deux et leur octroierai quelques minutes de repos entre chaque série »

Avant de nous donner congé, la proviseure ajoute :

« Selon l’ordonnance de la loi numéro 1995-1278, la correction de Vendredi sera filmée et envoyée aux parents d’Elena, au rectorat et à la gendarmerie, en cas de contestation de la part des punies et une copie sera conservée à Ste CROIX »

Andreea A. et moi ne demandons pas notre reste et le regard brouillé par les larmes, nous sortons de la pièce. Je m’écroule en larmes dans les bras de mes deux amies qui ont toutes les peines à me consoler. Entre deux sanglots, je leur dis que nous avons été reconnues coupables et que nous allons recevoir cent-dix coups de fouet sur le tout le corps, en public. Andreea A. me dit :

« Toi, espèce de garce, tu me le paieras un jour, le te le promets ! Et ce jour-là, c’est moi qui te fouetterai... »

Mes amies sont désolées pour moi et tentent de me soutenir dans cette dure épreuve. Nous prenons le bus, toutes les trois, pour rentrer. C’est à peine si je réponds au bonjour du chauffeur, tant je suis tourneboulée par ce qui m’arrive.

A la maison, Maman et Papa, déjà informés via SMS PRONOTE de Ste CROIX, tentent de m’apaiser en me consolant car je leur fais pitié, mais la perspective de Vendredi midi m’effraie et je dois reconnaitre que j’aurai dû faire attention à mes réactions, je m’en veux terriblement. A présent, les dés sont jetés et je n’y peux plus rien. Je me réfugie et je me serre dans les bras protecteurs de mes parents.

En famille, nous passons la soirée à discuter de choses et d’autres, mes parents tentent de me changer les idées mais de mon côté, j’ai toujours la pensée de ce Vendredi, où je passerai un mauvais quart d’heure, seule face aux lanières des martinets de discipline. Maman tente de me réconforter comme elle peut :

« Tu sais, ma chérie, en Russie, lorsque j’étais jeune, il y avait la podrouga et lorsque je devais être corrigée, ta grand-mère me dénudait entièrement, même en plein hivers, elle me faisait sortir et elle me fouettait et elle me dressait comme il se doit, ce qui m’a permis de devenir une femme respectable. Aujourd’hui, c’est toi, ma petite chérie, qui a besoin d’être dressée. Vendredi à midi, sache que Papa et moi, penserons à toi très fort, mon ange. Ça te donnera surement du courage de penser que tes parents t’aiment très fort »

Je lui réponds :

« Merci Maman, moi aussi je vous aime très fort, Papa et toi ». En disant ça, je me love davantage sur les genoux de Maman.

Le Vendredi arrivant, mon angoisse monte progressivement et me démoralise, malgré les tentatives de mes parents et de mes amies de me réconforter.

Après une nuit presque blanche à ressasser mes idées noires, lorsque je pars pour l’arrêt de bus, Maman me prend dans ses bras :

« Bon courage pour tout à l’heure, ma Léna, je pense à toi bien fort »

« Merci Maman, merci »

A l’école, la matinée passe assez rapidement et la pause du déjeuner arrive, Andreea A. et moi sommes convoquées chez la proviseure. Léa m’emmène :

« Allez viens ma cocotte, c’est l’heure d’aller te faire fouetter et de nous montrer comment tu chantes bien. Tu vas morfler et j’aimerais pas être à ta place, ma vieille ! J’espère que vous allez nous donner un beau spectacle... »

Sans un mot, la tête basse, je la suis en devinant qu’elle se réjouit d’avance de notre malheur. Je traverse les couloirs comme un robot. Lorsque nous sommes dans le bureau, Fabienne D. nous dit :

« Bonjour Mesdemoiselles... alors, c’est le grand jour ? Déshabillez-vous entièrement, l’infirmière va vous ausculter »

Andreea A. et moi nous déshabillons complètement. Instinctivement et par pudeur, nous cachons nos seins et votre pubis.

« Eh vous deux ! retirez tout de suite vos mains de là. Votre intimité sera vue par sept cent cinquante élèves plus les professeurs, alors inutile de jouer les effarouchées devant quatre personnes ! »

Andreea A. et moi sommes écarlates de honte car nous réalisons du grand nombre de personnes qui va nous regarder.

Laetitia F. nous prend le pouls, la tension et nous examine entièrement. Ses palpations sont assez osées et notre fierté est mise à mal. L’infirmière dit :

« Leur peau est fine et elles vont beaucoup souffrir, mais elles sont aptes à recevoir l’intégralité de leur correction »

La proviseure ajoute :

« Merci pour votre conclusion, Laetitia. Maintenant, veuillez contrôler l’épilation de ces deux donzelles, il faut que leur intimité soit dévoilée à tout le monde ! Le fait qu’elles soient bien humiliées renforcera la leçon »

Fabienne D. nous écarte les cuisses et nous passe la main sur la vulve et sur les grandes lèvres déjà imberbes puis annonce :

« C’est correct, Madame, c’est lisse et doux comme une peau de bébé ! » 

« Mais ! regardez-moi ça, c’est qu’elle dégouline déjà cette chère Elena ? et pas qu’un peu, en plus ! »

« Pardon Mademoiselle F., mais je le fais pas exprès... »

« Taisez-vous, petite effrontée ! »

« Vous ne portez pas de protection périodique, Elena ? »

« Euh non, Mademoiselle, ma période est terminée »

« Très bien, et vous, Andreea ? »

« J’ai retiré ma serviette de protection, mais ça devrait aller, Mademoiselle F. »

« J’espère pour vous, car une fuite en pleine correction, ça ferait mauvais effet, mais vous devriez mettre un tampon ? »

« Oui, d’accord, Mademoiselle F. »

« En voilà un, écartez les cuisses, je vais vous l’appliquer »

« Pas devant tout le monde, quand même ? ? »

« Ne jouez pas à la petite fille, Andreea, ne discutez pas, écartez largement les cuisses et laissez-vous faire ! ! »

Lorsque le tampon est en place, Laetitia F. dit :

« Léa, s’il vous plait, veuillez leur attacher les mains dans le dos, pour les emmener vers la cour. Andreea, le fil de votre tampon dépasse largement, ça vous rend complètement ridicule, mais ça vous protégera, au moins »

Andreea A. rougit jusqu’aux oreilles en entendant cette remarque assez crue.

Léa répond :xxx

« Avec plaisir, Mademoiselle F. Nous allons les faire défiler à travers l’école. Mes cocottes, donnez-moi vos mains et tenez-vous tranquille ! »

Léa nous attache les mains dans le dos et nous fait sortir du bureau pour nous mener à travers les couloirs et nous faire sortir dans la cour. Je lui dis :

« Léa, serre pas si fort, ça fait mal ! »

« T’es un peu douillette, Elena, je trouve... On verra si ta correction, en comparaison, ça te fait moins mal ! »

Dans la cour, élèves et professeurs sont déjà présents et notre arrivée est saluée avec des sifflets, des bravos et des applaudissements, plus des commentaires particulièrement salaces sur notre physique :

« Eh, les mecs, les voilà, elles arrivent, regardez, elles sont déjà à poil, les deux meufs ! »

« Waouh ! t’as vu ses nichons à celle-là ? »

« Ouais, ouh là là, ça va balloter sévère ! et regarde, elles sont toutes rasées, du coup, on voit bien leur minou »

La fraicheur du temps et les premières réflexions sexistes et très salaces nous humilient, de ce fait, nous rougissons et nos tétons se dressent.

« Eh Raphael, mate, elles ont déjà les tétons dressés ! »

« Ah ouais ! C’est pas des tétons qu’elles ont, c’est carrément des tétines ! »

« On va les voir danser, tu crois ? »

« C’est clair et j’espère qu’elles vont brailler, ça leur apprendra et ça va être super excitant comme spectacle ! »

« C’est clair, on va peut-être les voir se pisser dessus ? Qu’est-ce que t’en penses ? »

« J’espère bien, ça va être marrant et on pourra mettre nos fiches à jour pour les noter ces deux-là ! »

« Surtout qu’il est prévu qu’elles reçoivent cent-dix coups de fouet, on les notera en plus sur leur résistance »

« Laquelle va beugler en premier ? T’en penses quoi toi, Maxime ? »

« Moi, je parie sur Elena, je l’ai déjà vu se faire fouetter et elle est pas super courageuse, cette poulette ! Je pense qu’elle va hurler la première »

« Eh les mecs, fermez-la un peu, je voudrai bien vous y voir, à leur place ? »

« Tu dis ça parce que t’es une fille, Pauline. Si c’étaient des mecs qui se faisaient fouetter, tu dirais comme nous et t’es pas obligé de rester, tu peux partir si tu veux pas nous entendre »

« Bande d’imbéciles, va ! ! On verra si un jour vous y passez, je vous ferais des réflexions vexantes, aussi, moi »

« Eh Jules, regarde la roumaine, elle a un cordon qui pendouille entre les cuisses ! »

« Ah ouais, Waouh, j’avais pas vu, comment qu’ça la rend ridicule, la meuf »

Cependant, parmi toutes ces réflexions humiliantes qui nous blessent, bien que je ne les voie pas car mes larmes brouillent ma vision, je parviens à entendre les encouragements de mes amies Iourievna et Olga :

« Courage, ma petite Léna ! on est avec toi »

« Serre les dents, Léna, t’es courageuse, on s’occupera de toi, on te laissera pas tomber... »

Lorsque nous sommes près des poteaux où on va nous attacher et nous corriger, notre angoisse est à son comble, car nous voyons les deux religieuses munies des fameux martinets de discipline. Terrible instrument à sept longues lanières de cuir, qui embrasent les corps. Léa dit :

« Avancez les filles, vous nous faites perdre notre temps, avancez plus vite que ça, on est pressé de vous voir vous agiter et brailler ! »

Prise de panique, je hurle :

« NON, PITIE, PAS CA, NON ! JE NE VEUX PAS ETRE FOUETTEE ! PITIE ! NON ! PAS LE FOUET ! ! ! »

« Avance Elena ! avance ! Si je dois le répéter, tu recevras dix coups de martinet supplémentaires ! »

« NON, PARDON, j’avance ! »

Léa me pousse en avant. Je suis tétanisée par la peur.

« Non mais, écoutez ça les mecs, la Elena, on l’a même pas encore touchée, qu’elle braille déjà ! Je le crois pas ! quelle poule mouillée, celle-là »

« T’as raison, on dirait une fillette, qu’est-ce ça va être tout à l’heure ? »

Arrivées au centre de la cour, la proviseure nous met face à l’assistance. Humiliées par avoir été promenées et avoir entendu tous ces quolibets, nous sanglotons.

Notre proviseure lit à haute voix le chef d’accusation et la punition décidée :

« Pour s’être battues à l’intérieur de l’établissement, Mesdemoiselles Andreea A. et Elena E. vont recevoir, devant vous, cent-dix coups de fouet sur tout le corps. A l’issue, elles passeront le restant de la journée entièrement nues. J’espère que ça servira d’exemple à vous tous ! Mère Jolanta, Sœur Weronika, veuillez attacher ces demoiselles. François et Alain, pouvez-vous prendre les caméras pour l’enregistrement »

« Volontiers ! »

Andreea A. et moi sommes attachées, bras et cuisses écartés, de ce fait, notre intimité est largement dévoilée, ce qui attise davantage les commentaires graveleux.

Depuis mon arrivée dans la cour, j’ai la chair de poule et je me sens trembler de peur. Les premières fouettées vont nous cingler dans quelques instants.

Solidement attachée aux poteaux, lorsque Mère Jolanta O. m’attache les longs cheveux pour bien me découvrir le dos, je lui dis :

« J’ai peur, ma Mère, j’ai tellement peur ! »

« Je me doute, mais vous êtes jeune et solide, Elena, vous allez endurer votre punition et lorsque Sœur Weronika et moi, nous vous aurons fait vous repentir, vous vous sentirez mieux, car vous aurez payé votre dette et vous pourrez reprendre le cours de votre vie, c’est un mauvais moment à passer mais il est nécessaire »

« Oui, ma Mère, vous avez raison... »

Nous voyons les deux religieuses brandir les martinets de discipline. Fabienne D. annonce :

« Ma Mère, ma Sœur, allez-y, fouettez-les et que ce soit démonstratif ! Il faut qu’on les entende hurler »

Crispée, je saisis fermement mes liens pour tenter de résister à la douleur qui va déferler car je sais que ça va bruler, je ferme les yeux, résignée...

 

A suivre...



Une série écrite par Elena

Elle nous revient pour quelques épisodes, un, c'est sûr, deux, très probable, plus ? ça semble le cas ! L'aventure continue !

Dans l'entourage d'Iourevna d'autres fessées ont déjà été administrées, lisez-les ici : le chapitre 1, début de la série et l'épisode précédent, le chapitre 41, scène 2

Retrouvez-les tous sur la page des auteurs invités

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8 commentaires:

  1. Heureusement que ce récit est de la fiction, 110 coups de fouet n'est pas réaliste, elles seraient mortes à la fin. Un peu de réalisme dans vos récits serait un vrai plus pour vos lecteur

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    1. Bonjour Bernard,
      Merci d'avoir donné votre point de vue, que je ne partage absolument pas. C'est une fiction et je m'applique à faire doser les punitions pour qu'il n'y ait pas de séquelles. Je pense que vous ne devez pas suivre tous les épisodes de ma série, sinon, vos vous en seriez rendu compte. Maintenant, si ma série ne plait pas, ne la lisez pas. Je ne vous en tiendrais pas rigueur.
      Amitiés.
      Elena.

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  2. Amis de la poésie, et de l'école des bonnes lanières, bonjour!
    Bonjour Elena.

    Elena, qui ne nous épargne rien d'habitude et dans cet épisode, encore moins. Moins que rien, c'est peu dire en regard des cent dix coups de fouet à venir devant les regards de sept cent cinquante petits vicelards en rut!
    Et oui,ça coûte cher, la lutte des classes à St croix. Nos deux lutteuses, blanches neige et les sept lanières ne vont pas vraiment vivre un conte de fées. La réputation de l'institut s'entretient à coup de martinet sur les derrières des perturbatrices, eux même soigneusement entretenus.
    L'infirmière complaisante est là pour la forme, examen de santé salace avant l'examen de conscience. On s'y attendait, Andréa, la pauvre femme de ménage, est tout comme Elena, déclarée apte au sévice et à se faire dépoussiérer de l'arrière train à l'avant scène. En rappel aux règles elle se fait même tamponner le coquillard... Cordon s'il vous plaît, pour ne pas perdre le fil du récit, ça dépasse même un peu.
    Ah la, la... maman console fifille, en Russie à l'époque, mamie Nova lui apprenait les bonne lanières à coup de cinglées toute nue dans la neige. Evidement si on compare au plus pire... ça console... mais pas tant que ça!
    Changement de style, notre délicieuse compteuse d'histoire surnaturelle, dynamise son récit en réintroduisant des dialogues, édifiants sur la cruauté cynique des jouisseurs de misère... des autres! On attend leur tour... La vengeance est un plat qui se mange froid sur des fesses brûlantes... N'est -il pas?
    Amicalement
    Ramina

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    1. Bonjour Ramina,
      Quel délice ce commentaire, comme les précédents d'ailleurs. J'en rie toute seule. C'est un grand moment pour moi de découvrir vos tournures et autres jeux de mots sur chacun de mes textes.
      A force de lire les récits de mon complice et des uns et des autres, j'ai voulu dynamiser un poil mes textes. Le ton change un peu et j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire les 3 parties de ce thème ( 2 autres sont à venir sur le même modèle ). Je pense que je ferai moitié moitié entre récits descriptifs et dialogues. C'est complémentaire, je trouve.
      Amitiés.
      Elena.

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  3. Bonsoir Ramina,

    A la lecture de votre commentaire, j'ai repensé aux sketches de Devos et à son génial maniement de l'absurdité des expressions courantes comme "Parler pour ne rien dire" ou "les sens interdits".
    Merci pour cette prose.
    Amicalement. Peter.

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    1. Bonjour Peter,
      La virtuosité des commentaires de Ramina ne sont plus à démontrer...
      Amitiés.
      Elena.

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  4. Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
    Le moment où s'interrompt le récit ne peut que susciter l'envie de lire la suite. Que tout un chacun va attendre avec impatience.
    Une nouveauté, cette fois-ci: l'utilisation beaucoup plus intensive des dialogues. Ce n'est pas moi qui vais vous le reprocher et pour cause! ;) D'autant que c'est une forme d'expression qui vous va fort bien.
    Léa, quant à elle, a résolument basculé "du côté du manche" et se montre particulièrement désagréable avec son amie (ex-amie?) On sent que c'est une pente sur laquelle elle se laisse glisser avec de plus en plus de volupté. Au fil du temps se dévoile sa véritable nature.
    Amicalement.
    François

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    1. Bonjour François,
      En effet, mon premier jet était plus long, mais voyant que ça allait dépasser grandement, j'ai préféré couper au plus mauvais moment, pour laisser le lecteur sur sa faim. Je vois que vous l'avez remarqué.
      Pour les dialogues, à force de lire d'autres textes, dont les vôtres, cher ami, ça m'ont mis l'eau à la bouche et j'ai modifié ma façon d'écrire, car au début, je n'étais pas à l'aise avec ce style. Du coup, mes textes sont moitié moitié avec de la description, car je suis plus à l'aise avec ça.
      Merci de vos félicitations pour ce nouveau style d'écriture, il est assez débridé, comme j'en ai l'habitude... Comme le faisait remarqué un commentateur, c'est une fiction, donc on peut se lâcher un peu, tant qu'on ne blesse personne ( ou alors un peu l'amour propre ).
      Pour Léa, avec son statut de chef de classe, elle se sent investie d'une mission d'encadrement et la mène avec rigueur ( elle surjoue, par moment ), par contre, il ne faut pas qu'elle oublie qu'elle est une étudiante avant tout. La roue peut tourner et la proviseure oubliera vite son statut particulier.
      Amie ou ex-amie : Les étudiants ont besoin d'elle, car elle est la courroie de transmission élèves-profs et à ce titre, il ne faut pas se fâcher avec elle, les étudiants y auraient tout à perdre. De ce fait, elle fait ce que bon lui semble, alternant les moqueries dans certains cas et les amitiés dans d'autres, selon son humeur.
      Amitiés.
      Elena.

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