Jeudi 19 mars 2020 – 11 heures 25
Annette
observa les fesses qui, sous ses yeux tressautaient à chaque fois qu’elle y
appliquait sa main. Il faut dire qu’elle ne ménageait pas sa peine. C’était la
quiétude qui règnerait à l’avenir dans sa classe qui était en jeu.
Il fallait obtenir l’obéissance totale de Damien pour qu’il fasse les efforts nécessaires afin de retrouver son niveau scolaire passé, voire qu’il puisse le dépasser. Il ne semblait pas vouloir les faire de lui-même, c’était donc le travail de la maîtresse de l’y contraindre. La certitude de recevoir la fessée en cas de défaillance que ce soit pour un travail insuffisant ou un comportement inacceptable, lui permettraient de faire une partie du chemin. Les corrections données par la maîtresse feraient le reste.
Ce
n’était donc pas un adulte dans la maturité de l’âge qui gisait à plat ventre
en travers des genoux de la maîtresse. Qu’il ait l’âge d’être son père, était
de peu d’importance. C’était un élève qui avait besoin d’éprouver l’autorité de
son institutrice afin de revenir dans le droit chemin.
« Nous
en sommes sur la voie, pensa-t-elle. »
Tout
en abattant sa main sur les fesses du garçon, elle le tenait fermement. Ce
n’était pas qu’il cherchât à se soustraire à sa correction, mais les gestes
incontrôlés de ses jambes auraient pu le faire glisser des genoux professoraux.
Et puis, il fallait qu’il se rappelât, à chaque instant de la fessée, qu’il n’était
pas là de son plein gré.
La
main de la maîtresse commençait à chauffer sérieusement. C’était normale après
une aussi longue fessée. Cela donnait une idée de ce que devait éprouver
Damien : cent fois pire, certainement !
« Il
est temps de passer à la suite ! »
La
courte pause qu’observa la maîtresse donna, à Damien, un espoir vite déçu.
« Aurélie,
veux-tu bien m’apporter la règle qui est sur le bureau ?
–
Oui maîtresse ! »
Damien
prêta peu d’attention aux pieds qui entrèrent brièvement dans son champ de
vision limité par la position dans laquelle la maîtresse l’avait mis. Il était
tout à la douleur qui émanait de ses fesses, presque inconscient de ce qui
l’attendait maintenant. La règle se chargea de la rappeler à la réalité.
Colette
ne lui donnait la fessée qu’à main nue. C’était bien suffisant à son goût. Il
n’était donc pas préparé à la douleur que provoqua l’instrument efficacement
manié par la maîtresse. Pour la première fois depuis qu’il avait été placé
ainsi, il se débattit vraiment, sans intention de s’échapper, mais une réaction
réflexe à la terrible cuisson qui ne cessait de s’amplifier sur ses fesses.
La
maîtresse avait anticipé les réactions de Damien. Elle avait appuyé son coude
encore plus fortement qu’avant et sa main gauche tenait la hanche de son élève.
Ainsi tenu, ses mouvements étaient limités à la portion congrue. Si Damien
avait utilisé sa force et sa différence de poids, sans doute aurait-il réussi à
se dégager, mais ce n’était pas à l’ordre du jour. La maîtresse dominait la
situation et Damien l’avait acceptée.
La
maîtresse prit soin de couvrir, de coups de règle, la totalité du fessier qui
s’étalait devant elle. Elle revint à plusieurs reprises sur certains endroits
qui n’avaient pas, selon elle, atteint une coloration assez soutenue.
Le
pédalage dans le vide des pieds de Damien ne la gênait pas, pas plus que les
cris qu’il poussait. Elle pouvait sans difficulté appliquer la règle là où elle
le voulait. Le comportement de son élève ne montrait plus aucun signe de
contestation de son autorité. Ses gesticulations qui lui laissaient malgré tout
le champ libre, étaient au contraire une manifestation de sa résignation à
subir la fessée que la maitresses avait décidé de lui infliger.
Elle
en était arrivée là où elle voulait l’emmener. Elle pouvait mettre fin à cette
première partie de la correction dont Damien avait besoin.
« Tu
vas te mettre au coin ! »
Damien
se dépêcha de s’y rendre, sans tenter de remonter sa culotte. Il ne pensa pas
plus à cacher ses organes génitaux à la vue des témoins. Il n’y avait plus
aucune raison de le faire. Il était maintenant logé à la même enseigne
qu’Aurélie et Philippe. La pudeur n’avait plus court au sein de la classe,
maintenant qu’il était clair que les fesses de l’un ou de l’autre pouvaient
être dénudées à chaque fois que la maîtresse en déciderait.
Il
eut besoin de quelques rappels à l’ordre pour respecter les consignes.
« Relève
ta chemise plus haut… plus profond dans le coin, le nez… cesse ces gémissements
tout de suite, tu nous déranges… »
Tout
cela fut accompagné de quelques claques sur les fesses pour bien montrer le
sérieux de la demande. Même si cela ne faisait pas aussi mal que la règle, la
main de la maîtresse entretenait ainsi un peu plus longtemps la cuisson de ses
fesses.
Dans
son dos, la classe reprit.
C’était
l’heure de la fin de la classe. Il était presque midi trente et Damien
appréhendait les minutes qui venaient. Quelle serait la réaction de Colette en
apprenant comment il s’était comporté durant cette matinée ? Il était
resté presque tout le temps au coin. Presque. Il aurait préféré y passer la
totalité de l’heure qui venait de s’écouler depuis sa première fessée, mais la
maîtresse en avait décidé autrement. Son temps de pénitence avait été
interrompu deux fois.
La
première, il avait eu l’impression que cela faisait un bon moment qu’il
attendait au coin. La maîtresse avait continué les leçons qu’elle donnait à ses
deux autres élèves sans plus s’occuper de lui. Il commençait à se demander si
elle ne l’avait pas oublié. Il manquait de repères, mais il lui semblait que
jamais il n’était resté aussi longtemps au coin quand c’était Colette qui l’y
mettait.
A
moins que ce ne furent les regards qu’il sentait sur ses fesses nues qui lui
faisaient paraître le temps aussi long ? Il n’était pas certain qu’il y en
avait, mais il imaginait facilement que ses condisciples fussent fascinés par
ses fesses nues comme lui l’avait été quand, en entrant dans la classe, il
avait aperçu celle de Philippe.
Heureusement,
régnait une réelle équité. Si sa station au coin l’obligeait à exposer ses
fesses nues, la situation était réciproque. Tous, la maîtresse exceptée et
c’était bien normal, avaient été déculottés et fessés en public. C’était pour
une bonne raison et, à sa grande perplexité, Damien n’était pas révolté par le
traitement qu’il avait subi. C’était le lot des élèves dans cette école et il
n’y avait pas de raison pour qu’il en soit autrement en ce qui le concernait.
Seule Aurélie n’avait pas été mise au coin, mais il sentait bien que ce n’était
pas une règle inscrite dans le marbre, mais une affaire de circonstances. Avec
la maîtresse, tous les élèves pouvaient être déculottés et fessés, puis mis au
coin quand ils l’avaient mérité. Et lui l’avait amplement mérité.
« Viens
me voir, Damien ! »
Il
se tourna, hésitant sur la conduite à tenir. Devait-il remonter sa culotte et
son pantalon ?
« Allons,
plus vite que ça ! »
Non,
visiblement, il n’était pas question de se reculotter. La maîtresse attendait
qu’il se déplaçât le pantalon sur les chevilles et la culotte à hauteur des
genoux. Il était en terrain de connaissance. Colette faisait pareil quand il
était à la maison.
Il
y avait cependant une différence de taille. Chez lui, à part se femme, il n’y
avait pas de témoin pour le voir déambuler les fesses nues. Ici, à l’école, il était
sous le regard de la maîtresse, mais c’était elle qui lui avait baissé la
culotte et donné la fessée, il n’y avait donc rien à dire, mais également de
ses deux camarades. C’était sans doute aussi normal, mais il lui restait encore
un fort sentiment de honte que la maîtresse ait jugé que sa pudeur passait
après la nécessité de le punir. A ce moment-là, il se sentait bien plus petit
garçon qu’adulte.
Il
se présenta devant la maîtresse. Il n’éprouvait plus le besoin de cacher son
bas-ventre. Il avait parfaitement compris qu’à part lui, ce n’était la
préoccupation de personne. Pourtant il lui tardait de retrouver une tenue qui
ménageait son intimité, mais il savait que ce n’était pas le moment de poser ce
type de revendication. En effet, la maîtresse tenait la règle plate en bois à
la main et son air sévère indiquait que la punition n’était pas encore achevée,
ce qui ne l’étonnait guère, vu ce qui lui avait été promis.
« Approche ! »
Il
avait fait un pas en avant et il avait passé son buste sous le bras de la
maîtresse, les bras en avant. C’était la même position que celle qu’il devait
prendre avec Colette. La maîtresse n’eut pas besoin de lui donner des
instruction. Il savait ce qu’elle attendait de lui. Elle était debout sur l’estrade
et lui était resté sur le sol. Ses fesses étaient donc à la bonne hauteur pour recevoir
la fessée.
La
règle commença son œuvre. La cuisson sur les fesses de Damien retrouva très
rapidement le niveau qui avait été le sien à la fin de la précédente fessée. Le
temps passé au coin avait fait disparaître les douleurs les plus vives, mais
pas la sensibilité de la peau. Une pensée furtive traversa l’esprit de
Damien :
« Comme
je regrette d’avoir bêtement refusé qu’elle me donne la première
fessée ! »
Mais
c’était bien trop tard. Il se dit qu’une troisième étape de la punition était
annoncée et qu’il ne savait pas comment il pourrait la supporter.
« Aïe !
aïe ! »
Pour
l’instant, il avait suffisamment à faire avec celle qu’il recevait. Il ne
fallait pas que sa main aille couvrir ses fesses alors qu’il en avait
furieusement envie. Non pas pour dissimuler une quelconque partie de son
anatomie, non, mais pour interrompre, même brièvement, l’avalanche de coups de
règle qui embrasaient ses fesses. Juste le temps de souffler un peu. Mais il
savait que ça lui était interdit, au risque de s’entendre promettre une fessée
supplémentaire, promesse que la maîtresse tiendrait, il n’en doutait pas.
Il
ne lui restait plus que les piètres tentatives pour se donner l’impression que
la fessée était moins forte que réellement. Il dansa d’un pied sur l’autre,
pliant la jambe du côté où le coup de règle arrivait, tortillant son postérieur
de droite à gauche et inversement, mais sans jamais se trouver hors d’atteinte
de l’instrument punitif, poussant des cris à chaque fois qu’il sentait la
cuisson augmenter sur son épiderme, finissant par sangloter de désespoir de ne
jamais voir la fin de la punition.
La
maîtresse était très satisfaite de ce qu’elle voyait. Malgré la redoutable
fessée qu’il recevait, Damien en acceptait l’inéluctabilité. A l’évidence, il
n’avait pas apprécié le court trajet qu’il avait dû faire les fesses nues à la
vue de ses condisciples, mais il avait obtempéré sans hésiter. A contre cœur,
mais sans discuter, il s’était mis dans la position qu’elle lui avait imposée,
sachant parfaitement qu’il mettait ses fesses à sa disposition. Bien qu’elle
eût mis toute sa force dans la correction, Damien n’avait pas cherché à y
mettre fin. Il s’y était soumis, comme on avale un médicament amer, mais qui
conduisait sur la voie de la guérison. C’était un élève très obéissant qu’elle
avait maintenant sous sa tutelle.
« Bien
joué, ma fille, se dit-elle, tu as fait un travail remarquable en très peu de
temps. Nous allons pouvoir commencer à travailler ses lacunes scolaires et il
semble qu’elles soient nombreuses. »
Elle
poursuivit encore un peu la correction.
« Le
plus dur reste à faire ! Ce n’est pas une mince affaire de rentrer des
savoirs de base dans la tête d’adultes qui n’ont plus l’habitude d’apprendre.
Eviter la fessée devrait les motiver ! »
Un
dernier coup sur chaque fesse et elle estima qu’elle avait atteint le but
recherché pour l’instant.
« Retourne
au coin et que je n’entende plus parler de toi avant que je ne t’appelle de
nouveau ! »
Damien
était tellement pressé d’obéir qu’en se prenant les pieds dans son pantalon, il
manqua de tomber et il se rattrapa de justesse. Il n’y eut pas besoin de lui
rappeler quelle position il fallait y prendre.
Il
se trouva de nouveau convoqué devant la maîtresse. Ses fesses avaient eu le
temps de refroidir, mais il ressentait une démangeaison permanente qu’il avait
envie d’atténuer en se grattant les fesses, ce qui était impossible tant qu’il
gardait les mains croisées dans le dos.
Sa
culotte et son pantalon entouraient toujours ses jambes et ses genoux quand il
se présenta devant elle. Il n’eut pas une pensée pour ses fesses nues et ses
organes sexuelles encore une fois exposées à tout vent. La maîtresse ne tenait
lus sa règle dans la main. D’un rapide coup d’œil sur le côté, il constata
qu’elle n’était pas loin, là, posée sur le bureau.
« Oui,
oui, la règle est là ! Ne t’inquiète pas ! Elle n’est pas loin !
Je n’en ai pas besoin pour l’instant, mais elle peut reprendre du service à
n’importe quel moment ! »
Elle
avait suivi la direction qu’avait prise le regard de Damien.
« Viens
ici, pour l’instant ! »
Elle
le replaça sous son coude, dans la position qu’elle affectionnait pour donner
la fessée. Damien s’attendait à recevoir une fessée à la main, la troisième qui
lui avait été promise. Il sentit bien la main de la maîtresse sur ses fesses,
mais ce n’était pas pour une fessée.
En
passant ses doigts sur l’épiderme de son postérieur, elle éprouvait quels
avaient été les effets des deux premières fessées. C’était un frôlement qui lui
faisait remonter des frissons le long de la colonne vertébrale tout en ravivant
un peu la sensation de piqure, là où la maîtresse posait sa main. Il
tressaillait quand la douleur devenait un peu plus forte, mais c’était aussi
une caresse qui lui faisait du bien surtout elle lui montrait que la maîtresse
lui portait une grande attention, malgré les fessées qu’elle lui donnait, et
ça, c’était drôlement rassurant.
« Bon,
voilà des fesses qui pourront supporter la troisième fessée que je vais leur
donner. Je vais juste y aller un peu plus doucement. Mais ne t’imagine pas que
ce ne sera pas une vraie punition. Tu peux compter sur moi pour y
veiller. »
Une
petite claque sur les fesses. Puis, sans l’autoriser à bouger, elle remonta la
culotte. Quand le sous-vêtement toucha ses fesses, il poussa un petit cri.
« Ah
oui, je sais, c’est encore sensible et j’espère bien que cela va le rester
encore un bon bout de temps. »
Puis,
elle le relâcha. Alors elle remonta le pantalon et reboucla la ceinture. Elle
rajusta enfin la blouse.
« Va
à ta place ! Tu as du travail à faire. Le carnet à remplir, je t’en ai
remis un autre, un vierge. Est-il utile de t’expliquer ce qui va t’arriver si
je ne suis pas parfaitement satisfaite de ton travail ?
–
Non maîtresse !
–
Alors va ! Tu lèveras le doigt quand tu auras fini. Je viendrai vérifier
ce que tu as fait. »
S’assoir
sur sa chaise ne fut pas aussi aisé que Damien le croyait. Ce n’était pas une
douleur fulgurante, mais un inconfort permanent. Quand son poids était supporté
trop longtemps par la même zone de son épiderme, celui-ci chauffait, puis des
petites piques douloureuses naissaient là où ses fesses appuyaient sur le bois
de la chaise. Rester dans cette position devenait rapidement très inconfortable
et il fallait en changer.
Au
début, il arrivait à rester assez longtemps dans la même position avant que les
élancements n’apparaissent. Puis il lui dut bouger de plus en plus fréquemment,
ce qui le gênait pour se concentrer sur son travail.
« Dis-moi
Damien, veux-tu que je t’aide à gigoter comme tu le fais sur ta chaise ?
Sans doute, qu’une bonne fessée t’en fera passer l’envie ? »
Les
picotements sr les fesses lui parurent subitement beaucoup plus supportables et
il put de nouveau se concentrer sur son travail. Ce n’était pas si évident
d’écrire comme la maîtresse l’exigeait, mais il était bien décidé, cette
fois-ci, à lui rendre un carnet impeccable dont il pourrait être fier.
« J’espère
que la maîtresse m’en complimentera, pensa-t-il ! »
Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !
Et le précédent : le chapitre 27
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