mercredi 9 décembre 2020

Chroniques de confinement - chapitre 27

 Jeudi 19 mars 2020 – 10 heures 55

Damien tourna vivement la tête pour se recentrer sur le travail qui lui avait été donné à faire.

« Bon sang, se dit-il, je n’ai quasiment pas avancé ! »

Il venait de voir où le conduisait de la distraction au lieu de faire son travail.

« Vite ! Je suis loin d’avoir fini, se dit-il ! Pourvu que la maîtresse ne vérifie pas tout de suite ce que j’ai fait ! »

Il finit de noter son adresse en allant aussi vite qu’il le pouvait. La maîtresse s’occupait encore d’Aurélie qui avait difficilement reprit place sur sa chaise. Elle serait volontiers restée debout, quitte à passer un peu de temps au coin, mais la maîtresse en avait décidé autrement. Elle entama la première des cinq copies qu’elle avait à faire, le buste encore secoué de temps en temps par un sanglot qu’elle tentait de ravaler.

Damien se hâta. Il finissait tout juste de tirer le dernier trait du tableau prévu pour recueillir les punitions quand la maîtresse l’interpella.

« Damien, viens me montrer où tu en es ! Tu dois avoir eu largement le temps de faire le travail que je t’avais donné. »

Il se leva et vint présenter son carnet, debout à côté du bureau où la maîtresse était assise. Elle fronça tout de suite les sourcils.

« Qu’est-ce que c’est que ce travail ? Une écriture de cochon, des traits tout de travers et même une rature ? »

La maîtresse déchira le carnet en deux morceaux qu’elle jeta à la poubelle.

« Tu as de la chance de ne pas avoir été là quand j’ai expliqué ce que devait être un travail soigné. Tu recommences et cette fois-ci je ne tolèrerai pas que tu me rendes un travail aussi négligé. Je te préviens que ce sera la fessée ! »

Elle lui donna un autre carnet.

« Retourne à ta place et tu as dix minutes pour faire tout cela correctement ! »

Elle accompagna sa dernière phrase d’une claque sur le fond du pantalon. Damien fit deux pas vers son pupitre, puis il se retourna. Il ouvrit la bouche, comme s’il voulait parler.

« Oui, Damien, tu veux dire quelques chose ? »

Il y avait de la menace dans le ton de la voix de la maîtresse. Damien se ravisa. Il reprit son chemin vers son pupitre.

« Damien, je t’ai posé une question, j’aimerais avoir une réponse ! »

Il marqua une longue seconde de silence avant de répondre.

« Non, rien !

– Non, qui ? »

Il hésita encore une fois.

« Non… maîtresse.

– Fais attention mon garçon ! J’ai l’impression que tu es au bord de l’insolence. Je ne vais pas accepter cela pendant longtemps. »

Damien se retourna et il regagna sa place. La maîtresse le regarda faire. Elle ne le quitta pas de yeux avant qu’il se soit assis. Elle se demandait si elle n’aurait pas dû sévir tout de suite, se doutant que, de toute façon, c’était reculer pour mieux sauter.

 

Damien bouillait intérieurement. Il était furieux contre lui-même pour n’avoir pas osé crever l’abcès. Il ne pouvait pas faire autrement que de venir à l’école. Sa compagne l’exigeait et, la fessée aidant, elle savait faire respecter ses décisions.

Mais il était encore plus indigné de la façon dont la maîtresse, enfin cette gamine, l’avait traité. Elle l’avait humilié publiquement en déchirant son carnet, comme si ce qu’il avait fait n’était pas suffisant et comme s’il n’était qu’un gamin qui avait mal travaillé. Il s’en serait bien contenté, n’ayant pas l’intention de jouer à ce jeu de l’école pour adultes ni bien longtemps, ni bien sérieusement.

En plus, elle l’avait menacé d’une fessée ! Pour qui se prenait-elle ?

« C’est déjà bien assez difficile de recevoir la fessée de Colette dans l’intimité conjugale, rumina-t-il dans sa tête, et voilà qu’elle se met à en parler à d’autres personnes, dont cette… »

Il ne trouvait pas de qualificatif pour nommer de celle qui se prétendait « sa maîtresse d’école ». Cela faisait bien longtemps qu’il n’en avait plus besoin et si Colette avait raison sur son niveau de maîtrise de certaines notions de base en français et en calcul, il s’en tirait parfaitement bien sur le plan professionnel. Plus de vingt ans dans la même boite. Evidemment si la crise actuelle l’obligeait à chercher du travail ailleurs, ce serait un handicap sérieux.

« N’importe ! Si elle s’imagine que je vais la laisser me donner une fessée, sans même penser qu’elle pourrait me déculotter. Je n’ai rien à voir avec les deux autres qui apparemment se laissent faire. »

Il n’était pas complètement dupe. Il se savait en position de faiblesse. Avoir été placé sous l’autorité de la maîtresse relevait d’une décision de sa femme. Et elle savait faire respecter ses choix. Il savait ce qu’il risquait s’il s’avisait de lui tenir tête. Mais la maîtresse, ce n’était pas sa femme.

Il était d’autant moins sûr de lui qu’il avait été impressionné par la fessée qui s’était déroulée sous ses yeux. Ce n’était peut-être qu’une gamine, mais en matière de fessée, elle savait y faire. La correction qu’elle avait administrée à la femme, pourtant plus âgée qu’elle, n’était pas une plaisanterie. Or, il n’y avait pas eu une seule protestation d’émise ni contre ce traitement infantilisant, ni contre sa vigueur.

Damien, réagissant contre l’impression de trouver des raisons d’accepter de se soumettre à l’autorité de la maîtresse, décida que quoiqu’il en coûte, il refuserait la prochaine vexation qu’elle lui imposerait. Il prit son stylo et recommença à remplir son carnet sans rien changer à ce qu’il avait fait la première fois. Il se permit même quelques ratures supplémentaires.

 

Annette regarda sa montre. Elle avait laissé à Damien vingt minutes, le double de ce qu’elle lui avait annoncé. Pendant ce temps, elle avait sorti Philippe du coin, elle l’avait reculotté et elle lui avait donné du travail. Il s’agissait d’apprendre les verbes irréguliers en anglais, matière qu’il devait maîtriser dans son travail et dans lequel il présentait de nombreuse lacunes. Philippe s’était empressé de se mettre au travail et, depuis les dix minutes qu’il planchait sur sa feuille, il montrait tous les signes d’une intense concentration.

Damien ne semblait plus travailler.

« Damien, viens me montrer ce que tu as fait ! »

Nonchalamment, il se leva en donnant tous les signes d’une indifférence qu’il ne ressentait pas du tout. Son cœur battait follement dans sa poitrine. Il allait jouer son va-tout, sur un coup de bluff. Heureusement, cela ne se voyait pas sur son visage.

« Donne-moi ton carnet ! »

Il attendit une petite seconde avant de le tendre à la maîtresse. Dès qu’elle l’ouvrit, ses traits se durcirent.

« Tu te moques de moi ?

– Non… Madame !

– Je t’ai dit de m’appeler maîtresse !

– Oui… maîtresse ! »

Sans relever l’ambiguïté de la réponse, elle laissa un long silence s’installer pendant lequel elle feuilleta lentement les pages du carnet, une par une, en prenant son temps. Le malaise devant ce manque de réaction déstabilisa Damien. Il se balançait d’un pied sur l’autre.

« Bon, je crois que la situation est très claire. Ce travail a été fait par-dessus la jambe. Aucune amélioration, au contraire. Tu sais ce que cela signifie ?

– Non !

– Maîtresse !

– … maîtresse.

– Eh bien, c’est assez simple, je vais te donner une fessée et tu peux me faire confiance. Elle va être magistrale. »

La maîtresse sortit une règle plate en bois de l’un des tiroirs du bureau. Elle la fit claquer en la posant devant elle. Puis elle prit sa chaise et elle la délaça au milieu de l’estrade. Elle s’y assit.

« Viens ici ! »

Elle désignait le sol, à sa droite. Damien ne bougea pas.

« Si je dois venir te chercher, tu auras une autre fessée en fin de matinée ; Aussi sévère que la première ! »

Cela ne fit pas bouger Damien.

« Bien ! »

La maîtresse se leva et elle saisit Damien par l’oreille.

« Laissez-moi ! Vous n’avez pas le droit ! »

La maîtresse ne tenait pas compte de ces objections. Elle nota, avec satisfaction, qu’il ne faisait rien pour se libérer. Il suivait la maîtresse tout en protestant. Elle reprit place sur la chaise et elle le plaça Damien entre ses jambes, les resserrant sur les siennes. Maintenant, il devait se débattre pour se libérer. La maîtresse ne lui laissa pas le temps de réfléchir. Elle entreprit de déboucler la ceinture.

C’en était trop pour Damien. Il posa ses mains sur celles de la maîtresse, les immobilisant.

« Laissez-moi tranquille ! Je ne vous laisserai pas faire !

– Ah non ? Je te donne une dernière chance de me laisser te baisser la culotte. De toute façon, cette fessée tu vas l’avoir. Tu ferais mieux de t’y faire. Ce serait plus simple, pour moi, effectivement, mais pour toi également. »

Damien ne bougea pas. Il ne voulait pas utiliser la force pour se libérer. Cela l’emmènerait trop loin et la réaction de Colette serait terrible. Non, il comptait opposer une résistance passive jusqu’à ce que la maîtresse renonce. Une fois qu’il aurait remporter cette victoire, il comptait se faire renvoyer de l’école. Bien sûr il recevrait une fessée de la part de Colette, certainement une très sévère, mais c’était un moindre mal. Il serra les dents. Les minutes à venir seraient décisives.

« Damien, je compte jusqu’à trois ! Un… deux… »

Damien n’avait pas esquissé un geste.

« … et trois ! »

D’un geste sec, la maîtresse dégagea ses mains. Elle prit son téléphone et composa un numéro.

« Maman ? Je me demandais si tu avais le numéro de portable de Colette ? Oui… attends je note… merci Maman ! »

Elle se tourna vers Damien.

« Si je dois téléphoner à Colette, mon garçon, nous allons attendre qu’elle arrive et à ce moment-là, je te donnerai la fessée dont tu as besoin. Si tu résistes, je pense que ma mère et Madame Marianne sauront mobiliser suffisamment de personnes pour te tenir pendant que je te déculotterai. »

Elle regardait, droit dans les yeux, le garçon qu’elle tenait entre ses jambes.

« Mais alors, après une première fessée ici, tu en auras une deuxième que j’irai te donner sur la place du village. Et ce sera ainsi tous les jours pendant la semaine prochaine. Je passe sur les longs moments que tu passeras au coin, comme Philippe vient de le faire, la culotte baissée. Compte sur moi pour que ce soit dans tes endroits où tout le monde pourra t’observer. »

Elle laissa ses paroles faire leur chemin dans le cerveau de Damien. Celui-ci avait pâlit. Dans les yeux de la maîtresse il pouvait lire sa détermination.

« Alors, je fais le numéro ? »

Damien ne bougeait toujours pas, mais son malaise était palpable. Il se dessinait sur son visage.

« Comme tu veux ! »

Elle commença à composer le numéro.

« Non, attendez ! »

Elle suspendit son geste, le doigt levé sur le numéro suivant.

« Que veux-tu que j’attende ? Enlève tes mains !

– Non s'il vous plait, je ne recommencerai plus ! Je vais obéir !

– Si tu as décidé d’obéir, la première chose que tu as à faire, c’est d’ôter tes mains. Le reste, je m’en charge !

– Oui, je vais les enlever, mais vous ne me punissez pas. Je ne recommencerai plus !

– Damien, tes mains ! C’est la dernière fois que je te le dis ! Après… »

Damien relâcha la pression sur les mains de la maîtresse, puis il écarta lentement les siennes. Il se mordait la lèvre, conscient d’avoir perdu cette première bataille, mais elle était décisive. En deux mouvements vifs, la maîtresse déboucla la ceinture. Le bouton qui retenait encore le pantalon sauta à son tour.

La maîtresse fit descendre le vêtement qui n’était plus tenu à la taille jusqu’au milieu des cuisses, là où les siennes enserraient celles de Damien. Elle ne voulait pas lui donner l’occasion de se dérober. Elle devait réussir cette fessée. C’était la première qu’elle lui donnerait et de celle-là dépendrait toutes les autres. Et réussir cette fessée, commençait par baisser la culotte de son élève bien qu’il n’eût aucune envie de se laisser faire. Le reste viendrait sans problème.

Elle avait anticipé la dernière défense de Damien. Quand elle posa ses mains sur l’élastique de sa culotte, celles de Damien se mirent de nouveau en travers de son chemin. Elle tapa d’un coup sec sur les doigts en grondant.

« Damien ! »

Elle avait compté sur le réflexe que cela déclencha, un réflexe d’obéissance, fruit d’une habitude prise lors des punitions que lui donnait sa femme. Damien retira ses mains et cela suffit pour quelle baissât la culotte.

Le sexe de Damien jaillit dès que l’élastique de la culotte le libéra. Annette s’était attendue à ce qu’il soit turgescent avec cette longue préparation de la fessée. Il n’en était rien. Damien était habitué à recevoir la fessée, sans doute la peur de la correction à venir l’emportait-elle sur l’excitation que pouvait provoquer le déculottage par une tierce personne. Cela devait faire partie de ses réactions habituelles quand sa femme le préparait pour une fessée.

Damien lit trois ou quatre secondes à se rendre compte que ses parties génitales étaient directement sous le regard de la maîtresse, à une dizaine de centimètres de ses yeux. Il voyait encore la maîtresse comme une jeune fille et c’était très humiliant de lui montrer ses attributs sexuels dans ces conditions. Il place vivement ses mains en coupe tentant maladroitement de les dissimuler.

« Bien, pensa-t-elle, cela occupera son esprit. Tant que sa préoccupation première sera de cacher une partie de sa nudité, il me laissera faire. Maintenant, il ne faut surtout pas lui laisser le temps de réfléchir avant que la fessée ne commence. »

Elle écarta ses jambes et en tenant Damien par le coude, elle lui fit faire le tour de sa jambe pour l’amener à sa droite.

« Non, s'il vous plait, ne cessait-il de répéter. Non, s'il vous plait. »

Elle l’obligea à se courber au-dessus de ses genoux sans qu’il résistât réellement. Si elle continuait aussi fermement, sans montrer d’hésitation, elle obtiendrait ce qu’elle souhaitait et Damien ne tarderait pas à regretter sa désobéissance. Elle tira un peu sur le bras et Damien tomba à plat ventre en travers de ses genoux. Il n’avait plus le choix. Il laissa sa verge et ses testicules un bref instant à la vue de la maîtresse et plaça ses mains en avant pour amortir sa descente.

La maîtresse le serra contre son ventre tout en écartant le bras gauche de Damien. Enfin, elle posa son coude entre les deux omoplates de son élève. Ainsi, il faudrait qu’il bataille pour se relever et elle voyait bien que ce n’était plus à l’ordre du jour.

La dernière et faible opposition de Damien vint quand elle baissa le pantalon et la culotte pour bien dégager les fesses. Elle sentait bien qu’il était résigné à son sort, reconnaissant malgré lui l’autorité de la maîtresse et sa légitimité à lui administrer une fessée déculottée quand elle l’avait décidé. Quand il sentit sa culotte descendre le long de ses cuisses, il tenta de la retenir à l’aide de sa main droite, la seule qui était disponible.

« Damien, quand je te donne la fessée, je ne veux pas voir ta main, ni pour retenir ta culotte quand je la baisse, ni pour protéger tes fesses. Tu l’ôtes de là tout de suite. »

Damien ne réagit pas à cet ordre. Il n’était pourtant plus question de garder un zeste de dignité, sa culotte étant baisée vu la position dans laquelle il était alors qu’il ne faisait rien pour en sortir. Il avait admis l’inéluctabilité de la fessée. Un réflexe plutôt.

« Damien, attention ! »

La voix de la maîtresse étant devenue glaçante. Cela suffit pour ramener Damien à l’obéissance. Il lâcha sa culotte et ne fit plus rien pour empêcher la maîtresse de l’amener au bas de ses cuisses. Annette savait qu’elle avait obtenu ce qu’elle voulait et que, la prochaine fois, Damien ne lui ferait plus de difficulté si elle lui démontrait sans ambages, combien sa désobéissance l’avait conduit à une fessée bien plus sévère.

« Tu te rappelles la fessée que je t’avais annoncé si ne me laissais pas te baisser la culotte et te fesser ? »

Elle posa la main sur les fesses. Damien se raidit. Elle lui donna une sérieuse claque sur chaque fesse.

« Sage ! »

Quand elle se mit à pianoter de ses doigts sur la peau, il ne réagit plus. il n’avait plus aucun doute que ce contact inhabituel, s’immisçant dans son intimité, faisait maintenant partie des prérogatives de la maîtresse.

« Eh bien nous y sommes. Je tiens toujours mes engagements, surtout quand il s’agit de punitions. Tu en as pour jusqu’à midi et sache que j’estime que tu as besoin de plusieurs très sérieuse fessées. J’espère que c’est la dernière fois que j’aurai à sévir comme cela, n’est-ce pas ?

– Oui maîtresse, pardon, s'il vous plait !.

– Pas tout de suite le pardon, ce sera après la fessée ! »

La main de la maîtresse s’abattit sur ses fesses. Au bout d’une dizaine de claques, il ne savait plus qui fessait le plus fort, sa femme ou la maîtresse. Il serra les dents, croyant encore qu’un homme ne pouvait montrer à une jeune femme combien la fessée qu’elle lui donnait le cuisait. Sa résolution ne tint pas plus de trente secondes.

Quand la maîtresse accéléra le rythme de la fessée, sans en diminuer la vigueur, il n’y tint plus. Ses pieds décolèrent du sol et un gémissement franchit ses lèvres. C’était une faille dans l’impassibilité qu’il recherchait. Elle ne cessa de s’agrandir.

Il ne lui fallut pas plus d’une minutes pour que les battements de pieds de Damien et ses gémissements montrassent qu’il avait abandonné toute retenue. La fessée faisait son effet.



Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !

Ah, là, là, là, là, là, là ! Bon,  voici début : le chapitre 1
Et le précédent : le chapitre 26


Oui, mais est-ce qu'il y a une suite ?

Eh ben... tu verras bien la semaine prochaine !

Allez, un commentaire !

Alors ? Qu'en dites-vous ? Abondance de commentaire ne nuit point.

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