‒ Oh, oui, va ! S’il te
plaît…
Je me fais un peu prier, pour la
forme, mais j’accepte. Je finis toujours par accepter. Ça lui fait trop plaisir
à mon Théo.
Et on part à leur recherche. Trois
filles de l’école, Volodima, Kalyba et Luba, qui ont entrepris une croisade
contre les châtiments corporels à Sainte-Croix. Elles prétendent s’inspirer des
FEMEN et haranguent les foules en ville, les seins à l’air, juchées sur des
estrades de fortune, en brandissant des pancartes « Non aux corrections à
Sainte-Croix ». Elles opèrent sur la grand-place. Ou devant la mairie. Ou
sur le parvis de l’église. Là, en tout cas, où elles sont sûres qu’il va y
avoir beaucoup de monde.
Du monde qui considère tout ça d’un œil perplexe. Parce
que notre école est réputée pour obtenir des résultats tout à fait
exceptionnels grâce, justement, aux châtiments qui y sont dispensés aux élèves
lorsque c’est nécessaire. Alors on sent, chez certains, surtout des femmes, pas
mal de réprobation à l’égard de ces filles. « Des
hystériques ! ». Et on se tape la tempe avec le doigt d’un air
entendu. Il y en a d’autres, qui, eux, des hommes, se fichent pas mal du quoi,
du qu’est-ce et du comment. Ils profitent tout simplement de l’aubaine pour se
rincer l’œil tant qu’ils peuvent.
« Faut dire qu’il y a de
quoi !
Il est admiratif, Théo.
‒ Elles ont de ces seins !
Des seins sur lesquels son regard
s’attarde avec une voluptueuse gourmandise.
Ceux, surtout, de Kalyba.
‒ J’adore quand elle bouge
comme ça et qu’ils tremblent. Pas ballotter. Juste trembler.
Et moi, j’adore le regarder les
regarder, tout émerveillé. Si émouvant.
Est-ce que je suis jalouse ?
Pas vraiment. Je suis pas idiote. C’est un homme, Théo. Qu’a des yeux. Et je
suis pas la seule nana sur terre. Il y en a d’autres qui, pour certaines, sont
beaucoup mieux foutues que moi. Alors qu’il regarde, qu’il apprécie, je vois
pas au nom de quoi je pourrais le lui reprocher. Surtout que je fais la même
chose, moi, quand il y a un beau cul de mec qui ondule devant moi. Et d’autant
que, quand il s’est bien repu d’elles, ben après, chez lui, dans sa chambre,
c’est moi qui tire les marrons du feu. Comment il a envie ! Deux fois,
trois fois il remet le couvert. Avec une avidité ! Une passion ! J’y
trouve largement mon compte.
Il me dévore ensuite de baisers.
‒ T’es pas comme les autres
filles. Pas du tout.
En quoi ? Je veux qu’il
explique. Qu’il précise.
Il réfléchit.
‒ C’est qu’on a envie de rien
te cacher. De tout ce qu’on pense. De tout ce qu’on ressent.
C’est un très beau compliment. Que
j’apprécie.
Et c’est vrai qu’on est très
complices tous les deux. Qu’il sait, lui aussi, pratiquement tout de moi. Et
que, du coup, il me fait parfois de somptueux cadeaux.
Comme ça a été le cas avant-hier.
J’étais en train de faire mes devoirs
quand mon portable a sonné.
‒ Viens, Olga !
Viens !
‒ Pourquoi ? Qu’est-ce
qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
‒ Viens ! Tu le
regretteras pas. Viens, j’te dis !
Chez lui, sur le canapé de la salle
de séjour il y avait, en vrac, tout un assortiment de petites culottes, de
strings et de soutien-gorge. De toutes tailles, de toutes matières et de toutes
couleurs.
Il m’a fait un clin d’œil.
‒ Ça, c’est la moisson de mon
frère Norbert sur les cordes à linge des environs. Ma mère est furieuse. Tu vas
voir quand il va rentrer ! Ça va être rock’n’roll…
Et, effectivement, ça n’a pas loupé.
Il avait à peine passé la porte qu’elle lui a balancé une grande paire de
gifles.
‒ Tu n’as pas honte ?
Il a eu un air complètement ébahi.
‒ Hein ? Mais qu’est-ce
que j’ai fait ?
‒ Ça ! Qu’est-ce que c’est
que ça ?
Il s’est décomposé. Et c’est sur moi
qu’il a aussitôt brièvement les yeux. Oh, oui, il avait honte ! Comment il
avait honte ! Un vrai régal !
Je lui en ai rajouté une couche.
‒ Sale vicieux !
Et je l’ai gratifié d’un long regard
méprisant.
Il a rougi, détourné la tête.
Sa mère a exigé.
‒ Tu te déculottes ! Parce
que tu sais ce qui t’attend, j’imagine !
J’ai arboré un petit sourire
mi-moqueur mi-ravi. Qu’il a vu. Il a détourné les yeux, s’est frotté nerveusement
les mains contre les hanches.
‒ Qu’est-ce que
t’attends ? Tu te déculottes, Norbert ! Je le répéterai pas.
Il s’y est résolu, tête basse. En me
tournant le dos.
Théo s’est penché à mon oreille.
‒ Profites-en bien !
Ah, ça pour sûr que j’allais en
profiter. J’allais me régaler de sa honte. Honte d’être démasqué comme un sale
petit pervers, surtout devant moi. Honte d’être fouetté comme un gamin, à
vingt-sept ans révolus, devant une fille beaucoup plus jeune que lui. Honte du
spectacle humiliant qu’il n’allait pas manquer d’offrir en gigotant sous les
coups. Honte de tant de choses encore…
Le premier coup de martinet l’a
cueilli par surprise. Il a poussé un cri. D’autres lui ont aussitôt succédé. À
pleines fesses. Énergiques. Déterminés. Il s’est mis à gambader sur place en
poussant une espèce de longue mélopée ininterrompue… Hououououou… Hououououou…
Les lanières marquetaient son fessier de longues stries rougeâtres horizontales
que sa mère avait manifestement à cœur de répartir équitablement sur toute la
surface. Et il dansait la gigue et il hululait. Et, n’y tenant plus, pour
échapper, ne fût-ce qu’un instant, à la morsure du martinet, il a fini par se
retourner. Sa queue se dressait toute droite. Il se l’est aussitôt cachée de
ses deux mains que sa mère a immédiatement cinglées pour l’obliger à les
retirer. Il a hurlé et il s’est mis à virevolter sur lui-même comme une toupie,
lui présentant une fois le devant, une fois le derrière. Il tournait… Il
tournait… Et elle, elle tapait… Elle tapait… Là où ça se présentait. Le ventre.
Le dos. Le torse. Les fesses. Chaque fois qu’il me faisait face, je m’emparais
de ses yeux. Il ne voulait pas me les donner, ça se voyait, mais il arrivait
pas à s’en empêcher. C’était plus fort que lui. Et je jubilais. Je le lui
montrais. J’allais de ses yeux à sa bite et de sa bite à ses yeux avec un petit
sourire narquois.
Sa mère a arrêté d’un coup.
‒ Là ! Et maintenant tu
files dans ta chambre. Et tu n’en sors pas avant que je te le dise.
Il a obéi sans demander son reste.
Théo m’a prise par la main. Et
emmenée dans la sienne de chambre. Qui jouxte celle de son frère.
On a roulé sur son lit. Et il a
constaté.
‒ T’es trempée !
‒ Viens, Théo ! Oh,
viens !
C’est moi qui l’ai chevauché. Je
l’ai mis en moi et je me suis lancée à grands coups de bassin éperdus contre
lui. Mon plaisir m’a transpercée. Je l’ai hurlé. Je l’ai clamé. Je l’ai rugi.
Et je suis retombée contre lui, la tête dans son cou.
‒ Il a entendu, tu crois ?
‒ Ah, ça ! Faudrait qu’il
soit sourd. Et il sait très bien ce qui t’a mise dans un état pareil…
‒ Ce qu’est encore plus la
honte pour lui…
‒ Ce qu’est encore plus la
honte.
‒ On recommence alors…
Et j’ai pris ses lèvres. Et sa queue
a regonflé contre ma cuisse.
C’était tous les jours, après les
cours, qu’elles reprenaient leurs petites expéditions anti-fessées, Volodima,
Kalyba et Luba. Devant des foules de plus en plus nombreuses. Et c’était tous
les jours que Théo voulait qu’on aille les voir.
‒ Vite fait.
Une heure après, on y était encore.
‒ Je m’en lasse pas.
Ça, je voyais bien.
Ce qu’il se demandait quand même,
c’était pourquoi la direction de Sainte-Croix laissait faire.
‒ Ça leur ressemble pas. »
Ce qui voulait dire, si on savait
lire entre les lignes, que leurs seins, il les appréciait, oui, beaucoup même,
mais qu’il se serait également délecté de les voir recevoir, le cul à l’air,
une magistrale fessée. Ce qui, pour être honnête, ne m’aurait pas déplu non
plus.
Cela étant, il avait raison. C’était
bizarre, cette absence de réaction. Est-ce qu’on considérait, en haut lieu,
que, dans la mesure où ces manifestations se déroulaient à l’extérieur, il n’y
avait pas à intervenir ? Est-ce qu’on avait décidé de laisser pourrir la
situation ? Ou bien y avait-il d’autres motifs qui ne nous venaient
absolument pas à l’esprit ?
Toujours est-il que, fortes de cette
impunité, elles s’aventuraient toujours plus loin. Elles avaient fini par
investir la cour de l’école où, pendant les récréations, elles prêchaient leur
bonne parole. Sans se dénuder les seins, évidemment : elles n’auraient pas
manqué d’être renvoyées sur-le-champ. Il n’empêche qu’elles rencontraient un
certain succès. De nombreux élèves leur prêtaient une oreille attentive. Ils ne
tenaient pas à prendre ouvertement parti, mais ils se disaient que, si elles
obtenaient finalement gain de cause, pour eux aussi ce serait tout bénéfice. Et
ils étaient de plus en plus nombreux, au fil du temps, à se masser autour
d’elles et à les écouter exposer longuement leurs arguments.
Elle voulait me parler, Volodima.
« T’as un moment, là ?
J’avais, oui. Qu’est-ce qu’elle
voulait ?
‒ Viens avec nous ! En
ville. Manifester. Viens avec nous ! Tous les soirs, t’es là, à nous
écouter, avec ton copain. Tous les soirs. C’est bien que t’es de notre avis, non ?
‒ C’est-à-dire…
‒ Non ? Tu trouves pas ça
scandaleux qu’à notre âge on nous donne encore des fessées déculottées devant
tout le monde comme si on était des gamines de huit ans ?
‒ On le sait que c’est comme ça
quand on rentre à Sainte-Croix. On nous prend pas en traître.
‒ C’est pas une raison pour pas
essayer de changer tout ça.
‒ Les résultats qu’on obtient…
‒ Ah, ça, c’est le refrain,
hein ! Les résultats ! Les résultats ! Vous n’avez que ce mot-là
à la bouche. On nous corrigerait pas qu’on obtiendrait exactement les mêmes, de
résultats, t’as pas besoin de t’en faire…
‒ Je crois pas, non.
‒ Ah, parce que toi, t’as
besoin de fessées déculottées pour bosser ?
‒ Pour bosser et pour me
maintenir dans le droit chemin, oui. À l’école comme à la maison. Je suis pas
parfaite.
‒ Grand bien te
fasse ! »
Et elle m’a plantée là, furieuse.
Ça ne surprenait absolument pas Léa
qu’elle ait réagi comme ça.
« Parce que ça prend pas, leur
truc. Elles arrivent pas à recruter qui que ce soit. Au contraire. Elles se font
envoyer sur les roses. Comme là, avec toi. Et même, à ce qu’il paraît, qu’elles
ont reçu des menaces.
‒ Ah, oui ? Quel
genre ?
‒ Qu’on allait les foutre
complètement à poil dans la rue puisqu’elles ont l’air d’aimer ça.
‒ Carrément !
‒ Oui, oh, elles le savent que
c’est foutu. Qu’elles arriveront à rien. Seulement elles se raidissent. Elles
s’obstinent. Elles ne veulent pas s’avouer vaincues, perdre la face. Je le vois
bien quand je l’accompagne chez la directrice. Ça fait déjà trois fois qu’elle
les convoque. Elles campent sur leurs positions avec l’énergie du désespoir.
Fabienne D. a beau leur brandir sous le nez les martinets à longues lanières de
cuir et leur dire qu’elles pourraient bien en tâter, il y a rien à faire. Elles
ne veulent pas entendre raison. »
Ça s’est répandu comme une traînée
de poudre.
« Elles sont passées en conseil
de discipline. Si ! Si ! C’est vrai, hein ! Pour entrave au bon
fonctionnement de l’établissement.
Ça s’était fait en douce. Peut-être
parce qu’on redoutait d’éventuelles manifestations de soutien. Et ce qui avait
été décidé, c’était qu’elles recevraient cinquante coups de martinet chacune.
Toutes nues.
Le regard de Théo s’est mis à
briller intensément.
‒ Non, mais rêve pas
trop ! Juste devant les profs ça se fera. Et devant Léa, la déléguée de
classe.
‒ Hein ? Mais
pourquoi ?
Je savais pas. Je savais juste que
c’était ce que le conseil de discipline avait voté.
Une décision qui suscitait bien des
remous. Que Margaux trouvait proprement scandaleuse.
‒ Non, mais attendez !
Pour des trucs dix fois moins graves, il y en a plein, c’est devant tout le
monde qu’on leur fait. Et là, elles qu’ont foutu le bazar pendant des semaines,
c’est en cachette que ça va se passer. C’est dégueulasse ! C’est
franchement dégueulasse.
Il y en a plein qu’étaient de son
avis. Presque tout le monde.
Mylène surtout. Qui ne décolérait
pas.
‒ Quand je pense que j’avais
enfin l’occasion de les voir à poil, ces trois-là. Et qu’on me prive de
ça ! »
Le vendredi soir, on a été une bonne
quarantaine à se masser à l’extérieur, de l’autre côté du portail, pour voir
quelle tête elles auraient quand elles sortiraient après leur punition. Qu’on
ait au moins ça !
On a eu un peu plus. Parce que…
« Écoutez ! Écoutez !
C’était dans le hall que ça se passait.
Et le hall, il résonne quelque chose de rare. Alors oui… Oui…On les entendait
brailler. Et ça faisait pas semblant.
Il y a un garçon qui a constaté.
‒ Comment elles prennent
cher !
Et ça a duré, mais duré ! De
grands cris déchirants.
Margaux a murmuré.
‒ Comment ça m’excite !
Mais je peux quand même pas me branler là, en pleine rue…
Ça s’est calmé.
‒ Ça y est ! C’est fini.
Mais elles ne sont pas sorties tout
de suite.
‒ Qu’est-ce qu’elles
foutent ?
Et il y en a quelques-uns qui se
sont découragés. Qui sont partis. Mais pas nous.
Il nous a fallu attendre près de
trois quarts d’heure avant qu’elles fassent enfin leur apparition.
‒ Ah, les voilà ! Les
voilà !
Toutes les trois ensemble. Côte à
côte.
‒ Alors ?
Mais elles n’ont rien voulu dire.
Elles sont passées à notre hauteur sans s’arrêter. Sans même nous jeter le
moindre regard. On leur a emboîté le pas toujours en les questionnant.
‒ Et pourquoi vous voulez rien
dire ?
À nous voir défiler comme ça, tout
un groupe, des passants nous ont demandé ce qu’il y avait. Et on leur a dit
qu’elles venaient de se prendre une bonne correction. Il y en a qui les ont
reconnues.
‒ Ah, mais c’est les petites
vicieuses ! Celles qui déballaient leurs lolos à tous les carrefours.
Et qui ont remarqué qu’elles avaient
les cuisses toutes striées de coups de martinet.
‒ Qu’est-ce ça doit être
au-dessus ! »
Ils se sont mis à les suivre aussi
du coup. Et ça a fait tout un défilé qui les a raccompagnées jusque chez elles
avec tout un tas de commentaires et de moqueries.
Le soir, j’ai appelé Léa.
« Alors ? Tu
racontes ?
‒ C’était pas comme les autres
fois.
‒ Comment ça ?
‒ Parce qu’il y avait pas
d’élèves. Juste les profs. Et qu’ils étaient pas pareils.
‒ C’est-à-dire ?
Explique !
‒ Oh, ben déjà Morgane S. et
Sandrine L. Elles essaient de le cacher d’habitude qu’elles aiment ça,
fouetter. Même si on arrive quand même à le voir. Mais là, elles en étaient
carrément béates de plaisir. Ce pied qu’elles prenaient ! Les autres profs
aussi, à se rincer l’œil. François F. et Alain L. surtout. Ils s’approchaient.
Ils commentaient. Ils rigolaient. Ils les singeaient quand elles grimaçaient et
quand elles criaient. Et la directrice ! Non, mais alors là, la
directrice ! Tu l’aurais vue ! Elle les a accompagnées à l’infirmerie.
Ce qu’elle avait encore jamais fait jusque-là. Elle a regardé Laetitia F. leur
étaler de la crème et les examiner. Et quand elle a vu qu’elles mouillaient,
elle les a pas loupées. « Oh, mais vous aimez ça, on dirait, les
fessées ! Faudrait qu’on vous en donne plus souvent alors ! Venez
réclamer. Quand vous voudrez. Ce sera avec plaisir. » Mais je doute
qu’elles aient envie d’y remettre le nez.
Et Iourievna ? On la connait
Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté, voici le premier épisode de la série : le chapitre 1
Il y a un début à cette série
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 19
Et la suite ?
François nous a écrit le chapitre 20
N'hésitez pas pour les commentaires
Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?
Voilà 3 apprenties FEMEN qui se sont faites rattrapées par le "politiquement correcte". On en pensera ce que l'on en veut, mais il faut avoir un certain courage pour arpenter les rues, la poitrine à l'air, un brin provocatrices. Le but étant celui-là.
RépondreSupprimerEtant toutes les trois à Ste CROIX, école d’obédience religieuse et très élitiste, il n'est vraiment pas simple d'avoir ce genre de convictions. Ca fait vite tâche dans l'environnement. Les professeurs et la proviseure savent recadrer les brebis égarées, pour notre plus grand plaisir...
Amitiés.
Elena.
Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
RépondreSupprimerElles étaient pleines d'enthousiasme. Elles s'imaginaient déjà à la tête d'un mouvement qui allait faire tache d'huile. Elles en ont été pour leurs frais: beaucoup n'acceptent de prendre des risques que quand il n'y en a pas justement. Sans doute cela leur servira-t-il de leçon et y regarderont-elles désormais à deux fois avant de se lancer dans des croisades hasardeuses.
Amicalement.
François