mercredi 14 octobre 2020

Chroniques de confinement - chapitre 19

 La vie s’organisait en fonction du confinement. Il était maintenant officiellement en place. Maman Marianne avait prévenu Aurélie et Philippe.

« Je ne veux pas que vous mettiez un pied en dehors de ma propriété sans mon autorisation. Si je vous y prends… »

Oui, ils savaient. Il n’y avait aucune raison que leur mère et belle-mère soit laxiste sur ce sujet, elle ne l’était pas sur les autres.

Annette, en ramenant Philippe à la maison le midi, avait convaincu Marianne qu’il fallait profiter de ce moment hors du temps normal pour faire progresser ses deux rejetons sur leur niveau scolaire. Elle avait obtenu qu’ils lui soient confiés tous les matins en semaine pour leur faire travailler les lacunes qu’identifierai dans les matières scolaires. Un test qu’elle avait effectué auprès d’Aurélie s’était aussi soldé par une fessée et elle aussi était embarquée dans l’histoire. L’école commençait le lendemain. Ils avaient tous deux rendez-vous chez Mademoiselle Annette à neuf heures.

« Cela vous occupera, avait conclu Maman Marianne en leur annonçant sa décision, et ce sera très utile. Comme vous n’avez que deux demi-journées de travail par semaine, il ne va pas falloir que je vous laisse inactifs ! Je vais vous trouver du travail à faire ! »

 

Après la sieste, ils avaient été envoyés donner un coup de main à Monsieur Antoine. Car Maman Marianne avait décidé qu’une sieste après le repas, cela leur ferait du bien. Et ce n’était pas discutable. Philippe qui avait osé mettre en doute le bien-fondé de la décision de sa belle-mère avait reçu une claque sur le fond du pantalon. Evidemment, cela ne lui avait fait aucun mal, mais c’était un avertissement et Philippe se le tint pour dit.

Maman Marianne les avait déshabillés, les laissant en sous-vêtements.

« Au lit, avait-elle annoncé ! »

Ils avaient eu le droit à un bisou chacun et à une petite caresse, puis il leur avait été intimé de dormir jusqu’à ce qu’on vienne les lever. Volets fermés, lumière éteinte, c’était une atmosphère propice au sommeil.

Philipe n’avait pas envie de dormir. Il repensait aux fessées qu’il avait reçu depuis son arrivée chez sa belle-mère. Si on lui avait demandé son avis, il aurait continué à prétendre qu’à plus de trente ans, la fessée n’était plus de mise et encore moins de baisser la culotte. Mais il semblait le seul à penser ainsi. Peut-être Aurélie partageait-elle son avis ? Et encore ce n’était pas certain.

D’un autre côté, il n’y avait aucune tension dans les relations avec sa belle-mère ni avec Madame Bernadette et pas plus, maintenant, avec Mademoiselle Annette. C’était la première fois que Philippe connaissait une telle sérénité dans ses contacts avec les autres. Il s’était même surpris à apprécier les câlins qui étaient dispensés tout autant que les fessées.

Cela faisait de bonnes conditions pour passer le confinement qui était annoncé pour deux semaines, mais il se murmurait qu’il durerait bien plus longtemps. De l’espace, le gite et le couvert assurés, pas de souci d’argent… Il était certain que tous ces collègues ne pouvaient pas en dire autant.

Il n’y avait que les corrections qu’il recevait et les moments passés au coin. C’était… c’était… c’était désagréable, humiliant, douloureux. Tout ce qu’on demandait à une fessée. Habituellement, quand on lui faisait remarquer les mêmes choses qui lui valaient ici une fessée, il ignorait ces reproches, ce qui lui avait valu pas mal d’inimitiés. Pas de ces choses la ici.

Il n’arrivait pas à en vouloir à aucune des trois personnes qui l’avaient fessé. Chacune des corrections avait été méritée et elles lui avaient permis de prendre conscience des écarts qu’il commettait sans s’en rendre compte. Finalement, elles lui avaient fait du bien, pas sur le moment, évidemment, mais en prenant un peu de recul.

Il se découvrait même une réelle affection et un nouveau respect pour sa belle-mère. Pourquoi Aurélie avait-elle été si longtemps discrète sur sa mère ? Oui, évidemment, il y avait les fessées qu’elle avait reçue. Elle ne savait probablement pas comment réagirait Philippe quand il s’en rendrait compte. Maintenant il n’y avait plus de souci, ils étaient logés à la même enseigne.

Désirait-il mettre fin à la situation dans laquelle l’avait placé Maman Marianne ? Il n’en était pas sûr. S’il en avait la possibilité, partirait-il ? Cette perspective ne lui était pas agréable. Ici, il se sentait protégé. Cela n’avait pas que des avantages, mais il n’avait plus qu’à se laisser vivre, sans s’inquiéter des contingences matérielles. Ce n’était pas négligeable/

 

Oui, mais il y avait les fessées. D’ailleurs, il se ressentait encore de celles que Mademoiselle Annette lui avait donné ce matin. Il avait l’impression que la peau de ses fesses n’avait pas encore retrouvé toute son élasticité. Il glissa sa main sous l’élastique de sa culotte, pour masser son épiderme fessier.

« Ça fait encore mal ? »

Aurélie avait remarqué son geste. Il retira prestement sa main.

« Laisse-moi ! »

Recevoir une fessée, passe encore, mais que d’autres le sache… même si ce n’était qu’Aurélie qui en recevait tout autant que lui.

« Oh, ça va ! Pas la peine de le prendre de haut. Tout le monde sait que Mademoiselle Annette t’a donné la fessée ce matin. Inutile de faire comme si on ne savait pas ! »

Evidemment que tout le monde savait. Aucune des fessées qu’il avait reçues, ne lui avait été donnée discrètement, dans l’intimité. C’était le cadet des soucis de ses trois fesseuses quand elles avaient décidé de sévir. Le corriger, lui et Aurélie, paraissait alors si naturel qu’il se sentait gagné, lui aussi, par ce sentiment de normalité. Cela faisait partie de la vie chez sa belle-mère et il en comprenait les raisons.

 

Il se tourna de l’autre côté. Ses réflexions le tenaient éveillé. La respiration d’Aurélie était devenue lente et régulière. Sans doute dormait-elle. Philippe n’avait ni envie de dormir, ni envie de ressasser les questions qui lui tournaient dans la tête.

« Il faut que je me change les idées ! »

Il réfléchit un instant.

« Sans doute, y a-t-il des copains qui ont cherché à me joindre ? »

Il se leva en faisant le moins de bruit possible et il alla chercher son smartphone qui était dans la poche de son pantalon. Il se cacha sous la couette et alluma son téléphone. Il y avait effectivement cinq SMS qui l’attendaient et un message vocal d’un copain, sans compter quelques mails. Il fallait répondre. Il s’y mit aussitôt, sans dévoiler, bien entendu, quel était son statut chez sa belle-mère. Cela, il ne fallait pas qu’aucune de ses relations amicales ou professionnelles, ne l’apprît.

Il sentit, plus qu’il n’entendit, un mouvement à l’entrée de la chambre. Aussi vite qu’il put, il éteignit le téléphone et le glissa sous son oreiller. Puis il s’efforça de prendre une respiration régulière.

Il n’avait pas beaucoup d’espoir sur la réussite de son stratagème. Il sut qu’il avait échoué quand la couette fut rabattue sur ses pieds.

« Donne, lui dit sa belle-mère en tendant la main ! »

Il n’hésita qu’une fraction de seconde. S’il niait, elle ne mettrait pas beaucoup de temps à trouver l’objet du délit. Le mensonge se rajouterait alors à la désobéissance. Cela alourdirait la facture qu’il devait payer. Il donna le smartphone. Sa belle-mère l’ouvrit.

« Le code ! »

Il le lui donna.

« C’est bien ce que je pensais. Tu regardes ton téléphone au lieu de dormir comme je te l’ai ordonné. »

Elle mit le téléphone dans sa poche.

« Il est confisqué jusqu’à nouvel ordre ! »

Elle lui prit la main et il dut sortir du lit. Tirant Philippe derrière elle, elle sortit de la chambre, traversa le couloir et entra dans une autre chambre. Elle était bien plus petite que celle qu’ils venaient de quitter. Contre le mur, il y avait un lit pour une personne. Maman Marianne s’y assit. Elle amena Philippe entre ses jambes et lui baissa la culotte.

« Non, Maman Marianne, non ! Je ne le ferai plus !

– Ça, je peux t’assurer que tu ne le feras plus. C’est d’ailleurs pour en être certaine que je vais te donner une fessée ! »

Il devança les désirs de sa belle-mère quand elle le coucha sur sa cuisse. Il savait bien que ça n’amoindrirait pas la correction qu’elle lui réservait, mais au moins ça ne l’aggraverait pas. Au premier contact de la main de Maman Marianne avec ses fesses, il cria. Les fessées données par sa belle-mère faisaient toujours aussi mal et ce n’était que le début.

Il se vilipendait lui-même.

« Pourquoi avoir voulu regarder son téléphone, alors que je savais que c’était interdit ? Encore une désobéissance ! Est-ce que Maman Marianne va m’en vouloir d’être un garçon aussi indiscipliné ? »

Il espérait qu’avec la fessée, sa belle-mère lui pardonnerait ce nouvel écart. La main tomba une deuxième fois.

« C’est mérité, pensa-t-il ! »

La main tomba une troisième fois. Il ne pensa plus à rien d’autre qu’à la brûlure qui s’étendait sur ses fesses espérant que cette prochaine claque serait la dernière, mais il y en avait toujours une autre, puis une autre…

Marianne estima que la fessée avait atteint son but. Couché sur son genou, Philippe avait les fesses toutes rouges. Il émettait un mélange de cris, de pleurs et de gémissements qui n’avaient rien de simulé. Elle faisait le pari que la sieste serait prise au sérieux dans les jours à venir. Elle le remit debout et lui remonta la culotte.

« Mets-toi sous la couette, ici ! »

Elle avait ouvert le lit et Philippe s’y glissa, prenant juste la précaution de se coucher sur le ventre. Maman Marianne alla fermer les volets.

« Tu dors, maintenant ! »

Il espérait qu’elle passerait un petit moment à son chevet. Avec une caresse dans le dos, peut-être ? Ce lit n’était pas le sien. Il ne portait pas son odeur. Il était bien plus étroit que celui auquel il était habitué. Cela dit, il y dormait seul ce qui lui laissait plus de place. De toute façon, il ne se voyait pas rouspéter contre cette nouveauté. Ses fesses étaient assez cuisante comme ça.

Il sentit que Maman Marianne s’assit sur le bord du matelas. Il se décala un peu pour lui laisser plus de place. Une main se glissa sous son tee-shirt, par son cou et commença à caresser le dos. Philippe soupira et il se détendit. Maman Marianne n’était plus fâchée. Quand une autre main se glissa sous l’élastique de sa culotte et massa tout doucement les endroits qu’elle venait de meurtrir, Philippe sut que pour rien au monde il se passerait de cette caresse. Il ferma les yeux et il s’endormit presque tout de suite.

« C’est miraculeux comment une bonne fessée aide à endormir les enfants, y compris quand ils sont grands, se dit Marianne. »

Quand elle retira ses mains, Philippe grogna un peu. Mais il dormait déjà. Marianne quitta la chambre.

 

Philippe fut réveillé par les déplacements de Maman Marianne dans la chambre. Il ouvrit un œil. Les volets avaient été ouverts et la lumière entrait à plein dans la pièce.

« Ah, tu te réveilles enfin ! Eh bien, tu avais besoin de dormir ! Une sieste de deux heures ! La fessée que je t’ai donnée t’a fait du bien ! Une bonne fessée déculottée, ça aide à dormir ! »

Philippe émergeait difficilement. La peau de ses fesses tirait un peu, mais c’était très léger.

« Allons, debout, gros paresseux ! Aurélie est levée depuis presque une heure ! »

Maman Marianne tira la couette sur ses pieds. Puis elle reprit ses occupations. Philipe s’assit sur le bord du lit. Son pantalon et sa chemise l’attendaient sur une chaise, mais il ne savait pas s’il avait le droit de les mettre sans avoir reçu la permission de sa belle-mère. Celle-ci le prit par la main.

« On va faire pipi ! »

Tenu par la main il suivit sa belle-mère. Elle le conduisit aux toilette, dont elle ouvrit la porte. Elle alluma la lumière et plaça Philippe devant la cuvette. Elle lui baissa alors la culotte et avec une petite claque sur les fesses, elle lui ordonna de s’asseoir.

« Tu m’appelles quand tu as fini ! Fais bien attention à ne pas faire pipi par terre ! »

Une caresse sur l’extérieur de chaque cuisse et elle disparut. Elle avait laissé la porte ouverte. Philippe songea un instant à la refermer, mais il jugea plus prudent de n’en rien faire, malgré l’envie qu’il en avait. Il se raisonna.

« Après tout, il n’y a dans cette maison que des gens qui avaient déjà vu mes fesses nues. »

C’était sans doute vrai, mais ce n’était qu’une piètre consolation à la perte d’un nouvel espace d’intimité. Il était encore tout à sa réflexion quand il se leva et remonta sa culotte. Ce n’était pas parfait comme ça, mais c’était mieux. Il tira la chasse d’eau et retourna dans la chambre. L’accueil ne fut pas celui auquel il s’attendait.

Dès qu’elle l’aperçut, sa belle-mère fronça des sourcils.

« Mais qu’est-ce que tu fais là ? »

La claque sur le haut de la cuisse indiquait qu’elle était en colère après lui. Il ne comprit pas tout de suite ce qu’elle lui reprochait.

« Je ne t’avais pas dit de m’appeler quand tu aurais fini ? »

Une nouvelle calque au même souligna l’importance de ce qu’elle disait.

« Non… euh si… je ne savais pas…

– Et as-tu obéi ?

– Non, mais je… »

Une troisième claque l’interrompit.

« Tu dois apprendre à obéir mieux que ça. Mais attend un peu… »

Sa belle- mère le conduisit devant la fenêtre. Elle le tourna face à la lumière. La fenêtre était fermée, mais les rideaux grands ouverts. Philippe put voir Monsieur Antoine qui travaillait dans le jardin.

« Si je le vois, il doit pouvoir me voir, lui aussi, pensa-t-il. »

Il n’eut pas le temps d’en tirer des conclusions. Sa belle-mère avait écarté l’élastique de la culotte et elle regardait à l’intérieur. En posant sa main sur le tissu, elle toucha le pénis de son gendre. Celui-ci eut un geste de recul, limité par la culotte dont l’élastique était tendu au maximum. Elle ne sembla pas s’apercevoir de sa gêne à l’attouchement intime et elle ne montra aucun trouble. Elle saisit l’oreille de Philippe et il dut baisser la tête, regardant à son tour son entrejambe.

« Qu’est-ce que c’est que ça ? »

Philippe ne voyait pas de quoi elle voulait parler.

« Cette tâche humide sur le devant de la culotte ! »

Maintenant qu’elle s’était expliquée, Philippe voyait effectivement une petite tâche là où la dernière goutte de pipi avait été épongée par sa culotte.

« Est-ce que tu t’es essuyé ? Visiblement non ! »

Elle lâcha son oreille, mais c’était pour lui donner une claque sur le haut de la cuisse.

« Je vais être obligée de te changer ! »

Une autre claque sur la cuisse ponctua cette décision. Elle baissa la culotte.

« Lève ton pied ! L’autre ! »

Philippe se retrouva de nouveau les fesses nues. Il se sentait trop près de la fenêtre, d’où, y compris en passant sur la route, on pouvait l’apercevoir. Mais il n’y pouvait rien, c’était sa belle-mère qui décidait et il avait l’impression de subir son courroux sans rien pouvoir y faire.

« Je ne vais pas te remettre une culotte propre sur des fesses sales. File dans la salle de bains ! »

Evidemment, sa belle-mère le suivit de près. C’est elle qui prit le gant de toilette. Elle le savonna, puis elle lava les fesses de son gendre, en portant une attention particulière à son pénis qu’elle décalotta. Elle en profita pour laver les fesses. C’est un garçon à l’hygiène irréprochable qui fit son retour dans la chambre, tenu par le bras par sa belle-mère.

Elle s’assit sur le lit et planta Philippe devant elle.

« Dorénavant, tu me demanderas avant d’aller aux toilettes et tu attendras que je vienne t’essuyer les fesses et le kiki. Si je ne suis pas là, tu demanderas à Bernadette ou à Annette. Est-ce bien compris ?

– Oui, Maman Marianne.

– Une désobéissance, une culotte sale, cela mérite bien une fessée, tu ne crois pas ?

– Oui Maman Marianne.

– C’est bien ce que je pensais ! »

Maman Marianne installa Philippe à plat ventre sur son genou. La fessée fut à l’image de ce que savait faire Maman Marianne. Longue, sèche, douloureuse. La main de sa belle-mère ne s’arrêta pas avant d’avoir copieusement rougi toute la surface qu’elle pouvait atteindre : les fesses, les cuisses jusqu’en leur milieu.

« Va au coin, conclut Maman Marianne. »

Un peu désorienté dans cette nouvelle chambre, Philippe hésita un peu avant de suivre le doigt de Maman Marianne qui pointait un angle.

« C’est ta chambre, désormais. C’est ici que tu dormiras. C’était celle d’Aurélie. Regarde bien ce coin, car tu vas y passer de longs moments. C’est là que je mettais Aurélie avant qu’elle ne vive avec toi. Tu vas prendre sa suite ! »

Philippe se plaça dans le coin qu’on lui désignait. Sa chambre ? Celle d’Aurélie avant ? Mais il ne voulait pas dormir là ! Ce n’était pas son lit !



Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !

Ah, là, là, là, là, là, là ! Bon,  voici début : le chapitre 1
Et le précédent : le chapitre 18


Oui, mais est-ce qu'il y a une suite ?

Eh ben... tu verras bien la semaine prochaine !

Allez, un commentaire !

Alors ? Qu'en dites-vous ? Abondance de commentaire ne nuit point.

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