La mère de Paul était stupéfaite.
« J’en suis presque certaine.
– Mais, il est à peine plus de vingt-et-une heure trente. Il
ne peut pas dormir. D’habitude, il ne se couche jamais avant une ou deux heures
du matin. Je ne serais pas étonnée qu’il fasse semblant de dormir, qu’il vous
ait trompée.
– J’en serais très surprise. Il sait ce que lui coûterait
une pareille mystification. Ses fesses en paieraient le prix. Je crois qu’il
n’y tient pas.
– Ah oui, la fessée… Mais tout de même, il se couche
toujours bien plus tard. Comment peut-il dormir ?
– La fessée a des vertus insoupçonnées. Après avoir reçu une
bonne fessée en punition de ses bêtises, on dort bien mieux qu’habituellement.
– Mais à son âge, se coucher si tôt… c’est étonnant.
– Croyez-vous que je lui en aie donné le choix ? Une
heure du matin, pas avant, pensez-vous que ce soit raisonnable ?
– Euh, je ne sais pas… il est majeur et il décide par
lui-même.
– Quel bon prétexte pour ne pas s’en occuper ! A-t-il
la capacité de décider raisonnablement de son heure de coucher ? Vous
êtes-vous seulement posé la question ?
– Mais, il a trente-deux ans.
– Oui et alors ? Est-ce que cela vous dédouane de votre
responsabilité de mère ?
– Mais…
– Est-ce parce qu’il a plus de trente ans que vous devez
vous laver les mains de ce qu’il fait, sans vous être posé la question de votre
responsabilité dans cette faillite ? Comment se fait-il qu’il n’ait pas
appris à parler sans dire un gros-mot à toute les phrases ? Comment se
fait-il qu’il se permette d’insulter les personnes avec qui il a des
différends, comme il le fait avec vous ?
– Mais je ne sais…
– De quand date la dernière fois où vous vous êtes fâché
avec lui à propos de son attitude et que vous l’en avez puni.
– Puni ? Si bien sûr, enfin je ne peux pas dire…
– Quelle punition lui avez-vous donnée ?
– Je ne sais pas, je ne me rappelle pas. C’était il y a… je
ne sais plus.
– Cela ne m’étonne pas. Je ne serais pas étonnée que vous
soyez en plein mensonge en prétendant avoir, un jour, puni Paul. J’en doute
fortement. L’idée même de fixer des limites à votre enfant doit vous être inconnue.
Je ne suis pas surprise que vous soyez arrivée à ce résultat ! »
Au fur et à mesure que la conversation se déroulait, le ton
de Madame Caroni montait, montrant son exaspération croissante face à tant de
renoncement, et celui de la mère de Paul se faisait plus hésitant.
« Autant d’inconséquence est attristant et je ne parle
pas de votre refus de m’aider à déculotter Paul, tout à l’heure, je risquerais
de devenir désagréable. Vous renoncez vraiment à toutes vos obligations.
– Ce n’est pas vrai, vous ne pouvez pas dire ça ! Vous
n’avez pas le droit ! »
Cette brève et timide révolte fut la goutte d’eau qui fit
déborder le vase.
« Je pense que je peux dire cela et que j’en ai
parfaitement le droit. Mais vous ne semblez pas comprendre la gravité de la situation
dans laquelle vous avez laissé Paul s’enfermer et de la difficulté qu’il y aura
à l’en sortir.
– Mais je…
– Tu vas te taire et m’écouter ! »
Si la mère de Paul avait mieux connu Madame Caroni, elle
aurait compris ce que signifiait le passage du vouvoiement au tutoiement. Ce
n’était pas anodin. Il actait un changement de statut de la personne qui se
tenait face à Madame Caroni qui ne négociait plus avec une égale, mais
exprimait des exigences vis-à-vis d’une pupille.
« Comme tu ne saisis pas la gravité de ton
comportement, je vais devoir te l’expliquer autrement. »
Madame Caroni saisit le bras de la mère de Paul.
« Comment te prénommes-tu ?
– Véronique, mais… »
Madame Caroni entraîna Véronique, sans aucun ménagement,
jusqu’au milieu de la salle à manger. Elle retourna une chaise afin qu’elle
fasse face au milieu de la pièce. Elle s’y assit.
« … mais que faites-vous ?
– A ton avis, Véronique ? Que crois-tu avoir
mérité ? »
Madame Caroni fit passer ses deux mains sous le bas de la
robe de Véronique et elle remonta vers ses hanches. Son geste fut arrêté par
Véronique qui rabaissa sa robe. De ses deux mains, elle la tenait serrée contre
ses jambes.
« Mais qu’est-ce que…
– Tu enlèves tes mains tout de suite ! Il n’est pas question
que tu essayes de m’empêcher de te punir quand tu l’as mérité !
– Non, vous ne pouvez pas !
– Véronique ! Si tu ne me laisse pas faire, tu auras
une autre fessée. Je ne peux pas accepter que tu t’opposes de cette
façon !
– Non, non !
Faut-il que j’aille chercher Madame Abramov pour qu’elle
m’aide à te déculotter comme elle l’a fait pour ton fils ? »
Cette menace déstabilisa Véronique qui eut un moment
d’hésitation. Madame Caroni relâcha une la pression qu’elle mettait sur le bras
de Véronique qui en fut déséquilibrée. Madame Caroni tira alors sèchement sur
le bras de la mère de Paul qui fut ramenée vers Madame Caroni sans qu’elle
puisse maîtriser son déplacement. Madame Caroni l’accueillit sur ses genoux où
elle la fit tomber à plat ventre. Véronique en eut le souffle coupé. Le bras de
Madame Caroni se referma sur la taille de Véronique, l’immobilisant et mettant
hors service son bras gauche, coincé derrière le dos de Madame Caroni.
Celle-ci ne s’attendait pas à devoir batailler de cette
façon pour placer sa punie en bonne position pour recevoir la fessée.
L’effacement dont avait preuve Véronique tout au long de la soirée aurait pu
laisser supposer qu’elle se serait soumise plus facilement à la correction que
Madame Caroni avait décidé de lui administrer, mais elle n’en fut pas
déstabilisée. Elle plaça son coude au milieu du dos de Véronique et elle appuya
sur la colonne vertébrale jusqu’à ce que Véronique soit allongée sur ses
genoux.
Elle s’attendait à la réaction quand elle releva l’arrière
de la robe. Véronique lança son bras droit, qui était libre de toute attache,
pour contrecarrer la volonté de Madame Caroni. Celle-ci qui avait anticipé
quelque chose de cet ordre, n’eut aucun mal à cueillir le poignet au vol et à
le ramener dans le dos de la femme qu’elle tenait sur ses genoux.
« Lâchez-moi… lâchez-moi, vous me faites mal !
– Cesse de te débattre, petite sotte, et tout sera plus
facile, pour toi comme pour moi. De toute façon, cette fessée, tu vas
l’avoir !
– Non… non… je ne veux pas !
– Ça je m’en doute, malheureusement pour toi, tu en as
besoin. »
Véronique se démenait si fortement sur les genoux de Madame
Caroni qu’elle en glissa, et tomba à genoux. Elle rua à ce moment et aurait
probablement réussi à se libérer si son bras plié dans son dos n’avait arrêté
net son geste et si Madame Caroni n’avait mis tout son poids sur les épaules de
Véronique.
« Je commence à trouver que tout ce tumulte
suffit ! Tu auras une deuxième fessée pour avoir refusé la première !
Pour le moment, reviens ici ! »
Madame Caroni passa son bras entre les jambes de Véronique,
plaqua sa main sur son bas-ventre et elle la souleva pour la remettre à la
place qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Au contact sur son entrejambe,
Véronique resserra ses cuisses, emprisonnant le bras de Madame Caroni.
« Petite peste, cette fois-ci c’en est trop ! Je
vais t’apprendre à obéir ! »
Madame Caroni pinça la peau qui était à portée de sa main,
ce que Véronique accueillit avec un cri, puis elle écarta les jambes. La main
libérée souleva l’arrière de la robe, ce qui provoqua une nouvelle ruade qui
fut arrêtée par le bras que Madame Caroni remonta légèrement dans le dos de
Véronique. La tension sur l’épaule était trop forte. Véronique s’immobilisa un
instant pour faire diminuer la pression sur ses muscles et ses ligaments, petit
instant de répit que Madame Caroni mit à profit pour baisser la culotte.
« Non, s'il vous plait, pas la fessée ! »
Le ton était maintenant suppliant et si Véronique gigotait
encore sur les genoux, c’était presque sans vigueur, comme si sa culotte
arrivée à mi-cuisse avait marqué la fin de son combat et qu’elle s’était enfin
résignée, faute de ne pouvoir faire autrement, à recevoir la correction que lui
préparait sa voisine.
Madame Caroni avait accumulé de l’exaspération suite à
l’attitude de Véronique. Elle avait donc de l’énergie à revendre qu’il fallait
qu’elle déchargeât sur les fesses nues qu’elle avait sous les yeux. Elle se
concentra pour donner toute la vitesse qu’elle pouvait à son bras, veillant à
bien ajuster l’arrondi de sa main à la courbe des fesses.
La première claque résonna dans la pièce. Elle laissa
Véronique sans voix. Le cri qu’elle aurait dû pousser s’étrangla dans sa gorge.
Même dans ses pires rêves, elle n’aurait pu imaginer qu’une fessée provoquât
une douleur aussi vive.
Madame Caroni prit ce silence comme un défi.
« Cette péronnelle ne va pas me jouer longtemps le coup
de la fessée qui me laisse indifférente. Je vais la faire crier ses regrets de
m’avoir résisté ! »
La deuxième claque, sur l’autre fesse, fut presque aussi
forte que la première, mais la forme de la main était mieux ajustée à celle des
fesses, là où elle tomba. Véronique cria aussi fort qu’elle le pouvait. Si elle
n’avait su que c’était sa main que Madame Caroni utilisait, elle aurait juré
qu’on venait de lui appliquer sur la peau un fer rougit au feu. Une troisième
fois la main vint confirmer ces premières impressions.
Puis, les claque s’enchaînèrent. Véronique cessa de les
compter dès qu’il y en eut plus de dix. Elle avait besoin de toute son énergie
pour se concentrer sur la fournaise qui s’installait sur ses fesses et ne
cessait, la fessée durant, de s’étendre et de s’intensifier.
C’est avec surprise qu’elle constata qu’elle pleurait et
cela lui fit du bien de s’en rendre compte. Cela ne diminuait en rien la
cuisson de ses fesses, mais elle sentait qu’ainsi, chacune était dans son rôle.
Elle était sur le point d’accepter cette fessée comme un juste dû pour toutes
les insuffisances qu’elle se permettait, mais un sursaut d’orgueil lui fit
rejeter cette idée. La rage lui donna un regain d’énergie qu’une douzaine de
claques bien ajustées réduisirent au silence.
« Elle n’a pas le droit, elle n’a pas le droit, elle
n’a pas le droit… »
Véronique ne cessait de se répéter cette litanie, mais elle
ne faisait plus rien pour lutter contre ce qu’elle considérait comme un abus de
pouvoir. Quand, pour finir la fessée en beauté, Madame Caroni accéléra le
rythme au point que Véronique eut l’impression qu’il n’y avait plus de pause
entre deux claques, toute pensée cohérente disparut dans la tête de Véronique
pour ne laisser place qu’à une prière muette appelant la fin de la correction.
Elle finit par arriver alors que Véronique n’y croyait plus.
Véronique ne perçut que partiellement que quelque chose avait changé. Il n’y
avait plus ce bruit incessant et répétitif de la main qui claquait sur ses
fesses, mais la brûlure ne cessait de croître.
Elle continuait de pleurer mais elle restait en place, à
plat ventre en travers des genoux de sa voisine. Elle ne s’était pas rendu
vraiment compte qu’elle n’était plus tenue. Mais même si elle en avait pris
conscience, elle n’aurait pas bougé sans y être autorisée. Ne rien faire qui
eut pu provoquer une nouvelle fessée. Elle ne l’avait pas décidé, mais c’était
une évidence qu’il convînt d’obéir.
Si, dans un coin de sa tête, sa culotte baissée à mi-cuisses
était encore une source de honte, elle avait mis ce désagrément de côté. Le
regard de sa voisine sur sa nudité exposée brûlait bien moins que ce que la
fessée avait provoqué sur ses fesses.
Pourtant, le feu sur son postérieur, maintenant qu’il
n’était plus entretenu, diminua sensiblement. Son malaise augmentait au même
rythme que diminuait sa souffrance.
« A mon âge, qu’est-ce que je fais là, allongée sur les
genoux de la voisine avec ma culotte baissée ? C’est
indécent ! »
La main de Madame Caroni qui lui tapotait les fesses
renforça ses craintes. Elle s’agita un peu. Une claque, pas trop forte mis tout
de même, stoppa ses manifestations d’impatience.
« Puisque tu as l’air d’aller mieux, tu vas aller te
mettre au coin.
– Hein ? Mais que… »
Le coin ? Elle ne voulait tout de même pas dire…
Qu’est-ce que c’était que cette nouvelle humiliation ? Il n’était pas
question que… Une nouvelle claque, bien appuyée cette fois-ci, la convainquit
de ne pas aller plus loin.
« Tu te tais et tu obéis tout de suite ! »
Madame Caroni l’aida à se lever et elle la conduisit vers
l’un des angles de la pièce. Elle lui plaça le visage le plus enfoncé possible
dans le coin, jusqu’à ce que son visage touchât les deux murs, elle lui croisa
les bras dans le dos et coinça le bas de sa robe sous les deux mains.
« Tu restes-là, immobile, sans un geste, sans un bruit,
tant que je ne t’ai pas dit de bouger. Je préfère te prévenir que tu y es pour
un bon bout de temps. Si tu ne t’y tiens pas parfaitement… »
Une claque servit de fin de phrase et fut parfaitement
explicite quant au risque qu’elle prendrait.
« Je vais revenir ! »
Véronique entendit les pas de sa voisine qui s’éloignait. Elle
était seule dans la salle à manger.
Ce ne furent pas les premières minutes les plus difficiles.
La chaleur et les pics de douleur lancinante occupaient son esprit. Elle
n’avait pas vraiment le temps de réfléchir sur sa nouvelle condition. Elle ne
songeait pas à contester l’impératif d’immobilisation qui lui avait été imposé.
Etre au coin après une fessé allait de soi. Il n’y avait pas à discuter. Puis
les élancements sur ses fesses se firent plus espacés et moins vifs. Ils
devinrent plus supportables.
C’était en pensant à une situation analogue qu’elle avait
déjà vécue, qu’elle prit vraiment conscience de ce qui lui était arrivé et de
ses conséquences. Elle devait avoir dix ou onze ans quand, un jour qu’elle
passait un après-midi de loisir chez une copine, Marlène sa meilleure amie à ce
moment-là, elles avaient fini par se disputer à propos de quelque chose qui
devait être important à l’époque, mais dont elle ne se souvenait absolument
plus. Les éclats de voix étaient parvenus aux oreilles de la mère de Marlène
qui était venue mettre bon ordre à ces chamailleries. Elle les avait menacées
d’une bonne fessée si elles recommençaient, puis elle les avait placées chacun
dans un coin de la pièce, le nez tourné vers l’angle du mur.
C’était la seule fois, avant l’intervention de Madame
Caroni, où elle s’était retrouvée dans cette situation. Elle se rappelait
encore le rouge qui lui était monté aux joues et la honte de subir une punition
qu’elle considérait réservée aux petites filles et qui lui avait semblé durer une
éternité. Elle se rappelait avoir été ensuite très prudente quand elle était
revenue chez Marlène, évitant d’élever la voix et fuyant tous les sujets
polémiques. La punition donnée par la Maman de Marlène avait été efficace.
Le sentiment d’être traitée comme une petite fille était
bien plus fort ce soir-là que dans son souvenir. Elle n’avait pas le même âge
qu’à l’époque, et pourtant, elle se retrouvait dans la même situation, à ceci
près que sa robe était troussée au-dessus de sa taille et que sa culotte ne
couvrait pas ses fesses. Elle était dans une situation bien pire qu’alors.
« Comment puis-je me laisser faire ? Passe encore
quand j’étais une gamine, mais maintenant ? »
Elle se sentait ridicule de se tenir au coin alors qu’il n’y
avait plus personne pour la surveiller. Non, ce n’était pas cela : même
avec quelqu’un pour la surveiller, elle n’avait aucune raison de rester au coin
à montrer ses fesses à… à personne puisqu’elle était toute seule.
Véronique était furieuse avec elle-même. Pourquoi restait-elle
là ? Elle songea à se baisser, mais une douleur un peu plus soutenue sur
ses fesses que lors des dernières minutes la dissuada de bouger.
« Et si Madame Caroni n’était pas partie ? Et si
elle attendait que je bouge pour me fesser de nouveau ? »
Véronique grimaça. Avec le nez à cinq centimètre de l’angle
du mur, il n’y avait personne pour le remarquer. Elle pouvait faire toutes les
mines qu’elle voulait, nul ne s’en offusquerait. Elle resta silencieuse et
immobile durant de longues minutes, se morigénant intérieurement.
La douleur sur les fesses de Véronique s’était estompée
depuis longtemps. Elle ne supportait plus la pénitence qui lui était imposée.
Cela faisait tellement longtemps qu’elle était là. Bien qu’elle n’ait aucune
indication fiable, elle était certaine que Madame Caroni l’avait oubliée.
« Tant pis, se dit-elle, je ne reste pas là ! Je
n’ai aucune raison de lui obéir ! »
Elle oubliait juste la forte probabilité de prendre une
autre fessée, ce qui lui semblait une menace bien lointaine depuis que ces
fesses ne se ressentaient presque plus de la précédente correction. Au dernier
moment, elle renonça à tourner la tête. Il y avait eu un petit bruit qu’elle
n’avait pas pu identifier.
Il lui fallut encore dix minutes de silence total dans la maison
pour qu’elle se risquât à jeter furtivement un œil par-dessus son épaule. Comme
elle s’y attendait, à part elle, la salle à manger était vide. Elle se
détendit. Aucun risque de fessée pour l’instant. Sans bouger du coin et, d’une
main, tenant le bas de sa robe relevé, elle passa son autre main sur ses
fesses. Il ne fallait pas frotter bien dur pour que la douleur revienne, pas
aussi vive qu’avant, mais elle sentait bien que la fessée avait laissé des
traces profondes et sur son postérieur et dans son esprit.
Elle s’enhardit un peu. Elle tourna la tête, se tordant le
cou pour voir dans quel état se trouvaient ses fesses. Mais impossible de voir.
« Il faudrait que je regarde dans un
miroir ; »
Il n’y en avait pas dans cette pièce.
« Celui qui est dans ma chambre ? »
Elle parcourut des yeux le chemin à suivre : traverser
la salle à manger, parcourir le couloir jusqu’à la porte de la chambre… c’était
long et risqué. Et si Madame Caroni revenait sur ces entrefaites ? Cette
dernière pensée fit remonter toute la fureur qu’elle avait contenue.
« J’emmerde Madame Caroni, dit-t-elle à voix
haute ! »
Elle se sentit tout de suite bien mieux. Il fallait cela
pour se débarrasser de la crainte qui la paralysait. Elle pouvait prendre ses
décisions seules.
Elle fit demi-tour et marcha d’un pas décidé… limité par sa
culotte.
« J’en ai marre de tout ce cinéma, se dit-elle en
remettant son sous-vêtement à la place qu’il n’aurait jamais dû
quitter ! »
Elle se dirigea vers sa chambre, furieuse contre elle-même,
se traitant intérieurement de tous les noms. Elle n’avait fait que trois pas
dans le couloir quand elle entendit un bruit étouffé qui venait de la cage
d’escalier. Décharge d’adrénaline, les battements de cœur qui s’affolent, ses
jambes qui la soutenaient à peine et un gros nœud dans l’estomac. Elle
s’immobilisa et regarda le coin d’où elle venait. Avait-elle le temps d’y
retourner ?
Elle tendit l’oreille. Il n’y avait plus de bruit. C’était
une fausse alerte. Une bouffée de rage la submergea.
« Ça commence à suffire avec tes peurs ridicules !
Et même si ça avait été Madame Caroni ? Je lui aurais simplement dit ce
que je pense d’elle ! »
Cette ferme résolution la rassura. Elle esquissa un sourire
et reprit résolument son chemin. Elle entra dans sa chambre sans faire attention
à ce qui pouvait venir de l’extérieur.
« Je suis chez moi, après tout ! »
Elle se plaça devant sa psyché. Robe relevée et la culotte
baissée au ras des fesses, elle contemplait ses fesses. Rien ! Pas une
marque. Pourtant, quand elle passait sa main, sur son arrière-train, elle
sentait encore les effets de la correction.
Ce fut un léger mouvement qui attira son attention. Elle
releva la tête. Dans l’encadrement de la porte de sa chambre, se tenait Madame
Caroni, les bras croisés sur la poitrine.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 35
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
Le chapitre 37.
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
Amis de la poésie et de la rebellitude à la fessée... Bonjour!
RépondreSupprimerPas d'accord Véromique ... mais alors pas d'accord du tout la maman! Après la fessée de Paul le fils, c'est maintenant à son tour de faire un stage de gymnastique corrective sur les genoux accueillant de l'infatigable madame Caroni.
La lutte est âpre pour mettre la maman réfractaire en position. Nous avons là une de ces descriptions à la JLG: longue, précise, détaillée chirurgicale...
Lutteuse de choc "la Caroni"! Clé de bras, torsion divers, coinçage de jambe, contorsion, compression, immobilisation, position, déculottage, punition... et voilà le travail!
Après une telle séance de gymnastique sportive, la fessée qui s'en suit est forcément musclée ! Fessée de compétition!
Qu'est ce qu'on dit?... Merci madame Caroni!
Ah mais attendez, c'est pas fini, il y a une deuxième séance d'entraînement de prévue. Après l'effort, le renfort... d'une deuxième fessée! Prochain épisode, re-torsion du bras en arrière, contention du bassin, tension, exposition du derrière ... Et ça recommence avec musculation et cuisson intensive des fessiers. Véronique prépare les jeux olympiques de la fessée avec coach Caroni, catégorie danse rythmique d'arrière train! Tout un programme!
Cordialement
Ramina.
Je me doutais bien que Mme Caroni n'allait pas laisser passer ça.
RépondreSupprimerPasser du rôle de mère de famille à celui de Gamine prise en faute...c est dur ..