mardi 20 octobre 2020

La SFID - saison 3 - chapitre 23

 La visite

Le  déjeuner  suivi cet apéritif cinglant servit par Gisèle dans la grande salle à manger de Madame Leroy. Nestor rejoignit lui, la cuisine

Madame Séverine très à l’aise dans cette ambiance qui lui plaisait,  put expliquer à ses hôtes tous les avantages des cages de chasteté de l’oiseau en cage. Et elle ne s’en priva pas. Elle estimait que tous les hommes devraient être encagés et que le monde serait meilleur. Tout un programme !

Le déjeuner terminé et le café pris, la petite troupe se rendit à la SFID pour la visite.

C’était au tour de Madame Leroy de reprendre l’initiative et de faire visiter son entreprise à Madame Séverine. Enfin à Marie. Car les deux femmes avaient rompus la glace et se donnait du Carole et du Marie, leurs prénoms respectifs.

Après avoir fait une halte dans le beau bureau de Carole, Marie eu droit à la visite du service commercial puis du showroom ou elle s’extasia à nouveau de la collection de la SFID, décrochant et caressant les instruments les uns après les autres tandis que Carole Leroy lui donnait les détails techniques de ceux-ci. Arrivée  au niveau de la salle de correction, hasard, celle-ci était occupée par madame Simone en train de chauffer les fesses d’un magasinier ayant du commettre quelques erreurs d’empaquetage. Ce n’était pas franchement un hasard car madame Leroy en bonne stratège avait organisé sa visite de manière à en mettre plein la vue à son invitée. Et le planning de visite avait été fait pour qu’une correction disciplinaire s’applique au moment du  passage des visiteurs. Madame Séverine resta un moment à contempler le spectacle de la courroie de cuir qui claquait méthodiquement sur les grosses fesses du puni. Madame Simone y allait de toute sa science de la fessée pour faire une démonstration parfaite de son talent. Les plaintes  qui émanaient du receveur et la rougeur de son postérieur en témoignaient.

«Cela me fait réfléchir dit Madame Séverine, vos méthodes me plaisent beaucoup. Je me demande si je ne vais pas instituer les châtiments corporels dans le règlement intérieur de l’Oiseau en cage.

Car même si mes employés mâles sont tous encagés, cela ne suffit pas à les discipliner complètement sur le plan professionnel. Une bonne correction de temps en temps leur ferait le plus grand bien.

« Ma chère Marie comme vous avez raison. Je serai vous je n’hésiterai pas une seconde lui rétorqua Carole Leroy ravie de cette déclaration. Il n’y a rien de tel que les châtiments corporels pour discipliner les gens.

Un peu vexé par cette réponse Madame Séverine ne dit rien mais n’en pensa pas moins :

(Et la chasteté prétentieuse, tu en fais quoi ? Tu vas voir si je t’enferme dans une ceinture)

En même temps Madame Leroy pensait intérieurement :

(De toutes façons ma cocotte, si je te rachète ta boite, c’est le règlement de la SFID qui va s’appliquer. Et encagés ou pas, homme ou femme, ils vont défiler en salle de correction tes employés, ne serait-ce que pour les mettre au pli !)

Mais ne laissant rien voir de leurs pensées secrètes, ces dames continuèrent la visite comme si de rien n’était  à la découverte de la fabrication.

Les ateliers se succédaient les uns après les autres et Georges avait l’impression de revenir en arrière lorsque deux années plus tôt il intégrait la SFID et avait découvert la fabrication des différents instruments (voir les épisodes précédents et en particulier les premiers).

Madame Séverine était subjuguée par les différentes techniques et matériaux mis en œuvre pour fabriquer martinets et cravaches.

Et madame Leroy n’en finissait pas d’expliquer l’origine des matières et la meilleure manière de les transformer en instruments susceptibles de changer le comportement  des personnes sur lesquelles ils seront mis en œuvre.

Arrivée à l’atelier finition et emballage, Madame Leroy avait réservée une surprise à son invitée.

Elle lui remit un magnifique coffre en acajou contenant un assortiment des meilleurs instruments de la SFID. Paddle, tawse double et triple, plusieurs martinets avec un nombre et une qualité de lanières différentes et bien sûr un assortiment de superbes cravaches et canes anglaises en rotin lustré.

Tout cela était présenté dans un habillage rouge comme un écrin ou chaque pièce trouvait sa place dans un ordonnancement spécialement étudié.

« Mais c’est magnifique ma chère Carole ce cadeau que vous me faîtes. Je vais pouvoir tester tous cela dès mon retour avec Philippe ou peut-être même avant si Nestor m’en donne l’occasion.

Justement elle sorti sa télécommande et appuya sur un bouton. 3 minutes après Nestor, comme un bon chien bien dressé se présentait devant sa maîtresse.

« Nestor, je vous prie d’emmener ce magnifique coffre dans la voiture et sans l’abîmer je vous prie car sinon…

A ce propos venez ici que je vous corrige pour votre tenue négligée. Ne voyez-vous pas que votre cravate est de travers et votre veste mal boutonnée. Quittez là et baissez votre pantalon pour que je vous punisse. Elle se saisit d’une belle tawse écossaise à 2 doigts dans son nouveau coffre et attendit que Nestor ai baissée son pantalon et son caleçon et se soit mis docilement en position mains aux chevilles.

Elle appliqua alors énergiquement une quinzaine de coup de l’instrument sur les fesses déjà marquées par la cravache d’équitation le matin même. Nestor serrait les dents mais ne laissait échapper aucune plainte. Les ouvrières de l’atelier regardaient d’un œil intéressée et goguenard cet homme avec sa cage de chasteté se faire fesser par sa patronne. Elles n’arrêtaient toutefois pas de travailler pour ne pas risquer à leur tour une fessée de leur responsable hiérarchique.

De belles bandes rouges de la largeur du cuir venaient se superposer pour bientôt se fondre en une belle couleur carmin.

Madame Séverine ayant fait justice quand elle jugea la couleur uniforme,  libéra Nestor de sa position et une fois celui-ci réajusté, il saisit le coffre cadeau ou la tawse avait retrouvé sa place pour l’emmener dans la Mercedes de sa patronne, maîtresse et épouse.

Madame Leroy, Madame Séverine et Georges quittèrent l’atelier pour rejoindre le bureau présidentiel et commencer à rentrer dans le vif du sujet.

Et là Madame Leroy avait préparé une nouvelle surprise, et de taille mais pour Georges cette fois.

Georges après son retour de Lyon avait fait son compte rendu de la visite à madame Séverine. Madame Leroy lui avait alors dit d’organiser rapidement la venue de celle-ci à la SFID. Et de préparer un dossier complet sur le marché de la chasteté, les produits existants, les intervenants, la concurrence et sur la société L’oiseau en cage objet de ses convoitise. Georges s’était attelé à ce travail avec intérêt d’autant qu’il avait déjà pas mal d’élément ayant été à l’origine de l’idée de diversification vers ce marché. Il était allé chercher des informations supplémentaires et des renseignements sur la société de Madame Séverine. Il avait remis son rapport trois jours avant la visite de celle-ci. Madame Leroy l’avait évidemment lu afin d’avoir le maximum d’éléments sur sa cible. Car c’est bien connu une femme averti en vaut deux !

Quand tous eurent pris place dans le grand bureau de Madame Leroy celle-ci prit la parole.

« Mon cher Georges vous avez fait du bon travail avec ce rapport assez complet sur le marché de la chasteté. Le contenu est remarquable et va nous faire gagner du temps. Mais il y a un hic qui m’a profondément énervée et que nous allons régler sur le champ comme préambule à notre réunion.

J’ai compté pas moins de 88 fautes d’orthographe tout au long des 48 pages que compte votre rapport. Et encore j’ai dû en louper. Ce qui fait quand même presque 2 fautes par page. J’ai déjà eu l’occasion de vous faire remarquer la grande liberté que vous prenez avec l’écriture de notre belle langue Française. Mais là vraiment je ne peux pas laisser passer cela surtout devant Madame Séverine qui va penser quoi des cadres de la SFID et de son Directeur Marketing et développement incapable d’aligner 2 pages sans que celles-ci soient bourrées de fautes.

Je vais donc passer au acte et vous punir pour votre négligence orthographique répétée et ce pas plus tard qu’immédiatement. Madame Séverine pourra ainsi constater que le règlement de discipline intérieur à notre société est appliqué sans faiblesse.

Vous serez donc fouetté au martinet en cuir tressée et vous recevrez 100 coups pour vaut 88 fautes car j’aime bien arrondir et cela vaudra pour toutes celles que je n’ai pas vu.

Depuis le début de la prise de parole de Madame Leroy je m’attendais à tout mais pas à cela.

Fouetté devant Madame Séverine pour des fautes d’orthographe, quel honte. Je piquais un phare tandis que madame Leroy me regardait en bougeant ses doigts pour me signifier de me préparer.

Il n’était en effet pas concevable de contester les décisions de la Présidente au risque de voir le châtiment s’allonger en durée et dureté.

Madame Séverine ne disait rien attentive à ce que venait de dire Madame Leroy et dans l’attente de ce qui allait se passer.

Je me levais donc et commençai à quitter mon pantalon pensant dans ma grande innocence pouvoir au moins garder ma chemise.

Madame Leroy vit bien dans ma manière de faire que j’hésitai à me déshabiller complètement.

« Georges mettez-vous nu, entièrement nu. Enfin presque car vous garderez quand même votre cage Alcatraz dont seul Céline détient la clef.

Rouge de honte je m’exécutais et nu comme un vers, tentant de cacher avec mes mains mon sexe encagé, j’allais m’allonger sur le ventre sur le banc à fessée.

Madame Leroy ouvrit un des grands tiroirs coulissants à instruments derrière elle et se saisit de l’impressionnant martinet à lanières en cuir tressées, lanières qui faisaient à elles seules soixante centimètres de longueur. Avec le manche recouvert de cuir lui aussi,  ce redoutable instrument de couleur noir faisait près d’un mètre. Elle le déplia, caressa les longues lanières et s’approcha du banc.

« Chère Marie, avant de fouetter ce délinquant en orthographe je vais le sangler solidement. Car voyez-vous, ce fouet a tendance à déclencher des réactions soudaines et je ne voudrai pas que Georges chute du banc et se fasse mal. Car ce serait alors un accident du travail et ce serait fâcheux pour mon entreprise.

Marie acquiesça d’un hochement de tête complice car entre cheffe d’entreprise on comprend ces choses-là !

Ce faisant elle me sangla au niveau des épaules,  des reins, le bas des cuisses et les chevilles. Ne pouvant plus bouger,  je m’accrochais avec les mains au pied du banc attendant le déluge qui allait me faire hurler.

La danse des lanières  commença et si je me retenais au début dès le dixième coup il fallait que j’extériorise le côté cinglant de cet instrument sur mes fesses.

Madame Séverine avait fait pivoté son fauteuil et regardais avec gourmandise Madame Leroy abattre les lanières encore et encore, tandis que mes fesses se striaient affreusement du cuir tressé qui les heurtait.

Au cinquantième coup Madame Leroy fit une pause et proposa à Madame Séverine de prendre le relais. Celle-ci ne se le fit pas dire deux fois et sauta sur l’occasion. Elle saisit le fouet et se rua sur mes fesses pour les châtier avec une énergie toute neuve. Là je ne pouvais plus retenir mes cris car mes fesses commençaient à cuire sous les cinglades répétées.

Arrivées au centième coup je n’en pouvais plus et me jurais d’apprendre le Bescherelle par cœur afin de ne plus risquer une telle correction à l’avenir.

Après que Madame Leroy m’eut détaché je me levais et allais me mettre au coin les mains sur la tête, les fesses en feu dans le coin du bureau pendant que les deux femmes prenaient tranquillement le thé en devisant sur les bienfaits de la discipline.

«  Vous voyez chère Marie, pour qu’une punition puisse être efficace il faut que les fesses s’en souviennent. Et regardez celle de Georges, elles sont à point. Colorées et boursouflées comme il faut.

Quand Céline ce soir va voir qu’il s’est pris une correction ici, il risque bien d’en prendre une deuxième à la maison surtout pour un motif comme les fautes d’orthographe. Céline qui a été éduquée chez sœurs de Sainte Marie est très à cheval la dessus. Et elle a bien raison.

Maintenant tournez-vous de notre côté Georges que nous puissions admirer votre cage Alcatraz.

«  Il la porte d’ailleurs très bien ajouta Madame Séverine mettant en avant son produit. Mais il faut absolument que Céline opte pour le modèle  à impulsion électrique et plug d’urètre. C’est tellement pratique. Ils obéissent aux doigts et à l’œil avec un tel dispositif. Nos clients commencent toujours par la cage classique et évoluent très vite vers le haut de gamme quand l’épouse se rend compte du changement d’attitude de son homme et des avantages qu’elle en retire. Le prix n’a alors plus d’importance. Pour nous c’est tout bénéfice comme pour les couples utilisateurs.

Cette visite que j’avais moi-même organisée tournait maintenant à mon net désavantage et après avoir été fouetté devant les deux femmes, j’allais bientôt me retrouver comme un toutou en laisse dans les mains de Céline.

Chasteté et châtiments corporels allaient devenir les 2 mamelles de la SFID.



Pour suivre le fil de ce récit

Le premier de la série :  chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 22
La suite au prochain chapitre... la semaine prochaine

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2 commentaires:

  1. J'ai l'impression qu'il nous manque un épisode. C'est d'autant plus ennuyeux que cette "série" est un véritable régal et que j'apprends plein des choses..
    Félicitations .

    Serge

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  2. effectivement il manque un épisode précédent immédiatement celui ci.
    Josip devrait rectifier cela rapidement.
    Merci en tous cas de l'intérêt que vous portez à mon écriture.
    Georges
    Auteur de la SFID

    RépondreSupprimer

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