samedi 5 décembre 2020

Fabien, saison 2 - chapitre 33

 Enfin, mon calvaire cessa, je ne sentais plus mes arrières, j'avais cependant échappé aux vaines supplications et au hoquet qui me prenait lorsqu'au bout de mes souffrances, je n'arrivais plus à hurler ma douleur.

– Eh bien voilà un fessier qui ne pourra pas se plaindre d'avoir été négligé, ça brûle hein mon Fabien.

Elle en profitait pour me masser mes fesses, déclenchant de nouveaux gémissements.

– Oui, ça brûle terriblement Lucie.

– Il te reste à me remercier de m'être si bien employée, je suis presque en nage.

– Merci Lucie.

Rien ne m'était épargné et je n'étais pas au bout de mes peines, puisque après m'avoir imposé le piquet, dans la position habituelle, nez contre le mur, slip et pantalon aux chevilles, une quinzaine de minutes, le temps de prendre une douche et de se changer, ma cousine me donnât l'ordre d'ôter mon pantalon et de passer le trop fameux short de gym ultra court qu'elle nommait opportunément "le slip à fessée", non sans me gratifier au passage de deux claques sur mes fesses meurtries histoire de me rendre encore plus docile.

Je fus obligé de quitter l'appartement dans cet étrange accoutrement, en passant mes mains sur mes cuisses flagellées, je sentais bien les rigoles des lanières du martinet qui les décoraient jusqu’aux hauts de mes genoux, sans parler des marques qui couraient aussi sur le devant.

Dès qu'on franchit le seuil de l'immeuble, les deux filles me prirent chacune une main, à chaque fois qu’on devait traverser une rue, histoire de bien me ravaler à mon rôle de petit garçon.

J'étais pétri de honte, cette promenade n'avait rien à voir avec celles qu’elles m'avaient déjà infligées l'été dernier, là, je pouvais à tout moment tomber sur des camarades de l'école, voire des profs, qui ne manqueraient de s'étonner de ma tenue, d'autant plus que pour l'heure, mes cuisses largement découvertes restaient marquées par les coups de martinet, même si elles commençaient probablement à perdre leur rougeurs, c'était mon visage à présent qui prenait la belle couleur de la tomate mûre.

Au premier feu rouge, Corinne lâchât ma main, c'était pire, tenant les deux filles par la main, je pouvais à la rigueur passer pour quelqu'un qui sortait avec ses deux copines, mais en étant tenu par l'une des deux et compte tenu de ma tenue baroque et de l'état de mes cuisses, on pouvait plutôt supposer qu'il s'agissait d'une personne qui avait autorité sur une jeune homme, un peu plus âgé qu'elle qui sortait d'une bonne raclée.

C'était ma troisième sortie dans ces conditions, si j'excepte l'abominable retour de la plage en slip d'abord puis complètement nu sur la fin.

Je ne m'y habituais pas ! C'était même de plus en plus humiliant, d'autant plus que ma cousine ne se gênait pas pour m'envoyer de petites claques sur mes fesses quand elle jugeait que je lambinais de trop. Quelques passants nous repérèrent et se mirent à ricaner en comprenant peu ou prou de quoi il retournait. J'eus même droit à un "alors on a été vilain, on a eu droit au pan pan cul cul" de la part de trois gamines d'une quinzaine d'années, heureusement trop jeunes pour être à notre école.

On m'exhibait comme une sorte de trophée, à plusieurs reprises profitant du passage dans des rues plus étroites, je m'efforçais de lâcher la main de Lucie qui me tenait fermement, ce fut peine perdue.

– A présent, ça suffit, si tu tentes encore de te libérer, tu vas avoir droit dès notre retour à une nouvelle séance de martinet, c'est ce que tu veux ?

Ceci prononcé à haute et intelligible voix afin que nul n'ignore.

– Non Lucie, pardon, je ne l'ai pas fait exprès.

– C'est ça, prend moi pour une idiote, je ne sais pas ce qui me retient de t'en coller une dès à présent, qu'en dis-tu Corinne ?

– Pourquoi pas, il faudrait trouver un endroit un peu isolé, tiens, je vois un porche là bas qui pourrait faire l’affaire.

– Non, ce n’est pas possible, vous ne pouvez pas faire ça, pas en pleine ville, vous êtes devenues complètement folles.

– On va te démontrer le contraire et pas plus tard que tout de suite, allez engouffre toi et dépêche toi, pour l’instant il n’y a personne et je te conseille de te laisser faire si tu ne veux pas prendre le risque de rentrer chez toi complètement à poil, comme la fois du retour de la plage.

J’étais tellement abasourdi, tétanisé même, que je me suis laissé faire, je me disais que je me plaindrais auprès de Madame Leblanc et que cela pourrait modifier très largement les choses.

Lucie a posé son pied sur un morceau de fer scellé dans le mur d’entrée de l’immeuble, m’a passé son bras autour du corps, me forçant à me pencher en avant.

– Corinne, s’il te plait, aide-moi à le déculotter et toi tiens toi tranquille si tu ne veux pas que je me fâche.

L’autre ne s’est pas fait priée et quelques secondes plus tard, je me suis retrouvé avec mon mini short ramassé sur mes chevilles, mes fesses pointées vers la porte de l’immeuble et mon regard scrutant la rue, heureusement pas très passante dans l’angoisse de voir des gens survenir et me découvrir dans ma honteuse posture, me disant qu’évidemment je n’étais nullement à l’abri d’une sortie d’un des habitants de immeuble qui se trouverait pile en face de mes fesses que venait de mettre à nues ma cousine, mon slip ayant rejoint mon short sur mes mollets.

La fessée n’a été ni très longue, ni très forte, il n’empêche, mes fesses restaient douloureuses des précédentes et la situation si gênante que je me suis mis à pleurer ;

– Voilà autre chose, il pleure comme une mauviette alors que je lui ai à peine caressé le fessier, tu ne t’améliores pas mon pauvre Fabien, allez, ça suffit, on va aller prendre un verre et on finira de s’occuper de toi à la maison.

Je me doutais bien que cette soudaine indulgence n’augurait rien de bon, mais j’étais néanmoins soulagé de pouvoir remonter mon slip et mon short, même si ma tenue, avec mes cuisses marquées par le martinet largement exhibées, restait tout à fait honteuse.

D’ailleurs notre installation à la terrasse d’une brasserie du centre ville n’a pas manqué d’attirer nombre de regards et quelques commentaires peu amènes sur ma personne me venaient aux oreilles.

Genre « je crois bien que le mec qui vient de s’asseoir est une tante, à mon avis il vient de s’en ramasser une bonne, à moins que ce soit un soumis avec ses maîtresses, même si les deux minettes ont l’air un peu jeunes pour le rôle » et d’autres du même acabit.

Je baissais la tête et mes joues devenaient aussi rouges que l’étaient encore mes fesses, je n’osais pas regarder autour de moi, craignant de découvrir au milieu de l’assemblée des clients, des personnes de ma connaissance.

Mes deux « copines » prenaient au contraire un air parfaitement dégagé, se fumant deux clopes chacune afin de faire durer le plaisir, encore heureux qu’une fois assis, douloureusement sur les rudes fauteuils en osier qui m’arrachaient la peau des cuisses, nous passions presque inaperçus. J’avais une folle envie d’uriner, mais je me retenais pour ne pas avoir à traverser toute la terrasse et la salle de bar dans mon triste accoutrement en exhibant des cuisses qui ne laissaient pas de place à l’équivoque ; je m’étais ramassé il y a peu une bonne fessée.

Le temps se couvrait et fort heureusement pour moi, on a commencé à regagner nos pénates, Lucie me tenait toujours la main comme à un gosse et croyez moi avec la fermeté qu’elle y mettait, on ne pouvait s’y tromper, il ne s’agissait pas d’une promenade en amoureux. A un feu rouge, j’avais revécu le même truc que l’été précédent de funeste mémoire, on avait attendu que le feu passe au vert pour les piétons et elle m’avait gratifié d’une bonne claque sur la fesse pour me faire traverser plus vite, les passants qui ne pouvait faire autrement que de découvrir mes cuisses marquées ne pouvaient s’y tromper et je me bouchais fictivement les oreilles pour échapper aux réflexions désobligeantes ou rigolardes qui fusaient.

Ma vessie me tenaillait et j’ai été contraint de demander à ma cousine la permission de me soulager.

– Tu n’avais qu’à faire à la brasserie, c’est tant pis pour toi.

– Lucie, je t’en supplie, je n’en peux plus, je vais faire sur moi.

– Il ne manquerait plus que ça, bon, c’est d’accord, va pisser dans ce renfoncement, mais cela te vaudra un gage, car pour l’heure, tes fesses sont trop abîmées pour qu’on puisse te flanquer une nouvelle raclée.

Je me suis exécuté alors que la pluie commençait à tomber drue, on est rentré en courant et pour l’occase ma cousine a bien voulu me lâcher la main.

Nous sommes arrivés à la piaule pas mal trempés, les filles sont allées se sécher et se changer dans la salle d’eau, alors que j’ai été obligé de les attendre dans le hall d’entrée, dégoulinant.

Quand elles se sont pointées, elles m’ont mis nu, m’ont passé une serviette sur tout le corps, insistant bien entendu aux endroits stratégiques, entre les fesses, sur le pubis me déclenchant une belle érection.

– Bien tu es sec, tu vas rester comme ça toute la soirée, ce sera ton premier gage, n’est ce pas Lucie.

– Parfaitement, surtout que ce saligaud a l’impudence de nous braver en bandant, il faut immortaliser ce moment, j’espère que tu t’es muni de ton appareil photo ma chère Corinne, on va envoyer quelques échantillons à sa fiancée, ça lui fera un souvenir.

Je suis donc resté en tenu d’Adam jusqu’à ce que je puisse enfin regagner mon page, elles me traitaient en esclave, non seulement j’ai dû m’appuyer toutes les tâches ménagères, passage d’aspirateur, lavage des sols, tout le retard de vaisselle, nettoyage à fond du frigo, épluchage des légumes, Corinne était partante pour une soupe, mais en plus subir leurs moqueries et leurs attouchements à chaque fois que je leur passais à proximité, sans compter quelques claques bien appuyées et autres coups de martinet quand elles n’étaient pas contentes de mon travail.

Je n’ai pas échappé à la séance photographique, très troublé au début, au bout d’un moment, je n’y prêtais plus attention, sauf quand Lucie m’a obligé à me m’accroupir dans la fameuse position du cycliste, c’étaient ses mots, c'est-à-dire, la plus humiliante qui soit, la tête touchant le sol, les cuisses relevées et très écartées, exhibant on ne peut plus mon service trois pièces et mon trou de balle.

– Allez cambre toi plus, qu’on voit bien que tu te donnes, remue un peu pour faire bouger tes boules, que ce soit un peu rigolo, c’est bien, mais le spectacle n’est tout de même pas terrible, c’est bon, ne bouge plus. Allez encore une autre et tu tournes ta tâte vers moi pour que l’on puisse bien identifier à qui appartiennent ces fesses marquées.

J’entendais derrière moi l’horrible clic clac de l’appareil photo, je me disais que de toutes façons, ces morues avaient déjà de quoi détruire ma réputation, soudain j’ai senti que Lucie introduisait ses doigts dans mon anus.

– Je te conseille de ne pas te rebiffer, sinon tu vas avoir droit à une nouvelle séance de martinet, je suis en train de te graisser le trou du cul pour pouvoir y introduire ce que je t’ai promis ;

– C’est dégoûtant, tu ne peux pas faire ça pitié.

– Mais non, ce n’est pas sale, à moins que tu préfères au préalable un bon petit lavement pour te nettoyer les entrailles. C’est ça que tu veux ?

– Non, je t’en prie.

– Alors, laisse-toi faire, offre-moi bien ton cul.

– Voilà c’est mieux.

Et j’ai senti qu’elle m’introduisait dans le rectum le manche du martinet, elle y allait doucement et ça ne me faisait pas trop mal, même si à l’évidence, non seulement c’était très désagréable, la dimension du truc était largement supérieure à celle du thermomètre et aussi à celle du bec de la poire à lavement qu’elle m’avait déjà envoyé quand on était dans la villa du bord de mer.

Je ne parle même pas de l’humiliation qu’il y a à se faire sodomiser, car en somme il s’agit bien de ça, en public, avec en prime une grognasse qui immortalise le truc, j’en transpirais à grosse goutte tandis qu’inexorablement, Lucie enfonçait sans désemparer le manche dans mon anus béant.

Elle avait dû en faire pénétrer presque la moitié et je commençais à véritablement souffrir de cette intromission, même si elle s’efforçait d’y aller progressivement.

Je souffrais à présent autant sinon de plus de l’intérieur de mes fesses que de l’intérieur.

– Lucie, tu ne crois pas que c’est suffisant ?

– Mais non ma chérie, il va en prendre la totalité, il n’y a pas de raison.

Je me suis mis à sangloter plus sous le coup de la douleur, finalement supportable, que de l’humiliation.

– Allez, je vais te le mettre à fond, ne fais pas tant de manière, on est presque au bout, tu n’es pas le premier garçon à qui ça arrive, tu vas voir que tu vas finir par aimer ça. En tout cas, ça pourra inspirer Justine pour autant qu’elle ne t’envoie pas bouler. Allez, encore un peu de courage, on y arrive, tu auras bientôt tout absorbé, ça me rappelle ce que disait un de mes potes du lycée

« Dans le cul la balayette, le manche et l’étiquette », toi c’est le manche du martinet, c’est du kif. Si je retrouve son mail, je vais lui envoyer une photo, ça l’amusera et nous rappellera des souvenirs. C’est bon Corinne, il l’a complet dans le trou de balle, prends le bien en photo s’il te plait. C’est ça, le cul bien tendu, bien offert, que tous qui regarderont le cliché voient bien que tu te régales à te le faire mettre.

La pouffiasse m’avait fait très mal et étrangement, cela se tassât quand après la prise des photos, elle se mit à effectuer des allers-retours dans mon rectum malmené, là on y était véritablement dans la sodomie et le pire était que je ne trouvais pas le truc si déplaisant.

– Tu lui as bien défoncé le cul, je n’aurais pas cru que tu en serais capable.

– Ma chère Corinne, tu n’as encore rien vu, je n’envisage pas de m’arrêter en si bon chemin, hein Fabien que tu aimes ça, une bonne enculade et que tu sais que ta cousine n’a pas fini de te faire souffrir ?

Elle avait ponctué sa tirade de trois vigoureuses claques sur mes fesses encore endolories et je préférais obtempérer plutôt que de me ramasser une nouvelle raclée.

– Oui, Corinne, j’aime ça.  

– A la bonne heure, enfin un aveu !

Elles m’ont laissé un bon quart d’heure dans la même position humiliante avec le manche du martinet enfoncé dans les fesses jusqu’à la garde, tandis qu’elles s’envoyaient un apéro. Je n’osais pas bouger un brin, j’avais non seulement peur de me ramasser une fessée de plus, mais surtout de me blesser les entrailles.



Les aventures de Fabien...

Elles remontent, plus exactement leurs publication sur ce blog, à août 2016 quand paraissait le 1er épisode, et nous l'avions laissé remontant de la plage lors de l'épisode 19, dans une tenue... Relisez l'épisode, vous verrez bien !

Elles continuent...

Serge reprend le flambeau et nous a proposé un vingtième chapitre et il y en a plusieurs autres, dont le dernier publié : le chapitre 32

Et les commentaires ?

Oui, c'est vrai, et les commentaires ? Serge se fera un plaisir de répondre à ceux que vous lui adressez. Si vous voulez le joindre directement, passez par moi : legall.josip35@laposte.net, je transmettrai

4 commentaires:

  1. Amis de la poésie et du double usage du martinet... Bonjour!


    Que voila un épisode de qualité, qui ne manque pas de fondement où l'on retrouve aussi les fameux et si affriolants, slips à fessées tant appréciés de ces CDAMF. Un chapitre où l'auteur n'hésite pas à aller au fond des choses. Laquelle chose, promise, chose due...ment introduite, par la cousine maline qui tient ses engagement. Elle avait prévenu! Ou comment tirer le meilleur parti d'un simple instrument de discipline en joignant l'utile à l'humiliant par les deux bouts.

    Vous avez aimé les fessées au martinet avec les lanières sur les fesses, vous allez adorer la version avec le manche dans le derrière.
    Lucie n'y va pas par quatre chemin, un seul suffit, droit au but après un petit doigt de lubrifiant pour faire avaler la pilule... en cuir.
    La cousine mutine, consciencieuse et joliment perverse ( personne ne s'en plaindra!), ne fait pas l'économie d'un centimètre et lui enfonce l'objet longiligne, entièrement dans le derrière. C'est comme la journée des soldes... tout doit disparaître !! "Il n'y a pas de raison!", dit elle, en s'assurant que Corinne la copine prend des photos pour immortaliser la manière originale dont on peut élargir le cercle de ses amis avec un simple manche de martinet.
    Au début elle est froide après on s'habitue. Passé le chapitre d'introduction le jeune homme à l'air d'apprécier la suite d'un roman à la Jules Verne, "Voyage au centre de l'hémisphère".

    Après le mélange deux temps au piment d'Elena, la fessée au gingembre de la tante Astrid dans CDAMF, Serge nous propose une réjouissante variante par la cousine Lucie avec, en attendu et avec impatience, la fessée avec sa garniture en cuir dans le fondement...
    L'imagination au pouvoir pour rendre les fessées plus attrayantes...
    Cordialement
    Ramina

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    1. Mille mercis Ramina pour votre lecture appliquée, quant à vos commentaires, je vous envie, quel talent avec vos jeux de mots renouvelés, votre ironie mordante et fort plaisante par ailleurs. Sinon, il faut bien sûr recycler les bonnes idées.

      Par ailleurs à l'attention de notre cher Webmaster, je lui ai fait tenir par mail un projet de suite des joies et misères de Fabien, quid ?

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  2. Pardon à mes interlocuteurs, j'ai omis de les saluer, c'est fait et sympathiquement .

    Serge

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  3. Bravo quel beau récit ho la honte à quatre pattes enculé par son martinet j'ai connu cela en blouse boutons dos , je ne suis pas d'allure féminin mais sa me trouble quand je suis dans cette situation

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