jeudi 19 novembre 2020

Le journal d'Olga - chapitre 34

 Kirsten m’a rattrapée sur le trottoir.

« Olga ! Oh, Olga ! Écoute, là ! Dis, toi, qu’es amie avec Léa…

Alors ça, j’en doutais de plus en plus, mais bon, ça la regardait pas.

‒ Oui ?

‒ Tu pourrais pas lui demander quand ils vont être projetés au juste, les films de nos punitions en Angleterre ? Avant la fin de la semaine elle a dit, la directrice. Mais ça veut tout dire et rien dire, ça, avant la fin de la semaine. Parce que quel jour au juste ? C’est horrible de devoir se demander, tous les matins, en se levant, si ce sera pour aujourd’hui. Ça te colle une de ces angoisses. Et elle doit savoir, Léa, elle, vu qu’elle est dans leurs petits papiers là-haut.

Je lui ai promis d’essayer.

‒ Mais je te promets rien. C’est pas gagné. Parce que je sais pas ce qu’elle a, mais elle est pas à prendre avec des pincettes en ce moment.

Elle était justement en train d’en parler, Léa. De raconter à tout un groupe de garçons et de filles bouche bée qu’elle les avait vus, elle, ces films et qu’ils seraient tout prochainement projetés au gymnase converti, pour l’occasion, en salle de cinéma.

‒ Et ça vaut son pesant d’or.

J’ai sauté sur l’occasion.

‒ Quand ? Ce sera quand ? Elle voudrait savoir, Kirsten.

‒ Elle verra bien.

‒ Mais tu le sais ?

‒ Évidemment que je le sais !

‒ Et tu veux pas le dire…

Elle m’a ignorée. Parce que des tas de questions fusaient de tous les côtés.

‒ C’est sûr au moins ?

‒ C’est pris de loin ou en gros plan ?

‒ Elles y assisteront, elles, les six punies ?

Elle a haussé les épaules, souri.

‒ Ah, ben ça ! Forcément qu’elles y assisteront. Pour qu’elles aient honte. C’est le but.

‒ Comment elles doivent être contentes !

Dit avec un fort accent américain.

Contentes ! Je me suis retournée, stupéfaite. C’était une grande fille châtain clair, coupe au carré, vêtue d’un jean et d’un pull aux manches trop grandes, que je n’avais jamais vue. D’où elle sortait, celle-là ?

Laura a éclairé ma lanterne.

‒ C’est une nouvelle. Qu’arrive tout droit d’Alabama. Susan, elle s’appelle. Son père est consul ou un truc du genre. Dans une école bien plus sévère qu’ici elle était, là-bas, à ce qu’elle raconte. »

 

S’il y en avait une qu’était impatiente de les voir, les films, c’était bien Iourievna. D’autant plus qu’elle en avait eu un petit avant-goût.

« Ben oui ! Avec les dessins de Rose, la copine de Mylène. Qui me les a envoyés. Et, faut reconnaître, ils sont pas mal du tout. Je les ai imprimés. Tu veux y jeter un œil ?

Et pourquoi pas ?

Il y en avait une vingtaine. Elle les avait complaisamment croquées, les filles, cette Rose, dans des postures qui les contraignaient à s’offrir aux regards dans ce qu’elles avaient de plus intime. Bien ouvertes. Et grimaçant sous les coups de fouet. Les seins ballottant. Le corps tout strié de longues zébrures rougeâtres.

‒ C’est réaliste, hein !

Ah, ça, pour être réaliste, c’était réaliste.

‒ On sent qu’elle les aime, les nanas. Même dans des situations comme celle-là.

Elle s’est reprise.

‒ Ou plutôt… Surtout, je crois, dans des situations comme celle-là.

Ce qu’elle regrettait, par contre…

‒ Il y en a qu’un de dessin d’Ethan. Et c’est surtout lui qui m’intéresse…

Il était de dos en plus.

‒ Et il a beau avoir de jolies petites fesses, j’aimerais bien pouvoir jeter un coup d’œil sur le reste, moi ! Sa tronche, sa queue, et tout et tout. Oh, mais sûrement que dans le film… C’est pour ça ! Vivement qu’on les voie !

En attendant, à son avis, Mylène, elle, elle s’en faisait un, de film.

‒ Parce que tu sais pas ce qu’elle est allée s’imaginer ? Qu’elle a ses chances avec Elena. Mais c’est pas parce qu’Elena a été subjuguée par Britanny qu’elle va pour autant aller s’offrir aussi sec à toutes les nanas qu’aiment les filles. Mais va lui faire comprendre ça à Mylène. Tu la connais : quand elle s’est mis une idée en tête… »

 

On s’attendait à la trouver au trente-sixième dessous, Elena.

« Avec l’épée de Damoclès des films suspendue au-dessus de sa tête…

Eh bien, non ! Elle n’y a seulement pas fait allusion. Elle ne nous a parlé que de Susan avec laquelle elle venait de passer près de trois heures.

‒ On a beaucoup discuté…

‒ Elle est bizarre comme fille, non ?

‒ Dans un sens, oui, sûrement, mais dans un autre, non, pas du tout… En fait, ce qu’elle m’a expliqué, c’est que, dans sa famille, ils font partie d’un groupe religieux qui suit la Bible à la lettre. Et, pour eux, dans la Bible, il est clairement dit ‒ elle m’a cité tout un tas de versets ‒ que, seuls les châtiments corporels sont en mesure d’extirper tout ce qu’il y a de mauvais dans l’homme et de le remettre sur la bonne voie. C’est un peu comme nous, d’une certaine façon, avec l’higoumène quand il estime qu’on a fait quelque chose de vraiment grave. À cette différence près que nous, on apprécie pas du tout ça, d’être punies. On l’accepte parce que, bon, on sait qu’on l’a mérité, que ça nous sert de leçon et que ça nous remet en ordre alors qu’elle, au contraire, elle se sent heureuse quand ça lui arrive. « Ça te sanctifie. Tu te sens en pleine harmonie avec le dessein divin. Qui est amour. Ça te transfigure d’être fouettée. Tu renais à toi-même. Purifiée. Renouvelée. » L’école où ses parents l’avaient mise là-bas, en Alabama, est une adepte de ces préceptes. Elle y a été punie à plusieurs reprises. Et elle éprouve infiniment de reconnaissance à l’égard de ceux qui l’y ont corrigée. C’est pour ça : elle pense qu’elle ne sera pas trop dépaysée à Sainte-Croix. Même si elle trouve qu’on n’y met pas assez l’accent sur la dimension religieuse et si elle estime que les élèves n’y ont pas suffisamment conscience de la chance qu’ils ont d’être traités comme ils le sont.

Iourievna a fait la moue.

‒ La chance… La chance…

‒ Oui, mais leur façon de voir est complètement différente de la nôtre. Rien que… Tiens, par exemple, ce qu’elle m’a raconté, c’est que, l’autre jour, sa sœur aînée, Emily A. a été fouettée au martinet par sa mère. Elle a trente ans, la fille. Dans ces eaux-là. Elle est mariée. Eh bien, ça n’a rien empêché du tout.

‒ Qu’est-ce qu’elle avait fait ?

‒ Elle avait menti. Elle avait inventé un prétexte bidon pour ne pas assister au repas familial du dimanche précédent.

‒ Et ça s’est su…

‒ Même pas, non. C’est elle qui s’est dénoncée. Elle se sentait trop mal. Salie par son mensonge. En faute. Et elle est allée tout avouer à sa mère. Non, mais vous vous rendez compte ? Parce que nous, dans un cas comme ça, on va sûrement pas aller se vanter de ce qu’on a fait. Pas vu, pas pris. Et on est soulagées d’avoir échappé à la correction. Eh ben, pas elle ! C’est tout l’inverse. Elle s’est offerte d’elle-même au martinet tellement elle se sentait mal d’avoir trompé son monde. Et devant toute la famille elle a eu lieu la punition. Les grands-parents. Les oncles. Les tantes. Les beaux-frères. Les belles-sœurs. Et le mari. Tout le monde. C’est toujours comme ça que ça se passe chez eux. Et après, une fois que c’est terminé, ils tombent tous dans les bras les uns des autres, ravis que la brebis égarée soit rentrée au bercail. Tout le monde se congratule. Tout le monde s’embrasse. Happy end. Jusqu’à la prochaine fois.

Iourievna a croisé, décroisé les jambes. Et demandé.

‒ Et elle y a droit souvent, elle, Susan ?

‒ Apparemment, oui. Et elle trouve ça complètement normal. Gratifiant, même. « Tu peux pas savoir comme tu te sens au large en toi-même, en paix, réconciliée, quand ça t’arrive. Tu es heureuse. Oui, heureuse. »

‒ Et les autres ?

‒ Quels autres ?

‒ Ben, le reste de la famille. Les tantes. Les parents. Tout ça. Ils y ont droit, eux aussi. Ou c’est seulement les filles ?

Elle en savait rien.

‒ J’ai pas pensé à demander. Mais peut-être. Sûrement… »

 

Je me suis inscrite à une troupe de théâtre. Maintenant que le confinement a pris fin, faut en profiter pour faire des trucs. « Ubu roi » on va monter. Le mercredi après-midi on se retrouve, à une vingtaine, pour répéter. Sauf que là, aujourd’hui, elle était absente, la femme qui s’en occupe. Ça commence bien ! Et, du coup, comme j’étais libre, j’ai décidé d’aller voir Théo. De lui faire la surprise. Sa mère était pas là : il y avait pas la voiture. C’était ouvert en bas. J’ai retiré mes chaussures et je suis montée. Sans bruit. Qu’est-ce qu’il pouvait bien être en train de faire ? Qu’est-ce qu’il faisait quand il était tout seul ? J’ai entrebâillé tout doucement la porte de sa chambre, jeté discrètement un œil à l’intérieur. Pour être occupé, ah ça, il était occupé ! Tout nu sur son lit, couché sur le flanc, les yeux rivés à sa tablette, il fonçait, d’une main décidée, refermée sur sa queue, vers son plaisir. Je l’ai regardé faire. J’aimais trop ça. Tellement. Il se l’était déjà fait devant moi, oui, bien sûr, plusieurs fois même, mais là, c’était pas pareil : il savait pas que je le voyais. De temps à autre, il s’arrêtait, il contemplait longuement l’écran et puis il reprenait son va-et-vient de plus belle. Il regardait quoi, qui, avec une telle intensité ? J’étais en train d’espérer qu’il n’allait pas se finir trop vite, que j’aie bien le temps d’en profiter, quand il a brusquement relevé la tête dans ma direction, qu’il m’a aperçue.

‒ Ah, c’est toi !

Ben oui, c’était moi. Oui.

‒ J’ai eu peur. J’ai cru que c’était ma mère.

‒ Qu’aurait pas apprécié…

‒ Ah, ça, c’est le moins qu’on puisse dire.

‒ Fais-moi une petite place…

Je suis venue m’installer à ses côtés. Un petit bisou sur les lèvres. Un autre sur sa queue. Qui tendait gentiment son petit museau vers moi, qui a fait un petit soubresaut. Manifestement, elle appréciait. Je me suis calée contre lui.

‒ C’était bien apparemment pour toi. C’était quoi qui te mettait dans un état pareil ?

‒ La fois où les filles, là, les stagiaires, ont été fouettées à la gendarmerie. Mais c’est pas toujours elles, hein ! Je change. Des fois c’est d’un truc que j’ai envie. Des fois, c’est d’un autre.

‒ Oui, oh ben comme moi ! Exactement pareil.

‒ Et c’est quoi, toi, en ce moment ?

‒ La punition des contrebandiers. Un peu Mario P. Parce qu’il est hyper bien foutu et qu’un mec bien foutu comme ça, une nana, elle peut pas ne pas rêver de lui. C’est impossible. Et beaucoup Clément. Parce qu’il est lamentable. Il braille. Il se trémousse. Aucune tenue. Alors ça me venge de ce qu’il a éparpillé des photos de moi un peu partout. Même, souvent, j’imagine, quand je le regarde, que c’est à cause de ça qu’on est en train de le punir. Ça me fait un bien fou.

Il m’a embrassée.

‒ On peut vraiment tout se dire, hein, tous les deux. Absolument tout. C’est fabuleux moi, j’trouve !

Tout, on pouvait. Oui, tout. Et même que moi, le plus souvent, c’était en regardant des photos de lui, de ses fesses rougies que je me le faisais.

‒ Moi aussi ! Moi aussi !

Et également en repensant à la fessée qu’on avait reçue, attachés l’un à l’autre, dans le bureau de Léa.

On est restés un long moment blottis dans les bras l’un de l’autre. Sans rien dire. Et puis je me suis soulevée. Je l’ai regardé.

‒ Tu sais ce qu’il faudra qu’on fasse un jour, Théo ? C’est qu’on s’en donne une, de fessée. Une vraie. Une méritée. Une sévère. Elle serait à nous, celle-là, uniquement à nous et quand on la regarderait…

Il m’a embrassée.

‒ Tu comprends tout, toi ! T’es un amour…

Je comprenais peut-être tout, mais lui, en attendant, avec tout ça, il s’était pas fini…

‒ Tu veux que je te le fasse ?

Il en crevait d’envie, oui…

‒ Seulement…

‒ Seulement quoi ?

‒ Mais toi ?

‒ Oui, oh, ben après tu t’occuperas de moi. Et comme il faut. T’as intérêt »

 

Les parents étaient de sortie.

‒ Vous vous débrouillerez bien toutes seules, les filles ! Vous êtes grandes.

Quand Iourievna est rentrée, on avait fini de dîner depuis longtemps, Ekaterina et moi.

‒ Tu me demandes pas où j’étais ?

‒ Où t’étais ?

‒ Chez Susan.

‒ Susan ? L’Américaine ?

‒ Elle, oui. Il y en a pas trente-six. Non, parce que ça m’a interpellée ce qu’elle nous a raconté, Elena à son sujet. J’ai voulu en avoir le cœur net du coup et je suis carrément allée la trouver. Ça m’intéressait drôlement, à ce que j’ai prétendu, la façon dont ils envisageaient les choses dans son église. Et elle, tu penses bien qu’elle a sauté sur l’occasion. La perspective de faire une nouvelle adepte l’enchantait manifestement. Aussi sec elle m’a emmenée chez elle. « Ma mère t’expliquera bien mieux que moi… » Elle demandait que ça, expliquer, sa mère. Et elle m’a fait un discours interminable, truffé de citations de toute sorte, dont il ressortait essentiellement que la façon dont ils concevaient les choses était la seule valable et que tous ceux qui ne pensaient pas comme eux pataugeaient lamentablement dans l’erreur et encouraient la damnation éternelle. Je l’ai laissée dire et je l’ai amenée progressivement, par mes questions, à me parler des fessées qu’elle administre à ses filles. Oui, ben alors là, elle n’a pas été avare de détails. Je sais tout de ce qui les a motivées, de la façon dont ça s’est déroulé et des bienfaits qui en ont résulté pour elles. Ce que Susan confirmait, pendant qu’elle parlait, à grands hochements de tête convaincus. La question qui me brûlait les lèvres, je n’ai même pas eu besoin de la poser. C’est d’elle-même qu’elle en est finalement venue à me dire qu’elle aussi, il lui arrivait d’en recevoir des fessées. Pour de multiples raisons. « Je suis loin d’être parfaite, vous savez ! D’être celle qu’il faudrait que je sois » Et elle m’a avoué qu’entre autres elle se dispersait beaucoup trop souvent, avec ses voisines, en bavardages futiles et parfois malveillants. « Un temps que j’emploierais beaucoup mieux à prier et à mettre ma maison en ordre. Mais heureusement… » Heureusement on la remettait dans le droit chemin.

‒ Qui c’est qui la punit ? Son mari ?

‒ Oh, non ! Non. Sa belle-mère. La mère de son mari. Qui vit avec eux. Et qui ne leur laisse rien passer. Ni à son fils, tout haut personnage politique qu’il soit, ni à elle.

‒ Quel âge ils ont ?

‒ Une large cinquantaine. Tous les deux. Ce qui empêche rien. La preuve ! Oh, mais je sens que je vais me lier d’amitié avec Susan, moi ! Et aller voir du plus près possible de quoi il retourne là-dedans. Une occasion pareille, ça se laisse pas passer. »

 


Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 33 acte 2
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 29

Et la suite ?

François nous la prépare pour la semaine prochaine

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

6 commentaires:

  1. Bonjour François,
    L'atmosphère religieuse revient sur le devant de la scène. Dans cet épisode, il est question de protestants baptistes, américain d'origine venus sur le sol français. Une belle petite communauté dans notre région. Avec des concepts très proches de la bible, tout manquement aux règles donne lieu à des corrections. Emily en fera les frais. Mais c'est pour son bien, histoire de la remettre sur de bons rails. L'esprit purifié, elle reprendra le cours de sa vie, libérée, délivrée !
    Dans cet épisode, on vit aussi autour des personnages récurrents pour qui la vie continue entre flirts, école, copains.
    Nous sommes dans une fresque de notre époque.
    Amitiés.
    Elena.

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    1. Bonjour Elena,
      Passer d'un registre à l'autre présente, je crois, cet avantage que ce n'est lassant ni pour nous qui écrivons ce récit ni (je l'espère en tout cas) pour le lecteur. Dans cet épisode, l'irruption d'une étudiante baptiste peut permettre de se pencher sur une réalité qui peut nous apparaître, à nous qui vivons de l'autre côté de l'Atlantique, comme tout à fait surprenante.
      Quant aux personnages récurrents ils servent, me semble-t-il, un peu de fil d'Ariane au milieu de ce foisonnement de jeunes adultes (et de moins jeunes) qui nous entraînent dans un tourbillon de fessées toutes plus méritées les unes que les autres.
      Amicalement.
      François

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    2. Bonjour Elena,
      Passer d'un registre à l'autre présente, je crois, cet avantage que ce n'est lassant ni pour nous qui écrivons ce récit ni (je l'espère en tout cas) pour le lecteur. Dans cet épisode, l'irruption d'une étudiante baptiste peut permettre de se pencher sur une réalité qui peut nous apparaître, à nous qui vivons de l'autre côté de l'Atlantique, comme tout à fait surprenante.
      Quant aux personnages récurrents ils servent, me semble-t-il, un peu de fil d'Ariane au milieu de ce foisonnement de jeunes adultes (et de moins jeunes) qui nous entraînent dans un tourbillon de fessées toutes plus méritées les unes que les autres.
      Amicalement.
      François

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  2. Amis de la poésie et de la fessée érectile... Bonjour
    Bonjour Francois, et Elena.
    Atmosphère, atmosphère, est que j'ai une gueule d'atmosphère religieuse ? On ne serait pas un peu tombé dans le trou du culte ?
    J'y vois plutôt un joli tour de force, d'aborder aussi explicitement mais avec une pudeur de mots choisis, tout ce qu'on sait, mais qu'on dit peu ou pas, sur le pouvoir érotique de la fessée et son incidence sur le vie sexuelle... des escargots... Si vous voyez ce que je veux dire...
    Il y a une étonnante tendresse dans les rapports entre nos deux tourtereaux, qui électrisent leurs jeux amoureux, par la fessée.
    C'est avec un touchant naturel que la demoiselle propose, de mettre la main à la pâte, à modeler, du membre actif de Théo, excité par la vision vidéo des corrections de leurs amis. IL n'y a pas de mal à se faire du bien en se régalant des fessées des autres!
    C'est la culture du partage, et de la mutualisation, puisque la passionaria de la claque aux fesses, suggère de s'en flanquer quelques sévère, pour le plaisir.. Leur fessée à eux, rien qu'à eux, en toute intimité, comme preuve de leur complicité et de la réciprocité de leur sentiment amoureux. On ne peut pas mieux exprimer les bienfaits d'une bonne déculottée entre soi.
    Le choix de l'expression et de l'écriture réussit à aborder la raideur du sujet avec tact et doigté,( c'est le cas de le dire !) en évitant habilement l'écueil de la vulgarité.
    Bel exercice de style.
    Cordialement
    Ramina

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    1. Bonsoir Ramina.
      Nous reconnaitrions votre style entre 1000...
      L'atmosphère religieuse est un élément qui donne une dimension toute particulière à l'intrigue puisqu'elle fait appliquer des préceptes que nous n'aurions peut-être pas sans.
      Avec cet éclairage, la foi fait avouer les fautes et tout le monde sait que faute avouée est à moitié pardonnée, mais pas pour les baptistes qui souhaitent faire rédemption de leurs péchés par l'application de sanctions à la hauteur de la faute. Pour le coup, ce sera la fessée, puisque c'est le thème du Blog...
      Dans les situations assez délicates pour les fautifs entrainent les autres à s'en délecter, puisqu'ils cherchent à tout prix, soit à participer, soit à voir à posteriori la punition. Et ils ne boudent pas leur plaisir, d'ailleurs.
      N'en déplaise à certains, l'affection, l'amour et la tendresse font partie de cette fresque érotico-sociale.
      Amitiés.
      Elena.

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  3. Bonjour, Ramina. Et bonjour à tous.

    Quand on est amené, pour écrire, à s’intéresser à toutes sortes de domaines, on fait parfois des découvertes étonnantes. C’est ainsi que j’ai appris avec étonnement qu’aux États-Unis la « discipline domestique chrétienne » est en pleine expansion. (retour du religieux sous une forme différente ? Réaction contre un féminisme considéré comme envahissant ? Autres raisons) Quoi qu’il en soit, les témoignaes lus sur certains sites américains, sont, pour nos mentalités européennes, assez hallucinants. On ne pouvait pas ne pas en faire notre miel pour nos récits.
    En ce qui concerne Olga et Théo, le plaisir qu’ils étaient amenés à éprouver en voyant leurs camarades fessé(e)s, puis à se voir eux-mêmes fessés l’un l’autre ne pouvait ne pas les amener à se poser les bonnes questions et à envisager de sauter le pas l’un avec l’autre. Mais je crois que, pour que leur satisfaction soit complète, il faudra que la fessée administrée conserve, d’une façon ou d’une autre, une dimension punitive. Je suis curieux de voir comment cela va tourner entre eux.
    Amicalement.
    François

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