mercredi 18 novembre 2020

Chroniques de confinement - chapitre 24

 « Eh bien, mon garçon, qu’attends-tu ? C’est ton tour ! »

C’est par cette invite, accompagnée d’un geste explicite que Philippe fut prié de venir prendre place. Il vint se mettre à la portée de sa future correctrice. Il se retrouva aussitôt dans la position qu’Aurélie avait dû adopter quelques minutes auparavant. Elle n’avait rien de confortable. La cuisse de sa belle-mère, bien qu’un peu rembourrée, lui scia le ventre dès que ses pieds ne touchèrent plus le sol. Maman Marianne l’avait hissé à l’horizontal en passant son bras entre les jambes de son gendre, écartant au passage la verge et les testicules.

Tout son poids reposait sur son ventre appuyé sur la cuisse de sa belle-mère. Le souffle coupé, il avait du mal à respirer. Il avait l’impression d’être en équilibre instable, manquant à chaque instant de basculer en avant. Il posa sa main sur le haut du mollet de sa belle-mère, retrouvant un point d’appui, ce qui lui permettait une plus grande stabilité.

Il sentit qu’on remontait dans son dos les vêtements qui avaient partiellement recouvert ses fesses, puis un bras le plaqua contre la cuisse, entourant sa taille. Il était maintenant parfaitement en équilibre, la position chancelante dans laquelle sa belle-mère l’avait placé, était maintenant parfaitement stabilisée. Il n’eut pas le temps de s’en réjouir.

La baguette siffla une fraction de seconde avant de tracer une marque rouge en travers de ses fesses. C’était un trait de feu qui barrait maintenant ses fesses. Il lança une jambe en l’air, pédalant dans le vide. Son buste resta en place. Sa belle-mère assurait la stabilité de l’ensemble. Il ne risquait plus de tomber, ni d’ailleurs de fuir la position dans laquelle il était.

La baguette s’abattit une deuxième fois mais il n’eut pas le loisir d’absorber la brûlure qui marquait ses fesses un peu plus bas que la première. Sa belle-mère accéléra le rythme, ne lui laissant aucune pause entre deux applications de la baguette. Ses deux premiers cris avaient été espacés. Ensuite, ce fut un gémissement continu qui sortait de sa gorge.

Ses jambes battaient dans l’air sans qu’il puisse en contrôler les mouvements. Maman Marianne releva une nouvelle fois la baguette, pour prendre la distance nécessaire pour lui donner de la vitesse. Son geste fut gêné par le talon du pied de Philippe qui, à cause de sa gesticulation, se trouvait sur la trajectoire. Sa belle-mère lui asséna un coup sec sur le haut des cuisses que Philippe accueillit avec un cri perçant. Elle cessa alors la fessée.

« Faut-il donc que je m’occupe aussi de tes cuisses ?

– Non, Maman Marianne, non, s'il vous plait !

– Alors tu vas cesser de m’empêcher de te corriger comme tu l’as mérité. Je veux te faire passer l’envie de me désobéir. Si je vois encore une fois ton pied sur le chemin de ma baguette, je te promets que tu le regretteras. Je ne me contenterai pas d’une seule fessée avec la baguette. Tu vas découvrir ce que veut dire recevoir une correction magistrale ! »

Philippe n’avait aucun doute sur la capacité de sa belle-mère à tenir sa promesse. Ce n’était pas une menace en l’air. Il devait mieux maîtriser les mouvements que faisaient ses jambes, même s’il n’avait pas le sentiment d’en être à l’origine. Que ce ne fût pas un produit de sa volonté importait peu à sa correctrice.

La baguette siffla de nouveau et Maman Marianne rajouta un long trait rouge qui traversait ses fesses de part en part. Puis la baguette reprit son rythme. Le gémissement de Philippe recommença aussitôt. Les traits cinglants s’accumulaient sur ses fesses, se croisant et couvrant une surface de plus en plus importante.

Il tenta de lâcher le mollet qu’il tenait fermement depuis le début de la fessée, sans savoir ce qu’il comptait faire de la main qui, ainsi, se libérerait. Protéger ses fesses ? Ce n’était ni son intention, ni son intérêt. La réaction de sa belle-mère à cette nouvelle désobéissance se paierait au prix fort.

Il manqua de basculer la tête en avant et il ne dut son salut qu’à Maman Marianne qui le rattrapa avant qu’il ne tombe, d’une main ferme posée sur le bas de son dos. Il se hâta de se raccrocher au seul point d’appui qu’il avait à sa portée : le mollet de sa correctrice. Deux coups de baguette tombèrent sur le haut de ses cuisses. Son gémissement se transforma en hurlement.

« Je t’ai dit de te tenir tranquille ! Faut-il que je te l’explique plus longuement avec la baguette ? »

Cette question n’appelait pas de réponse. Avec les deux nouveaux coups de baguette sur le haut des cuisses, Philippe était bien incapable d’en donner une, trop occupé par la brûlure que provoquait la fessée.

« N’as-tu pas encore compris que j’exige que tu me laisses le champ libre quand j’ai décidé de te donner la fessée, aussi sévère soit-elle ? »

Deux autres coups de baguette.

« Si je te fesse, c’est parce que tu en as besoin. Oserais-tu prétendre que tu n’as pas mérité celle-ci ? Une fugue ! Mais je rêve ! Quelle autre désobéissance vas-tu inventer ? »

La baguette ponctuait chaque phrase, arrachant un cri, à chaque fois plus strident que le précédent.

« Ici, tu vas apprendre à obéir ! Je m’y engage ! »

La baguette reprit son travail sur les fesses de Philippe, le contraignant à battre des jambes dans le vide, mais, cette fois-ci, en maîtrisant l’ampleur de ses mouvements afin qu’ils ne gênent pas l’administration de la correction.

Quand elle fut certaine de l’obéissance de son gendre, Maman Marianne fit une nouvelle pause.

« Tu vas me raconter comment est venue cette folle idée ! Alors, j’écoute ! »

Deux coups de la baguette encouragèrent Philippe à une confession complète. Placé comme il l’était, ses fesses à portée de badine de sa belle-mère, il avait parfaitement conscience que tout mensonge, toute omission aurait des conséquences fâcheuses. Il commença par l’épisode dans le jardin et la fanfaronnade qui avait fait naître l’idée.

« Attends une seconde, tu me dis que c’est Aurélie qui a insisté pour venir alors que tu ne le voulais pas ? »

Philippe se tut. Il ne voulait pas dénoncer sa compagne, mais c’était bien trop tard. Il en avait trop dit, si tant est qu’il aurait été possible de dissimuler quoique que ce soit à sa belle-mère alors qu’elle le tenait à plat ventre sur son genou, la culotte baissée et qu’elle avait une baguette à la main. Deux coups de baguette sur le sommet de ses fesses vinrent lui confirmer l’absolue nécessité de tout lui confesser.

« Aïe, aïe ! Oui Maman Marianne, oui, c’est vrai !

– Continue à raconter. »

Dans son coin, Aurélie se désespérait. Le récit de son compagnon donnait un tout nouvel éclairage sur son rôle dans la tentative de fugue. Elle ne voyait pas commenter démentir Philippe sans tomber dans des mensonges grossiers dont les conséquences étaient évidentes. Sa mère n’en resterait pas là. L’idée même du contraire en serait risible.

Philippe continua à raconter. A chaque fois qu’il tentait d’édulcorer son récit, d’une bonne claque sur les fesses sa belle-mère obtenait les détails dont elle avait besoin. Maman Marianne en apprécia la cohérence. Elle eut le sentiment que son gendre ne lui avait rien caché.

« Si je comprends bien, c’est uniquement par bravade que tu as pondu cette idée ? Je crois que tu as du mal à comprendre qu’ici tu dois obéir sans réfléchir à toutes les grandes personnes qui s’occupent de toi et que ta fierté de jeune mâle est à remiser dans un placard fermé à clé et qu’elle ne doit jamais en sortir. C’est pour que tu intègres cela que tu es aussi souvent déculotté et fessé. Crois-tu que quand tu as la culotte baissée et les fesses toutes rouges, il y ait encore de la place pour le grand garçon hâbleur que tu as l’habitude d’être ? Il va falloir que tu reviennes à un peu plus d’humilité ! »

Cette idée commençait à faire son chemin dans l’esprit de Philippe. Il avait émis l’idée de la fugue uniquement par bravade et il n’avait pas l’intention de la mettre en place, mais l’insistance de sa compagne l’avait obligé à aller au bout. S’il reconnaissait la pertinence de la réaction de sa belle-mère, la fessée n’en était pas moins très difficile à supporter. Une nouvelle pause lui permit de reprendre son souffle.

« Ce n’est donc pas toi qui as embarqué Aurélie dans cette folie, mais elle qui a insisté pour en faire partie. Je vais finir la fessée que je te donne, puis j’en rediscuterai avec les fesses d’Aurélie. »

La baguette reprit son ouvrage sur le postérieur de Philippe. Quand sa belle-mère s’arrêta, il était temps. Philippe était à bout. Sa belle-mère le remit sur ses pieds. Elle l’éloigna un tout petit peu.

« Tu restes là. Je n’en ai pas fini avec toi. Il faut nous reparlions de ton rôle et de ton indiscipline pendant cette première partie de la fessée. Tu ne bouges pas pendant que je m’occupe d’Aurélie. »

 

Aurélie sursauta quand elle fut appelée par sa mère. Elle s’y attendait, mais ce n’en était pas plus facile pour autant, ni plus réjouissant.

« Voyons donc ! Alors il semble que tu n’aies pas vraiment été une victime dans cette échappée. Ce n’est pas tout à fait ce que tu as laissé entendre il y a quelques minutes. Qu’en dis-tu ? »

Elle ne laissa pas à sa fille le temps de répondre. Elle la remit en position en un tour de main et sans plus de rémission elle appliqua la baguette sur les fesses de sa fille. Aurélie avait beau s’y être préparer, mais rien n’y faisait. C’était toujours aussi douloureux et toujours aussi difficile à supporter.

« Je vais t’apprendre, petite peste, à me désobéir et à me mentir. Cela mérite bien quelques marques cinglantes sur tes fesses, non ? »

Aurélie ne chercha pas à répondre, trop occupée à exprimer bruyamment sa douleur. Sa mère n’en attendait pas plus. Elle considéra les cris de sa fille et sa gesticulation désordonnée comme une réponse suffisante.

La badine trouva son chemin vers le haut des cuisses d’Aurélie, terrain encore vierge de fessée du moins pour ce matin. Chaque application de la baguette imprimait, sur sa peau, le mécontentement de Maman Marianne en un trait de feu qui se conjuguait aux précédents.

Aurélie ne pouvait s’empêcher de réagir. Ses jambes battaient au rythme que leur donnait la badine, tellement la douleur atteignait un paroxysme, mais elle avait bien conscience qu’elle devait mesurer ses gestes. Bien que le souvenir commençât à en être lointain, elle se rappelait encore ce que coûtait une gesticulation qui aurait gêné sa mère dans l’administration de cette punition. Elle n’avait aucune envie d’y goûter une autre fois.

Quand la fessée arriva à sa fin, Aurélie, remise sur ses pieds, faillit porter ses mains à ses fesses, mais elle s’en retint à temps. Plus que la désobéissance et ses conséquences que cela aurait constitué, la fournaise que sa mère avait déclenché sur son postérieur en rendait le toucher impossible, même en s’y prenant délicatement. C’est sans ménagement que sa mère la prit par l’oreille.

« Viens avec moi que nous soldions cette affaire une bonne fois pour toutes ! »

Quand elle revint, la cuisson de l’arrière-train d’Aurélie n’avait pas diminué. Elle serrait entre ses dents une savonnette avec la ferme attention de ne la lâcher sous aucun prétexte.

« Une bonne fessée, un nettoyage de bouche pour en ôter les mensonge, il ne manque plus qu’un long séjour au coin et tu pourras te considérer comme quitte de tes exploits matinaux ! »

Aurélie remit son nez dans le coin où elle avait ses habitudes. Elle savait qu’elle y était pour un bon bout de temps, mais cela ne lui apparaissait pas anormal. Et puis, là, elle voyait enfin la fin de sa punition, même si elle n’arriverait pas dans les minutes à venir.

 

« Il reste à finir ta punition, Philippe, n’est-ce pas ?

– Oui Maman Marianne, répondit-il d’une voix étranglée. »

Oui, il n’y avait pas de doute, il fallait expier les folies de ce matin.

« Une première fessée pour la fugue, mais il en faut une deuxième pour t’ôter l’envie d’une nouvelle initiative de ce genre, et surtout d’en être l’instigateur. Et je ne parle pas d’entraîner à ta suite d’autres personnes. Si encore tu l’avais fait tout seul ! »

Philippe voyait bien où le conduisait la logique de sa belle-mère. Mais il ne trouvait aucune faille dans son raisonnement. Il savait qu’il fallait en passer par une cuisante correction avant de laisser cette histoire derrière lui.

« Voyons si je saurais d’apprendre cette leçon ! »

Maman Marianne avait pris le temps de ce bref échange pour replacer Philippe dans la position où le chemin de la baguette vers ses fesse serait parfaitement dégagé. Philippe n’avait montré aucun signe de résistance, malgré la peur qui tenaillait ses entrailles. Tout juste s’il avait grimacé quand, en le mettant dans la bonne position, sa belle-mère avait dû toucher son épiderme rendu hypersensible avec la première fessée.

Philippe espérait que quelques minutes à se faire gronder et expliquer le pourquoi de la fessée, lui laisserait encore quelques minutes de répit. Le premier coup de baguette lui indiqua qu’il n’en serait rien.

Il se laissa aller alors que la punition devenait rapidement insupportable : des cris de douleur, des gesticulations des jambes, tout montrait combien cette correction resterait longtemps présente dans son esprit comme le juste rétribution de son inconscience. Il faisait confiance à sa belle-mère pour trouver le niveau de sévérité pertinente, celui qui conviendrait à elle comme à lui, pour pouvoir considérer que l’incident était clos.

 

Quand Bernadette arriva, elle trouva Aurélie et Philippe le nez dans le coin, montrant des fesses et des cuisses zébrées par l’application de la badine. Aucun des deux n’eut le moindre frémissement quand la porte s’ouvrit. L’heure était à l’obéissance sans faille.

« Ah voilà mes deux aventuriers qui sont revenus à plus de sagesse ! »

Elle s’approcha pour examiner l’état des fesses. Philippe serra les dents quand la main qui parcourut brièvement ses fesses raviva la douleur qui avait fini par s’anesthésier. Le long gémissement qui poussa était contenu à l’intérieur de sa poitrine. Il craignait bien trop qu’une manifestation sonore fût le prétexte suffisant pour une nouvelle fessée.

« Vous avez de la chance que Maman Marianne s’en soit occupé ! Autrement je m’en serais chargée et je peux vous promettre que vous n’auriez pas oublié de si tôt la correction que je vous aurais administrée ! »

Une inspection des fesses d’Aurélie sembla la contenter.

« Je vois que Maman Marianne a fait du bon travail ! Mais si vous avez besoin d’un petit supplément, n’hésitez pas ! Je suis prête à vous rendre ce service ! »

Puis, sans s’occuper plus longtemps des deux adultes en pénitence, immobiles et les fesses nues elle entama son travail de la matinée, non sans surveiller les deux punis du coin de l’œil. Malgré une observation attentive, elle ne trouva rien à leur reprocher.



Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !

Ah, là, là, là, là, là, là ! Bon,  voici début : le chapitre 1
Et le précédent : le chapitre 23


Oui, mais est-ce qu'il y a une suite ?

Eh ben... tu verras bien la semaine prochaine !

Allez, un commentaire !

Alors ? Qu'en dites-vous ? Abondance de commentaire ne nuit point.

2 commentaires:

  1. Amis de la poésie et de la fessée à la chaîne... Bonjour!

    Bonjour JLG, qui, cette fois ci, rétablit les cadences infernales sur les fesses de Philippe et Aurélie, laquelle se fait même passer un savon, mais dans la bouche, pour laver les mensonges. Fond dans la bouche, pas dans la main. Depuis on a inventé le dentifrice, qui en met plein les dents.
    Maman Marianne, c'est la République de la déculottée! Liberté, ( pas au point de fuguer), égalité( devant la fessée ) fraternité (à la recevoir ). A chacun son tour de prendre la meilleure place, fesses en l'air, plié en deux sur sa cuisse accueillante, pour une cuisante fugue musicale, qui n'a rien à voir avec celle de Mozart. La sévère Belle Maman, intransigeante sur la discipline, mène la danse et son petit monde à la baguette. D'après ce qu'on comprend, ce n'est que la première partie du concert.

    Et toujours cette mécanique précise d'écriture, pour décrire comme en images, les mouvements des corps, les techniques de mise en position et toutes les gestuelles qui accompagnent les fessées. La Justesse d'observation, et la simplicité de la forme narrative, facilitent l'imaginaire du lecteur à construire sa propre représentation du déroulement des corrections.Et,si ça se trouve, c'est l'intention ... Dans ce cas, c'est réussi!
    Bon, je n'en jette plus, la cour est pleine ! Pour reprendre une expression de l'auteur, à qui je viens peut-être d'en mettre un petit coup à sa modestie.
    Amicalement
    Ramina

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    Réponses
    1. Ramina,
      Que dire suite à ce commentaire ? Vous allez avoir du mal, Ramina, à trouver d'autres compliments pour les prochains épisodes.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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