Marlène resta finalement sans bouger. La voix de Caroline
interpellant la personne entrante avait laissé cette tentation à l’état
d’intention.
« Tu tombes bien, je commençais à penser que tu étais
en retard. »
Il y eut quelques vagues excuses de murmurées. C’était une
voix d’homme.
« Viens voir avec moi, j’ai quelque chose à te
montrer. »
Des pas se dirigèrent vers le fond du couloir et, peu de
temps après, depuis une pièce voisine, la voix de Caroline qui grondait. Pas un
mot de son interlocuteur n’était audible. Il se taisait. Cela ne dura pas
longtemps. Le bruit qui suivit était, à ne pas s’y méprendre, celui d’une
fessée donnée sur la peau nue. Les plaintes qui suivirent furent encore plus
explicites.
« Mets-toi au coin ici tout de suite ! Celui dans
lequel tu vas d’habitude est occupé. Prend le temps de réfléchir si, la
prochaine fois, ce sera utile que je te dise deux fois les choses avant que tu
ne te décides à les faire. »
Les deux personnes étaient de retour dans le séjour. Il y
eut encore deux formidables claques sur des fesses suivies par deux cris
sonores, puis le silence. Des pas, sans doute ceux de Caroline s’éloignèrent.
Marlène n’était plus seule dans la pièce, pourtant le silence continuait à y
régner sans partage.
Caroline contemplait son œuvre avec satisfaction. C’était,
en fait, beaucoup plus facile à imposer une discipline rigoureuse à des
personnes plus âgées qu’elle ne l’aurait cru. Les fesser ne posait pas de
difficulté particulière. Tout tenait dans la capacité à imposer sa légitimité.
Avec Joël comme avec Marlène, elle avait été adoubée par une
autre personne, mais ensuite tout coulait de source. Cela faisait plusieurs
semaines qu’elle surveillait celui qui était devenu son garçon et ils avaient
pris leurs habitudes, alternant des temps où elle le corrigeait et des moments
où elle s’occupait de lui comme d’un petit garçon. Il s’était coulé dans ce
moule aussi facilement qu’elle dans celui de la tutrice. Ce n’était pas une
question d’âge.
Elle considérait qu’elle avait eu beaucoup de chance de
rencontrer Madame André au bon moment et que celle-ci ait pensé à elle. C’était
un job rêvé pour une étudiante. Elle était prise le matin et le soir, mais avec
une liberté totale dans la journée. Et elle pouvait se permettre une sortie un
soir ou deux par semaine. Joël était capable de rester seul et il savait que la
moindre bêtise serait sévèrement sanctionnée à son retour.
« Idéal ! J’ai même le gite et le couvert qui me
sont offerts gratuitement pour la peine que je mets dans l’éducation de mon
pupille. C’est exactement ce qu’il me fallait ! »
Quand elle regardait les progrès qu’avait fait Joël pendant
le court temps pendant lequel elle s’était occupé de lui, elle se disait
qu’elle avait participé à une action essentielle. Marlène avait besoin de la
même chose.
« Et si… »
Une idée venait de germer dans son cerveau.
« Il faut que je vérifie. Commençons par une visite de
l’appartement de Marlène. Où sont les clés ? »
Marlène était arrivée avec un petit sac à main qu’elle avait
posé par terre, dans un coin de l’entrée, quand elle avait reçu sa fessée. Il y
était encore. Caroline hésita à fouiller dedans.
« C’est un peu intime. Marlène peut y cacher des
secrets. »
Elle haussa les épaules. Une pupille ne pouvait cacher aucun
secret à sa tutrice, cela n’avait pas de sens. Quant à l’intimité, la question
ne se posait plus : la culotte baissée, la main sur les fesses… Caroline
avait eu accès à ce que Marlène avait de plus intime, fouiller dans le sac
n’avait donc plus d’importance. Cela faisait partie des actes qu’elle pouvait
faire sans problème. Les clés étaient bien là.
La visite de l’appartement de Marlène avait conforté l’idée
de Caroline. Ce n’était pas qu’il fut dans un état déplorable, mais il aurait
eu besoin d’un peu plus de soin : du repassage en retard, du linge sale
dont il aurait fallu s’occuper depuis plusieurs jours, les reliefs de repas mis
au frigidaire sans précaution, des tâches sur les plans de travail. Il y avait
de quoi s’occuper pour qu’il soit plus net. Marlène avait du mal à assumer l’exigence
régulière que nécessitait son entretien. Il était temps qu’elle fut accompagnée
dans cette tâche.
Et surtout, il y avait une deuxième chambre inoccupée.
C’était donc tout ce qu’il fallait. Il n’y avait donc plus qu’à voir avec
Judith si, la semaine dernière, elle avait parlé sérieusement. Judith, c’était
une amie de Caroline. Elles suivaient des parcours d’étude similaires et elles
avaient partagé de nombreux moments de loisirs à faire des projets et échanger
sur les difficultés qu’elles rencontraient.
Judith avait été impressionnée quand Caroline lui avait fait
part de « l’arrangement » qu’elle avait passé avec Joël, ou plutôt
que Madame André et elle avaient passé au sujet de Joël.
« Tu as de la chance, si je pouvais trouver un pupille
comme le tien ! »
C’est sur cette dernière remarque que Caroline avait
échafaudé son plan. Elle passa dans la cuisine et décrocha son téléphone.
La baguette siffla. Arthur ferma les yeux et serra les
dents. Bien qu’il eût essayé de retenir son cri, il dut laisser passer un
grognement sonore. Un trait de feu barra ses fesses de droite à gauche. Il
bloqua sa respiration. Cela n’empêcha pas la douleur de se diffuser par tous
ses nerfs. Il eut un brusque sursaut qui arqua son corps et que le bras de
Bernadette, entourant le bas de son buste, amorti sans peine.
Bernadette l’avait couché en travers de sa cuisse gauche et
elle avait refermé ses deux genoux sur ceux de son compagnon. Une fois le bras
passé autour de sa taille, il savait qu’il ne pourrait pas se libérer, sauf à
se débattre de toutes ses forces, mais cela aurait eu des conséquences
incalculables. Ses fesses nues étaient maintenant le point d’attention de
Bernadette.
La baguette siffla une deuxième fois. La brûlure parvenait,
cette fois-ci, d’un peu plus bas, là où ses fesses rejoignaient ses cuisses.
Elle se confondit rapidement avec la première. Ce n’était plus un grognement,
mais véritablement un cri que poussa Arthur.
« Non, se dit-il, non, ça ne peut pas
continuer ! »
Le troisième coup de la badine vint contredire ses
certitudes. Bernadette avait bien l’intention que cela se poursuivît aussi
longtemps qu’elle l’estimerait nécessaire. Une quatrième fois, elle abattit sa
férule sur les fesses d’Arthur, tout en haut des fesses.
« Non, Bernadette, s'il te plait, j’ai compris, j’ai
compris, je ne recommencerai plus ! »
En réponse, en traça un cinquième sillon incandescent sur
les fesses de son compagnon qui hurla sa douleur à plein poumon.
« Oh que non, je suis certaine que si je m’arrête
maintenant tu n’auras pas retenu la leçon. »
Une autre application de la baguette en travers des fesses,
juste en dessous de la première. Le cri qu’elle provoqua était proche du
sanglot.
« Afin qu’elle s’imprime bien profondément dans tous
tes neurones, la correction doit être si sévère que pour rien au monde tu
prendras le risque d’en recevoir une autre d’une rigueur analogue. »
La badine vint mettre un point final à la phrase de
Bernadette, donnant naissance au premier sanglot.
« Nous n’y sommes pas encore ! »
Encore un coup de baguette, peut-être un peu plus fort que
les précédents. Un hurlement. Les mouvements d’Arthur devinrent brièvement
frénétiques. Trois coups successifs et bien appuyés de la badine, mirent fin à
cette agitation intempestive.
« Je veux que tu comprennes que, dorénavant, tout geste
ou toute parole déplacée de ta part seront sanctionnés par une sévère
correction. »
Un coup de baguette.
« Je vais encourager ta cheffe d’atelier à aller dans
ce sens. Je ne m’en priverai pas de mon côté. »
Un autre coup de la férule.
« Je vais le faire savoir largement dans notre
entourage, par exemple à la jeune fille du troisième étage qui te regarde avec
des yeux furieux à chaque fois qu’elle te croise. Tu feras bien de faire profil
bas la prochaine fois que tu la croises car je vais lui donner l’autorisation de
te baisser la culotte et de te fesser. »
Encore un coup de badine. Arthur sanglotait maintenant en
continu.
« Je vais faire passer le mot que toute personne qui te
prend sur le fait à importuner une femme, aura le droit de t’administrer, sur
le champ, une fessée déculottée. »
Deux coups de baguette très rapprochés.
« Je parie que je vais te faire renoncer rapidement à
ces attitudes. Puis, je m’attaquerai à d’autres de tes défauts. Ils ont
tellement nombreux que nous en avons pour un bon moment. »
Deux fois à se suivre, la badine marqua les fesses d’Arthur.
Bernadette contempla son œuvre. Elle ne pouvait plus compter les traits qu’elle
avait laissés sur les fesses de son compagnon. Ils se rejoignaient et
s’entremêlaient. Certains étaient d’un rouge si foncé qu’on aurait pu les
croire noirs. D’autres étaient plus pâles, en comparaison des premiers, mais
ils avaient également laissé leur trace.
« Encore un petit effort, se dit-elle, et ce sera
parfait. »
Sans plus faire de pause, elle asséna une grêle de coups de
sa baguette sur le postérieur d’Arthur qui poussa un long hurlement désespéré
en battant furieusement des pieds. Bernadette finit par quelques coups sur le
haut des cuisses, ce qui relança les cris d’Arthur, haut dans les aigus.
« Voilà qui devrait suffire pour ce soir,
conclut-elle ! »
Arthur, lui, n’avait plus d’avis. Ce que déciderait
Bernadette était bien pour lui.
La sonnette de la porte d’entrée. Marlène était désespérée.
Caroline l’avait laissée au coin tandis qu’elle accueillait la personne qui
arrivait. Qui était-ce ? Visiblement, Caroline et elle, il s’agissait
d’une femme assez jeune au son de sa voix, se connaissaient parfaitement.
Marlène sentit qu’on s’approchait d’elle.
« Voilà, Judith, si tu le veux, c’est ta nouvelle
protégée. »
Marlène n’en croyait pas ses oreilles. Qu’est-ce que c’était
que cette histoire ? C’était bien d’elle dont il était question, le
féminin employé ne laissait pas de doute.
« Protégée ? Protégée de qui, de
quoi ? »
Le flot de question qui venaient à l’esprit de Marlène
restèrent informulés. Caroline ne se gênerait pas pour lui administrer une
fessée en présence de cette nouvelle personne. C’était déjà bien assez de
devoir se tenir au coin dans cette tenue indécente, sans risquer en plus de
recevoir une correction en sa présence. Marlène rageait de son impuissance, elle
sentait que des décisions la concernant se prenaient sans elle, mais elle se
gardait bien de le faire savoir.
« Ah, je l’aurais crue plus… moins âgée.
– L’âge n’a rien à voir là-dedans. Tu as le même que moi et
il n’y a que quelques années entre Joël et Marlène. Quand je lui ai donné la
fessée, tout à l’heure, je t’assure qu’elle piaillait comme une petite fille et
j’ai vu son appartement. Elle a besoin d’être fermement guidée par une personne
qui a la tête sur les épaules et qui n’hésitera pas à prendre des décisions
quand elles seront nécessaires.
– Et si elle refuse ?
– Mais il n’est pas question de lui demander son avis !
Crois-tu que je l’ai fait pour Joël ? Pourtant je suis certaine que si je
lui annonçais aujourd’hui que je pars demain, il me supplierait de rester. Il
fait très attention à ne pas me décevoir et quand je lui fais comprendre que
cela a été le cas, il en est tout accablé et il n’a lors de cesse que je le
punisse pour que je lui pardonne son écart.
– Oui, c’était assez évident l’autre soir de la semaine
dernière quand tu l’as puni en ma présence. La fessée n’avait rien d’une partie
de plaisir et en plus donnée devant moi. Mais quand il est venu te demander
pardon, après le coin, il semblait réellement soulagé que tu n’aies plus été fâchée avec lui.
– Ce sera pareil avec Marlène, si tu t’y prends bien. Au
début, bien sûr, il faudra faire preuve d’autorité. Mais si tes fessées sont
bien cuisantes, elle se soumettra. Elle n’a pas le choix, tu sais. Elle sait
que si nous ne signons pas son courrier, elle risque de gros ennuis au travail.
Ensuite, une fois l’habitude prise, tout ira bien. »
Marlène commençait à comprendre que Caroline proposait à
Judith de devenir sa tutrice attitrée. Elle fulminait de devoir se placer sous
la dépendance d’une gamine mais qu’y pouvait-elle ? Le raisonnement de
Caroline était juste. Elle était coincée. Pour le reste, il n’en était pas
question.
« Jamais je n’accepterai l’autorité d’une gosse tout
juste sortie de l’adolescence. »
Un doute s'insinua dans sa ferme résolution : c'est pourtant ce qu'elle venait de faire avec Caroline.
Un doute s'insinua dans sa ferme résolution : c'est pourtant ce qu'elle venait de faire avec Caroline.
La conversation se poursuivit entre les grandes personnes
sans que l’opinion des deux enfants qui se trouvaient au coin, pourtant les
plus âgés de la pièce, ne soit prise en compte.
« Tu sais, ce n’est pas rien de surveiller sa pupille
vingt-quatre heures sur vingt-quatre. C’est très contraignant. Même si tu l’as
sous la main, il faut que tu sois disponible. Il y a tant de points auxquels il
faut veiller : son obéissance, la qualité de son travail, le rangement de
ses affaires, la politesse, sa propreté, même son hygiène sera à regarder de
près… et j’en passe. »
Comme un flash instantané dans la tête, Marlène vit toutes
les petites questions quotidiennes auxquelles Caroline faisait référence,
toutes les petites compromissions qu’elle faisait avec elle-même, tous les
petits renoncements. Puis elle prit conscience que cela impliquait que Judith
soit présente chez elle en permanence. Qu’est-ce que cela voulait dire ?
« Il faudra être prête à donner la fessée à n’importe
quel moment, y compris si tu as autre chose à faire. C’est un engagement de
tous les instants.
– Oui, tu as raison, ça mérite réflexion.
– Heureusement, il y a aussi les moments de tendresse qui
compensent tous ces temps où tu devras te fâcher.
– Comme quand Joël vient chercher un câlin dans tes
bras ?
– Oui comme ceux-là, mais aussi le bisou dans le lit le
soir. La première fois, j’ai cru qu’il allait me demander de lui lire une
histoire. »
Les deux filles s’esclaffèrent en même temps. Il n’y avait
là aucune moquerie, mais un attendrissement face à l’état d’esprit du pupille
de Caroline et de ses comportements enfantins.
« Marlène doit encore avoir deux fessées ce soir.
Peut-être peux-tu commencer par lui en donner une et nous verrons après.
– Bonne idée !
– Je te laisse faire ?
– Oui, pas de souci ! J’ai vu comment tu t’y prenais
avec Joël. »
Judith s’approcha de Marlène. Elle lui administra une
formidable claque sur les fesses.
« Alors, Marlène, on me dit que tu n’as pas été sage au
travail aujourd’hui ? »
Une nouvelle claque sur les fesses. Marlène ne savait plus
quoi faire. Elle n’avait pas le droit de se retourner, ni de protester et cette
gamine qu’elle ne connaissait pas et qu’elle n’avait pas même vue, lui donnait
ce qui ressemblait bigrement à une fessée.
« Tu vas venir m’expliquer cela et nous verrons de
quelle fessée tu as besoin. »
Judith prit Marlène par l’oreille et en tirant brusquement,
elle lui fit faire demi-tour. Marlène, de ses deux mains s’agrippa à celle de
Judith pour diminuer la tension qui emportait tout le côté gauche de son visage.
« Tu robe, gronda Judith en lui assénant une nouvelle
claque sur la cuisse. Qui t’a autorisée à la laisser retomber ? »
Marlène se dépêcha de remonter sa robe en un geste
instinctif d’obéissance. Judith tira, un peu moins fort sur son oreille.
« Suis-moi ! »
Tenue par l’oreille, entravée par sa culotte, Marlène
suivait Judith tant bien que mal. Elle la ramenait au centre de la pièce.
Judith s’assit sur le canapé, puis elle plaça Marlène debout devant elle, entre
ses jambes. Le sexe de Marlène n’était qu’à une vingtaine de centimètres des
yeux de la jeune fille qui cherchait comment, sans laisser tomber sa robe ni
bouger de là où elle venait d’être placée, elle pouvait ménager un peu sa
pudeur. Ce n’était pas aisé.
« Raconte-moi ce que tu as fait ! »
Marlène regarda autour d’elle pour se convaincre que tout
cela était bien réel. Caroline la regardait, les bras croisés, un petit sourire
au coin de la lèvre. Ce n’était pas de ce côté qu’elle pouvait espérer du
secours. Ni de celui de Joël qui ne bougeait pas d’un poil dans son coin. Une
claque sur les fesses lui rappela qu’il s’agissait bien de la réalité.
« C’est moi qu’il faut regarder ! Que t’ai-je
demandé de faire ? »
La claque suivante fut vraiment cuisante. Elle arracha un
cri à Marlène et lui fit monter les larmes dans les yeux. Elle regarda la jeune
fille qui venait de la fesser et elle ouvrit la bouche.
« Oui ? As-tu quelque chose à dire ? »
Marlène resta une seconde la bouche ouverte, puis elle la
referma et baissa la tête. La certitude d’être dans son droit qu’elle avait lue
dans les yeux de Judith, l’avait déstabilisée. Comment se sentir en position de
force dans une telle tenue ? La main de Judith était déjà prête à claquer
de nouveau ses fesses. Il y aurait certainement de meilleurs occasions pour
expliquer à cette gamine qu’elle ne pouvait se comporter ainsi vis-à-vis d’une
personne qui lui rendait une bonne quinzaine d’années.
« J’attends ! Qu’as-tu fait au travail pour avoir reçu
une fessée à ton travail ? Et ne t’avise pas de dissimuler la vérité. Tu
as déjà menti à Caroline tout à l’heure, il ne s’agirait pas de
récidiver ! »
Marlène commença à raconter d’une vois hésitante. Caroline,
regardant la scène de l’extérieur, avait l’impression de voir une petite fille,
sur le point d’être corrigée, confessant une grosse bêtise devant sa Maman.
Tout était donc pour le mieux.
Le récit avait été complet, confirmé par le courrier de
Madame Farette.
« Je crois que nous pouvons convenir que toutes les
fessées que t’a données ta cheffe d’atelier, étaient méritées. Elle a eu bien
raison, n’est-ce pas ?
– Oui, Jud… euh… Mad…
– Joël dit Mademoiselle Caroline, pour sa tutrice. Tu peux
faire comme lui. Mademoiselle Judith ira très bien.
– Oui Mademoiselle Judith.
– Je crois que nous allons bien nous entendre toutes les
deux. »
Judith tapota, puis caressa les fesses de Marlène.
« Il faut donc que je te punisse de toutes ces bêtises,
ces désobéissances et aussi de ton comportement vis-à-vis de ta collègue Maïlis.
C’est bien comme cela qu’elle s’appelle ?
– Oui Mademoiselle Judith.
– Il te faut donc une bonne fessée. Je vais te la
donner. »
Judith fit passer Marlène sur sa droite. Elle la coucha sur
ses genoux sans que Marlène y trouvât à y redire ou tout du moins sans qu’elle n’en
dît rien, puis elle remonta le bas de la robe qui était tombé un peu en-dessous
de la taille de Marlène.
La main de Judith tomba, régulièrement sur les fesses de
Marlène pendant tout le début de la fessée. Judith y mettait toute sa force d’une
part pour faire impression sur Marlène, mais d’autre part pour montrer à
Caroline qu’elle était, tout autant qu’elle, capable de donner une fessée
mémorable. Elle décida de négliger la cuisson qu’elle pressentait sur la paume
de sa main. C’était douloureux, mais bien moins que ce que ressentait Marlène.
A voir les réactions de la femme qui gisait sur ces genoux, c’était une
évidence.
Marlène n’estimait pas que cette fessée, donnée à main nue,
était aussi rigoureuse que celle que Madame Farette lui avait donnée avec la
règle, loin de là, mais elle était bien plus vexante compte tenu de l’âge de la
personne qui la lui administrait. Cette considération ne tarda pas à
disparaître quand la douleur sur les fesses prit le pas sur la honte que
ressentait Marlène.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’elle regrettât amèrement
tous les écarts qu’elle avait commis. Sûr qu’elle ne recommencerait pas. Elle
se le promit.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 46
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
mais il faut attendre un peu. Combien de temps ? Une semaine devrait suffire.
Les commentaires...
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