lundi 7 décembre 2020

Les rebelles - chapitre 45

Dans notre ville, vit une petite communauté américaine, majoritairement de confession protestant baptiste. Ils appliquent les enseignements de la bible sans en dévier, ce qui leur fait prendre des orientations assez rigoureuses avec leur cadre de vie.

Le travail des gens de cette communauté américaine est tourné vers le consulat et ce qui en découle, ce qui donne un emploi bon nombre de personnes.

Susan S., la fille du vice-consul et élève à Ste CROIX nous raconte comment une de ses voisines américaines, Tilly B., est dans une sacrée galère avec une suspicion d’exhibitionnisme vis-à-vis de mineurs.

Tilly B., une épouse de vingt-six ans est mariée avec David B., trente-et-un ans, responsable de la sécurité au consulat des Etats Unis. David B. est divorcé de Mandy H. et il est père de trois enfants, Evan six ans, Joshua quatre ans et Aylina un an. Seule Aylina est la fille de Tilly B. et David B. tandis qu’Evan et Joshua sont issus du premier mariage de David B. avec Mandy H.

Mandy H. ne supporte pas Tilly B., car celle-ci n’est pas de confession protestant baptiste, Mandy H. la trouve également quelconque et dans la mesure où ses enfants passent cinquante pour cent de leur temps avec leur père et Tilly B., Mandy H. trouve à redire sur tout et ne se gêne pas pour critiquer la femme de son ex-mari devant qui veut l’entendre.

David B., plus posé que son ex-femme, tente de toujours trouver des arrangements pour ménager la chèvre et le chou, de sorte que ses deux ainés ne soient pas déstabilisés, ni d’un côté, ni de l’autre.

Depuis quelques semaines, comme tout le monde est confiné pour la seconde fois, David B. et Tilly B. s’occupent utilement et ils font des travaux dans leur maison, histoire de mettre du confort là où il y en a besoin.

En fin de journée, David B. et Tilly B. s’activent pour terminer de poser du Placoplatre, car Evan et Joshua vont arriver pour la semaine, dans le cadre de la garde partagée. Tandis que David B. pose les vis, Tilly B. met du mastic pour que les raccords ne se voient pas, avant de peindre le tout.

Soudain, un coup de sonnette à l’entrée. David B. pose son matériel et descends ouvrir :

« Ça doit être Mandy qui amène Evan et Josh, je vais ouvrir, tu peux finir, ma chérie ? »

« Oui, vas-y, ne t’inquiète pas, il me reste deux joints à faire et on aura fini pour aujourd’hui » lui répond Tilly B.

En effet, Mandy H. vient déposer ses deux enfants. Elle donne les consignes à David B., surtout en ce qui concerne les devoirs des deux garçons, et part après avoir embrassé ses fils.

De son côté, Tilly B. se rend compte qu’elle s’est tâchée avec l’enduit. Ne voulant pas en rajouter, elle retire son tee-shirt, se retrouvant torse nu. Assez féministe, Tilly B. ne porte pas de soutien-gorge et le fait de se retrouver les seins à l’air ne la gêne pas, car elle a l’habitude de l’être, voire totalement nue, lorsqu’elle est chez elle.

Tilly B., redescendue de son escabeau s’apprêtant à aller à la salle de bain pour détacher son tee-shirt, croise Evan et Joshua qui sont montés pour aller déposer leurs affaires dans leur chambre. Les deux garçons étant en chaussettes, Tilly B. ne les a pas entendu monter.

« Bonjour les garçons, comment allez-vous ? » demande Tilly B.

« Ça va bien, Til. On va poser nos affaires dans la chambre » répondent-ils

« OK, faites attention, car nous venons juste de poser une plaque au mur, il faut attendre que ça sèche »

« Okay ! Eh Til, pourquoi t’es torse nu, c’est bizarre ? »

« Ah, je me suis tâchée en travaillant et j’ai dû retirer mon tee-shirt. Je me considère à l’égal des hommes et tout le monde devrait être d’accord pour que tous puissent se promener dans la maison ou ailleurs, torse nu ! » affirme Tilly B.

Evan et Joshua rejoignent leur chambre en gloussant d’avoir vu les seins lourds de leur belle-mère. Tilly B., de son côté, va dans la salle de bain pour prendre une douche et se vêtir d’habits propres.

La semaine de garde passe tranquillement et l’affaire du début de séjour parait oublié. Tilly B. et David B. s’occupent bien des enfants. Tilly B. ne fait d’ailleurs pas de différence entre sa fille Aylina et ses beaux-fils Evan et Joshua. Elle y met du sien pour que tout aille pour le mieux. Comme David B. travaille tôt, c’est Tilly B. qui amène et va rechercher ses deux beaux-fils à l’école. L’ambiance est au beau fixe dans cette famille recomposée.


En fin de semaine, Evan et Joshua repartent avec leur mère. Tilly B. et David B. les embrassent et leur souhaitent une bonne semaine. Evan et Joshua se serrent autant dans les bras de leur père que dans ceux de Tilly B. qu’ils aiment beaucoup.

Le soir même, lors du repas, Evan dit à ses parents que lui et son petit frère ont vu les gros seins de Tilly B. Offusquée, Mandy H. demande plus d’explications à ses enfants qui lui racontent le contexte. Mandy H. dit à Brayden H., son mari, que les choses n’en resteront pas là et que cette « fille de bas étage » va entendre parler d’elle.

« Ah, te rends-tu compte, cette Tilly qui s’exhibe devant nos enfants, sans aucune pudeur, c’est intolérable, dès demain je vais aller voir la juge P. au consulat et lui en toucher deux mots, ça ne va pas se passer comme ça, crois-moi ! » fulmine Mandy H.

En effet, le lendemain, toujours furieuse, Mandy H. se rend au consulat et demande à voir la juge Kara P., car c’est elle qui gère les affaires américaines dans quelques départements sur le sol français.

Après un peu d’attente, Mandy H. est reçue par la juge P. et lui explique la situation rapportée par ses fils et le fait qu’ils ont été choqués par l’absence de pudeur de Tilly B.

La juge Kara P. enregistre la plainte et ouvre un dossier à charge pour indécence et exhibition devant deux enfants (délit passible d’un an de prison et l’inscription pendant dix ans sur l’infamant registre des délinquants sexuels).

Quelques jours plus tard, Tilly B. reçoit une lettre recommandée qui lui notifie sa mise en examen et sa convocation au tribunal du consulat. La juge Kara P. convoque Tilly B. avec son avocat, Maître Leah F., pour avoir sa version.

En recevant la convocation du juge, Tilly B. n’en revient pas d’être appelée au tribunal pour une chose aussi banale. David B. la soutient, mais lui dit que le juge est originaire de l’Utah et dans cet état, la nudité, même partielle est interdite et que Tilly B. doit s’attendre à être traitée comme une délinquante.

« Mais pourquoi ont-ils été cafter, tes fils ? quels sots »

« Ils sont très jeunes et parlent sans retenue, alors voir une femme, les seins nus les a émus. Et en disant ça à Mandy, ils ne pensaient pas à mal, ils t’aiment énormément et tu le sais bien, avec tous les câlins qu’ils te font ! »

« Oui je sais bien, mais regarde dans la situation où je suis, maintenant, convoquée au tribunal, comme une délinquante ! C’est un coup de ton ex, elle ne m’aime vraiment pas celle-là ! quelle garce ! »

« C’est un peu pour ça qu’on s’est quitté ! Ne t’inquiète pas, s’il faut payer une amande, on la paiera ! et la vie reprendra son cours »

« Je suis quand même libre de me déshabiller sous mon toit, je suis chez moi, après tout ! Ce n’est pas ton ex-femme qui va me dicter ce que je dois faire dans ma maison ! »

David B. lui explique que la nudité n’est pas vraiment tolérée chez les baptistes et il pense que c’est ça qui a mis Mandy H. en rage. Tilly B. lui dit qu’elle n’est pas protestante baptiste et dans ce cadre, elle fait ce qu’elle veut, même si ça ne plait pas à Mandy H.

Tilly B. passe une mauvaise nuit, ressassant tout un tas de pensées sombres et se demandant ce qui va lui arriver.

L’ouverture du procès est très rapide, car les affaires sont assez communes et la juge n’est pas débordée de travail.

De son côté, l’avocate Leah F. prépare la défense avec Tilly B. et elle lui conseille de plaider coupable par omission. De cette façon, la peine pourrait être réduite, en reconnaissant ses torts et demande pardon pour l’offense. Résignée mais indignée, Tilly B. accepte la proposition de son avocate, car elle se voit mal emprisonnée durant un an. Elle serait séparée de son mari et de sa fille. Maître Leah F. rédige les différents documents utiles pour le procès.

Le jour du procès, Tilly B. impressionnée et angoissée, pénètre dans la salle de la juge au consulat. La juge la dévisage d’un air réprobateur. Dans la salle, de nombreux membres de la communauté américaine sont présents, dont son mari et Mandy H. qui parait satisfaite de voir la femme de son ex en si mauvaise posture. Se trouve aussi présente, notre amie Susan S. que nous avons chargée de noter ce qui va se dire, car pour nous, françaises, être nues chez nous est complètement naturel et on ne voit pas pourquoi les protestants baptistes voient les choses autrement.

Dès l’exposé des faits, Tilly B. n’en revient pas, car la juge Kara P. n’est pas factuelle, les faits sont détournés de la réalité et elle dit qu’elle s’est retrouvée torse nu de façon délibérée et provoquante vis-à-vis des deux enfants mineurs.

Maître Leah F. a bien du mal à contester. L’avocate de la partie civile s’engouffre dans un vide juridique sur le sujet et la juge a toute latitude pour démonter toutes les tentatives d’explications de Maître Leah F. ou de Tilly B. elle-même. Pour un cas qui devait être simple à instruire, la bataille judiciaire est acharnée entre les parties.

Voyant que Maître Leah F. souhaite remonter le cas à l’autorité fédérale de WASHINGTON pour discrimination des femmes, la juge Kara P. propose un arrangement : l’abandon des charges pour exhibition volontaire devant mineurs, mais maintien de la charge d’indécence devant deux enfants, car Tilly B. aurait dû se retourner lorsqu’elle a vu les deux enfants devant elle.

En aparté, Maître Leah F. dit à sa cliente qu’elle ne pourra pas obtenir mieux que cet arrangement et qu’elles sont devant un mur. Si elle refuse l’arrangement, la juge pourra entamer une action devant la cour suprême qui voudrait dire que Tilly B. devra repartir aux Etats-Unis et attendre là-bas son procès en appel et ça pourra prendre des mois, voire des années, si la législation tarde à bouger dans l’Utah.

Affolée, Tilly B. ne le souhaite pas et accepte l’arrangement. Un formulaire est signé et donné à la juge Kara P. qui enregistre l’acte.

Lors du verdict, Tilly B. est reconnue non coupable d’attentat à la pudeur sur des mineurs de moins de dix ans, mais est coupable d’indécence devant ces mêmes enfants. A ce titre :

·       « Tilly B. recevra soixante coups de martinet (trente-cinq sur les fesses et vingt-cinq sur le dos),

·       Tilly B. devra verser une somme de six cents dollars à Mandy H. pour le préjudice moral ».

A l’annonce du verdict, Tilly B. explose en sanglots, car elle trouve injuste la décision de la juge. David B., son mari, vient la consoler, tandis que dans la salle les amis de Mandy H. applaudissent la décision.

« Maître, vous ne m’aviez pas dit qu’avec l’arrangement, j’allais être fouettée ! » dit Tilly B. à son avocate.

« Pourtant Tilly, la mention était indiquée en clair sur le formulaire que vous avez signé. Regardez votre copie » Lui répond Leah F.

« Ah, j’étais tellement confuse que je n’ai pas lu ce paragraphe ! » reconnait Tilly B.

« Pourtant, nous l’avions évoqué durant les séances de préparation au procès »

« Oui, c’est vrai, je m’en souviens, à présent » se lamente Tilly B.

La juge Kara P. annonce :

« La correction de Tilly B. aura lieu demain à dix-neuf heures précise, dans l’enceinte du consulat. Madame B., ne soyez pas en retard ! La séance est levée ! »

« Oui, madame la juge » parvient à dire Tilly B. entre deux sanglots.

« Toi, qui voulais montrer tes seins, tu vas être servie, la godiche ! J’ai hâte de te voir te tortiller et de t’entendre brailler... » ironise Mandy H., en ricanant.

« Ne l’écoutez pas, Tilly, nous avons fait le maximum et vous allez pouvoir rester en France et continuer votre vie avec votre famille. Autre chose, pensez à vous épiler entièrement pour être présentable demain, c’est important d’être propre, ça prouvera votre repentir et votre humilité » lui dit son avocate.

« Merci de m’avoir évité le pire, Maître ! » la remercie Tilly B.

Tilly B. est raccompagnée chez elle par son mari et la soirée est morose. Tilly B. tente de penser à autre chose, mais tout lui rappelle ce qui l’attend demain soir.

« J’en reviens pas que ta garce d’ex-femme ait gagné ! Et je vais recevoir soixante coups de fouet nue et en public » fulmine Tilly B.

« Je suis désolé pour toi, ma chérie. C’est injuste ce qui t’arrive, mais la loi est faite comme ça dans l’Utah. On est tombé sur le mauvais numéro, avec cette juge » lui répond son mari.

« Bon, tu t’occupes d’Ayli ? Avec ce foutu confinement, je n’ai pas pu aller chez l’esthéticienne, je vais aller m’épiler dans la salle de bain ! » dit Tilly B.

« D’accord, je m’occupe de la petite. Après, je te ferai un bon massage aux huiles essentielles, pour préparer ta peau à la flagellation ! »

« Merci, tu es gentil. Demain matin, j’irai acheter de la Biafine, j’en aurais besoin avec ce qu’ils vont m’infliger ! »

« Oui, en effet, je te soignerais avec ça » tente de la rassurer David B.


Durant les intercours à Ste CROIX, Susan S. nous rapporte ce qui s’est passé durant le procès. Nous trouvons ça anormal de se faire fouetter pour si peu, mais Susan S. nous dit que le consulat est géré par des lois spécifiques de l’Utah et d’autant plus que cet état est très conservateur dans ses structures et même si ça se passe sur le sol français, la loi française ne s’applique pas dans le cas de Tilly B. Elle peut s’estimer heureuse d’avoir pu faire un compromis avec le juge, car elle aurait été renvoyée aux E.U. pour on ne sait pas trop combien de temps.

Le lendemain soir, Tilly B. arrive accompagnée de son mari et de son avocate Leah F. au consulat. Leah F. remet à la juge Kara P. le certificat médical fait le matin même par le médecin traitant de Tilly B.

« Je vois que vous êtes en parfaite santé et apte à être corrigée, Madame B. Veuillez-vous déshabiller entièrement ! » annonce la juge

Ecarlate de honte de se mettre nue en public, Tilly B. retire un à un ses habits. Lorsqu’elle est nue, par réflexe de pudeur, elle masque ses seins et son pubis. Les spectateurs rient de la voir humiliée.

« Vous avez un seau, ici, veuillez uriner, ça vous évitera d’en mettre partout, lors de la correction ! » complète la juge.

Tilly B. est obligée d’uriner en public, ce qui renforce son sentiment d’humiliation. Les spectateurs peuvent la voir faire ses besoins.

« Eh ben, quel jet ! Heureusement qu’elle la fait pisser avant, sinon elle en aurait mis partout, cette pétasse ! » se régale Mandy H.

« Attachez-la ! » demande la juge.

Tilly B. est empoignée et attachée sur une poutre inclinée. Elle a les chevilles et les poignets enchaînés par des menottes.

Les flagellatrices se mettent en position et commencent à lui cingler les fesses et l’arrière des cuisses. N’étant pas habituée à recevoir des fessées, Tilly B. crie de suite de douleur. Les flagellatrices la cinglent en cadence et Tilly B. ne cesse de hurler.

David B., voyant sa femme hurler de douleur, est très triste pour elle, car au vu de la faute, la sanction parait très sévère. Il regarde son ex-femme se régaler de voir Tilly B. souffrir intensément.

Les flagellatrices font claquer leur martinet sur les zones sensibles de Tilly B. qui sursaute à chaque fouettée. Les spectateurs peuvent entendre le cliquetis des chaines des menottes lorsque Tilly B. s’agite.

« Non mais, regardez-là gesticuler, cette grosse vache. Et avec ses grosses mamelles qui pendent et ses tétines dressées, elle ne ressemble vraiment à rien, cette greluche » déclare Mandy H.

« T’as raison Mandy, après ça, elle fera gaffe, cette gourde ! »

« Trente-quatre ! » annonce la femme Sergent, responsable du compte de la punition.

« SLASHH ! »

« AAAAAAAAAEEEEIIIH ! ! PITIEEEE ! »

« Trente-cinq ! »

« CLASHHH ! »

« AAAAAAAAAOOOUUUH ! ! »

Lorsque les flagellatrices lui ont administrées les trente-cinq cinglées sur le bas du corps, elles lui fouettent le dos. Tilly B. a les fesses et les cuisses en feu. La douleur et le fait de gigoter comme une damnée la font transpirer et Tilly B. a le corps luisant, mettant en valeur ses formes féminines généreuses.

« Il suffit qu’elle reçoive le martinet et là voilà trempée, la grassouillette ! » dit la femme d’un officiel.

« Ô, ne la plaignez pas, ça la fera maigrir, elle en a besoin ! »

Les claquements secs reprennent sur le dos de la punie qui hurle à plein poumon. La bouche grande ouverte, elle laisse échapper des hurlements stridents, preuves que la punition est donnée avec l’intensité requise.

Les zébrures rouges ornent le corps de Tilly B. qui s’agite tant et plus, ignorant les quolibets que l’on fait sur elle, parmi les spectateurs.

Flagellant le haut du dos, les lanières viennent lui cingler les flancs et les seins, ce qui la fait rugir.

« SWASHHH ! »

« EEEEEEEIIIH ! ! » hurle Tilly B. en se cabrant et en secouant ses seins marqués et bouillants.

Randy R., un officiel du consulat ironise :

« Ses mamelles s’en rappelleront de ces fouettées ! Vu la façon dont ça ballote ! »

« Regardez-la mouiller, mais quelle est vulgaire, cette fille ! » Se moque Mandy H.

« Avec ce qu’elle s’est pris, on n’est pas près de la revoir pérorer en public »

« Eh ben, tant mieux ! »

La femme Sergent annonce :

« Les soixante fouettées ont été données, Madame la juge ! »

« Merci Sergent ! Détachez la punie » Ordonne la juge Kara P.

« Aaaaaah ! Mmmmmmh ! Aaaaaah ! » gémit Tilly pendant qu’on la détache.

David B. vient aider les punisseuses à détacher sa femme, qui s’écroule à genoux, reprenant petit à petit son souffle, le visage inondé de larmes et de sueur.

« C’est terminé, ma chérie, nous allons rentrer à la maison, c’est fini ! » dit David B.

« Ça brule partout, ça brule ! » se plaint Tilly B., le corps en feu.

David B. l’aide à se relever.

« Ça t’apprendra, chiennasse ! » lui dit Mandy H. en passant à côté d’elle.

Tilly B. s’excuse auprès de Mandy H. pour l’offense faite et fait profil bas, en baissant le regard, signe de soumission.

La juge Kara P. vient près Tilly B. et lui demande :

« Madame B., la punition est terminée, vous êtes libre ! »

« Merci, Madame le juge, je veux rentrer chez moi » lui répond Tilly B., pressée d’en finir avec tout ça et de retrouver l’intimité de son foyer.

David B. donne à boire à sa femme et ils partent. David B. soutient sa femme pour marcher et pour monter dans la voiture. Il l’allonge, recroquevillée, sur la banquette arrière et part. Tilly B. mal installée, gémit et pleure de honte et de douleur durant tout le parcours.


En arrivant, David B. accompagne Tilly B. dans la maison et ils tombent nez-à-nez avec Evan et Joshua, qui sont arrivés depuis un moment et jouent avec Margaux, la jeune nounou de quatorze ans qui est une habituée de la famille, puisqu’elle s’occupe d’Aylina.

« Ah, c’est vrai que c’est notre semaine de garde. Margaux, c’est toi qui as récupéré les garçons à l’école » dit David B.

« Oui, Monsieur. Brayden H. m’a dit que je devais vous les amener ! Madame B., ça n’a pas l’air d’aller ! et que faites-vous toute nue ? »

« Tilly a reçu soixante coup de fouet au consulat, Brayden ne t’en a pas parlé ? »

« Non, il m’a dit que Madame B. était accusée de je sais plus quoi mais il m’a pas dit qu’elle devait être fouettée ! Ah là là, c’est vachement rouge et y’a même des traces sur les seins ! »

En voyant Tilly B. dans cet état, Evan et Joshua courent vers elle pour la prendre dans leurs bras. Voyant la tendresse des garçons à son égard, Tilly B. se met à genoux et sanglote autant de douleur de sa récente correction que de sa joie d’avoir ses beaux-enfants dans ses bras et les embrasse tendrement. Son instinct maternel reprenant le dessus, Tilly B. n’arrive pas à en vouloir aux deux garçons, malgré le fait qu’elle ait intensément souffert et qu’elle va devoir se passer de vêtements durant quelques jours. La petite Aylina vient rejoindre ses demi-frères pour cette belle réunion de famille.

« Ne vous inquiétez pas, mes chéris ! Votre père va bien me soigner et ça va aller ! » les rassure et les pardonne volontiers Tilly B. en les étreignant.

« Oh ! t’es toute mouillée, Til ? » Lui dit Evan.

« Oui, j’ai été punie et j’ai eu très chaud » tente d’expliquer Tilly B.

« T’as eu mal ? » veut savoir Joshua

« Oui, j’ai eu très mal ! » lui répond sa belle-mère.

« On dira plus à Maman que t’étais toute nue ! Pardon Til, on t’aime »

« Moi aussi, je vous aime tous les quatre »

David B. mène sa femme à la douche et l’aide à se laver, mais durant la toilette, la vue de sa femme, nue, marquée et soumise, lui excite terriblement les sens et il lui fait furieusement l’amour. Tilly B. n’ose même pas refuser l’honneur que lui fait son mari, malgré le brasier qu’elle ressent.

Lorsqu’ils redescendent, Tilly B., toujours sans vêtement, est questionnée sur les cris qu’elle poussait lorsqu’elle était en haut. Tilly B. ment en disant que les soins qu’elle a reçus l’ont fait souffrir. Seule Margaux n’est pas dupe de ce mensonge. Tilly B. perçoit un sourire en coin de Margaux et sait que la très jeune nounou ne s’est pas laissée berner.

Aidée de Margaux pour les enfants, Tilly B. passe presque une semaine à ne pouvoir sortir, car le contact avec le tissu d’un vêtement lui réveille ses brulures.

Tilly B. reçoit tout de même la visite de quelques amies, notamment Eltia S. et Holly F., qui lui disent qu’elles ont été touchées par ce qu’elle a vécu et la soutiennent dans l’épreuve. Cependant, Tilly B. espère que ces amies ne sont pas venues que pour se rincer l’œil et que pour admirer de près les traces de sa récente correction !

Tilly B. est mise au banc d’une partie de la communauté américaine de notre région, car elle est perçue comme impure et s’éloignant des préceptes des écrits sacrés Baptistes, le tout répercuté par Mandy H. qui ne se prive pas de démolir sa réputation.

Féministe convaincue, Tilly B. n’entend pas changer ses habitudes et surtout dans le fait d’être torse nu voire entièrement nue lorsqu’elle est chez elle et ce, malgré les conseils de son mari et de ses amies.

A force de lui demander, Susan S. nous fait suivre le film de la correction de Tilly B., car nous sommes amies mais Susan S. nous demande de ne pas le transférer, car elle pourrait avoir des ennuis avec le juge Kara P. Pour ma part, j’aurai bien aimé assister à ce spectacle, car Tilly B. prenait des poses particulièrement impudiques et donc très excitantes pour les spectateurs. En regardant ce film, je me soulage avec vigueur...



Une série écrite par Elena

Elle nous revient pour quelques épisodes, un, c'est sûr, deux, très probable, plus ? ça semble le cas ! L'aventure continue !
Dans l'entourage d'Iourevna d'autres fessées ont déjà été administrées, lisez-les ici : le chapitre 1, début de la série et l'épisode précédent, le chapitre 44

Retrouvez-les tous sur la page des auteurs invités

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15 commentaires:

  1. Bonjour Elena. et bonjour à tous.
    Autres lieux, autres conceptions. Pas évident de se trouver confrontée à une justice qui considère comme totalement inacceptable ce qui vous apparaît, à vous, comme relativement anodin. La pauvre Tilly B. l'apprend à ses dépens. D'autant qu'elle n'avait jamais jusque là été fessée. J'aime beaucoup, quant à moi, le déroulé judiciaire extrêmement précis qui mène à la sentence. Tout se déroule de façon inéluctablement légale. Impossible d'échapper. Belle occasion en tout cas pour Mandy H. de se venger de la nouvelle femme de son ex mari. Sans doute le contentieux entre elles pousse-t-il ses racines très loin. Le divorce n'a pas dû être de tout repos.
    Amicalement.
    François

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    1. Bonjour François,
      Merci, en tout cas, pour vos bons commentaires. La source de cette histoire est réelle, et le texte enrichi pour le Blog. J'aime d'inspirer de ce qui m'entoure, de ce que je vois, de ce que je lis pour réaliser mes fictions.
      Le contentieux entre les deux femmes n'en est peut-être pas à sa fin. Tilly s'est fait punir pour un fait mineur, mais gravissime pour une certaine partie des américains ( quelques états ).
      En effet, le piège s'est refermé sur Tilly, sans qu'elle puisse y faire quelque chose. L'atmosphère est assez conservatrice...
      La morale des américains et le fait de confier ses enfants à une femme dont la morale n'est pas la sienne, a provoqué cet état de fait. Mandy a clairement déclaré la guerre à Tilly. L'entente cordiale est rompue. Les enfants étant pris entre deux feux, auront a coeur de préserver leur belle-mère qu'ils apprécient beaucoup, mais Mandy n'a pas dit son dernier mot...
      Amitiés.
      Elena.

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  2. Au début je trouvais cela sympa mais finalement c'est de la science fiction pure et simple

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    1. Merci Sabine de votre commentaire,
      Auriez-vous mieux à proposer ? Je serais preneuse d'idées.
      Encore une fois, c'est tiré d'un fait divers. Pour la science fiction, vous repasserez plus tard. Pour de la fiction, vous avez raison.
      Amitiés.
      Elena.

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  3. chère Elena, ne vous laissez pas démonter, votre écriture est de plus en plus soignée et vos idées de scenarri parfaitement cohérentes, ne confondons pas fantasmes et science-fiction ! Continuez, je me régale, à présent, avec 45 chapitres, sans compter les bis, vous en êtes à un véritable roman, un remarquable imaginaire, on vit avec les personnages et on attend la suite de leurs aventures et mésaventures (surtout), je sens qu'avec la "secte" américaine, nous allons être gâté.
    Très sympathiquement .

    Serge

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    1. Bonjour Serge,
      Heureusement qu'il y a des gens comme vous qui donne du coeur à l'ouvrage, plutôt que de critiquer ( Surtout lorsqu'on ne publie rien ). C'et tellement facile. Aucun encouragement, que des défauts... Ecrire n'et pas si facile qu'on le croit. Il faut trouver des scenarii différents à chaque chapitre, les modeler, inventer et structurer la colonne vertébrale et ensuite y mettre une parure pour que le tout ait un sens.
      Votre commentaire me fait chaud au coeur. Merci beaucoup.
      Comme j'ai déjà expliqué, le scenario part d'un fait réel, j'ai juste changé et adapté pour le Blog.
      Comme vous pouvez le voir, les personnages sont nombreux et j'ai ai un certain nombre sous la main pour les besoin de tel ou tel récit.

      Encore un grand merci, Serge.
      Amitiés.
      Elena.

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  4. Amis de la poésie et de la pudibonde Amérique... Bonjour !
    Bonjour Elena

    Un sein ça va, deux seins, bonjour les dégâts, de la judiciarisation outrancière de la société américaine!
    Tilly B essuie les plâtres sur son Tee Shirt et les cinglées de martinet sur les fesses pour ne pas s'être retournée, poitrine en ballotage favorable, en présence de deux mineurs en chaussettes! .
    Règlement de compte au tribunal pour exhibitionnisme devant deux ados pré pubères,qui, entre parenthèses et en tapinois, doivent se taper des branlettes devant les doubles pages de Play Boy !
    Mais ça fait rien, maman est stricte sur la morale et la trique. Les préjugés religieux ont encore frappé, mais pas au coin du bons sens. Cinquante coups de martinets pour aller se rhabiller! Tilly B. n'est pas prête de retâter du placo-plâtre ou alors en combinaison de plongée! Ah l'univers impitoyable de l'Amérique décadente ...

    A part ça, quoi de neuf aux Galeries Lafayette...nous voilà ?,
    Euuh, au ton de la réponse d'Elena à Sabine, qui ne fait que donner son avis, on sent poindre un flocon d'agacement, chez notre amie sincère préférée... au sang vif. Et ça pique, comme au cœur de l'hiver dans les plaines de la Russie éternelle ...
    Le confinement ça use les petits nerfs de tout le monde... Mais, ding, ding, dong! après l'épidémie, bientôt l'Epiphanie et la trêve des confiseries...euuuuh...confiseurs!
    Amicalement

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    1. Bonjour Ramina,
      Merci pour ce commentaire tout en finesse. Je dirais tout en tact, à moins que ce ne soit en clac ou en talc, lorsque les fesses ont été mises à rudes épreuves...
      Dans cet épisode, tiré d'un fait réel, j'explore la morale exacerbée d'une certaine population de la société américaine. Qu'on ne retrouve que dans quelques états ( l'Utah en est un ).
      J'adore le trait d'humour dur LAFAYETTE. C'est fort bien vu.
      Pour mon commentaire à Sabine, que je respecte, elle peut me reprocher des choses, mais j'aurais aimé qu'elle dise lorsqu'elle appréciait. Ce qu'elle s'est bien gardée de faire, d'ailleurs. Pour être honnête, il faut l'être sur les 2 plans : le bien et le moi bien. Cela dit, elle ne donne aucune piste. J'aime pas, c'est tout. Et je dois deviner ce qui lui plairait, ben, tiens donc. Aurais-je un don de clairvoyance pour deviner ça ? Plaire à tout le monde !
      Vous devez connaître tout l'investissement que l'on doit faire pour écrire, cher Ramina. C'est loin d'être facile.
      Autant qu'elle ne me lise plus, je n'en prendrai pas ombrage, loin de là.
      C'est vrai que j'ai le sang des steppes de la mètre patrie, froid, mais lorsque les scuds partent, ça part.
      Amitiés.
      Elena.

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  5. Bonjour à tous et toutes,

    N'oublions pas le bon Papa Noël et le Père Fouettard son alter-ego en négatif, Le premier distribue jeux et jouets et le second... les fessées ! Pour ceux et celles qui seraient concerné/e/s...
    Amicalement. Peter.

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  6. Chère Elena,

    Pensez, que le pire pour une oeuvre, quelle qu'elle soit, est de laisser le public indifférent. Ce qui est loin d'être le cas de vos récits que certains ne vont pas aimer pour les raisons inverses de ceux qui vont les apprécier. Dans les deux cas ils existent par leur singularité et parce qu'ils provoquent des réactions. La preuve ce commentaire est le 10è en deux jours!
    Amicalement
    Ramina

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    1. Bonjour Cher Ramina.
      Merci de me remonter le moral. J'en ai bien besoin. Je suis bien consciente de ne pas plaire à tout le monde, mais j'aurais aimé des encouragements lorsque ça plaisait. Si vous ou Peter ou Josip m'aviez fait ce genre de remarque, ma réaction n'aurait pas été si épidermique, à coup sûr. Il faut être juste sur tous les plans.
      Voilà ma position.
      Amitiés.
      Elena.

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  7. Ah le Peter !
    Comme un inénarrable Duduche à la Cabu!
    Le voilà qui déboule,en plein champs de bataille d'auteurs où ça ferraille dur dans les commentaires, avec sa bouille enfarinée de bon Papa Noël et de Père Fouettard pour distribuer des cadeaux ou des fessées!!! Désopilant non ?
    Ramina

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  8. Bonjour à tous.
    Science-fiction ? Je m’interroge. Cela veut-il dire que la situation est invraisemblable ? C’est depuis le tout début que, bien que se greffant toujours, au départ, sur des faits plausibles ou réels, les récits d’Elena prennent un tour improbable : il est bien évident que rien de ce qu’elle raconte ne peut se passer dans quelque école, tribunal ou gendarmerie que ce soit. Alors qu’y a-t-il de nouveau dans cet épisode ? En quoi les épisodes précédents pouvaient-ils être « sympas » et celui-ci non ? Je suis perplexe.
    Amicalement à tous.
    François

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    1. Bonjour François,
      Je suis du même avis que vous. Ma façon d'écrire est la même depuis le début. Pour ça, je n'ai pas varié d'un iota. Mon style est reconnaissable, même si on ne sait pas que c'est moi qui écrit. Chaque auteur de ce Blog a sa façon d'écrire ce qui le rend unique et donc si particulier aux yeux de tous. C'est ce qui fait la richesse de ce Blog : Un melting-pot.
      Amitiés.
      Elena.

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  9. Bonjour Ramina,

    Je dirais même plus, cher ami : une saynète digne d'un Gotlib de sa grande époque ! Rires.
    Amicalement. Peter.

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