QUI AIME BIEN, FESSE BIEN
LA BONNE SURPRISE
Ce matin-là, Margaret, sa mère, lui avait annoncé, d'un ton enjoué, plein de sous-entendus, qu'une surprise... une bonne surprise, l'attendrait, lorsqu'elle rentrerait. Sans rien dévoiler, elle avait simplement ajouté qu'il s'agissait d'un événement susceptible d'apporter quelques changements notoires dans la vie à la maison.
Les mots ''pimenter '' ou ''corser'', qu'elle avait employés pour justifier son initiative, avaient fourni à Géraldine quelques indices d'interprétation sur la nature de cette nouveauté. Sans avoir vraiment trouvé de quoi il s'agissait, elle se doutait un peu dans quelle direction s'orientait la surprise annoncée. Cela ne la satisfaisait pas pour autant. Un tantinet capricieuse, Géraldine supportait mal de ne pas obtenir de réponse immédiate aux questions qu'elle posait. Les petits jeux de devinettes, c'était très peu pour elle. Elle détestait sentir que la maîtrise des situations lui échappait . Elle voulait savoir, avant de partir rejoindre sa tante au magasin. Tapant du talon aiguille sur le carrelage de l'entrée, la mine boudeuse, elle insistait avec de l'impatience dans la voix.
Consciente que l'affirmation de la personnalité passait par le pouvoir de séduction, Madame en
usait sans modération, en s'exhibant, sans complexe, dans des tenues
délibérément provocantes. Petits tailleurs ajustés, jupes moulantes,
scandaleusement courtes, bas nylon à coutures, avec jarretelles aussi
apparentes que les poutres au plafond d'une résidence secondaire. Elle aimait
sentir les regards envieux ou admiratifs, glisser sur elle. Capter l'attention,
pour mieux dominer et soumettre ensuite. Une sulfureuse créature, fascinante et
redoutable, à l'image de sa sœur Astrid. Il valait mieux ne pas laisser traîner
son derrière à portée de leur main.
Assise du bout des fesses posées sur le rebord de la
commode du vestibule, les bras croisés sous sa volumineuse poitrine, Margaret,
goguenarde, regarde sa fille au bord de la crise de nerf... Et tout ça, à cause
d'une banale histoire de surprise, pense-t-elle . Ça l'amusait toujours de la
mettre dans cet état, qui lui fournissait l'excellent prétexte à lui flanquer
une fessée. Les fessées les plus marquantes, étant, selon elle, celles qu'on administre pour un motif insignifiant. Elle
appelait ça aussi des fessées ''d'entretien'' ou d'avertissement, un peu aussi
pour le plaisir.
– Je vous garantis que ça fait énormément d'effet sur le
comportement d'Edouard. Dans ces moments-là, comme il ne sait jamais quand je vais
lui en claquer une, il est docile et obéissant toute la journée... Vous ne
pouvez pas savoir... J'en fait ce que je veux !
– Amusant, avait confirmé Edwige avec un petit rire. Je
fais parfois comme ça aussi à la maison avec Stephen. Il n'a pas mieux pour renforcer
son l'autorité que de leur maintenir constamment le derrière sous la menace d'une
fessée...
Margaret encore plus radicale.
– Tout à fait ! La perspective de s'en prendre une à
n'importe quel moment, est presque aussi dissuasive que la fessée elle-même !!
Ça fait bien longtemps que j'utilise ce moyen de pression sur Arnold et
mon turbulent garçon. La menace permanente de la fessée les rend parfaitement
dociles.
Géraldine,
bien que déjà très en retard ne se décide pas à partir. L'annonce de sa mère a
atteint son but, celui d'aiguillonner sa curiosité sans la satisfaire. Elle
veut maintenant en savoir plus avant de
sortir. La main sur la poignée de la porte, elle insiste encore en se
trémoussant sur ses talons aiguille qui résonnent sur le carrelage de l'entrée.
Ravie de son petit effet, Margaret la regarde s'énerver avec un sourire
perfide.
– Mais enfin ma chérie, soit raisonnable...pour une
fois, dit-elle d'un ton calme en rajustant
négligemment ses bracelets autour de son poignet. Si je te le dis maintenant ce
ne sera plus une surprise.
– Ouiiii maman, je sais... tu me sors ça à chaque
fois ! Tu commences par annoncer quelque chose, et puis après, hop,
terminé, silence radio ! Ça t'amuse de me faire attendre ?
– Enfin Géraldine !... D'abord tu me parles sur un
autre ton...s'il te plaît ! Pas la peine de t'exciter comme ça. Avec toi
c'est toujours pareil, tu veux tout,
tout de suite. Ce n'est pas faute de te le dire : l'attente est le piment
de la vie ma chère. C'est ça qui rend les choses plus savoureuses quand elles
finissent par se produire .
– Oui, tu m'as déjà dit ça cent fois... La patience... savoir attendre...et gna, gna,
gna...
Le ton de Margaret se fait soudain menaçant.
– Exactement ! Il faut savoir faire
attendre une fessée pour la rendre plus savoureuse après. Comme celle que je vais te claquer au derrière,
avant de partir, si tu continues à faire ta petite insolente !
– Non,
maman, je disais ça comme ça... pas
déjà la fessée, s'il te plaît... Je vais en prendre assez comme ça chez
tantine !
– Ah oui , et pourquoi pas ?... Tu arriverais avec des
fesses bien préparées, prêtes à l'emploi. Je suis sûre qu'Astrid apprécierait.
Gain de temps et d'efficacité.
– Oh maman chérie,
pardon, je suis désolée... Pas la fessée maintenant, je vais être en retard
chez tantine, qui n'en mettrait une autre, aussitôt en arrivant... Plutôt ce
soir, si tu penses que je l'ai méritée, obstinée, elle revient à la charge.
Mais s'il te plaît, dis-moi... C'est quoi la surprise ?
Elle soupire en soulevant sa poitrine, qui en profite pour
prendre des libertés avec le décolleté de son bustier
– Tu ne lâches rien toi, hein ! ... Sacré
caractère ! Ce n'est pas pour me
déplaire... Alors bon, je vais satisfaire, en partie, ta curiosité... Mais ça
devient, chez toi, une véritable obsession.
Géraldine a senti le souffle de la fessée lui effleurer le
derrière. La mine réjouie, elle ouvre grand les yeux et écarquille les oreilles. A moins que ce soit l'inverse.
– Oui maman, merci maman ! Alors... c'est
quoi la surprise ?
Margaret ménage son effet pour donner de l'importance à son
annonce.
– Et bien... après de longues recherches dont je ne t'avais
pas parlé, j'ai fini par trouver l'oiseau rare... Un jeune homme au pair qui
doit arriver ce soir.
– Non... c'est vrai ? Ça alors ! Et c'est
qui ? Comment il est ? Comment il s'appelle, Elle ne peut s'en
empêcher. Est ce qu'il a un beau derrière ?
– Là ma chérie, tu en demandes trop... Tu sauras tout ça ce
soir. La seule chose que je peux te dire c'est qu'il est anglais... Il vient
ici apprendre le français. Ce qui est assez rare. Les anglais s'intéressent peu
aux langues étrangères. Ils partent du principe que ça ne sert à rien puisque
tout le monde parle la leur...
Géraldine,
plantée dans l'entrée, son sac, à la main, plisse les yeux de plaisir.
–
Et bien il ne pouvait pas mieux tomber... Il va être servi le garçon !
Elle
ironise, lèvres pincées, et balance la tête de gauche à droite en prenant une
grosse voix faussement menaçante, marquée d'un lourd accent germanique.
–
Ach, gut... izi, sévèreu disciblineu ! Nous affons les moyens, dé fous
faire barler... franzais !
Elle se retient un court instant, puis éclate d'un rire
sonore. La menace de fessée s'est
déplacée vers un autre postérieur que le sien. Elle vient de comprendre
le sens des mots '' pimenter'' et corser'‘ que sa mère a employé auparavant. Le
rapprochement est vite fait avec l'usage intensif de la fessée à la maison.
– Eh oui, chérie, je ne te le fais pas dire... Nous ne
sommes pas au bout de nos peines . Nous allons avoir du pain sur la
planche avec l'arrivée de ce jeune homme. .
Géraldine ne résiste pas.
– Tu veux dire de la planche à pain, sur les fesses de ce
jeune homme !
– Et oui ! Il
va nous falloir assurer l'entretien d'une nouvelle paire de fesses, en plus
de celles de ton beau-père et de ton frère qui nécessitent déjà beaucoup de
soins et d'attention.
Elle passe délicatement sa main dans ses cheveux pour
relever une mèche rebelle, et, la bouche en cœur, murmure avec un parfait
cynisme.
– Mais...On ne va tout de même pas s'en plaindre … Il faut
bien renouveler de temps en temps la ''matière première''. Un bon fessier
supplémentaire à la maison, ce ne sera pas de trop pour satisfaire nos petits
plaisirs disciplinaires. Sans compter que sans l'application d'une stricte
discipline, je ne vois pas comment on pourra lui faire apprendre correctement le
français.
– C'est bien connu, on apprend mieux et plus vite, les
fesses rouges et cuisantes. Ça stimule la mémoire ! Je suis bien placée
pour le savoir, n'est-ce pas maman ? C'est aux cuisantes fessées que tu m'as
administrées que je dois toute mon éducation.
– Je ne te le fais pas dire ma chérie. Mais quand je vois
parfois ton comportement, j'ai l'impression de ne pas t'en avoir mis encore
assez. C'est pour ça que ta tante et moi continuons à nous occuper de tes
fesses. Et comme on dirait que tu y as pris goût, on n'est pas prêtes à s'en priver.
Elle se dirige cette fois, vers la porte en tortillant
joyeusement du derrière.
– Maman, tu es géniale ! Je signe des deux
mains !...
Margaret se redresse d'un coup de rein du bord de la
commode, et répond en tirant sur sa jupe pour essayer de la faire descendre par-dessus de ses jarretelles. En vain, elle est
trop courte.
– Garde en une, quand même pour les fesses de notre petit nouveau.
– Oui... Au fait, il s'appelle comment ?
– Trop curieuse ma chérie... Je te dirai ça ce soir.
– Bon d'accord !... Maintenant il faut que je file. Astrid
doit déjà avoir ouvert la boutique, Elle a un petit rire nerveux. J'ai trois
démonstration de fessée au martinet qui attendent mon derrière aujourd'hui.
– Et bien, telle que je connais ta tante, avec le retard
que tu viens de prendre, tu vas déjà t'en prendre une bonne avant d'avoir
commencé ta journée !
– Oui, surtout que c'est pour des clientes exigeantes. Tu
les connais, Gladys, Béatrice Klakerspank la propriétaire du salon de coiffure
et Claridge de la boutique de lingerie. Ce ne sont pas des tendres. Ça tape dur !
Margaret, avec un rictus amusé, lui glisse un regard
faussement compatissant
– Ma pauvre chérie,
que veux-tu, il faut les comprendre. Quand on leur met sous la main
une aussi belle paire de fesses que les tiennes, il faut bien s'attendre à ce qu’elles en collent des sévères. C'est une façon de leur
rendre hommage. Et puis, ça ne te déplaît pas d'aller te faire claquer le
derrière devant les clientes du magasin de ta tante. Hein ? Tu aimes ça
sentir ton gros derrière tâter du martinet... Hein... Petite vicieuse !
– Oui maman, mais quand même, elle fesse vraiment fort
tantine.
– Ça,
ma petite, c'est la marque de fabrique de la famille. Une fessée ça doit
toujours claquer fort. Quand on fesse on ne fesse pas à moitié... Toi non plus
d'ailleurs, ne fais pas ta mijaurée. En général tu n'y vas pas de main
morte. Il suffit de voir la couleur des fesses de ton frère après un
passage sur tes genoux.
Elle est en retard, et Astrid, très stricte sur
la ponctualité, comme sur beaucoup d'autres choses, ne va certainement pas
apprécier. Habituée aux exigences de sa tante, c'est sans trop d'appréhension
qu'elle se prépare à recevoir la fessée à laquelle elle a échappé à la maison,
dès son arrivée au magasin. Ça ne sera guère qu'une séance d'échauffement avant
les cinglantes fessées de démonstration au martinet.
Ce jour-là, Géraldine arriva
au magasin des Delanaires, pas loin de vingt minutes après l'ouverture.
Pensive, elle resta quelques secondes devant la porte avant d'entrer, en soupesant ses
fesses sous sa jupe comme pour s'assurer de leur fermeté et de leur capacité à
encaisser les séances de fessées qui l'attendaient. Ça ne l'impressionnait pas
pour autant , en dépit de la fessée supplémentaire qui l'attendait à cause
de son retard important.
Et après la saison 3... vient la saison 4!
Nous retrouvons des protagonistes dont nous avons déjà fait la connaissance, mais nous allons également découvrir de nouveaux personnages pour lesquels la fessée est à l'ordre du jour.
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerVoilà une nouvelle saison qui fleure bon le cuir bien huilé ! Ca démarre sur les chapeaux de roues.
Un nouveau "pensionnaire" chez les Deslaniaires. Tante Astrid et sa chère nièce vont encore frapper. Le jeune homme risque de chanter l'hymne anglais... en français ! Rires. Déjà retenons quelques mots : spanking, caning, tawse and birch. Ce qui nous donne :fessée, cannée, tawse et verges. Manquerait plus qu'il porte le kilt comme Gérome. Des frères ennemis, en somme. Good luck, my firend. Rires.
Question dessin : le visage de miss Géraldine (la coquine) est très réussi !
Amicalement. Peter.
Tankiou Peter,
RépondreSupprimerMy god !! Moi qui ignore tout de l'anglais ( parce que je ne l'ai jamais appris), me voilà lancé dans une aventure d'écriture véry dangerousse ! Heureusement que tu es là pour m'apporter quelques éléments de langage technique.
Plutôt que frère ennemis, Gérôme et le jeune homme au pair ( son nom dans le prochain chapitre! hi hi!) risquent de se retrouver frères de fessées... De quoi passer de cuisants moments ensembles. God save the butt! rires
Amicalement.
Ramina
Hello Ramina,
RépondreSupprimer- Ja, das ist richtig : Mein Gott ! Die strenge Tante und seine Nichte !! Aber Kein Probleme ! Ich bin hier, mein Freund !
- Oh, my God ! Auntie Astrid is very angry (coléreuse) this morning !
She goes to give an O-T-K spanking ! My poor butt !
La leçon de LV1 ou 2... commence bien. Ca me donne l'occasion de réviser. Mais j'y pense : il va certainement offrir à son "aimable" hôtesse une bonne bouteille de pur Malt des Highlands !!! C'est Tante Gladys qui va être contente... avec modération !!! Of course !! Rires.
Comme dans le film "le Tatoué" (Gabin-De Funès/ 1968) : "Le Calva dissout les graisses, l'estomac se creuse et c'est reparti ! " Dixit Gabin.
Je suppute pour le prénom du futur héros. Voyons : Paul ? John ? George ? Ringo ? Tom ? Mike ? Brian ? Peter ? Richard ? Rod ? Elton ?
Ben... langue au chat ! Grrrr ! Ca m'énerrrrrrrve !
Mam'e Térèze se réjouit déjà de ce nouvel arrivant dans ma saynète de Dimanche.
Amicalement. Peter.
Yes Peter,
RépondreSupprimerComment qu'il a deviné le bougre! Au moins visionnaire sur une chose, le Pur Malt 12 ans!!! Etonning not ? Tante Gladys en oubliera la modération... mais bon, d'ici là...
Amicalement
Ramina
Bonsoir Ramina,
RépondreSupprimerJe m'étonne moi-même ! Peut-être aurons nous droit à un beau concert en "live" de cornemuses (rires). Tante Gladys nous interprètera peut-être "le Lac des Cygnes" en english, toute de tartan vêtue ? Je m'égare... Sait-on jamais. Ces dames vont glousser de curiosité sous peu...
Amicalement. Peter.
Déchaîné le Peter!!!
RépondreSupprimerRamina
Hello Ramina,
RépondreSupprimerYou avoir raison ! This morning, je suis very déchained ! Rires. Je wait the suite with impatience...
Amicalement. Peter.