QUI AIME BIEN, FESSE BIEN
LE CHANTAGE A LA FESSEE
Patricia toute guillerette, légère et court vêtue, descendait la rue pour rentrer chez elle. Sa main droite fourmillait agréablement d'avoir tant claqué sur les fesses de Gérôme , dont elle ressentait encore la chaleur sur la paume. Elle prenait, toujours, beaucoup de plaisir à corriger les belles rondeurs bien fermes de son volumineux arrière train, tout en mettant un point d'honneur à remplir sa mission éducative, au demeurant correctement rémunérée. Que pouvait-on espérer de plus réjouissant, pour une fervente claqueuse, que d'être invitée, moyennant finance, à administrer, fessées à volonté et pour la bonne cause, sur un postérieur si bien disposé à en recevoir. Thérez Bellebourges savait reconnaître les compétences à leur juste valeur.
La jeune femme ressortait tout émoustillée de cette
heure de cours hebdomadaire. La dépense physique et l'énergie déployée au cours
des fessées successives, agissaient sur elle, à la fois, comme un excitant et
un exercice de remise en forme. Sur la lancée de ce contexte disciplinaire,
elle en aurait bien fait profiter le derrière de son frère Robin, ou même celui
d'Edouard le beau-père. Tout
dépendait de l'humeur de Gladys et des événements de la journée, susceptibles
de justifier une bonne séance de corrections. Elle se sentait prête en tous
cas, et même en attente, de continuer à entretenir sa cuisante force de frappe.
Elle en était là de ses réflexions, lorsqu'elle vit
Bettina, arriver sur le même trottoir.
Elle remontait la rue...toujours
pimpante comme à son habitude, vêtue d’un tailleur rose bien ajusté. Elle
marchait d’un pas guilleret, faisant claquer ses talons aiguille, ne manquant
pas une vitrine de magasin pour se regarder en marchant et voir si les hommes
qu’elle venait de croiser se retournaient sur elle. Ce qu’elle adorait ! Elle
s’efforçait de porter des chaussures aux talons les plus hauts possibles qui
accentuaient la cambrure de ses reins et faisaient encore mieux ressortir les
volumineuses rondeurs de son postérieur. Elle avait un imposant fessier
rebondi, sculpté par les fessées, et ne perdait jamais l’occasion de le faire
remarquer, certaine que le balancement de ses hanches, sous la jupe moulante de
son beau petit tailleur, faisait l’effet recherché.
Arrivées à la même hauteur, les deux femmes
s'arrêtèrent. Cela faisait un moment qu’elles n’avaient pas eu l'occasion de se croiser. Le courant passait bien entre elles. Patricia aimait discuter et Bettina était une grande bavarde. Curieuse
incorrigible, elle était au courant de presque tout ce qui se passait dans le
quartier. Certains la critiquaient pour sa tendance au commérage et à répandre des rumeurs. Mais, souvent, les mêmes ne dédaignaient pas se nourrir de
ses petites nouvelles croustillantes, à partir du moment, bien sûr, où ils
n'étaient pas concernés directement. Malgré ses excentricités, et son zèle,
parfois envahissant, à développer ses théories sur l'exercice de la discipline,
on aimait bien Bettina. Son caractère insouciant, sa spontanéité la rendaient
plutôt sympathique.
Elle s'arrêta
devant Patricia, et, avec un petit rire mutin, se mit à tortiller des
hanches, en tirant sur sa jupe pour
essayer de la faire redescendre en dessous du niveau de ses jarretelles. Comme
la plupart de ces femmes sans complexe, insouciantes du ''qu'en dira - t-on'',
elle aimait provoquer en attirant les regards. Elles s'embrassèrent comme deux
amies, qui n'avaient finalement qu'une dizaine d'années de différence. Bettina
était plus jeune que Walter son mari. Ce qui pouvait expliquer, sinon
justifier, ces tendances aux quelques écarts de fidélité conjugale qui lui
jouaient parfois de vilains tours.
– Alors, Patricia, c'est lundi, on revient de chez les
Bellebourges. Toujours les cours particuliers d'Anglais pour le fils,
Gérôme ?
Patricia sourit,
peu étonnée de la question, qui n'en était pas vraiment une, puisqu'elle savait
que son interlocutrice connaissait la réponse.
– Ah, Bettina, Bettina ! On ne peut décidément,
rien vous cacher.
– Oh, ce n'est un mystère pour personne … Et c'est tout
à votre honneur, il paraît que grâce à vous et votre méthode, le garçon fait
d'énormes progrès...
– Je dois reconnaître que j'obtiens d'assez bon
résultats, malgré sa nature un peu paresseuse...
Bettina prend un air malicieux et répond sur le ton de
la confidence, comme si elle en partageait l'exclusivité avec sa voisine.
– Oui... et il paraît que c'est parce que vous lui en
mettez des bonnes !
Patricia rit. Un rire franc, joyeux.
– Ah ah, vous savez tout, vous !
– Pas difficile avec les fenêtres ouvertes on entend
claquer ses fesses jusque dans la rue.
Et ça claque bien ! Ça doit drôlement le stimuler
pour apprendre.
Avec Bettina, on pouvait être certain, que n'importe
quelle conversation, allait glisser, à
un moment ou à un autre, vers son sujet de préoccupation favori. Ce qui n'était
pour déplaire à la plupart de ses amies qui, partageaient les mêmes points de vue
sur les valeurs éducatives de la fessée. Patricia confirme, avec un petit air
satisfait.
– On peut dire ça comme ça, oui. Et ce n'est pas seulement, ''il paraît''.
Gérôme fait partie de cette catégorie de petits paresseux, négligents, souvent
insolents, qui ne marchent qu'à la fessée.
– Vous m'en direz tant ! dit Bettina, contente
d'avoir lancé le sujet
– Oui, Ils ont besoin qu'on leur en mette régulièrement,
quelles que soient les raisons. Et des sévères... Ce n'est pas à vous que je
vais apprendre ça !
– Pour ça non, je n'arrête pas de le dire ! Et vous
connaissez mon avis sur la question. Pour moi, une vraie bonne fessée n'est
jamais assez longue ni suffisamment sévère. IL y a toujours moyen de la rendre
plus cuisante.
Bettina, comme à son habitude quand elle entamait une
conversation sur la fessée, avait
démarré au quart de tour et manifestait toute la ferveur de son enthousiasme
avec son exubérance habituelle. Peu soucieuse du regard des autres, elle
commençait à s'enflammer sur le trottoir. Ce qui était, somme toute bien naturel,
sur un sujet aussi brûlant. Le simple fait d'en parler, la mettait en
transpiration dans la culotte, dont le nylon avait peu de chance d'absorber les
dégâts.
De temps en temps, tout en poursuivant la conversation,
elle tirait nerveusement sur sa jupe en tortillant du derrière, pour essayer de
la faire descendre un peu plus bas sur ses cuisses, par-dessus la bande noire du revers de ses bas nylon. Mais c'était
peine perdue. A défaut de rallonger la jupe par devant, cela ne faisait, par derrière, que mouler
davantage son plantureux fessier, complaisamment offert aux regards des
passants. Ce qui ne la dérangeait pas le moins du monde, bien au
contraire. A se demander pourquoi elle
tentait de cacher ce qu'elle prenait tant de soin à exhiber...
Patricia, ne
refusait pas la conversation, mais ne voulait tout de même pas rentrer trop
tard. Fine mouche, elle change de sujet, celui-ci risquant de durer un peu trop longtemps.
– Et vous Bettina, vous faite votre petite balade en ville ? Un peu de Shopping ... sans Walter ?
– Oh ce n'est pas nouveau. Vous connaissez l'horreur de
ces Messieurs à se faire trimbaler dans les boutiques...
– Oui, en même temps ils nous fichent la paix. On fait
ce qu'on veut.
– Ce qui ne les empêche pas, après, de nous reprocher
nos dépenses.
– Comme vous dites, alors qu'eux ne se gênent pas. Comme
Edouard mon beau père, à passer son temps à jouer aux courses au PMU, Ça lui a d'ailleurs valu une mémorable correction par
Gladys.
Patricia venait involontairement de rallumer le feu qui
couvait sous la jupe de Bettina, en relançant la conversation sur la fessée.
– Oh... à propos de pub... et de correction, vous ne
savez pas qui j'ai rencontré en ville tout à l'heure ?
– Ma foi non, et je ne risquais pas de le savoir. J'ai
passé la fin de la journée à claquer les fesses de Gérôme... Pour l'aider à apprendre ses
leçons d'Anglais !
Bettina, tout excitée, tire
à nouveau sur sa jupe, qui, malgré la relative élasticité du tissu, se trouve
dangereusement mise à l'épreuve sur les rondeurs de son opulente paire de
fesses. L'éventualité qu'elles passent à travers ne semble pas si
extravagante que ça. C'est du moins ce
que devait espérer l'homme assis sur un banc, de l'autre côté de la rue, qui
reluquait les deux jeunes femmes, en faisant semblant de lire un journal datant
de l'avant-veille.
– Et bien , à propos d'Anglais... Je vous le donne en
dix mille, s'exclame
Bettina, excitée comme un lapin
devant un troupeau de carottes. Vous savez, Andrew ! Le jeune homme au
pair des Delaniaires. Et bien je l'ai
rencontré par hasard, à la sortie du Pub... Le '' My Taylor Irisch'' en face
des ''Galeries Lafallite ''.
– Je vois, mais je n'y suis jamais allée. Je connais
plutôt l'Olympic, que Robin fréquente avec sa bande de loustics, dont Gérôme et
son fameux cousin Rodolphe. Encore un sacré numéro celui-là !
– Je ne vous le fais pas dire. Paraît qu'ils s'en sont
encore pris une bonne, hier chez Margaret, justement avec Andrew !
– Je sais, j'y étais. Ça a chauffé dur. Et je peux vous
dire que le jeune homme a été gâté par la nature... Côté postérieur je veux
dire. Il y a de quoi faire.
Bettina qui se voit déjà à la manœuvre, frétille de
plaisir sur ses talons aiguilles.
– Hummm, ça c'est tout à fait le genre de nouvelle qui
me donne des fourmis dans la main
– A Gladys aussi ! Elle a eu l'occasion de lui
tester le derrière. Je peux vous dire qu'elle s'est régalée. Il s'est pris une
de ces fessées... parfaitement méritée
d'ailleurs
– Oui, et bien ça ne m'étonne pas. Ah le Andrew...avec
son petit air d'Anglais bien élevé, il
cache bien son jeu, je ne vous dis
pas... Figurez-vous qu'il s'est fait jeter du Pub avec deux de ses
congénères. Parce qu'il n'est pas le seul étudiant à avoir traversé la Manche
pour venir ici. Ils fichaient la pagaille à boire, bières sur bières, à
brailler et chanter comme le font très bien les anglais avec un coup dans le
nez, qu'ils ont fini par importuner la clientèle.
– Mais comment vous savez tout ça, vous, Bettina ?
– Oh, c'est simple, je me suis trouvée là, en sortant
des Galeries. J'ai pris Andrew à
parti. Il avait l'air un peu éméché d'ailleurs. Je l'ai vertement
réprimandé pour sa conduite lamentable et lorsque je lui ai dit que Margaret n'apprécierait pas du tout quand elle
l'apprendrait, ça l'a remis tout de suite d'équerre.
– Pas étonnant après la raclée qu'elle lui a flanquée
hier. Je crois que maintenant il la
craint beaucoup. Et alors, vous l'avez menacé de tout lui raconter.
Bettina prit le petit air vicieux qu'on lui connaissait quand
elle préparait un coup tordu.
– Oui, bien sûr, je ne pouvais décemment pas faire comme si je n'avais rien vu. Sauf s'il acceptait de passer à la maison
samedi après-midi pour que je le punisse moi-même, sans rien dire à Margaret.
Patricia sourit d'un air entendu.
– Je vois, je vois, vous êtes maline vous ! En fait
c'est carrément un chantage à la fessée.
– Appelez ça comme vous voulez, mais une occasion comme celle-là, ça ne se rate pas. Je ne vais pas me priver du plaisir
de lui en flanquer une bonne.
– Mais comment vous allez faire avec Walter, il ne
travaille pas le samedi je suppose, il sera à la maison ?
– Non justement, le samedi il joue aux cartes à l'Olympic tout l'après-midi avec ses copains. J'aurai tout le temps pour profiter
d'une belle séance de fessées. Et je compte bien m'en offrir une sévère sur les
fesses de l'ami au pair. Quand je lui ai
mis le marché en main il n'a pas hésité une seconde, il a préféré la fessée
avec moi plutôt que d'affronter les foudres de Margaret.
– On voit qu'il ne sait pas ce qui l'attend, dit
Patricia qui connaissait la ferveur punitive de sa voisine. En tout cas vous
avez bien manœuvré, elle ajoute avec la franchise qui la caractérise. Mais tout
de même, vous ne seriez pas un peu garce sur les bords ?
Loin de l'affecter, ça amuse plutôt Bettina qui
s'en vanterait presque. Elle rit en tirant encore sur sa jupe qui ne dépasse
toujours pas le niveau de ses boucles de jarretelles.
– Je sais, c’est pas nouveau, tout le monde me le dit, ! Surtout Walter,
quand je lui flanque une fessée déculottée pour le simple plaisir de lui
claquer le derrière. Que voulez-vous, c’est ma marque de
fabrique... ça fait partie de mon charme.
“
Elle rit et s’en va toute joyeuse, en balançant des hanches et
tortillant frénétiquement du derrière, au point de manquer se tordre une
cheville sur ses vertigineux talons aiguille.
Le monsieur au journal de l'autre côté de la
rue est un peu déçu, la jupe a tenu le coup. Il n'a plus
qu'à regarder la belle paire de fesses onduleuse moulée de rose s'éloigner.
Celle de Patricia, tout aussi attrayante, partir dans l'autre direction. Il
s'en est quand même mis plein les mirettes.
Bettina marchait fièrement, tête bien
droite , les fesses roulant sous la jupe moulante, de façon provocante. Elle
esquissa même un petit salut de la tête à deux vieilles dames qui la
croisaient, alors que sur l’autre trottoir, deux ouvriers déchargeant un camion
se retournaient et ne se gênaient pas pour émettre un sifflement admiratif… Elle disparut au coin de la rue, d’un pas
décidé, mais sans précipitation apparente.
Et après la saison 3... vient la saison 4!
Nous retrouvons des protagonistes dont nous avons déjà fait la connaissance, mais nous allons également découvrir de nouveaux personnages pour lesquels la fessée est à l'ordre du jour.
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerDécidément, ces aventures fleurent bon le printemps qui se profile à l'horizon.
Les deux "Pétroleuses de la Claque" se rencontrent par un heureux hasard de circonstances. Malicieuses, ces dames...
On discute, on échange les points de vue, on jauge les individus...
On est sévère mais on n'en reste pas moins femmes. Bettina ne laisse personne indifférent et ce n'est pas la gent masculine qui s'en plaindra. On attend avec impatience la suite... Ca va chauffeeeer !
Peter.
Amis de la poésie entre amies et du tirage de jupe pour pas se retrouver les fesses à l'air, bonjour Ramina.
RépondreSupprimerDans cet épisode, les deux amies, Paty et Betty, ont la langue bien pendue, et pour un coup, les mains ne sont pas en action, mais comme on dit, le calme avant la tempête. Elle se remémorent les fessées sur les postérieurs offerts de leurs victimes.
Très bon le "My Taylor Irisch" coffee qui se trouve en face des "Galeries Lafallite" ! Toutefois, rien à voir avec le célèbre "Olympic Dolpic club", très renommé lorsqu'on a pris froid.
Par contre le Andrew, avec en avoir eu un coup dans le nez, il en a eu un coup sur les fesses... Ca équilibre ! Ce cher jeune homme au pair n'en rate décidément pas une et il ne peut faire autrement que d'accepter la fessée sous menace d'en recevoir une plus sévère... L'éducation anglaise à du bon !
Amitiés.
Elena.
Bonjour Peter,
RépondreSupprimerEh oui, petite pause récréative avant la tempête de claques. La féminité ravageuse n'empêche pas la sévérité des mesures disciplinaires lorsque celles ci s'imposent. Comme le tapage diurne en sortie de Pub!
Petite cause, grands effets , les événements claquants vont se succéder en cascade, suivant la fameuse théorie des dominos... minette, tire la bobinette et les fessées cherront !!
Le petit chaperon aux fesses rouges... Oh Mesdames comme vous avez de grandes mains... C'est pour mieux vous claquer le derrière mes petits messieurs! .
Amicalement
Ramina
Bonjour Elena,
RépondreSupprimerMerci pour cette stimulante correspondance.
Effectivement, dans ce chapitre sans fessées, cependant omniprésentes par allusion dans les conversations, les langues sont plus actives que les mains... petite pause bavardage avant reprise de claquage. Cela permet d'approfondir la personnalité de nos héroïnes .
Comme le faisait remarquer François-Fab, en substance, quelques périodes de transition entre les séances de fessées, permettent de nuancer un peu plus l'écriture et recontextualiser le récit, pour mieux relancer la suite.
Bravo, à mon tour chère amie, pour le pertinent "Olympic Dolpic Club"... Voilà le bistrot des copains rebaptisé pour les chapitres à venir.
Après le coup dans le nez d'Andrew, le coup sur les fesses est à venir ...
Amicalement
Ramina
Bonjour Elena, Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerOui, je suis d'accord avec toi, Ramina. Une scène sans fessées visualisée fait marcher l'imagination du lecteur et lectrice. J'ai moi même finalisé quelques saynètes que j'intitulerai "l'attente" ou "mise en condition" réunissant le puni et ses dames patronnesses.
A l'occasion de la "Journée de la Femme" (le 8 mars. Toutes les femmes méritent bien cet hommage un peu tardif mais bon...) et de la "Journée des Secrétaires" le même mois, je réfléchis à un saynète pour marquer le coup. Oncle Peter va se pencher sur sa table à dessin... hé hé hé !
Excellent, le nom rebaptisé du café prisé par Gégé et sa bande. Ca fait très "Café des Sports".
Peter LePan en direct du café des Sports de Synthol. Ca fait du bien où ça fait mal... Ce soir, troisième soirée de championnat régional de fléchettes, Synthol, petit station balnéaire de la côte atlantique, défendra ce soir ses couleurs. Magnifiquement représentées par un trio de choc, les Flèches d'Argent. Le groupe s'échauffe avant le coup de sifflet du départ. Je m'approche des joueurs. Quelques mots avant cette finale, Messieurs..."
Amicalement. Peter.