jeudi 5 novembre 2020

Le journal d'Olga - chapitre 33 acte 1

 Je n’avais plus de nouvelles d’Elena. Depuis près d’une semaine. Quand j’appelais, je tombais systématiquement sur sa messagerie. Ça commençait à m’inquiéter. Sérieusement. D’autant plus sérieusement que j’avais beau interroger les uns et les autres, personne, absolument personne, ne semblait avoir la moindre idée des raisons de ce silence.

Mais un matin, à la récréation de dix heures, Léa m’a fait signe de monter la rejoindre discrètement dans son bureau. Avec Théo, s’il voulait.

On s’est installés tous les trois.

« Bon, mais alors vous me promettez. Vous dites rien. À personne.

Évidemment ! Ça allait de soi.

En fait, on leur avait confisqué leurs portables. À toutes les six. Et on leur avait interdit de communiquer avec le continent. De quelque façon que ce soit. Par contre, la directrice, Fabienne D. restait en contact permanent avec la headmistress de là-bas.

‒ Et elle me tient scrupuleusement au courant de tout. Vu que je suis déléguée de classe.

Bon, mais alors elle allait pouvoir nous dire du coup. C’était quoi, la raison ? Pourquoi elles pouvaient plus téléphoner ?

‒ Parce qu’elles ont encore fait des leurs. Elles ont profité d’une permission de sortie qui leur avait été accordée pour aller passer plusieurs heures dans un pub où, évidemment, elles ont picolé plus que de raison. Et, quand elles sont sorties de là-dedans, elles étaient plus qu’éméchées. Complètement débraillées, elles chantaient à tue-tête, elles riaient à gorge déployée, elles apostrophaient les passants et elles n’ont rien trouvé de mieux, avant de rentrer, que de baisser culotte et de pisser, toutes les six, en rang d’oignons contre le mur de l’école. En faisant un doigt d’honneur aux conducteurs des voitures qui passaient en klaxonnant. Sauf que, pour leur malheur, c’est à ce moment-là que la headmistress est rentrée et qu’elle n’a vraiment pas apprécié, c’est le moins qu’on puisse dire. Elle était dans une colère ! Ce savon qu’elle te leur a passé ! Et, pour finir, elle a exigé qu’elles lui remettent leurs jupes et leurs culottes et elle les a fait rentrer à l’école comme ça, les fesses à l’air. Sous les yeux éberlués du concierge. Éberlués et ravis. Il en a profité tant qu’il a pu. Les élèves aussi, après, dans les couloirs. Ça a été tout un tas de cris de joie. De rires. De commentaires salaces. De moqueries de toute sorte. On est bien placés pour savoir, vous comme moi, que dans ce genre de situation, les autres, ils te loupent pas.

‒ Et elles se sont ramassé une gigantesque fessée, je suppose !

‒ Non, mais on la leur a promise pour le jour de leur départ de là-bas. Qu’elles rentrent en France avec le cul bien rouge. Et tout chaud. En attendant, elles ont quand même eu droit au « hair shirt »

‒ C’est quoi, ce truc-là ?

‒ Une espèce de grande culotte ou de couche qu’on te met bien serrée et qu’on bourre d’orties. Un bon moment on te la laisse, avec les mains attachées dans le dos pour que tu puisses pas la retirer ou te gratter.

‒ Comment tu dois déguster !

‒ Ah, ben ça ! Et, en prime, t’assures le spectacle. Parce que va t’empêcher de faire la danse de Saint-Guy, toi, et tout un tas de grimaces, quand ça te pique et que ça te brûle que c’en est une horreur… D’ailleurs, on pourra juger sur pièces parce que des films sont tournés de toutes les punitions qui sont données là-bas aux filles de Sainte-Croix et que Fabienne D. a bien l’intention d’organiser une petite séance de projection quand elles seront rentrées. Pour les mortifier un peu plus et que ça serve de leçon à tout le monde.

Son portable a sonné.

‒ Oui ? Oui. Ah, ben d’accord ! J’arrive…

Elle s’est levée/

‒ Faut que j’y aille ! Et j’en ai pour un bon moment. Mais vous pouvez rester là, hein, si vous voulez, vu que le prof de gym est absent. Vous y serez toujours mieux qu’en permanence. »

On ne s’est pas fait prier.

 

On était tout seuls. Tous les deux. C’était pas si souvent. Alors Théo s’est assis sur le fauteuil sans bras de Léa. Derrière son bureau. Et moi sur ses genoux. On s’est embrassés. Un peu caressés. Un peu plus. Il a eu sa main dans ma culotte et moi, la mienne dans son boxer. Et on a eu envie. Forcément ! De plus en plus envie. Très envie. On s’est levés. Il m’a fougueusement déshabillée.

« Toi, Olga ! Oh, toi ! Toi !

Il s’est lui aussi déshabillé, m’a poussée contre le bureau, tout dur contre mon ventre.

‒ Attends, Théo ! Attends ! C’est pas prudent ! Si on vient…

‒ Mais qui veux-tu qui vienne ? Elle en a pour longtemps, Léa, elle l’a dit.

‒ Oui, mais c’est le bureau de la directrice à côté et tu sais bien que je suis pas discrète, moi, une fois que je suis partie…

Il n’a rien écouté. Il est venu en moi. Et, c’était couru, on s’est envolés.

On n’a pas eu le temps de finir. La porte s’est brusquement ouverte.

‒ Non, mais faut pas se gêner !

La directrice, Fabienne D. On s’est précipités sur nos vêtements. On a voulu se rhabiller. Elle nous en a empêchés.

‒ Non, non, vous restez comme ça ! Vous êtes dans la tenue adéquate pour ce qui va se passer maintenant. Parce que vous savez ce qui vous attend, j’imagine… Non ?

‒ Si !

Tête basse, d’une toute petite voix.

‒ Quoi ? Dites-le !

‒ On va recevoir une fessée…

‒ Oui. Et une fessée qui, je peux vous l’assurer, va vous ôter à tout jamais l’envie de recommencer. Bon, mais vous m’attendez, vous bougez pas de là. Je reviens.

On s’est regardés. On s’est pris par la main. On se l’est serrée.

‒ Je t’aime, tu sais !

Moi aussi, je t’aime ! »

 

Il s’est passé un quart d’heure. Pas loin d’un quart d’heure. Et puis il y a eu du bruit dans le couloir. On s’est serré la main plus fort. La voix de la directrice. Celle de Léa. Qui se sont éloignées. Rapprochées.

« Je compte sur toi !

‒ Vous pouvez, Madame la Directrice, vous pouvez !

Elles avaient un fouet. Et des cordelettes. Pas mal épaisses. Presque des cordes. La directrice en a déroulé une.

‒ Puisque vous appréciez tant les contacts rapprochés, on va vous donner satisfaction.

Et elles nous ont fait mettre face à face, serrés, collés l’un contre l’autre.

‒ Plus près ! Encore ! Allez !

Et elles nous ont attachés. Saucissonnés. À hauteur de la taille, les bras ramenés contre les hanches. La queue de Théo a palpité, dressée, toute chaude, contre mon ventre. À hauteur des épaules aussi elles nous ont attachés.

‒ Là ! Parfait ! Alors voilà comment les choses vont se passer. C’est Léa qui va officier puisque c’est dans son bureau que vous vous êtes comportés de façon aussi scandaleuse. Et c’est par Théo qu’elle va commencer. S’il se montre suffisamment courageux, s’il ne cherche pas à se dérober à sa punition, c’est lui qui recevra l’intégralité des soixante coups de fouet que j’estime que vous avez solidairement mérités. Dans le cas contraire, s’il ne parvient pas à se maîtriser, s’il se tourne, s’il pivote sur lui-même, c’est évidemment les fesses et le dos d’Olga qu’il offrira, par la force des choses, à la morsure du fouet. Est-ce que c’est clair ?

Ça l’était, oui !

‒ Alors à toi de jouer, Léa !

Elle ne se l’est pas fait répéter deux fois. Elle a cinglé. Théo a enfoui sa tête dans mon cou. Il a respiré plus vite. Il a gémi. Elle, elle fouettait. À toute volée. Ça me résonnait et ça me vibrait, à travers lui, dans tout le corps. Le visage dur, les mâchoires serrées, elle fouettait. Elle fouettait inlassablement. En y prenant un plaisir évident.

‒ Ça fait mal ! Ça fait trop mal. Oh, que ça fait mal !

Chuchoté à mon oreille.

‒ Tourne-toi alors, Théo ! Pivote ! Je suis aussi coupable que toi.

Il n’a pas voulu. Et il a crié. Il a hurlé.

Alors c’est moi qui ai cherché à tourner. Qui l’ai entraîné. Qui l’ai obligé. Deux coups. Trois coups. Sur la hanche d’abord. À plein volume. Et puis sur les fesses. Ça m’a mordue. Ça m’a brûlée. La garce ! Non, mais quelle garce ! Comment elle y allait ! Et moi aussi, j’ai crié. Comment faire autrement ? Moi aussi. Je me suis époumonée. Du coup, Théo a voulu me faire repartir dans l’autre sens. Pour m’y soustraire. Pour que ce soit sur lui que ça se remette à tomber plutôt que sur moi. Un amour ! Mais j’ai résisté. Il y avait pas de raison. Et on s’est trouvés immobilisés à mi-chemin. Enlacés l’un à l’autre. C’est tombé sur nos hanches. À tous les deux. En même temps. Quinze coups. Vingt coups. On a gémi ensemble. On a crié ensemble. On a sangloté ensemble.

‒ Soixante !

Ça s’est arrêté. Elles nous ont détachés. Léa en a profité pour effleurer, comme par mégarde, la queue toujours dressée de Théo.

La directrice a exigé.

‒ Maintenant vous vous rhabillez. Et vous vous dépêchez d’aller rejoindre les autres.

Elle nous a tourné le dos et elle est sortie.

Léa a pris un petit air contrit.

‒ Je suis désolée. J’avais pas le choix. »

On n’a pas répondu. Mais tu parles qu’elle avait pas le choix ! Hypocrite, va !

 

Iourievna n’a pas été dupe.

‒ Qu’est-ce qui t’est arrivé ? T’en fais une tête !

‒ Rien. Rien du tout. Qu’est-ce tu veux qui me soit arrivé ?

‒ Mouais !

Elle n’a pas insisté, parce qu’on était dans la cour avec tout le monde autour, mais elle a remis ça, le soir, à la maison.

‒ Bon, alors tu me dis maintenant ?

‒ Oh, mais il y a rien à dire… Tu m’agaces à la fin !

Mais elle est pas du style à lâcher prise aussi facilement, Iourievna. Elle a attendu que je sois sous la douche et elle a débarqué dans la salle de bains.

‒ Et ça ? C’est rien, ça ?

Il a bien fallu que je lui raconte…

‒ Eh, ben dis donc !

‒ Une vraie garce, Léa, sur ce coup-là ! Une vraie garce ! Elle tapait d’une force, t’aurais vu ça !

‒ Oui, oh, ben je la comprends un peu…

‒ Quoi !

‒ Ben, attends ! Elle vous autorise gentiment à rester dans son bureau. Et vous, vous en profitez pour vous y envoyer en l’air. C’est pas cool, avoue ! Parce que ça aurait pu lui retomber dessus. Elle aurait pu décider, la directrice, que, puisque c’était comme ça, qu’elle y laissait venir n’importe qui, elle le lui retirait, son bureau. C’est peut-être d’ailleurs ce qui va se passer. Avec en plus, si ça tombe, pour elle aussi, une fessée à la clef. Alors qu’elle vous en veuille, qu’elle ait eu envie de vous le faire payer, c’est quand même un peu normal, moi, j’trouve, non ?

J’ai haussé les épaules. Je suis sortie de la douche.

‒ On peut pas discuter avec toi, n’importe comment, c’est pas la peine !

‒ N’empêche que j’ai raison ! »

C’était bien ça qui m’agaçait…

 

Elle avait eu des nouvelles, Mylène.

‒ Par une copine à moi. Rose. Une Anglaise. Très sympa. Avec qui j’ai eu un peu quelque chose l’année dernière. Et même un petit peu plus que quelque chose. Bon, mais je vais pas non plus vous raconter ma vie. Vous me connaissez n’importe comment…

‒ Et alors ?

‒ Oh, ben alors, elle boit du petit lait, vous pensez bien ! Six petites Françaises qui multiplient les bêtises et qu’on fouette du coup, qu’on punit aux orties et qu’on oblige, pour faire bonne mesure, à déambuler toutes nues dans les couloirs. Et tout partout. Dans la cour. À la cantine. Et même en classe. Le rêve pour elle ! Ah, pour se régaler, elle se régale. Et elle les croque. Elle arrête pas de les croquer. Parce que bon, moi, je me débrouille pas trop mal en dessin…

‒ T’es super douée, tu veux dire, oui !

‒ Mais alors par rapport à elle, je suis une petite joueuse. Une toute petite joueuse. Vous verriez ce qu’elle est capable de faire, elle ! Vous verrez d’ailleurs, je vous montrerai. Je vous les enverrai… C’est impressionnant. Les expressions des visages surtout. Leur honte, à toutes les six, elle est palpable, vous la touchez du doigt, quand elles arpentent les couloirs sous les sifflets et les ricanements des garçons. Ou bien quand, à l’infirmerie, elles ont toutes les six, Covid 19 oblige, le thermomètre dans le trou de balle et que les types se relaient pour voir ça sous prétexte qu’il leur faut absolument de l’aspirine ou un sirop contre la toux. Pas que les types d’ailleurs. Les filles aussi. Surtout que là-bas t’en as une bonne dizaine qui préfèrent les nanas. Et qui s’en cachent pas. Elles se sont même lancé un petit défi. À celle qu’arriverait à se faire Elena…

‒ Pourquoi Elena ?

‒ Parce qu’elles ont flashé dessus, tiens ! Et je les comprends. Parce qu’Elena, elle te suinte la sensualité de partout. Et j’avoue qu’en ce qui me concerne, si l’occasion se présentait…

‒ Oui, ben alors là, je la leur souhaite bonne… Parce qu’Elena il y a que les mecs qui l’intéressent.

Elle a eu une petite moue dubitative. Et un petit sourire entendu.

‒ Mouais !

‒ Non, mais attends ! On la connaît depuis des années, nous, Elena ! C’est notre amie. Et si elle était comme tu dis…

Elle a encore souri.

‒ Il faut parfois pas mal de temps avant de finir par se révéler à soi-même. Et j’en sais quelque chose.

‒ C’est pas parce que pour toi, ça s’est passé comme ça que forcément pour tout le monde…

‒ Oui, ben en tout cas, avec une certaine Britanny, ça a l’air en bonne voie,

‒ Qui c’est, celle-là ?

‒ L’une des amies de Lady Eloyce H. Qui s’est efforcée de court-circuiter ses copines. C’est de bonne guerre quand on a quelqu’un en vue. Et donc, juste après le « hair shirt », elle a filé à l’infirmerie où Pauline N, la maîtresse des lieux, avait entrepris de passer une mixture de sa composition sur les fesses tuméfiées des Frenchies. Elle lui a proposé son aide. Une aide qui a été tout aussitôt acceptée. Et, bien sûr, c’est du cas d’Elena qu’elle est tout de suite allée s’occuper. Alternance de massages vigoureux qui la faisaient crier et de caresses tout en douceur qui ne la laissaient manifestement pas indifférente. Ce que Britanny prenait un malin plaisir à lui faire remarquer. « Eh, mais c’est qu’elle apprécie, la petite Frenchie ! Comment ils pointent, ses tétons ! Et comme ça, ça te plaît ? » Ses doigts se sont faufilés entre ses cuisses. « Mais oui, que ça lui plaît ! Mais oui ! Regardez, Pauline, regardez ! Ça lui dégouline entre les jambes. Et pas qu’un peu ! Ah, il faut pas lui en promettre à elle, hein ! Une vraie petite vicieuse. Comme je les aime… » Et elle lui a expédié une grande claque sur les fesses. « On fera quelque chose de toi, ma chérie, si les petits cochons te mangent pas. »



Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 32 acte 2
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 29

Et la suite ?

François nous la prépare pour la semaine prochaine

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

 

5 commentaires:

  1. Bonjour François,
    Toujours aussi à l'aise avec mes textes pour les déployer sous un autre angle. Léa est décidément passée de l'autre côté du manche. Mais avec son rôle de déléguée de classe, elle a un rôle ambiguë. Alternant son côté bonne copine et faire des confidences ou dévoiler des secrets à des "amies", mais lorsqu'il s'agit de les dresser, Léa sait s'y prendre également. La, c'est Olga qui tente comme elle peut de protéger son Théo. On reconnaît là l'abnégation d'une femme qui fait ce qu'elle peut pour ceux qu'elle aime, même au prix de son bien être. C'est bien vu, ça !
    Le retour des punitions outre Manche sont aussi bien retranscrites via Léa, qui doit savourer de raconter comment les 6 franchies se font corriger par la headmistress de l'établissement.
    Amitiés,
    Elena

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  2. Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
    Oui, vous avez raison: vos textes m'inspirent de plus en plus. Et je me sens en complète empathie avec vos personnages. Que j'adore voir s'animer d'abord sous votre plume et ensuite sous la mienne.
    Léa bascule progressivement de l'autre côté avec une jubilation évidente. Et je soupçonne d'ailleurs que c'est elle qui a suggéré à la directrice de fouetter Olga et Théo attachés l'un à l'autre. C'est d'autant plus vraisemblable qu'elle est jalouse de la relation amoureuse qu'ils ont ensemble alors qu'elle est désespérément seule. Vu le tour que prennent les choses avec elle, on peut imaginer que, plus tard, elle sera très probablement tentée d'être prof à Sainte-Croix, voire d'en devenir la directrice.
    Amicalement.
    François

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    1. Bonjour François,
      Oui, votre vision de Léa me parait très vraisemblable. Un tantinet aigrie la déléguée de classe, d'où son gout pour faire souffrir les autre et surement pour se venger du bonheur des autres.
      Quant son avenir, pourquoi pas intégrer l'établissement sur un poste à responsabilité. Ce serait une bonne idée. Pour le moment, il leur reste 2 ans à faire pour arriver au mastère 2. Encore bien des aventures arriveront... Le chemin sera long pour certains et certaines et d'autres personnages vont faire leur apparition.
      J'ai bien aimé la scène de la flagellation des 2 amoureux, unis dans un moment particulièrement pénible, avec une Léa qui s'en donnait à coeur joie et qui finalement a fait semblant d'avoir été obligée de le faire, pour donner le change. De par son rôle, elle a pied dans les 2 camps, il ne faut pas qu'elle se grille ni dans l'un ni dans l'autre, d'où son comportement ambigu, toujours sur le fil du rasoir. Mais il est clair qu'elle est plus tentée d'être dans le camp des plus fort, càd, dans le camp du corps enseignant.
      Amitiés.
      Elena

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    2. Bonjour, Elena.
      Oui. Plus j'avance dans ce texte à deux voix et plus le personnage de Léa me paraît intéressant. Au fond, surtout maintenant, on ne la voit plus guère que dans les fonctions qu'elle remplit à Sainte-Croix. On ne sait rien de sa vie par ailleurs. Ni de ses rapports avec ses parents ni de ses amours éventuels. Ce devrait être, pour bien faire, l'objet d'un autre journal ou récit dont elle serait alors le personnage principal, ce qui nous entraînerait dans toutes sortes de directions nouvelles. Peut-être l'un de nos lecteurs aura-t-il l'envie de relever le défi? La même chose, comme je vous le dis par ailleurs, pourrait être tentée avec Ekaterina qui a aussi quelque chose de fascinant. Tous vos personnages donnent finalement l'envie de séjourner avec eux.
      Amicalement.
      François

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  3. Merci François,
    Si ça ne va pas en contradiction avec mes textes, pourquoi pas. Je ne refuse pas un coup de main.
    Amitiés.
    Elena.

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