jeudi 3 décembre 2020

Le journal d'Olga - chapitre 35 - acte 2

 On était toutes les trois dans la cour, Elena, Iourievna et moi. On venait d’arriver.

Du plus loin qu’elle nous a aperçues, Mylène s’est précipitée à notre rencontre.

« Alors, les filles ? Alors ?

Elle avait une tête, mais une tête !

‒ T’as l’air crevée.

‒ Oh ben oui, attendez ! J’ai pas fermé l’œil de la nuit. Faut dire qu’après la petite séance d’hier soir chez Laura !

‒ Hein ? Mais tu y étais pas !

Elle a eu un petit sourire entendu.

‒ Bien sûr que si que j’y étais…

‒ Ah, oui ! Où ça ?

‒ Dans le petit renfoncement à gauche de l’écran.

‒ On t’a pas vue.

‒ Vous pouviez pas. Il faisait sombre dans ce coin. Et puis je me tenais en retrait. Et comme, en plus, vous étiez très occupées…

‒ Qu’est-ce tu fichais là, à l’écart ?

‒ Oh ben, vous savez, vous me connaissez. Moi, les mecs, c’est pas trop ma tasse de thé. Même qu’ils se prennent une fessée. Mais les petites nanas par contre…

‒ Ah, ben, t’as pas dû être déçue du voyage !

‒ Oh, que non alors ! C’était trop de voir toutes, là, tout excitées. De vous regarder vous dorloter à qui mieux mieux le minou. D’autant que certaines de ces petites chattes, je les avais jamais vues, moi ! C’était une grande première.

‒ Oui, enfin, on se l’est pas toutes mise à l’air non plus !

‒ Huit, il y en avait avec le nez dehors. Huit.

‒ Ah, parce que tu les as comptées…

‒ Sur le moment, non. Bien sûr que non. Mais après, oui. Cette nuit…

‒ Ce qui veut dire que t’as filmé.

‒ Évidemment ! Tout. De bout en bout. Il fallait bien. Pour mes dessins…

‒ La belle excuse !

‒ En douce que là, je vais avoir de la matière pour un sacré moment. Surtout que, minou à découvert ou pas, vous êtes quand même dix-neuf, sur les vingt-huit, à vous être amusées avec ce que la nature a gentiment mis à votre disposition. Et que, dans l’immense majorité des cas, c’est un vrai bonheur de vous voir à l’œuvre. Surtout quand vous arrivez au bout, à l’extase, et qu’elle se lit, dans ses moindres replis, sur votre visage. Je sais pas ce que je donnerais pour ça…

Elle a planté ses yeux dans les miens.

‒ Et toi, Olga, alors là, toi, dans ce domaine, c’est quelque chose ! Impressionnant…

J’ai rougi, détourné le regard.

‒ C’est toi que je vais croquer en premier d’ailleurs. T’es tellement expressive quand tu jouis.

‒ Hein, mais…

‒ Mais quoi ? C’est pas le premier dessin que je ferai de toi. Il y en a eu d’autres.

‒ Je sais bien, oui, mais là…

‒ Oh, tu parles ! Joue bien les sainte-Nitouche ! Ça te gênait pas tant que ça, hier soir, de faire ça devant tout le monde. Alors un peu plus un peu moins ! Et puis il y a Théo. Pense à Théo. Tu lui en donneras une copie. Il sera aux anges. Non ?

Une fille l’a appelée, avec de grands gestes, près du portail.

‒ J’arrive !

Iourievna l’a regardée s’éloigner.

‒ Elle en pince pour toi, c’est clair !

‒ Elle en pince pour tout le monde, Mylène. Pour toutes les filles.

‒ Oui, mais pas de la même façon. Toi, tu lui plais. Tu lui plais vraiment.

Elena a souri.

‒ C’est pas désagréable, moi, je trouve, de faire de l’effet à une autre nana. Je vois bien avec Britanny. »

C’était pas désagréable, non. Elle avait pas tort. Pas désagréable du tout.

 

À la fin du cours d’anglais, Léa a réclamé le silence et nous a annoncé que la projection des films de nos punitions d’Angleterre aurait lieu à dix-sept heures, après les cours, dans l’amphi B.

« C’est le plus grand. Tout le monde pourra assister comme ça.

Il y a eu tout un tumulte. Des exclamations. Des cris de joie.

Ulrich s’est frotté les mains.

‒ Chouette ! On va bien se marrer.

Dans le couloir, et puis encore après dans l’escalier, Adilson nous a suivies en faisant tout un tas de réflexions à Elena.

‒ Alors ! Ça y est ! C’est le grand jour ! Qu’est-ce que je vais me régaler, moi ! J’adore ça voir tout ton petit matériel de sortie. Je suis pas le seul, d’ailleurs. On en parle souvent entre copains. Et tu sais ce que je préfère ? C’est quand tu t’agites dans tous les sens sous les fouettées et que ça te fait ballotter les mamelles. Surtout que t’en as une sacrée paire, faut reconnaître !

Elle a sifflé entre ses dents.

‒ Quel con ! Non, mais quel con !

Je lui ai glissé à l’oreille.

‒ Réponds pas, Elena ! Surtout réponds pas ! Laisse-le dire…

Il a repris de plus belle.

‒ Tu sais ce qu’il se raconte à propos de toi ? Non ? Ben, c’est que t’adores ça que tout le monde te voie à poil. Et même que ça te donne un bon prétexte pour bien tout écarter, les cinglées. Comme si tu pouvais pas t’empêcher. Que c’était plus fort que toi. Mais en réalité t’es ravie de pouvoir tout exposer. Bien en détail. Et ça, tout le monde le pense. Absolument tout le monde.

‒ Il te cherche, Elena ! Il te cherche. Laisse courir…

‒ Pourquoi tu me parles pas ? Parce que tu te crois supérieure, c’est ça ? Ben, il y a vraiment pas de quoi ! Parce que, des six qui ont été punies en Angleterre, là, à ce qu’il paraît que c’est toi la plus lamentable. Tu chouines. Tu supplies. Tu n’as vraiment aucune tenue. On va voir ça.

Elle s’est brusquement retournée.

‒ Et toi ? T’en avais de la tenue, l’autre jour, quand tu t’es enfui comme un dératé pour échapper à la fessée que t’avais méritée ? T’en avais quand t’as été obligé de laisser Léa te tripoter ta queue de petit garçon ? T’en avais quand elle t’a fouetté, plaqué contre la porte, et que tu pleurais toutes les larmes de ton corps ? Ah, tu peux parler ! C’est pas lamentable que t’étais, c’est minable.

Il a accusé le coup. Il est devenu tout pâle. Il a voulu dire quelque chose, mais il y a rien qu’est sorti. Et Paul, à ses côtés, a voulu lui venir en aide, prendre le relai.

‒ Je connais bien Adilson et…

‒ Et quoi ? Toi, pour commencer, tu devrais apprendre à te laver le cul si tu veux pas que ce soient les sœurs qui te le fassent. Et ensuite, les garçons, moi, à votre place, je la mettrais en sourdine. Parce qu’elle aussi, elle a été filmée, votre petite prestation de l’autre jour. Et vous imaginez quoi ? Qu’elle est restée bien sagement enfermée dans un tiroir ? Vous êtes des grands naïfs. Ça a fuité. On l’a vue. Et on n’est pas les seules. Hier soir on était une bonne trentaine de filles, si vous voulez tout savoir, à vous regarder gigoter et brailler sous les coups de fouet. Et nous aussi, figurez-vous, ça nous a beaucoup amusées. Énormément. Vous voulez qu’on vous raconte ?

En bas, dans la cour, ils ont détalé à toutes jambes.

‒ Ah, mais !

‒ T’aurais pas dû. Tu vas te les mettre à dos.

‒ Oui, oh, ben alors ça, c’est déjà fait.

‒ Ils vont te le faire payer tout à l’heure pendant la projection.

‒ Ou, au contraire, ils vont faire profil bas. On a des munitions maintenant.

Elle a soupiré, haussé les épaules d’un air fataliste.

‒ N’importe comment il y a tous les autres ! Et ceux-là…

 

On s’est installées toutes les trois tout au fond de l’amphi. Le plus discrètement possible. Mais ça n’a rien empêché. Il y en a plein, surtout des garçons, mais aussi des filles, qui se retournaient en ricanant vers Elena, qui la montraient du doigt ou qui lui faisaient de grands signes. Tout le monde avait l’air excité et parlait fort. Elle, elle n’arrêtait pas de gigoter tant et plus sur son siège, de croiser et de décroiser nerveusement les jambes.

« Bon, allez, ça commence ? Qu’on en finisse !

Quand la directrice, Fabienne D., a enfin fait son apparition, avec près d’une demi-heure de retard, il y a eu comme une vague de murmures et puis, d’un coup, un grand silence.

‒ Bien ! Alors ces demoiselles… Vous venez me rejoindre. Toutes les six.

Elena s’est levée. On lui a pressé la main, au passage.

‒ Courage !

Elle est descendue. Les autres aussi. La directrice les a fait mettre en ligne, côte à côte, toutes les six. Elle a laissé à tout le monde le temps de bien les voir. Elle a obligé Coralie et Kirsten qui fixaient obstinément leurs chaussures à relever la tête et à regarder droit devant elles. Et elle s’est mise à arpenter l’estrade de long en large, les mains dans le dos.

‒ Ces jeunes filles, vos camarades, auxquelles on avait accordé l’insigne privilège de partir en stage à l’étranger, s’y sont comportées de façon absolument scandaleuse. Le personnel éducatif a sévi, à juste titre, à leur encontre, comme il se devait. Les punitions méritées qui leur ont été infligées là-bas, ont été systématiquement filmées et vont vous être maintenant projetées de façon à ce que cela leur serve, à elles, de leçon supplémentaire et, à vous, d’exemple. Mais, auparavant, elles vont décliner devant vous leurs noms, prénoms ainsi que les motifs qui leur ont valu d’être sévèrement corrigées.

C’est Samantha qui a commencé. D’une voix blanche. Sans regarder personne. Et puis toutes les autres. Elena est passée la dernière.

‒ On t’écoute…

‒ Je m’appelle Elena E. J’ai dix-huit ans. Je suis en deuxième année de BTS.

Elle s’est arrêtée.

‒ Ensuite…

‒ J’ai bu dans un pub. J’ai uriné contre le mur de l’école. J’ai fait des doigts d’honneur aux passants…

‒ Ce n’est pas tout.

‒ J’ai été aguicheuse avec les garçons.

‒ Et pas seulement…

‒  Avec Ethan on s’est embrassés. Et caressés. Et…

‒ Et tu t’es comportée comme une moins que rien. Allez !

Elle les a envoyées s’asseoir toutes les six au premier rang. Sous une salve d’applaudissements moqueurs.

Et ça a commencé. À la badine d’abord. En dessous, dans l’amphi, ça s’est agité. Il y a eu des exclamations, des éclats de rire. Tout un brouhaha. C’est après, avec les orties, que ça a pris de l’ampleur. Il y en a qui se levaient pour mieux voir. D’autres qui s’esclaffaient. Ou qui faisaient leurs commentaires tout fort.

‒ Comment elles se tortillent ! Vous avez le parpaillou qui vous gratte, les filles ?

‒ Peut-être qu’elles aiment ça finalement !

‒ Oui. Elles en sautent de joie.

Mais c’est surtout avec le dernier film, celui où les étudiantes anglaises les fouettaient vigoureusement sur tout le corps avec un plaisir évident que ça s’est complètement déchaîné. Il y en avait qui les encourageaient de la voix et du geste.

‒ Allez ! Allez ! Plus fort ! Faites-les miauler…

La plupart, les filles comme les garçons, se donnaient du plaisir sans la moindre retenue, les yeux rivés à l’écran.

Iourievna a constaté.

‒ On a choisi la bonne place finalement, là, tout au fond. On a vue sur tout le monde.

Et vue sur Théo. Qui était en pleine action.

‒ On dirait que ça l’inspire tout ça, ton mec.

‒ Et pas toi peut-être ? Que ça fait un quart d’heure que t’as la main dans ta culotte.

Elle a éclaté de rire.

‒ Tu peux parler, toi !

Quand ça a été terminé, la directrice les a fait remonter toutes les six sur l’estrade. Tout le monde a défilé devant elles pour sortir.

Et ça a encore été des tas de sourires ironiques et des commentaires à n’en plus finir.

‒ C’était super. Félicitations !

‒ Vous allez remettre ça très bientôt, j’espère ! Non ?

‒ On peut avoir un autographe ? »

Au-dehors on l’a emmenée. Loin. Du plus vite qu’on a pu.

 

Dès qu’on l’a eue quittée…

« Mais oui, ça va, oui. J’ai mes parents. Vous tracassez pas pour moi.

J’ai appelé Théo.

‒ On peut se voir ? Je peux venir ? Tu me manques.

Et j’ai été dans ses bras.

‒ Tu sais de quoi je crève d’envie, là, maintenant ? À cause d’hier soir chez Laura. Et puis de tout à l’heure dans l’amphi. Tu sais ?

‒ Non. Dis !

‒ De te donner une fessée. Une bonne. Une sévère. Carabinée.

‒ Voyez-vous ça !

‒ On avait dit qu’on le ferait.

‒ Oui, mais on avait aussi dit qu’il y faudrait une bonne raison.

‒ Oh, mais il y en a plein des raisons, je suis sûre ! Des choses que t’as faites. Que personne a jamais sues. Que tu voudrais avouer pour rien au monde. Non ?

Ses yeux se sont perdus au loin.

‒ Si !

‒ Eh bien alors !

Je me suis assise sur son lit. Je l’ai attiré vers moi. J’ai dégrafé sa ceinture. Déboutonné son pantalon. Je l’ai descendu. Il y avait plein de tendresse dans son regard. Il s’est docilement laissé allonger en travers de mes genoux. J’ai lentement caressé ses fesses. J’en ai pris possession.

‒ C’est vraiment très mal ce que tu as fait, hein ?

‒ Beaucoup plus encore que tout ce que tu peux imaginer.

‒ Alors tu vas être puni pour ça…

Et j’ai lancé une première claque. Assez fort. Pas trop. D’autres. Une dizaine. Plus appuyées. De plus en plus vigoureuses. Son derrière a rosi. Il a poussé un petit gémissement. Et il a bandé contre ma cuisse. Alors je ne me suis plus retenue.

‒ C’est honteux ce que tu as fait. Reconnais-le ! Honteux…

Et j’ai tapé. À toute volée. Il s’est cabré. Il a gémi plus fort. Crié. Je n’en ai tenu aucun compte. Au contraire. J’ai encore accéléré la cadence et l’intensité des coups. Quand toute la surface de son derrière a été uniformément recouverte d’un beau rouge rutilant, je me suis exclusivement consacrée à sa fesse droite. Toujours au même endroit. Obstinément. Ce qui l’a fait crier plus fort. Puis hurler à la fin.

‒ Là !

Je l’ai aidé à se redresser. Il s’est assis, en grimaçant, à mes côtés.

‒ Tu te sens mieux, je suis sûre, non ?

Il a fait signe que oui.

‒ Forcément ! c’est toujours comme ça quand on vient d’expier pour ce qu’on a fait. On se sent libéré. Dilaté à l’intérieur. Et on est plein de reconnaissance pour celui ou celle qui vous a puni à si juste titre. Non ? C’est pas ça ?

‒ Si !

Il s’est serré contre moi. On s’est embrassés.

‒ Théo…

‒ Oui ?

‒ Non. Rien.

Je voulais savoir et, en même temps, je voulais qu’il garde son secret.

‒ Non. Rien. Une autre fois. Fais-moi l’amour maintenant plutôt. »

Et on a roulé sur le lit.



Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 35 acte 1
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 35

Et la suite ?

François nous la prépare pour la semaine prochaine

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

6 commentaires:

  1. Bonjour François,
    Encore une joute entre Elena et Adilson. Décidément ces 2 là se s'entendront jamais. Si l'un peut enfoncer l'autre, il ne se gênera pas.
    Dans cet épisode, il y a de l'action puisque pour humilier les 6 filles qui se sont rendues coupables d'incivilité dans un établissement anglais, bon nombre d'élèves de Ste CROIX assistent à la retransmission des punitions, comme si ils y étaient. On imagine bien les garçons hilares devant les sauts de cabris des filles lorsqu'elles sont corrigées, surtout que les punisseuses ne les aiment pas trop. Les filles ne sont pas en reste non plus, car elle apprécient de voir leurs amies en si mauvaises postures, même si au fond elles, elles les aiment bien. On dit souvent qui aime bien châtie bien. Ce sera le cas pour Olga et Théo, qui s'en donne à coeur joie.
    J'ai aimé le terme Parpailloux, c'est intéressant, joli terme. Encore un texte enjolivé et agrémenté de tout un tas de choses ( dialogues, description des lieux, etc. ) pour le sublimer. Merci François.
    Amitiés.
    Elena.

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    1. Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
      Ce n’est effectivement pas le grand amour entre Elena et Adilson. Ces deux-là, on ne les mariera pas ensemble. (quoique… sait-on jamais?). Pour les filles qui tiennent la vedette, ce n’est vraiment pas une partie de plaisir. Maintenant qu’elles ne sont plus dans le feu de l’action, qu’elles peuvent se voir, pour ainsi dire, de l’extérieur, elles ne peuvent que constater qu’elles offrent un spectacle ridicule et prendre de plein fouet les moqueries de leurs camarades qui s’en donnent à cœur-joie. Tout comme l’ont fait avant eux les étudiantes et étudiants anglais. Mais elles n’ont qu’à s’en prendre qu’à elles-mêmes : il leur aurait suffi pour ne pas se trouver exposées à ces infamantes punitions de se comporter de façon « raisonnable »…
      Quant au mot parpaillou, il désigne à l’origine le papillon. Et suite à un glissement sémantique…
      Amicalement.
      François

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  2. Bonsoir Elena, bonsoir François,

    Je rebondis sur le terme "Parpaillou".
    Au delà de sa sonorité poétique, dans le Sud de la France, dans le Languedoc et en Midi-Pyrénées, le mot "parpaillou" se disait aussi et encore de nos jours "parpaillot". C'était sous ce mot occitan que les Protestants (ou Réformés) se faisaient appeler entre coreligionnaires après la Révocation de l'Edit de Nantes, en octobre 1685, par Louis XIV. Cette erreur politico-religieuse du monarque absolu les contraint à l'exil (officiellement estimé à 200 000 à 300 000 personnes) en Europe et au-delà, privant ainsi la France d'une richesse humaine et économique qui lui fera défaut des décennies plus tard...
    Amicalement. Peter.

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    1. Merci Peter de ce petit bout d'histoire. N'hésitez pas à faire quelques commentaires historiques, c'est très intéressant. En tout cas, moi, ça m'intéresse.
      Merci encore de votre érudition.
      Amitiés.
      Elena.

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    2. Re-bonjour Elena,

      Quant je lis vos récits, je ne peux m'empêcher de les comparer à l'ambiance de mes saynètes quant celles-ci se déroule dans le bureau de Mère Marie-Tatiana, la terrrrible directrice de l'école de Gérome. En comparaison des sanctions, elles semblent être des novices en matière de punitions.
      Amicalement. Peter.

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  3. Bonjour Elena,

    Merci beaucoup pour ce compliment encourageant.
    Je n'hésite jamais à faire profiter dans mon entourage de quelques éclaircissement historiques quant l'occasion m'en est offerte.
    Il est vrai que mon patronyme est issu d'une région frontalière française très disputée dans le passé avec un puissant voisin et ma famille a été bousculée par ces évènements. En classe de Terminale, je souhaitais faire des études en Histoire mais divers raisons m'ont fait renoncer à ce projet. Je reste donc un amateur passionné. Mais ceci est une autre histoire...
    Bon WE à vous. Peter.

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