« Ah,
t’es là !
J’étais
là, oui. À lire tranquillement sur mon banc, au fond du jardin. Sous mon arbre.
À profiter de ce que, ce vendredi matin-là, on n’avait exceptionnellement pas
cours.
‒ Ben,
t’as loupé quelque chose. Tu sais qui il vient de y avoir à la maison ? Je
te le donne en mille.
Norbert.
Avec sa mère.
‒ Qu’est-ce
qu’il voulait ?
‒ Me
rapporter mon string bleu. Qu’il m’avait piqué sur le fil à linge. C’est elle
qui l’a obligé à venir. Et je peux te dire qu’il était pas fier. Ah, non,
alors ! Tout mortifié. Tout penaud. À ce qu’il paraît que c’est sa marotte
à lui, ça, d’aller barboter des petites culottes et des sous-tifs un peu
partout dans les jardins. Remarque, c’est pas un scoop, hein ! Parce qu’après
le coup du maillot de bain d’Ekaterina et de sa copine Laura, faut s’attendre à
tout avec un type pareil. Ce qu’elle m’a dit aussi, sa mère, c’est qu’elle lui
a flanqué une de ces fessées de derrière les fagots du coup ! Que le cul a
dû lui en cuire un sacré moment.
Elle
s’est assise sur le banc, à mes côtés.
‒ Cela
étant, elle aurait pu m’inviter à venir assister à l’opération, non ?
J’étais quand même la première concernée. Comment j’aurais pris mon pied à le
regarder gigoter sous les claquées. Et à l’entendre brailler. Depuis le temps
que j’en rêve, moi, d’en voir flanquer une à quelqu’un de son âge.
Je
n’ai pas répondu.
Si
elle avait su ! Si elle avait su que j’y avais assisté, moi, à cette
fessée. Avec Théo. Tous les deux. Même que ça m’avait mise dans tous mes états.
Et qu’après…
Elle
a fait claquer sa langue.
‒ Mais
j’ai peut-être pas dit mon dernier mot. Parce que ce que je pourrais, c’est
aller le trouver. En tête-à-tête. Je sais quel bar il fréquente. Et lui dire
que je suis drôlement déçue. Si, c’est vrai ! Parce que je le prenais pour
quelqu’un de bien. Au point même d’avoir envisagé qu’il puisse se passer
quelque chose entre nous. Seulement maintenant, après le coup qu’il m’avait
fait, c’était totalement exclu. Et même, j’allais devoir prévenir le plus de
filles possibles des activités perverses auxquelles il se livrait. Ah, ben
si ! Si ! C’était la moindre des choses. Et c’est là que, si je me
débrouille bien, si je sais me montrer suffisamment déterminée, je peux arriver
à mes fins : lui coller, en échange de mon silence, une bonne volée au
martinet. Ce pied que je prendrais ! Non, faut que j’y arrive. Faut
vraiment que j’y arrive.
Elle
s’est levée d’un bond.
‒ Wouah !
T’as vu l’heure ? Et Mei ! C’est aujourd’hui sa punition à Mei.
Vite ! Vite ! On va louper le début. »
Mei,
c’est une étudiante chinoise qui est venue étudier à Sainte-Croix dans le cadre
d’échanges culturels avec l’école Tsinghua de Cumming. C’est une fille avec
laquelle on n’a pas vraiment d’affinités. Dont on se méfie. Et avec laquelle on
garde soigneusement nos distances. Parce qu’elle fait à peu près n’importe quoi
maintenant qu’elle se trouve loin de chez elle. Elle se défoule. Elle boit
comme un trou. Elle tague les bâtiments publics. À plusieurs reprises, elle
s’est retrouvée au poste pour tapage nocturne. À l’école, la directrice,
Fabienne D., a été obligée de la rappeler à l’ordre à plusieurs reprises pour
toutes sortes d’incivilités, d’insolences et de désobéissances. Sans que cela y
change quoi que ce soit. En désespoir de cause, elle a fini par décider de la
faire passer en conseil de discipline. Et elle a été condamnée à recevoir
cinquante coups de martinet, toute nue, devant toute l’école.
On
est arrivées tout essoufflées.
« C’est
commencé ?
Ça
l’était pas, non.
‒ Elles
sont entre les mains de l’infirmière.
Et
Mylène nous a fait un petit clin d’œil entendu.
‒ Ça,
on sait ce que ça veut dire.
On
s’est faufilées jusqu’aux tout premiers rangs.
‒ Pardon !
Pardon !
Où
j’ai retrouvé Théo. Contre l’épaule de qui je me suis appuyée. Qui a murmuré
‒ C’est
la première fois, elle ! Comment ça va être excitant !
Il
en bandait déjà contre ma hanche.
La
mère Jolanta O. et la sœur Weronika S., les deux religieuses chargées de
l’enseignement des valeurs morales, l’ont traînée, en larmes, jusqu’au milieu
de la cour. Sous les quolibets des garçons qui se sont moqués allègrement de
ses seins.
‒ Il
y a pas quelque chose qu’a oublié de pousser, là ?
‒ Ah,
sûr que, quand tu sors avec, ça doit pas te remplir la main.
Elle
s’est laissé emmener, comme une automate, jusqu’à la barrière de punition où
elles l’ont attachée et obligée à se pencher en avant, les jambes largement
ouvertes.
Théo
a respiré plus vite dans mon cou.
Les
deux religieuses ont dit à Mei quelque chose qu’on n’a pas entendu. Qui lui a
fait pousser un cri désespéré. Et elles ont cinglé. En chœur. Un coup l’une, un
coup l’autre. Avec infiniment de conviction, le visage crispé par l’effort. Mei
a hurlé. Elle s’est distordue dans tous les sens.
‒ Pitié !
Pitié !
Elles
n’en ont fouetté que plus fort.
Théo
a murmuré.
‒ Comment
on lui voit bien tout !
Il
a passé un bras autour de mon cou. Il s’est pressé contre moi. Sa queue a
palpité contre mes reins et il a déchargé dans son pantalon avec un petit
grognement rauque au creux de mon oreille.
‒ Oh,
que c’est bon ! Que c’est bon !
Et
pour moi donc ! J’étais trempée.
Je
n’ai pas attendu la fin de la fessée de Mei. Je l’ai pris par la main.
‒ Viens !
Il
y avait déjà des filles qui quittaient le théâtre des opérations. Qui se
dirigeaient tout droit vers les sanitaires.
‒ Vite !
Dépêche-toi ! On va plus avoir de place sinon ! »
On
s’est engouffrés dans une cabine. Il s’est assis sur la cuvette. Moi, sur lui,
face à lui, une jambe passée de chaque côté. Un peu partout autour, il y avait
des halètements, des gémissements. Des sanglots de bonheur. Auxquels j’ai
entremêlé les miens.
Iourievna
nous attendait.
« Où
vous étiez passés ?
Comme
si elle le savait pas !
‒ En
attendant, vous avez raté le plus beau. Parce qu’elle a pissé. Une de ces
flaques ! Impressionnant. Comment ça a trop fait rigoler tout le
monde ! Non. Et puis il y a autre chose.
Elle
a baissé la voix, regardé tout autour d’elle avec des mines de conspiratrice.
‒ Il
y a qu’Elena, elle a surpris Adilson en train de filmer tout ça en douce.
‒ C’est
pas vrai !
‒ Eh,
si !
Et
ça, c’est rigoureusement interdit. Rien de ce qui se passe à Sainte-Croix ne
doit en sortir. Pas question que les fessées qui s’y donnent se retrouvent sur
les réseaux sociaux. Des films sont bien tournés, oui, mais destinés aux
archives. Avec l’aval de la direction.
‒ Et
alors ? Elle a fait quoi, Elena ?
‒ Sur
le moment, celle qui s’était rendu compte de rien. Mais là, maintenant, elle
est chez la directrice.
‒ Hou
là ! Il va prendre cher, Adilson.
‒ Et
elle, elle tient enfin sa vengeance.
Elle
la tenait, oui. Et ça n’a pas traîné. Parce qu’en tout début d’après-midi, la
proviseure, Fabienne D. et notre professeur principal, François F., ont
procédé, dans la classe, à une fouille générale. Ils ont examiné le contenu des
portables et, dans celui d’Adilson, elles ont évidemment trouvé ce qu’elles
recherchaient.
La
directrice l’a giflé. Deux fois. Et elle lui a annoncé qu’il passerait en
conseil de discipline.
‒ Lundi
soir. »
Du
coup, le lundi soir, on était plein de monde, presque rien que des filles, à
attendre au portail, pour savoir ce qui avait été décidé. Et pour voir sa tête
à Adilson.
C’est
lui qui est sorti le premier. Il est passé très vite. Sans un mot. Sans un
regard pour personne.
Elena
s’est frotté les mains.
« Oh,
c’est bon signe, ça ! Très bon signe.
Et
puis Léa, la déléguée de classe.
‒ Alors ?
‒ Cent
dix coups de martinet.
‒ À
poil ?
‒ À
poil. Et, vu le nombre de coups, répartis sur tout le corps.
Elena
a sauté de joie.
‒ Ouais !
Super ! Mais raconte ! Raconte !
‒ Oh,
ben d’un peu plus, il était renvoyé. Et réexpédié chez lui, là-bas, au Brésil.
Parce qu’ils l’ont très mal pris, tout ça, les profs. Ce qu’ils se demandaient
surtout, c’est si c’était la première fois. Lui, bien sûr, il prétendait que
oui, mais bon, ils n’étaient pas vraiment convaincus. « Forcément, tu vas
pas dire le contraire. » La question qu’ils se posaient aussi, c’était de
savoir ce qu’il avait l’intention d’en faire, de cette vidéo. « Tu voulais
la mettre sur les réseaux sociaux, c’est ça, hein ! » Il a juré ses
grands dieux que non. Que jamais de la vie il aurait fait un truc pareil. Mais
alors, il voulait en faire quoi ? Et, à force de le cuisiner, ils ont fini
par lui faire avouer que c’était pour se branler. Fabienne D. a haussé les
sourcils. « Donc, c’était sûrement pas la première fois. À tous les coups,
de tes autres petites camarades aussi t’as dû vouloir profiter. » Il a
encore prétendu que non. Et ça a tourné en rond comme ça un bon moment. Jusqu’à
ce qu’elle s’agace, la directrice, et qu’elle décide qu’on allait passer au
vote. Et là, à l’unanimité, ça a été, la sanction.
‒ Ce
sera vendredi ?
‒ Comme
toujours, oui.
‒ Chouette !
Quatre jours à le voir appréhender. On va bien en profiter. »
Et
pour en profiter, on en a profité, alors là ! Surtout Elena. Qu’arrêtait
pas de le regarder. Avec un petit sourire moqueur. Il détournait la tête, il
bouillait à l’intérieur, ça se voyait, mais il pouvait rien faire. À part
enrager en silence. Et elle en rajoutait une couche. Elle arrêtait pas d’en
rajouter tout un tas de couches. En lui montrant, par exemple, le plat de sa
main. « Pan pan cucul. » Ou en levant dans sa direction des doigts
qu’elle disposait de telle manière qu’ils représentent le chiffre 110. Ou bien
encore en retirant sa ceinture, en la repliant sur elle-même et en en donnant
de petits coups réguliers sur son pupitre.
« Comment
je prends mon pied, les filles ! Oh, non, il m’en a trop fait voir,
celui-là ! Chacun son tour.
Mais
le point d’orgue, ça a été le jeudi. Parce que François F., notre prof
principal, avait quelque chose à lui dire et l’a retenu à la fin du dernier
cours. Du coup, on a été une dizaine de filles à l’attendre au portail.
Histoire de lui faire un petit bout de conduite. Quand il nous a aperçues, il
s’est littéralement décomposé. On lui a emboîté le pas.
‒ Alors ?
Ça va être toi, le roi de la fête demain. T’es content ? Ça te fait
plaisir ?
‒ Qu’est-ce
t’as de la chance ! Parce qu’il y en a plein, comment ils aimeraient être
à ta place…
On
a éclaté de rire. Et Iourievna lui a demandé.
‒ Tu
vas bander, tu crois ? Non, parce que si c’est les sœurs qui te fouettent,
ça, c’est un truc, elles ont horreur. Et alors tu peux t’attendre à ce qu’elles
te le visent à grands coups de lanière, ton machin. Tu vas déguster… À propos
de ça, d’ailleurs, c’est vrai ce qui se dit ? Qu’il est pas bien gros, ton
truc. Et vraiment mal foutu. Pourquoi tu réponds pas ? Parce que c’est
ça ?
Il
a gardé un silence obstiné.
‒ Oui,
ben ça fait rien ! On jugera demain sur pièces n’importe comment. »
Elena
n’avait pas dormi de la nuit.
« Ben
non ! Non ! J’avais bien trop hâte. Et il passait avec une de ces
lenteurs, le temps !
On
s’est toutes retrouvées devant, nous, les filles. Le plus près possible. Les
yeux rivés à la porte du couloir par laquelle il allait arriver. Tout excitées
à l’idée du spectacle qu’il allait nous offrir.
‒ Le
voilà ! Le voilà !
Et
ça a été toute une clameur. Des cris de joie à n’en plus finir.
Il
n’en menait pas large. Tête basse, au bord des larmes, il s’est docilement
laissé emmener jusqu’aux poteaux où Aline F., la prof d’informatique, et Laetitia
F., l’infirmière, l’ont attaché, penché en avant, jambes largement écartées,
les boules pendant bien entre elles. Et elles ont cinglé. Il a tout de suite
hurlé. Dès les premiers coups. Et on a frénétiquement applaudi. Il y a même des
filles qui se sont mises à hurler.
‒ Plus
fort, les coups ! Plus fort !
Il
a braillé à chaque cinglée. Il s’est contorsionné dans tous les sens. Il a
supplié. Il a demandé pardon. Pour notre plus grande joie. Un bon moment ça a
duré.
Et
puis elles l’ont détaché. Il était plein de balafres rougeâtres. Sur les
fesses. Sur les cuisses. Sur le dos. Elles l’ont retourné et aussitôt rattaché
dans l’autre sens. Ça allait être au tour du ventre et du devant des cuisses
maintenant.
Il
y a des filles qui ont réclamé qu’elles le décapuchonnent. Qu’on lui voie bien
tout. Et Laetitia F. l’a fait. Sous des applaudissements nourris.
Elena
m’a suppliée.
‒ Cache-moi !
Et
elle a enfoui sa main dans sa culotte où elle s’est mise à fourrager
furieusement.
Elles
se sont remises à fouetter. Et il a continué à hurler. Et à se dandiner. Et à
sangloter comme un bébé. Il était dressé tout droit, son truc. Et, à force de
se contracter les fesses comme il le faisait, il a fini par gicler. Même qu’il
en est tombé sur les chaussures d’Aline F. que ça a rendu furieuse. Et qui
s’est mise à le cingler plus fort encore.
Quand
on en est arrivé à cent dix coups, il y a des filles qui se sont mises à crier
que c’était pas assez, qu’il fallait lui en rajouter encore un peu, pour qu’il
comprenne mieux, mais la directrice a dit que non, ça suffisait et on lui a
toutes fait une haie d’honneur pour rentrer en le traitant de mauviette, de
poule mouillée, de pétochard, de tous les mots qui nous venaient pour lui faire
honte de ce qu’il avait été incapable de faire preuve d’un minimum de courage.
Et
on a continué après, au réfectoire, jusqu’à ce que les professeurs
interviennent et menacent ceux qui continueraient dans cette voie de leur faire
subir le même sort. Ce qui a calmé tout le monde.
Dans
la cour, après, on s’est retrouvés toutes les trois, Elena, Iourievna et moi,
un peu à l’écart, pour en reparler encore et encore.
‒ Comment
c’était trop bien !
‒ Ah,
oui, alors !
On
avait toutes joui. Elena deux fois même.
‒ Presque
trois.
Iourievna
a entrouvert son sac, nous a montré son portable.
‒ Eh,
les filles !
‒ Eh
ben, quoi ?
‒ J’ai
filmé.
‒ C’est
pas vrai ! T’as pas fait ça !
‒ J’avais
trop envie.
‒ Non,
mais tu te rends compte des risques que t’as pris ?
‒ Personne
a rien vu. Mais, par contre, il y a des moments où ça risque de bouger pas mal…
Parce qu’en même temps j’étais occupée ailleurs.
Et Iourievna ? On la connait
Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté, voici le premier épisode de la série : le chapitre 1
Il y a un début à cette série
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 20
Et la suite ?
François nous a écrit le chapitre 21
N'hésitez pas pour les commentaires
Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?
Bonjour François et bonjour à toutes et tous,
RépondreSupprimerVoilà un chapitre où tel est pris qui croyait prendre. Adilson en a eu pour ses frais. Les films réalisés lors des punitions n'ont pas pour but d'alimenter des vidéothèques privés pour des plaisirs solitaires, mais pour certifier que tout s'est passé dans les règles, au cas où il y aurait des plaintes de la part des punis. De même, ces vidéos doivent être encadrées, car il est hors de question de les retrouver partout sur le net. Elles sont visualisables sur demande et justification, mais ne peuvent pas faire l'objet de ventes, qui serait un traffic illégal et immoral vis-à-vis des punis. D'où la sévérité de la punition infligée
Quant à Mei, cette étudiante n'a pas marqué des points en se livrant à des dégradation des biens public. Sa punition n'en est que plus légitime.
En troisième point, je dirais que regarder Adilson se faire punir comme Elena l'a été par sa faute, est assez réjouissant. Ca lui a rabattu son caquet, à celui-là et ce n'est pas plus mal et on peut aisément comprendre pourquoi Elena a pris tant de plaisir en voyant son rival se faire corriger.
Amitiés.
Elena.
Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
RépondreSupprimerAu fil des épisodes (autour du quatuor de base: les trois sœurs puis Elena) viennent se greffer toutes sortes de personnages. Certains ne font qu'une apparition fugace. D'autres, au contraire, reviennent, à un moment ou à un autre, et finissent par prendre consistance au gré des événements auxquels ils sont confrontés. J'adore les retrouver au fur et à mesure que je mets mes pas dans vos pas.
Quant aux vidéos légales, c'est vrai qu'elles doivent être étroitement encadrées et mises en lieu sûr. Mais on n'est jamais à l'abri d'un incident. Quant aux autres, il est effectivement indispensable de faire la chasse à ceux qui font des prises de vue "sauvages" et qui pourraient les diffuser de façon incontrôlée.
Amicalement.
François