jeudi 17 décembre 2020

Le journal d'Olga - chapitre 36

 Iourievna revenait de « là-bas »

« Encore ! Mais tu passes ta vie chez Susan maintenant, ma parole !

Elle a jeté son sac sur son lit.

‒ N’empêche que tu sais quoi ? Ben, elle l’a fait, Heather S. Elle a réclamé une réunion du conseil des mères. Même qu’elles se demandaient toutes pourquoi, vu qu’apparemment il ne s’était rien passé de spécial. Qu’elles n’avaient en tout cas entendu parler de rien.

‒ Ce sera quand ?

‒ Ça a déjà eu lieu. Avant-hier.

‒ Avant-hier ? Mais elle nous a rien dit, maman.

‒ Elle nous dit pas tout. Et puis là, elle devait pas trop avoir envie. Parce que c’est des mères justement qu’il a été question. Et elle n’a pas mâché ses mots, à ce qu’il paraît, celle de Susan. Que punir leurs filles et leurs fils, quand ils l’avaient mérité, c’était bien. C’était même très bien. Indispensable pour en faire des adultes dignes de ce nom. Mais ce qu’il fallait aussi, c’était que les parents s’interrogent sur leurs propres responsabilités, qu’ils se demandent si leur comportement ne laissait pas à désirer, s’ils ne donnaient pas parfois, sinon souvent, le mauvais exemple à leurs enfants et s’ils n’auraient pas mérité, eux aussi, de temps à autre une bonne correction pour les remettre dans le droit chemin. Ça a évidemment tout aussitôt suscité un concert de protestations indignées. Non, mais et puis quoi encore ? Elle n’allait vraiment pas bien, elle, hein ! Elle n’a pas insisté. Elle s’est contentée de leur demander de réfléchir. Le plus honnêtement possible. Et la réunion a tourné court. Seulement, dès le lendemain matin, elle a reçu la visite d’Angélique F., la mère d’Alexia, qui s’était tournée et retournée toute la nuit dans son lit pour arriver à la conclusion que oui, si sa fille avait fait preuve d’autant de légèreté en se laissant filmer pendant ses ébats, elle y était très certainement pour quelque chose. Parce qu’elle, de son côté… Elle a longuement tourné autour du pot, mais elle a fini par avouer à Heather S. que c’était tout un défilé de types qu’il y avait eu, chez elle, ces derniers temps. « Quatre. Quatre en moins d’un an. C’est que… je suis toute seule et j’ai trop envie d’avoir quelqu’un. Alors je vais trop vite. Je m’emballe. Je me persuade que c’est le bon. Que c’est forcément le bon. Je le ramène à la maison. C’était pas le bon du tout en fait. Et retour à la case départ. Je ne m’étais pas jusqu’ici vraiment posé la question, mais, pour Alexia, oui, vous avez raison, ce doit être particulièrement déstabilisant. » « Ça, c’est le moins qu’on puisse dire ! Bon, ben maintenant vous savez ce qu’il vous reste à faire. Pour le bien de votre fille. Et pour le vôtre. » « Oui, mais… » Mais attendre d’être sûre avant d’introduire un nouvel amoureux chez elle, elle avait peur de ne pas y arriver. Parce qu’elle n’avait pas beaucoup de volonté et que se réveiller, jour après jour, toute seule dans son lit le matin, c’était au-dessus de ses forces. Elles ont discuté près de trois heures toutes les deux. Trois heures au terme desquelles Angélique F. a finalement pris les meilleures résolutions du monde et accepté d’être punie, de la main d’Heather S. si elle ne tenait pas les engagements qu’elle avait pris vis-à-vis d’elle-même. Susan, elle, elle est convaincue qu’elle ne les tiendra pas. « Rien qu’à la voir, cette femme, t’as pas le moindre doute là-dessus. » Et qu’il y en aura d’autres, des femmes, qui viendront se confier à sa mère. Et lui demander de les aider. « Parce que comment elle sait convaincre ! Bon, mais ça, c’est normal. C’est Dieu qui l’inspire. Qui lui souffle comment ramener à lui les brebis égarées. »

 

Le lendemain, on revenait d’aller faire quelques courses quand on est tombées par hasard, au coin de la rue, sur Cassandra et Flavie, deux filles de Sainte-Croix qui sont aussi en BTS, tout comme nous, mais dans une autre section que la nôtre. Elles avaient une tête, mais une tête ! Et elles étaient dans un état !

« Qu’est-ce qui vous est arrivé ?

‒ Rien.

‒ Bien sûr que si ! Vous vous êtes fait agresser, c’est ça ? Si c’est ça, faut aller à la police. Faut porter plainte. On vous accompagne si vous voulez.

C’était pas ça, non.

Ben, c’était quoi alors ?

Elles ont fini, à force qu’on les questionne, par cracher le morceau. Elles s’étaient pris une fessée. Toutes les deux. Par Carole. Carole, c’est la cheffe des compagnonnes scoutes, un groupe dont elles font partie.

‒ Et on a pris cher.

‒ Tant que ça ?

Cassandra a regardé autour d’elle, nous a entraînées sous une porte cochère et a baissé short et culotte.

‒ Ah, oui, quand même !

Ses fesses étaient d’un rouge uniformément flamboyant. Et toutes griffées.

‒ C’est aux verges qu’on te l’a fait, hein ?

C’était ça, oui.

On les plaignait. Sincèrement.

‒ Parce que les verges, ça, c’est un des trucs les pires qui soient.

Flavie, elle, ne nous a pas montré son derrière.

‒ Mais bon ! Il est exactement dans le même état.

Et ça avait été quoi, la raison de cette correction ?

‒ Oh, on a été idiotes.

‒ Oui. On a voulu faire une blague à Christian F., le curé.

‒ C’est-à-dire ?

Oh, ben c’est-à-dire que, comme elles faisaient partie de la chorale, avec tout le groupe des compagnonnes scoutes, elles avaient accès à la sacristie. Et ça les avait toquées, alors qu’elles s’y trouvaient seules, d’essayer de découvrir le code du cadenas de l’armoire où sont rangés les ornements sacerdotaux. Après quelques essais infructueux, elles y étaient enfin parvenues. La tentation était trop forte : elles avaient changé le code. Et quitté les lieux en riant comme deux petites folles. Ce qui n’avait pas échappé à Carole, leur cheffe, qu’elles avaient croisée en sortant de là. Évidemment, quand il avait voulu dire sa messe, le curé s’était trouvé dans l’incapacité d’ouvrir l’armoire. Il avait fait appel à un serrurier qui avait été formel : le code avait été modifié. Comme elles avaient été vues sortant hilares de la sacristie, les soupçons s’étaient tout naturellement portés sur elle. Carole n’avait eu aucun mal à leur faire avouer leur forfait. Et elle avait décidé de les punir.

‒ Devant les autres filles ?

Flavie a baissé la tête.

‒ Devant elles, oui.

J’ai brusquement réalisé.

‒ Eh, mais c’est qu’on a cours de natation demain. Elles seront pas parties, vos marques. Et en maillot…

Elles ont blêmi.

‒ On se fera dispenser. Si on s’y prend bien, sûrement qu’ils voudront, nos parents.

On les a regardées s’éloigner. Et Iourievna s’est faite sceptique.

‒ Oui, ben alors ça, ça m’étonnerait ! Je les connais leurs parents. T’inquiète qu’elles y seront demain à la piscine.

Elle a sorti son portable.

‒ Qu’est-ce tu fais ?

‒ J’appelle Coralie. Elle en fait partie, elle aussi, de leur truc scout, là. Qu’on ait un autre son de cloche.

Elle ne demandait pas mieux que d’en parler, Coralie. Au contraire. Et même que de montrer. Parce que, bien sûr, ça avait été filmé, tout ça. Et qu’elle en avait une copie.

‒ On peut venir ?

Évidemment qu’on pouvait. Évidemment !

‒ Théo aussi ?

‒ Théo aussi…

Je l’ai appelé et, un quart d’heure plus tard, on était tous les quatre confortablement installées sur le canapé de Coralie, un verre de coca à la main.

‒ On y va…

Au tout début, on se trouvait, sur l’écran, dans leur local scout, au beau milieu d’un groupe de filles assises sur des bancs et toutes uniformément vêtues de chemises vertes et de shorts marron. Tout excitées, elles y allaient de leurs commentaires en jetant des regards appuyés à Flavie et Cassandra qui, à l’écart près de la fenêtre, manifestement très mal à l’aise, faisaient mine de regarder dehors et de ne pas leur prêter la moindre attention. Elles s’en donnaient à cœur-joie.

‒ Je sais pas vous, mais moi, comment ça me fait trop plaisir de me dire que je vais les voir s’en prendre une.

‒ Oh, oui, alors ! Des prétentieuses comme ça !

‒ Toujours à répéter que c’est elles qui vont être cheffes parce que personne d’autre a l’étoffe pour…

‒ Elles sont imbuvables, oui !

La porte s’est ouverte et cinq autres filles ont fait leur apparition sous les applaudissements et les acclamations en brandissant triomphalement deux bouquets de verges faits de petites branches de bouleau.

‒ On les a choisies avec amour.

Et elles ont éclaté de rire.

La cheffe a appelé Flavie et Cassandra, les a obligées à venir se placer devant leurs camarades et à les regarder en face.

‒ Vous vous êtes comportées d’une façon scandaleuse. Absolument scandaleuse. Vous avez déshonoré la chemise que vous portez. Alors vous allez la retirer. Exécution !

Elles ont marqué un temps d’hésitation. Et puis elles ont obéi.

‒ Donnez-les-moi !

‒ Bien ! Et maintenant, comme le règlement que vous avez signé le stipule, vous allez être punies. Vous l’avez amplement mérité. Vous n’y voyez pas d’objection, j’espère… À moins que vous ne préfériez être définitivement exclues.

Elles ne voulaient pas, non ! Surtout pas.

‒ Bien. Alors vous vous déshabillez. Et complètement. Tout. Vous enlevez tout.

Elles ont voulu se détourner pour le faire, mais elle les a sèchement rappelées à l’ordre.

‒ Non, non ! Tournées vers nous.

D’abord le short. Puis, en baissant la tête, le soutien-gorge. Il y a eu deux ou trois rires étouffés. Elles ont aussitôt précipitamment ramené leurs mains devant leurs poitrines.

J’ai pressé le genou de Théo. Il adore quand les filles ont des réactions de pudeur. Surtout lorsqu’il sait qu’elles devront de toute façon finir par montrer ce qu’elles s’efforcent maladroitement de cacher.

Les rires ont redoublé.

‒ Eh bien, continuez ! Qu’est-ce que vous attendez ?

Elles se sont exécutées. Elles ont baissé leur culottes, blanche à petites fleurs roses pour Cassandra,  verte à motifs ajourés pour Flavie. Elles en sont sorties. Un pied après l’autre. Et vite, le plus vite qu’elles ont pu, elles sont allées, là aussi, se couvrir en bas de leurs mains. Encore des rires. Moqueurs. Délibérément offensants.

Théo était manifestement aux anges. Je lui ai déposé un petit baiser dans le cou.

‒ Je suis sûre que tu bandes.

Je suis allée vérifier, du bout des doigts, à travers son pantalon.

Et évidemment ! Évidemment !

Je me suis pressée contre lui.

‒ Profites-en bien, mon amour ! Profites-en à fond.

Coralie a coulé un discret regard en coin dans notre direction.

Sur l’écran, la cheffe a exigé.

‒ Enlevez vos mains ! Tout de suite. Allez !

Et elles les ont abandonnées, ballantes, le long de leurs cuisses.

Elle a appelé.

‒ Justine ! Maeva ! Venez ici !

‒ Nous ?

‒ Ben oui, vous ! Pas l’empereur d’Éthiopie.

Elles se sont approchées. Elle leur a tendu les verges.

‒ C’est vous qui allez punir vos camarades.

Elles l’ont regardée, incrédules. Et puis les deux filles. Et encore une fois leur cheffe.

Iourievna a constaté.

‒ Eh, mais c’est qu’elles nous l’ont pas dit ça ! Soi-disant que c’était Charlotte qui le leur avait fait.

Coralie a eu un petit rire haut perché.

‒ Elles n’allaient pas s’en vanter. Surtout que ce sont les deux plus jeunes de la troupe, Justine et Maeva. Comment ça doit être vexant pour elles !

Cassandra a fait une ultime tentative.

‒ C’était pas méchant. On avait rien contre lui, le père Christian F. C’est juste que…

La cheffe l’a interrompue.

‒ Pour toi qui as été l’instigatrice de cette désopilante plaisanterie, ce sera cinquante coups. Et pour Flavie qui n’a été que complice, quarante.

C’est par elle, Flavie, qu’elle a voulu que Justine et Maeva commencent.

‒ Approche !

Elle l’a fait se pencher à l’équerre sur une table et offrir docilement sa croupe à ses deux petites camarades.

‒ Allez, les filles, à vous de jouer !

Elles lui ont fait rectifier sa position.

‒ Un peu plus en avant. Encore ! Avance, mais avance ! Ton bassin. Là, comme ça, oui !

Et elles lui ont d’abord longuement caressé les fesses avec les verges. Entre les fesses. Que Flavie a crispées. Qu’elle a serrées. Qu’elles l’ont obligée à écarter.

‒ Encore ! Allez !

Iourievna a soufflé.

‒ Regarde leurs têtes ! Non, mais regarde leurs têtes ! Comment elles prennent leur pied, ces deux filles !

Sur un signe de leur cheffe, trois autres scoutes sont venues à leur rescousse pour maintenir solidement Flavie bien plaquée contre la table par les bras et par les épaules.

‒ Prête ?

Et elles ont tapé. En alternance. Chacune leur tour. Des coups sourds qui se sont tout de suite inscrits dans sa chair en longues griffures rosâtres. Qui l’ont fait trépigner, se débattre, gigoter dans tous les sens. Ce qui a fait rire celles qui la tenaient. Qui ont assuré leur prise plus solidement encore. Et qui se sont moquées d’elle.

‒ Vas-y ! Vas-y ! Démène-toi ! Encore ! Mieux que ça ! Comme ça, oui ! C’est bien plus rigolo.

Quant à Justine et Maeva, elles étaient complètement déchaînées. Elles tapaient tout ce qu’elles savaient.

‒ On va-t’en faire passer l’envie, nous, tu vas voir !

Flavie hurlait et pleurait tout ce qu’elle savait.

‒ S’il vous plaît ! Oh, s’il vous plaît !

‒ Quarante…

Elles se sont arrêtées et l’ont lâchée. À regret.

Elle est allée se réfugier dans un coin de la salle.

Et alors ça a été au tour de Cassandra qui s’est mise à résister de toutes ses forces en hurlant qu’elle ne voulait pas.

‒ Lâchez-moi ! Mais lâchez-moi !

Elle s’est roulée par terre. Toutes celles qui s’approchaient pour la forcer à se relever, elle s’efforçait de les mordre tout en distribuant de grands coups de pied au hasard dans tous les sens. Il a fallu qu’elles se mettent à huit pour y parvenir et pour réussir à la mettre et à la maintenir en position.

‒ Alors là, toi, tu vas le sentir passer !

Et Justine a cinglé. Maeva lui a aussitôt emboîté le pas. Elles tapaient… Elles tapaient… Elles y mettaient tout leur cœur. Et Cassandra hurlait. Elle hurlait sans discontinuer.

‒ Si tu crois que c’est en braillant que tu vas nous impressionner…

Et elles en ont rajouté une couche. Plus fort. Plus déterminé. Cassandra était en nage. Elle se tordait de douleur, le derrière écarlate sur toute sa surface et piqueté d’une multitude de petites écorchures provoquées par les aspérités des branches de bouleau. Et elle continuait à se débattre essayant désespérément d’échapper aux filles qui la maintenaient et qui riaient tant et plus des efforts qu’elle déployait en vain pour y parvenir.

‒ Cinquante !

Ça s’est arrêté.

À la grande déception de Théo.

‒ Oh, non, pas déjà !

Laura a proposé.

‒ Oh, mais on remet au début si tu veux.

Ce qu’elle s’est empressée de faire.

Elle nous a embrassée tous les deux dans un même regard.

‒ Et après… Après il y a une chambre d’amis, si vous voulez



Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 35 acte 3
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 36

Et la suite ?

François nous la prépare pour la semaine prochaine

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

2 commentaires:

  1. Bonjour François,
    Voilà quelques scoutes qui ont bien des choses à se reprocher. Empêcher le prêtre de faire son office, mon dieu, pardonnez-leur, elles ne savent pas ce qu'elles font !
    Elles s'en mordront les doigts. En tant que scoutes et futures cheffes, les deux demoiselles ont un devoir d'exemplarité, ce qu'elles n'ont pas eu.
    De plus, avec la fessée, elles devront aller à la piscine dès le lendemain. Quelle humiliation, devant les copines de classe...
    Bref, vous l'aurez compris, dans cette région, les blagues les plus courtes sont les meilleures, encore faut-il bien choisir la victime, sinon, aie, les fesses.
    Les verges doivent être terribles, car en plus de cingler les chairs, elles les griffent et les marques restent un peu plus de temps. C'est pas que ce soit gravissime, mais bien douloureux et tenace. Ca leur servira de leçon.
    Amitiés.
    Elena.

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    Réponses
    1. Bonjour Elena,
      Chez les scoutes on ne plaisante pas avec les plaisanteries qui s'en prennent au religieux. On ne scie pas la branche sur laquelle on est assis. D'où le caractère appuyé de la correction infligée à nos deux contrevenantes, lesquelles ont d'ailleurs fait preuve d'infiniment de légèreté. Quand on aspire à un poste de responsabilité on ne se met pas dans des situations comme celles-là. Comment pourront-elles désormais, après ce qui leur est arrivé, avoir une quelconque autorité sur leurs troupes? L'avenir dont elles rêvaient, à l'intérieur du groupe, est très sérieusement compromis. Et ce sera sans doute là leur principale punition.
      Amicalement.
      François

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