« Non, attendez ! Je retourne au
coin ! »
Cela n’intéressait pas Madame Caroni qui attrapa Véronique,
passa un bras autour de sa taille et l’obligea à se pencher en avant. La
position ne laissait pas de doute sur ce qui allait suivre.
« Je ne le ferais plus, je vous le promets ! »
Véronique, sans surprise sentit que sa robe était relevée et
Madame Caroni en coinçait le bas sous son bras qui encerclait le buste de
Véronique et la maintenait dans une position idéale pour recevoir la fessée.
Véronique ne faisait rien pour se libérer. Elle savait que
cela ne ferait qu’envenimer les choses. Où étaient passées toutes ses belles
résolutions ? Qu’était devenue sa décision de dire son fait à son
autoritaire voisine ? Véronique n’avait pas du tout l’impression de subir
une injustice scandaleuse. Elle se préparait à recevoir une correction
justement méritée pour une désobéissance irréfléchie qu’elle regrettait déjà.
« Pardon Madame, pardon ! »
Madame Caroni descendit la culotte qui était restée au ras
des fesses. Elle resserra son bras autour de la taille de Véronique qui sentit
la main de sa voisine se déplacer sous son ventre, approchant son vagin à
presque le toucher. Les doigts s’écartèrent. Ainsi, elle était tenue bien plus
fermement qu’avant. A moins de se débattre, elle n’avait plus aucune
possibilité de bouger.
Véronique n’avait jamais senti de main féminine aussi près
de son sexe, mais elle supposa que c’était normal, compte tenu de la situation.
Elle ne pouvait empêcher une once de pudeur de remonter, bien qu’elle fût tout
à fait déplacée dans ces circonstances. L’idée que cela puisse être des
attouchements lui traversa l’esprit, mais le souvenir de sa précédente fessée
chassa cette pensée. Une fessée donnée par Madame Caroni n’avait rien d’un
prélude sexuel. Ses fesses pouvaient encore en témoigner.
Véronique savait qu’elle allait recevoir son dû. Elle
espérait que sa voisine ne serait pas trop sévère, mais elle ne se faisait pas
trop d’illusion. Elle avait sciemment désobéi. Cela méritait une punition
exemplaire. Elle n’en doutait pas. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était
montrer qu’elle acceptait la punition, malgré son envie de s’y soustraire et la
boule de peur qui avait pris toute la place dans son ventre.
La première claque tomba sur la fesse gauche. Véronique ne
put retenir un cri. La cuisson provoquée était pire que dans son souvenir. Elle
releva un pied aussi haut que sa culotte le lui permettait mais cela n’empêcha
pas la main de Madame Caroni de s’abattre sur l’autre côté des fesses. L’autre
pied prit le relais du premier. Après, ce ne fut plus possible, pour les jambes
de Véronique, de suivre le rythme de la fessée. Madame Caroni fit pleuvoir un
véritable orage de fessées sur le postérieur de sa voisine. Véronique dansait
d’un pied sur l’autre sous l’avalanche, elle criait son regret d’avoir désobéi,
elle implorait le pardon… cela n’arrêtait pas la punition, mais elle ne
l’espérait pas vraiment.
Elle fut surprise quand la fessée cessa. Son optimisme ne
dura qu’un instant.
« Je vais t’apprendre qu’il y a des conséquences fâcheuses
à me désobéir. A chaque fois ! tu vas t’en rendre compte sous peu. Tu vas
comprendre ce que c’est qu’une sévère fessée ! »
Madame Caroni prit Véronique par l’oreille et celle-ci fut
bien obligée de suivre. Elle mit une petite seconde à démarrer et le pinçon
tira sur son oreille au point qu’elle crut qu’elle allait être arrachée. Une
fois suffit. Elle suivit Madame Colas, tordant le cou pour soulager la douleur
qui emportait tout le côté gauche de son visage. Elle n’avait d’autres
solutions que de marcher sur la pointe des pieds, à petits pas pressés, priant
pour que sa culotte ne tombât pas sur ses chevilles.
« Voyons voir si je trouve ici ce qu’il me faut. »
Véronique ne comprit pas la raison du détour par la salle de
bain. Madame Caroni s’empara de la brosse à cheveux. Elle n’avait pas idée de
ce qu’elle voulait en faire. L’arrêt suivant, ce fut dans la salle à manger. La
chaise qui avait servi précédemment, était toujours en place. Véronique se
retrouva allongée en travers des genoux de sa voisine sans n’avoir eu ni le
temps de souffler ni celui d’entreprendre d’amadouer Madame Caroni. Elle en
savait l’inutilité, mais elle aurait bien tenté sa chance tout de même.
Toutefois, elle n’essaya pas. Elle était inquiète. Elle ne
serait pas étonnée que cette deuxième fessée fût plus sévère que la première.
La faute qu’elle avait commise nécessitait une punition des plus sévères et
Madame Caroni semblait décidée à l’administrer. Véronique n’avait aucune idée
de ce que cela signifiait et cette incertitude l’angoissait.
Une minute plus tard, elle aurait préféré rester dans le
doute. La brosse était entrée en action sur ses fesses dès le début de la
fessée. Maintenant, elle comprenait parfaitement à quoi elle pouvait servir
quand il ne s’agissait pas de remettre de l’ordre dans ses cheveux.
Madame Caroni était très satisfaite d’avoir trouvé ce
précieux auxiliaire. Si elle n’avait pas trouvé, dans la salle de bains, ce qui
lui fallait, elle aurait réquisitionné la ceinture de Paul, mais elle préférait
que ce soit un instrument quotidiennement utilisé par Véronique qui servît à la
corriger. Désormais, Véronique ne pourrait se brosser les cheveux sans penser à
l’autre utilité de cet objet. Il serait utile pour lui rappeler la sévérité des
fessées qu’il permettait et de l’obligation d’obéissance qui était exigée
d’elle.
Le bois du dos de la brosse, de forme ovale, avait la bonne
taille. Elle tenait parfaitement le manche en mains. Il n’était ni trop court,
ni trop long ce qui permettait à Madame Caroni de le manier aisément malgré le
peu de recul que lui donnait la position de sa punie, tout en constituant un
bras de levier intéressant qui permettait de laisser des marques rouges ovales
sur les fesses de Véronique.
Madame Caroni en appliqua une couche uniforme du bas des reins
jusqu’au milieu des cuisses, puis elle entama une deuxième couche. Véronique
sursautait à chaque fois que la brosse frappait ses fesses. Ses cris étaient
désespérés. Le comportement de Véronique sous la brosse indiquait clairement à
Madame Caroni que sa pupille apprenait douloureusement sa leçon et qu’elle
serait profondément gravée dans son esprit à défaut de le rester durablement
sur ses fesses. C’était ce à quoi voulait aboutir Madame Caroni.
Elle notait avec satisfaction que la main qui aurait pu venir,
une nouvelle fois, recouvrir les fesses, restait bien à l’écart. Véronique en
entourait la cheville de Madame Caroni pour se maintenir en meilleur équilibre.
Elle la serrait un peu plus fort quand la brosse provoquait une douleur plus
vive, mais jamais elle ne lâchait sa prise. Véronique avait fait un grand pas
dans l’apprentissage de la façon de se comporter quand elle recevait une
fessée.
Madame Caroni continua la correction un petit moment après
que Véronique avait commencé à sangloter. Malgré son âge, la femme que Madame
Caroni tenait sur ses genoux, montrait maintenant tous les signes de
l’acceptation de la punition, malgré sa sévérité. Madame Caroni estima qu’on
pouvait maintenant construire quelque chose sur ce terrain. Elle avait deux
nouveaux pupilles dans son entourage dont l’éducation était à revoir. Il y
avait un long chemin à parcourir, mais les premiers pas étaient encourageants.
Véronique était allée se mettre au coin qu’elle n’aurait
jamais dû quitter, sans aucune hésitation dès que l’autorisation lui en avait
été donnée. Elle avait repris la pause qui avait été la sienne, sans que Madame
Caroni ait eu besoin de le lui ordonner.
« Je laisse la brosse sur la table, au cas où nous en
aurions encore besoin. »
Il n’y avait eu aucune réaction de Véronique, toute à
l’obligation de satisfaire sa tutrice par une attitude irréprochable. Madame
Caroni jugea qu’l était temps de la laisser seule afin de vérifier si elle
restait bien en pénitence sans prendre des libertés avec ce qui était exigé
d’elle. Cela nécessitait de l’y laisser un long moment avec la sensation de
n’avoir personne pour la surveiller. Madame Caroni était confiante sur son
obéissance.
Elle se dirigeait vers la sortie quand il lui semble
apercevoir une lueur sous la porte de la chambre de Paul. Elle devait en avoir
le cœur net. Elle éteignit toutes les lumières, laissant Véronique dans le
noir. Elle n’avait pas besoin de clarté pour se tenir au coin.
Puis, elle se dirigea à pas de velours vers la chambre de
Paul dont elle ouvrit doucement la porte. Ce qu’elle découvrit était édifiant.
Il était entièrement caché sous ses couvertures qu’il avait remontées
par-dessus sa tête. Une lampe de poche était allumée sous cette protection.
Elle atténuait la lumière qui était à peine visible. Le bruit que faisait Paul
indiquait clairement qu’il ne dormait pas.
Il ne réagit pas à l’ouverture de la porte, continuant à
remuer sous les couvertures. Madame Caroni s’approcha et elle tira les
couvertures vers le bas. Paul resta un instant statufié, le temps de comprendre
ce qui arrivait. Il était allongé sur le dos, le pantalon de pyjama baissé à
hauteur de ses genoux. Il tenait son sexe à pleine main.
« N’étais-tu pas censé dormir ? »
Paul tenta de rattraper les couvertures que Madame Caroni
avait rabattues au pied du lit. Paul les saisit et les tira, mais Madame Caroni
ne céda pas.
« Inutile de te cacher. J’ai vu ce que tu faisais, ce
qui n’est pas un souci pour moi. Par contre, que tu ne dormes pas lors que je
t’ai dit que c’était l’heure de le faire, ça, c’est une
désobéissance ! »
Madame Caroni fit le tour du lit. Elle releva les jambes de
Paul au-dessus de sa tête et sa main claqua une bonne dizaine de fois sur les
fesses nues ainsi dégagées.
« Et tu sais ce qui arrive à ceux qui me
désobéissent ! »
Une nouvelle série de fessées accompagna cette déclaration.
Puis, elle saisit le bras de Paul et elle le sortit du lit. Il marcha devant sa
tutrice qui le poussait devant lui sans lui lâcher le bras. Elle le conduisit
jusqu’à la salle de bains.
« Où est ton gant de toilette ? »
Quand Paul désigna celui qu’il utilisait habituellement.
Madame Caroni l’enduisit de savon, puis elle lava l’entrejambe et les cuisses
de Paul qui serra les jambes au passage de la main de Madame Caroni. Une claque
sur les fesses mit bon ordre à cette désobéissance.
« Ecarte tes jambes ! »
L’eau froide sur le sexe de Paul ramena ses prétentions
érectiles à la plus simple expression. La peur des réactions de Madame Caroni
fit le reste. Paul laissa sa tutrice lui laver les fesses les cuisses et le
sexe. Il était tétanisé, mais il n’osait pas protester. Il avait honte de lui.
Le séchage ne fut pas plus agréable, d’autant plus que Madame Caroni ne faisait
pas dans la douceur. Il finit la peau des fesses et des cuisses, rougie par la
serviette.
« Une bonne fessée par là-dessus et tu vas comprendre
qu’il est préférable de m’obéir ! »
Tenu par le bras, Paul précédait Madame Caroni qui le mena
vers la salle à manger. Paul songea un bref instant au spectacle qu’il allait
donner à sa mère, le pantalon de pyjama baissé et le sexe ballotant entre ses
deux jambes, loin de toute tentative d’érection. En fermant les yeux, il
devança la nouvelle humiliation que la présence de sa mère ne manquerait pas de
provoquer. Une nouvelle fois dans cette soirée, sans qu’il n’y pût rien, il
devait se retrouver devant elle les fesses nues, alors qu’il avait évité cette
situation depuis de si nombreuses années qu’il ne se souvenait plus de la
première fois.
Il n’y eut aucune réaction de sa mère. Quand il rouvrit les
yeux, il comprit pourquoi. Les fesses nues de sa mère étaient marquées de
traces rouges qui étaient bien visibles sous la robe qu’elle tenait retroussée
au-dessus de sa taille. Sa culotte tendue entre ses jambes à hauteur des genoux
complétait le parfait tableau d’une mise au coin donnant le point final à une
fessée déculottée. Véronique serra plus fort ses points quand elle comprit que
son fils venait d’entrer dans la pièce où elle se tenait à demi-nue, mais elle
conserva sa position, le nez dans l’angle de la pièce et la robe relevée découvrant
ses fesses.
Paul n’eut pas le temps d’épiloguer plus longuement sur la
tenue de sa mère. Elle n’était pas au cœur de ses soucis immédiats. Au passage,
Madame Caroni prit la brosse à cheveux de sa mère.
« Tu vas voir comment la brosse apprend à
obéir ! »
La chaise n’avait pas bougé de place. Elle accueillit Madame
Caroni et Paul trouva aussitôt sa place à plat ventre en travers de ses genoux.
Il n’y avait là rien de surprenant. il savait qu’une punition était au
programme et il ne trouvait pas à y redire. Il fallait expier sa désobéissance
et avec les standards de Madame Caroni, cela signifiait une fessée. Bien qu’il
n’ait qu’une courte expérience en tant que pupille de Madame Caroni, Il se
préparait à ce qu’elle soit sévère.
Il ne fut pas déçu. Dès les trois ou quatre premières fois
que la brosse laissa sa marque sur ses fesses, il sut qu’il ferait désormais
tout ce qui était en son pouvoir pour éviter d’amener Madame Caroni à recourir
une nouvelle fois à cet instrument. Ce n’était pas si compliqué d’obéir.
Après avoir appliqué, très fermement, la brosse une bonne
dizaine de fois sur les fesses de Paul, Madame Caroni savait qu’il aurait
promis une obéissance absolue et sans faille. Il aurait promis tout ce qu’on
voudrait pour que la correction s’arrêtât. Elle savait aussi que cette urgence
à obéir s’étiolait dans le temps, quand le souvenir de la dernière fessée
devenait moins présent et la perspective d’une prochaine moins immédiate.
Désobéir pour satisfaire un besoin éprouvé sur le moment ou
pour s’éviter une contrainte, pouvait apparaître alors comme une possibilité de
plus en plus séduisante au fur et à mesure qu’il semble possible de passer à
travers les mailles du filet de sa tutrice. Il fallait donc que s’ancre
profondément le souvenir de la précédente fessée et c’est ce que Madame Caroni
s’efforçait de faire en poursuivant la fessée, bien au-delà des premières
promesses de Paul.
Elle attendit que Paul restât prostré sur ses genoux,
réagissant à peine aux contacts avec le dos de la brosse pour s’estimer
satisfaite. Elle ne pourrait probablement rien faire de plus efficace dans
l’instant. Il fallait attendre pour en voir les résultats à long terme.
Madame Caroni se préparait à devoir recommencer, si ce
n’était le soir-même, du moins dans les prochains jours. Il était rare qu’une
seule fessée suffît pour obtenir une obéissance répondant au niveau qu’elle
exigeait. C’était la règle du jeu inhérente au rôle de tutrice. Il n’y avait d’autre
choix que de l’admettre.
« Tu sais où tu dois aller après une
fessée ? »
Madame Caroni montrait le coin de son index pointé.
« Puisque tu n’as pas envie de dormir tu vas pouvoir y
rester un petit moment. »
Madame Caroni regarda, satisfaite de son travail, Paul et sa
mère se tenant immobile chacun dans un coin de la pièce. Elle regarda sa
montre.
« Une bonne demi-heure, pensa-t-elle. Ça devrait
suffire pour qu’ils prennent conscience qu’il vaut mieux obéir. Je vais les
laisser seuls, pour voir s’ils oseront en bouger cette fois-ci. »
Elle sortit en faisant le moins de bruit possible.
Quand elle revint, pénétrant dans l’appartement sur la
pointe des pieds, ses deux punis étaient toujours au coin. Ils ne paraissaient
pas avoir bougé. Madame Caroni en fut très satisfaite. Son intervention n’avait
pas été inutile. Ils se souviendraient tous deux de cette première soirée et de
l’obéissance à laquelle elle les avait soumis, les obligeant à faire fi de leur
pudeur et de leur humiliation. Cela laisserait des traces dans leur tête, ce
qui faciliterait les prochaines séances disciplinaires.
« Vingt-deux heures trente, constata-t-elle en
regardant sa montre, il est temps de mettre ces deux-là au lit, mais auparavant
je vais enfoncer quelques clous. Venez-ici, tous les deux, dit-elle à voix haute. »
Véronique et Paul se retournèrent pour faire face à leur
tutrice. Leurs regards se croisèrent et chacun d’eux plaça ses mains devant ses
organes sexuels, sans bouger de là où ils se trouvaient.
« Faut-il que j’aille vous chercher ? Dépêchez-vous
d’approcher ! »
Ils se mirent en route. A la première occasion, leur
obéissance avait été très approximative. C’était une autre préoccupation qui
avait pris le pas. Madame Caroni supputa que ce serait peut-être plus difficile
que ce qu’elle avait imaginé dans un premier temps. Elle les accueillit tous
les deux par une dizaine de claques chacun, également réparties sur leurs deux
globes fessiers.
« Quand je vous dis de venir, c’est tout de
suite. »
Ils avaient pris cette petite fessée debout devant leur tutrice
qui s’était contentée de les tenir par le bras, leur signifiant ainsi
l’interdiction de bouger.
« Mettez donc vos mains sur votre tête ! Je veux
que non seulement vous sachiez que vous êtes punis, mais que toutes les
personnes qui seront présentes lors de vos fessées le sachent également. »
Tous les deux blêmirent. L’absence de précautions pour
garder un peu d’intimité lors fessées qu’ils avaient reçues, leur était
présentée comme une règle. Cela laissait entrevoir des moments d’humiliation
dont ils ne pouvaient mesurer les conséquences. Véronique ouvrit la bouche pour
protester, mais la position de ses fesses nues, à portée de la main de Madame
Caroni, l’en dissuada.
« Puisque vous n’êtes pas assez grands pour vous
comporter comme des grandes personnes, il n’y a pas de raison que vous en ayez
les privilèges. Exposer publiquement vos fesses nues, le devant et le derrière,
fait partie de la punition. Votre pudeur est déplacée. Elle sera prise en
compte quand vous vous comporterez comme des grandes personnes ! Pas
avant ! «
Une claque sur les fesses de ses deux pupilles souligna
l’importance de ce qu’elle venait de dire.
« Est-ce bien compris ? »
Une nouvelle claque les encouragea à répondre.
« Oui Madame !
– Vous ferez comme tous mes pupilles, appelez-moi Zia
Margherita. Je préfère. Je vais, désormais, m’occuper de vous comme si vous
étiez ma nièce et mon neveu. Cela demande un peu de familiarité. »
Madame Caroni tournait autour d’eux, passant alternativement
devant eux, puis dans leur dos. A chaque fois qu’elle était derrière eux, ils
se tendaient, s’attendant à éprouver sur leur fesses les conséquences des
reproches que leur faisait Madame Caroni.
« Votre attitude de ce soir a été inqualifiable. Il
n’est pas question que je rencontre de la résistance quand j’ai décidé que vous
avez besoin d’une fessée. Je tiens à ce que vous le compreniez. Vous recevrez
une fessée chaque soir jusqu’à ce que vous ne vous y opposiez plus du tout.
Nous commencerons demain soir. »
La punition n’était pas terminée. Ils avaient été bien naïfs
de le croire. Cette annonce les avait pourtant suffoqués. Une autre fessée le
lendemain. Aussi longtemps qu’ils ne se laisseraient pas faire. Cela donnait à
réfléchir.
« Demain soir, dès votre dîner terminé, vous descendrez
chez moi. Vous y recevrez une sérieuse fessée et vous passerez la soirée au
coin. Si cela ne suffit pas, nous recommencerons après-demain et aussi
longtemps qu’il le faudra. Comptez sur moi pour que la sévérité des fessées
aille crescendo. Je vous attends donc demain. Vous arriverez avant vingt
heures. »
Véronique ne put se retenir.
« Mais je suis bien trop âgée pour avoir la fessée.
C’est pour les enfants ! Je n’en suis plus une !
– Trop âgée ? Voyons cela ! »
Véronique reçut une courte, mais vigoureuse fessée.
« Alors, te crois-tu toujours trop âgée ?
Peut-être que je dois insister un peu ?
– Non Madame, non ! Ce n’est pas utile.
– On est trop âgé quand on n’a plus besoin de la fessée pour
se discipliner. Pour l’instant, c’est loin d’être ton cas, malgré ton âge. Quel
âge as-tu, Véronique ?
– Cinquante-deux ans, Madame ! »
La fessée recommença un court instant.
« Comment t’ai-je dit que tu devais m’appeler ?
– Zia, Zia Margherita… aïe !
– Voilà qui est mieux ! Je suis sûre que, même à plus
de cinquante ans, la fessée te fait beaucoup de bien. Tu vois en une petite
soirée, tu as déjà fait plein de progrès sur le chemin de l’obéissance. Nous
continuerons donc demain soir. »
Ils sentirent bien que rien de ce qu’ils pourraient dire ne
ferait changer Madame Caroni d’opinion. Le silence était préférable, même s’ils
le choix de Madame Caroni ne leur convenait pas du tout. Leur culotte baissée
leur ôtait toute possibilité d’argumentation ayant une chance d’aboutir.
« Véronique, tu vas te déshabiller dans ta chambre,
puis tu iras faire ta toilette. Je viendrai vérifier si tu es bien propre. Puis
je te mettrai ton pyjama et au lit ! Paul, tu viens avec moi. Je vais te
coucher. »
Quinze minutes plus tard tout avait été réglé et il n’avait
plus été nécessaire de recourir à la fessée. Les deux s’étaient mis au lit sans
protester et ils s’étaient endormis presque tout de suite.
« Il n’y a pas à dire, une fessée a un pourvoir calmant
incomparable. »
Elle laissa Véronique et Paul à leur sommeil.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 36
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
C'est le chapitre 38.
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
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