mercredi 7 octobre 2020

Chroniques de confinement - chapitre 17

 Philippe était de retour au coin. Ses épaules étaient encore soulevées de temps en temps par un sanglot silencieux. Sous peine d’une nouvelle fessée, c’était Mademoiselle Annette qui avait exigé qu’il fasse silence, comme il était de bon aloi quand on était au coin.

Que ce soit pour retourner en pénitence ou pour étouffer ses sanglots, Philippe n’avait pas tergiversé. Il n’y avait plus le moindre doute, dans son esprit, que sa baby-sitter avait toute autorité pour décider quel devait être son comportement durant la fin de sa punition. Il n’y avait rien dans cette situation qui l’étonnait. Finir au coin après une fessée et s’y faire oublier étaient des préceptes banals chez sa belle-mère. Il en comprenait l’utilité.

Bien sûr, il aurait volontiers couvert ses fesses nues afin de satisfaire sa pudeur d’adulte. Cela le taraudait en permanence dès qu’on lui baissait la culotte. En exposant son intimité à qui était présent, ses fesseuses lui démontraient, on ne peut plus clairement, qu’il avait perdu ses privilèges d’adulte. Chacun devait alors être mis au courant qu’il était puni ou plutôt qu’on l’aperçoive dans une tenue aussi peu valorisante n’avait pas d’importance. Se tenir au coin, la culotte baissée et les fesses encore bien colorées et cuisantes, faisait admirablement passer ce message.

 

« Mmm, oui, vous gagnez en légitimité Annette, commenta Marianne. C’est flagrant ! Je vois que mes deux chenapans sont en de bonnes mains quand je vous les confie. Mais il y a encore du chemin à faire. Pour Aurélie, je crois que vous y êtes. Ce n’est pas encore ça avec Philippe. Il est vrai qu’il vient de découvrir la fessée il y a trois jours. »

Philippe prit alors conscience, qu’en effet, ce n’était qu’il y a trois jours qu’il avait reçu sa première fessée. Il aurait juré que cela faisait bien plus longtemps, mais il n’y avait pas besoin de refaire les comptes longtemps pour confirmer les dires de sa belle-mère.

« S’il s’est fait à ce que je le fesse sans trop de difficulté, ce n’est pas encore le cas avec vous. Il faudra pourtant bien que vous y arriviez.

– Je pense que ce dont il a besoin, c’est s’habituer à être sous ma responsabilité. Il faudrait qu’il y passe plus de temps. Si j’osais…

– Annette, j’ai l’impression que vous avez une idée derrière la tête.

– Effectivement. Je me demandais si vous accepteriez de me le confier pour la matinée. Il ferait sa punition chez moi, pendant que je travaille et s’il y en a besoin, je lui donnerai la fessée.

– Mais c’est une excellente idée, mais j’y pense : ne vous dérangera-t-il pas ?

– Je ne crois pas que de surveiller un grand garçon qui est au coin va me perturber beaucoup, même s’il y a la culotte baissée. Et puis s’il le faut, je prendrai le temps de lui administrer une fessée. C’est aussi le rôle d’une baby-sitter !

– Je savais que je pouvais compter sur vous Annette ! C’est donc dit : je vous le laisse pour la matinée.

– Parfait ! »

Annette se tourna vers Philippe.

« Viens-ici, mon garçon ! »

Annette fit descendre le pantalon et la culotte sur les chevilles.

« Allez, lève un pied ! »

Un pied, puis l’autre, Annette lui ôta le pantalon, puis la culotte.

« Tant que tu seras puni, je veux que tout le monde puisse voir tes fesses nues. Ce sera le signe que ta punition n’est pas finie. Mais comme nous allons marcher, je ne voudrais pas que tu tombes. Sans pantalon, ni culotte, tu vas pouvoir avancer normalement. Je te préviens que je ne laisserai rien passer ! »

Annette avait mis les vêtements de Philippe sur son bras et elle lui donna une claque pour l’inciter à avancer.

« Allons, en route ! »

Philippe n’osait croire en ce qu’il pressentait. Ce n’est que quand Annette ouvrit la porte de la cuisine qui donnait sur le jardin qu’il en eut confirmation. Il s’arrêta sur le seuil. Une forte claque sur les fesses lui fit faire encore un ou deux mètres. Il était en éveil, guettant une présence inopportune qui passerait justz à ce moment-là sur la route.

Philippe mit ses deux mains devant son sexe et il serra les jambes. Il s’arrêta. Il ne put éviter une nouvelle claque qui le propulsa en avant d’un bon mètre.

« Avance ! Plus vite que ça ! »

Philippe tenta bien de faire un pas, mais cela n’était pas simple tout en dissimulant ses attributs sexuels. Il se rendit alors compte que ses fesses étaient tout autant exposées. Il mit une main à plat sur son postérieur, mais elle ne cachait rien du tout et elle lui manquait pour cacher entièrement son pubis.

« Mademoiselle Annette, dit-il d’une voix désespérée, je suis tout nu !

– D’abord, tu n’es pas tout nu. Ensuite, si ce sont de tes fesses que tu parles, oui, tu n’as pas ni de pantalon, ni de culotte. Je sais, c’est moi qui te les ai enlevés.

– Mais… mais… tout le monde va me voir !

– D’abord, ici, il n’ y a que mon père qui est présent… »

Philippe ne s’était pas aperçu de la présence d’Antoine qui était debout au milieu d’une platebande dans le jardin. Il avait interrompu son travail et, les mains posées sur le manche de la bêche, il regardait comment sa fille s’en sortait avec ce grand jeune homme/

– Et même s’il y avait d’autre personnes, en quoi est-ce un problème ?

– Mais… je… je…

– Que verraient-ils d’autre qu’un vilain garçon, à qui on a donné la fessée, qu’on emmène finir sa punition dans un autre endroit. N’est-ce pas exactement ce qui se passe ? »

Philippe était tétanisé. Son regard allait de la route, sur laquelle il craignait de voir surgir un passant, à Monsieur Antoine qui regardait la scène qui se déroulait à quelques mètres de lui. Une claque sur les fesses le ramena à la réalité immédiate.

« Je t’ai posé une question, j’attends la réponse ! »

En un geste réflexe, il avait porté ses deux mains à ses fesses, pour en atténuer la douleur. il n’alla pas au bout de la réaction qu’il avait eu, autant parce qu’in extremis, il se rappela qu’il n’avait pas le droit de couvrir ses fesses quand on le punissait, que parce qu’il prit conscience que son sexe était maintenant dévoilé. Il remit ses mains dans leur position initiale. Une nouvelle claque vint le rappeler à l’obéissance.

« Oui Mademoiselle Annette, oui !

– Il va falloir que tu cesses tes comédies à vouloir dissimuler tes fesses quand je t’ai baissé la culotte. Que les personnes présentes puissent voir les fesses des garçons désobéissants quand on les punit, il n’y a rien de plus normal. C’est même nécessaire. Tu ne crois tout de même pas que je vais te corriger sur le fond de ton pantalon ? »

La claque qui accompagna la question montrait que Mademoiselle Annette attendait une réponse ?

« Non, Mademoiselle Annette, c’est sûr !

– Alors tu enlèves tes mains de là où elles sont et tu avances ! »

 

Philippe regarda une nouvelle fois du côté de la route, dans un sens puis dans l’autre, là d’où pouvait arriver une personne à n’importe quel moment. Cette précaution fut de trop. Les yeux de Mademoiselle Annette lancèrent des éclairs.

Sans rajouter un mot, elle tira Philippe au milieu de l’allée. Là, aucune personne qui passait sur la route ne pouvait louper ce grand jeune homme qui montrait ses fesses nues. Elle passa son bras autour de ses reins et elle n’eut pas besoin de peser bien fort sur le dos pour que Philippe se retrouve dans la position qui lui était devenue habituelle depuis quelques jours.

« Pas ici, Mademoiselle Annette, pas ici, s'il vous plait !

– Les fessées, ça se donne là où se commet la bêtise et tu viens de tirer trop fort sur la corde. Tu vas voir comment cela fait du bien d’être puni juste après avoir désobéi ! »

Faire du bien, ce ne serait certainement pas l’expression que Philippe aurait choisie, mais inciter à l’obéissance sans hésitation, certainement. Mademoiselle Annette avait tourné ses fesses vers la route. Ainsi, Monsieur Antoine avait une belle vue sur son postérieur qui rougissait inexorablement, mais toute personne qui passerait sur la route ne pourrait pas manquer ce tableau non plus.

Ce fut la première préoccupation de Philippe : qui va bien pouvoir me voir, alors que je reçois une bonne fessée déculottée. Il ne fallait pas attirer l’attention. Le moins de bruit possible, ainsi peut-être que sa punition passerait inaperçue même si quelqu’un arrivait ? Si cela avait été une courte fessée, peut-être y serait-il arrivé.

Mademoiselle Annette ne l’entendait pas de cette oreille. Elle savait parfaitement qu’avec cette fessée, se jouait la future obéissance de son pupille. Les hésitations systématiques de Philippe quand elle lui ordonnait de faire quelques chose ou quand elle avait décidé qu’il fallait le punir, devaient cesser. Des fesses rouges et bien cuisantes, c’est ce qu’il lui fallait. Elle s’y employa consciencieusement.

Philippe tint une petite trentaine de secondes. Le feu sur ses fesses augmentait à chaque fois que la main de Mademoiselle Annette faisait son office. Cela devenait insupportable. Il avait commencé par retenir sa respiration, espérant qu’en fermant sa bouche il y scellerait les cris qu’il avait fortement envie de pousser.

Il commença par laisser passer entre ses dents des gloussements discrets quand la main de Mademoiselle Annette insistait trop longtemps au même endroit. Le premier petit cri vint au bout d’une longue série de claques résolues arrivant sur le sommet de la fesse gauche. Ensuite… la porte était ouverte, elle ne se referma pas.

« Ah, nous y voilà, commenta Mademoiselle Annette ! »

Sa voix exprimait la satisfaction d’être arrivée là où elle voulait aller et d’être récompensée pour les efforts qu’elle avait fournis. Philippe apprenait, c’était de bon augure. Il ne cherchait pas à éviter la correction qu’il avait méritée. Annette était assez satisfaite de la tournure des événements. Philippe ne montrait plus aucune mauvaise volonté et il était assez normal qu’il ait du mal à s’adapter à sa nouvelle condition. Elle faisait, tout en continuant à le fesser, le compte des changements qu’il avait dû absorber.

Outre le fait d’être récemment soumis à la fessée déculottée quand le décidaient les personnes de son entourage, il avait dû accepter qu’une personne plus jeune que lui ait maintenant cette responsabilité et il découvrait, de plus, que cela se passerait dans des lieux divers, bien au-delà de la demeure de sa belle-mère, et parfois en extérieur. Cela faisait beaucoup d’évolutions à absorber en très peu de temps. Philippe avait besoin d’un peu de temps pour les absorber. Il ne fallait pas relâcher la pression car, durant les premiers jours, c’était le moment où se prenaient les bonnes habitudes, mais il ne fallait pas non plus tirer des conclusions définitives des petits ratés d’obéissance. Annette était tout à fait certaine que Philippe et elle étaient sur la bonne voie, même s’il restait du chemin à parcourir.

Philippe ne cherchait plus du tout à être discret. Il soulevait un pied puis l’autre au rythme que lui donnait la main de Mademoiselle Annette. Ses cris ne prenaient plus du tout en compte le risque d’attirer l’attention du voisinage sur la punition qu’il recevait et sur ses fesses nues alors qu’il était en extérieur donc à la vue du premier passant.

 

La fessée achevée, Mademoiselle Annette ne laissa pas le temps à Philippe de souffler. Elle le prit par le haut du bras et elle le poussa devant elle. Une bonne claque sur les fesses.

« Tu avances maintenant, à moins que… »

La claque sur les fesses fut presque de trop. Philippe ne fit aucune difficulté pour obéir à sa baby-sitter, mais elle voulait s’en assurer. Il le fit même avec empressement. Plus de mains devant ses parties génitales, plus de genoux serrés, il marchait normalement, un peu plus vite que la normale, guidé par Mademoiselle Annette, les yeux remplis de larmes. Il ne voyait pas grand-chose, mais cela suffit pour apercevoir Monsieur Antoine qui n’avait pas encore repris son bêchage. Il hochait la tête, approuvant ostensiblement ce que sa fille venait de faire.

Philippe était incapable de dire s’il était passé quelqu’un sur la route, le temps que sa baby-sitter le corrige. Il n’y avait pas eu d’éclat de voix, ni de signes d’indignation ni d’approbation, mais cela ne voulait pas dire qu’il n’y avait eu personne. Mademoiselle Annette le conduisait maintenant à marche forcée vers sa demeure, il n’avait plus le loisir de vérifier s’il était l’objet de l’attention d’un passant.

Il respira plus librement quand la porte de la maison se referma derrière lui. Sa punition n’était pas achevée, mais elle avait toutes les chances de se dérouler en huis-clos.

« Qu’est-ce que ce garnement fait là ? »

Philippe sursauta. Son cœur s’affola. Puis il identifia la voix de Madame Bernadette qui provenait, légèrement déformée, de la cuisine.

« Mais qu’est-ce que tu as encore fait ? J’apprends que tu as désobéi à Annette ! Heureusement que tu en as été puni ! Te voilà dans une belle tenue ! A ta place, j’aurai honte de montrer mes fesses à tous vents ! A ton âge, d’être encore obligé de te donner la fessée déculottée pour que tu te comportes correctement ! J’espère que tu vas grandir un jour ! »

Madame Bernadette s’était approchée et elle avait fait pivoter Philippe pour mettre ses fesses à la lumière.

« Mazette ! Elles sont bien rouges ! Si je ne me retenais pas je t’en donnerais une dose de mon cru ! Je vois, Annette, que tu as fait du bon travail. Je suis fière de toi. »

Madame Bernadette ne put pas se retenir complètement. Elle claqua les fesses de Philippe.

« J’espère que maintenant tu vas être sage avec Annette ! N’hésite pas, Annette, si tu vois qu’il est encore désobéissant ! Tu as ma bénédiction et celle de Madame Marianne, j’en suis sûre. Puisque ça ne rentre pas autrement dans la tête de notre grand garçon, ça va rentrer par les fesses, à condition qu’elles soient bien cuisantes ! »

Elle vérifia les effets de son petits discours sur Philippe qui baissa immédiatement les yeux. Effectivement, il avait honte. Il ne se sentait plus du tout comme un adulte maître de son destin, mais comme un grand garçon inconséquent qu’il fallait régulièrement corriger. Maman Marianne, Madame Bernadette et Mademoiselle Annette étaient bien obligeantes de prendre le temps de s’occuper de lui et de le fesser quand il en avait besoin.

« Je te le laisse, je vais préparer le déjeuner chez Madame Marianne ! »

Bien qu’il ait plusieurs fois été culotte baissée en présence de Madame Bernadette et qu’elle l’ait, elle-même, déculotté, Philippe fut soulagé de ne se trouver plus qu’en présence de sa baby-sitter.

« Va te mettre au coin ! »

Annette désignait un angle de la pièce. Philippe s’y dirigea sans traîner.

 

« C’est bien là où est ma place, se dit-il. »

C’était la première fois qu’il était mis au coin dans cet endroit. Une fois qu’il y eut placé son visage, à quelques centimètres de l’angle que faisaient les deux murs, celui-ci ressemblait en tout point aux autres.

Une larme coula le long de sa joue. Il songea un bref instant à l’essuyer, mais il se rappela à temps que ses mains ne devaient pas quitter son dos. La peau de ses fesses le tirait, comme si elle était trop tendue et de courts élancements la parcouraient de temps en temps.

« Quel idiot j’ai été se dit-il. Ce n’est pourtant pas bien compliqué d’obéir à Mademoiselle Annette ! »

Puis, il repensa à la fessée qu’il avait reçue dans le jardin. Il ne se faisait pas d’illusion, il y en aurait d’autres et, ce jour-là, il y aurait peut-être quelqu’un qui passerait. Philippe fit une grimace. Il y aurait d’autres moments difficiles durant son séjour chez Maman Marianne.



Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !

Ah, là, là, là, là, là, là ! Bon,  voici début : le chapitre 1
Et le précédent : le chapitre 17


Oui, mais est-ce qu'il y a une suite ?

Eh ben... tu verras bien la semaine prochaine !

Allez, un commentaire !

Alors ? Qu'en dites-vous ? Abondance de commentaire ne nuit point.

3 commentaires:

  1. tu as republie le même texte que celui paru le 30 septembre!!!

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    1. Exact ! Une erreur de numérotation. Le chapitre 18 est en ligne !
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. Bonjour, ce chapitre a déjà été publié la semaine dernière. Cordialement Serge

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