jeudi 4 juin 2020

Le journal d'Olga - chapitre 19

« Encore !
‒ Oh, oui, va ! S’il te plaît…
Je me fais un peu prier, pour la forme, mais j’accepte. Je finis toujours par accepter. Ça lui fait trop plaisir à mon Théo.
Et on part à leur recherche. Trois filles de l’école, Volodima, Kalyba et Luba, qui ont entrepris une croisade contre les châtiments corporels à Sainte-Croix. Elles prétendent s’inspirer des FEMEN et haranguent les foules en ville, les seins à l’air, juchées sur des estrades de fortune, en brandissant des pancartes « Non aux corrections à Sainte-Croix ». Elles opèrent sur la grand-place. Ou devant la mairie. Ou sur le parvis de l’église. Là, en tout cas, où elles sont sûres qu’il va y avoir beaucoup de monde.
Du monde qui considère tout ça d’un œil perplexe. Parce que notre école est réputée pour obtenir des résultats tout à fait exceptionnels grâce, justement, aux châtiments qui y sont dispensés aux élèves lorsque c’est nécessaire. Alors on sent, chez certains, surtout des femmes, pas mal de réprobation à l’égard de ces filles. « Des hystériques ! ». Et on se tape la tempe avec le doigt d’un air entendu. Il y en a d’autres, qui, eux, des hommes, se fichent pas mal du quoi, du qu’est-ce et du comment. Ils profitent tout simplement de l’aubaine pour se rincer l’œil tant qu’ils peuvent.
« Faut dire qu’il y a de quoi !
Il est admiratif, Théo.
‒ Elles ont de ces seins !
Des seins sur lesquels son regard s’attarde avec une voluptueuse gourmandise.
Ceux, surtout, de Kalyba.
‒ J’adore quand elle bouge comme ça et qu’ils tremblent. Pas ballotter. Juste trembler.
Et moi, j’adore le regarder les regarder, tout émerveillé. Si émouvant.
Est-ce que je suis jalouse ? Pas vraiment. Je suis pas idiote. C’est un homme, Théo. Qu’a des yeux. Et je suis pas la seule nana sur terre. Il y en a d’autres qui, pour certaines, sont beaucoup mieux foutues que moi. Alors qu’il regarde, qu’il apprécie, je vois pas au nom de quoi je pourrais le lui reprocher. Surtout que je fais la même chose, moi, quand il y a un beau cul de mec qui ondule devant moi. Et d’autant que, quand il s’est bien repu d’elles, ben après, chez lui, dans sa chambre, c’est moi qui tire les marrons du feu. Comment il a envie ! Deux fois, trois fois il remet le couvert. Avec une avidité ! Une passion ! J’y trouve largement mon compte.
Il me dévore ensuite de baisers.
‒ T’es pas comme les autres filles. Pas du tout.
En quoi ? Je veux qu’il explique. Qu’il précise.
Il réfléchit.
‒ C’est qu’on a envie de rien te cacher. De tout ce qu’on pense. De tout ce qu’on ressent.
C’est un très beau compliment. Que j’apprécie.
Et c’est vrai qu’on est très complices tous les deux. Qu’il sait, lui aussi, pratiquement tout de moi. Et que, du coup, il me fait parfois de somptueux cadeaux.
Comme ça a été le cas avant-hier.
J’étais en train de faire mes devoirs quand mon portable a sonné.
‒ Viens, Olga ! Viens !
‒ Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
‒ Viens ! Tu le regretteras pas. Viens, j’te dis !
Chez lui, sur le canapé de la salle de séjour il y avait, en vrac, tout un assortiment de petites culottes, de strings et de soutien-gorge. De toutes tailles, de toutes matières et de toutes couleurs.
Il m’a fait un clin d’œil.
‒ Ça, c’est la moisson de mon frère Norbert sur les cordes à linge des environs. Ma mère est furieuse. Tu vas voir quand il va rentrer ! Ça va être rock’n’roll…
Et, effectivement, ça n’a pas loupé. Il avait à peine passé la porte qu’elle lui a balancé une grande paire de gifles.
‒ Tu n’as pas honte ?
Il a eu un air complètement ébahi.
‒ Hein ? Mais qu’est-ce que j’ai fait ?
‒ Ça ! Qu’est-ce que c’est que ça ?
Il s’est décomposé. Et c’est sur moi qu’il a aussitôt brièvement les yeux. Oh, oui, il avait honte ! Comment il avait honte ! Un vrai régal !
Je lui en ai rajouté une couche.
‒ Sale vicieux !
Et je l’ai gratifié d’un long regard méprisant.
Il a rougi, détourné la tête.
Sa mère a exigé.
‒ Tu te déculottes ! Parce que tu sais ce qui t’attend, j’imagine !
J’ai arboré un petit sourire mi-moqueur mi-ravi. Qu’il a vu. Il a détourné les yeux, s’est frotté nerveusement les mains contre les hanches.
‒ Qu’est-ce que t’attends ? Tu te déculottes, Norbert ! Je le répéterai pas.
Il s’y est résolu, tête basse. En me tournant le dos.
Théo s’est penché à mon oreille.
‒ Profites-en bien !
Ah, ça pour sûr que j’allais en profiter. J’allais me régaler de sa honte. Honte d’être démasqué comme un sale petit pervers, surtout devant moi. Honte d’être fouetté comme un gamin, à vingt-sept ans révolus, devant une fille beaucoup plus jeune que lui. Honte du spectacle humiliant qu’il n’allait pas manquer d’offrir en gigotant sous les coups. Honte de tant de choses encore…
Le premier coup de martinet l’a cueilli par surprise. Il a poussé un cri. D’autres lui ont aussitôt succédé. À pleines fesses. Énergiques. Déterminés. Il s’est mis à gambader sur place en poussant une espèce de longue mélopée ininterrompue… Hououououou… Hououououou… Les lanières marquetaient son fessier de longues stries rougeâtres horizontales que sa mère avait manifestement à cœur de répartir équitablement sur toute la surface. Et il dansait la gigue et il hululait. Et, n’y tenant plus, pour échapper, ne fût-ce qu’un instant, à la morsure du martinet, il a fini par se retourner. Sa queue se dressait toute droite. Il se l’est aussitôt cachée de ses deux mains que sa mère a immédiatement cinglées pour l’obliger à les retirer. Il a hurlé et il s’est mis à virevolter sur lui-même comme une toupie, lui présentant une fois le devant, une fois le derrière. Il tournait… Il tournait… Et elle, elle tapait… Elle tapait… Là où ça se présentait. Le ventre. Le dos. Le torse. Les fesses. Chaque fois qu’il me faisait face, je m’emparais de ses yeux. Il ne voulait pas me les donner, ça se voyait, mais il arrivait pas à s’en empêcher. C’était plus fort que lui. Et je jubilais. Je le lui montrais. J’allais de ses yeux à sa bite et de sa bite à ses yeux avec un petit sourire narquois.
Sa mère a arrêté d’un coup.
‒ Là ! Et maintenant tu files dans ta chambre. Et tu n’en sors pas avant que je te le dise.
Il a obéi sans demander son reste.
Théo m’a prise par la main. Et emmenée dans la sienne de chambre. Qui jouxte celle de son frère.
On a roulé sur son lit. Et il a constaté.
‒ T’es trempée !
‒ Viens, Théo ! Oh, viens !
C’est moi qui l’ai chevauché. Je l’ai mis en moi et je me suis lancée à grands coups de bassin éperdus contre lui. Mon plaisir m’a transpercée. Je l’ai hurlé. Je l’ai clamé. Je l’ai rugi. Et je suis retombée contre lui, la tête dans son cou.
‒ Il a entendu, tu crois ?
‒ Ah, ça ! Faudrait qu’il soit sourd. Et il sait très bien ce qui t’a mise dans un état pareil…
‒ Ce qu’est encore plus la honte pour lui…
‒ Ce qu’est encore plus la honte.
‒ On recommence alors…
Et j’ai pris ses lèvres. Et sa queue a regonflé contre ma cuisse.

C’était tous les jours, après les cours, qu’elles reprenaient leurs petites expéditions anti-fessées, Volodima, Kalyba et Luba. Devant des foules de plus en plus nombreuses. Et c’était tous les jours que Théo voulait qu’on aille les voir.
‒ Vite fait.
Une heure après, on y était encore.
‒ Je m’en lasse pas.
Ça, je voyais bien.
Ce qu’il se demandait quand même, c’était pourquoi la direction de Sainte-Croix laissait faire.
‒ Ça leur ressemble pas. »
Ce qui voulait dire, si on savait lire entre les lignes, que leurs seins, il les appréciait, oui, beaucoup même, mais qu’il se serait également délecté de les voir recevoir, le cul à l’air, une magistrale fessée. Ce qui, pour être honnête, ne m’aurait pas déplu non plus.
Cela étant, il avait raison. C’était bizarre, cette absence de réaction. Est-ce qu’on considérait, en haut lieu, que, dans la mesure où ces manifestations se déroulaient à l’extérieur, il n’y avait pas à intervenir ? Est-ce qu’on avait décidé de laisser pourrir la situation ? Ou bien y avait-il d’autres motifs qui ne nous venaient absolument pas à l’esprit ?
Toujours est-il que, fortes de cette impunité, elles s’aventuraient toujours plus loin. Elles avaient fini par investir la cour de l’école où, pendant les récréations, elles prêchaient leur bonne parole. Sans se dénuder les seins, évidemment : elles n’auraient pas manqué d’être renvoyées sur-le-champ. Il n’empêche qu’elles rencontraient un certain succès. De nombreux élèves leur prêtaient une oreille attentive. Ils ne tenaient pas à prendre ouvertement parti, mais ils se disaient que, si elles obtenaient finalement gain de cause, pour eux aussi ce serait tout bénéfice. Et ils étaient de plus en plus nombreux, au fil du temps, à se masser autour d’elles et à les écouter exposer longuement leurs arguments.

Elle voulait me parler, Volodima.
« T’as un moment, là ?
J’avais, oui. Qu’est-ce qu’elle voulait ?
‒ Viens avec nous ! En ville. Manifester. Viens avec nous ! Tous les soirs, t’es là, à nous écouter, avec ton copain. Tous les soirs. C’est bien que t’es de notre avis, non ?
‒ C’est-à-dire…
‒ Non ? Tu trouves pas ça scandaleux qu’à notre âge on nous donne encore des fessées déculottées devant tout le monde comme si on était des gamines de huit ans ?
‒ On le sait que c’est comme ça quand on rentre à Sainte-Croix. On nous prend pas en traître.
‒ C’est pas une raison pour pas essayer de changer tout ça.
‒ Les résultats qu’on obtient…
‒ Ah, ça, c’est le refrain, hein ! Les résultats ! Les résultats ! Vous n’avez que ce mot-là à la bouche. On nous corrigerait pas qu’on obtiendrait exactement les mêmes, de résultats, t’as pas besoin de t’en faire…
‒ Je crois pas, non.
‒ Ah, parce que toi, t’as besoin de fessées déculottées pour bosser ?
‒ Pour bosser et pour me maintenir dans le droit chemin, oui. À l’école comme à la maison. Je suis pas parfaite.
‒ Grand bien te fasse ! »
Et elle m’a plantée là, furieuse.

Ça ne surprenait absolument pas Léa qu’elle ait réagi comme ça.
« Parce que ça prend pas, leur truc. Elles arrivent pas à recruter qui que ce soit. Au contraire. Elles se font envoyer sur les roses. Comme là, avec toi. Et même, à ce qu’il paraît, qu’elles ont reçu des menaces.
‒ Ah, oui ? Quel genre ?
‒ Qu’on allait les foutre complètement à poil dans la rue puisqu’elles ont l’air d’aimer ça.
‒ Carrément !
‒ Oui, oh, elles le savent que c’est foutu. Qu’elles arriveront à rien. Seulement elles se raidissent. Elles s’obstinent. Elles ne veulent pas s’avouer vaincues, perdre la face. Je le vois bien quand je l’accompagne chez la directrice. Ça fait déjà trois fois qu’elle les convoque. Elles campent sur leurs positions avec l’énergie du désespoir. Fabienne D. a beau leur brandir sous le nez les martinets à longues lanières de cuir et leur dire qu’elles pourraient bien en tâter, il y a rien à faire. Elles ne veulent pas entendre raison. »

Ça s’est répandu comme une traînée de poudre.
« Elles sont passées en conseil de discipline. Si ! Si ! C’est vrai, hein ! Pour entrave au bon fonctionnement de l’établissement.
Ça s’était fait en douce. Peut-être parce qu’on redoutait d’éventuelles manifestations de soutien. Et ce qui avait été décidé, c’était qu’elles recevraient cinquante coups de martinet chacune. Toutes nues.
Le regard de Théo s’est mis à briller intensément.
‒ Non, mais rêve pas trop ! Juste devant les profs ça se fera. Et devant Léa, la déléguée de classe.
‒ Hein ? Mais pourquoi ?
Je savais pas. Je savais juste que c’était ce que le conseil de discipline avait voté.
Une décision qui suscitait bien des remous. Que Margaux trouvait proprement scandaleuse.
‒ Non, mais attendez ! Pour des trucs dix fois moins graves, il y en a plein, c’est devant tout le monde qu’on leur fait. Et là, elles qu’ont foutu le bazar pendant des semaines, c’est en cachette que ça va se passer. C’est dégueulasse ! C’est franchement dégueulasse.
Il y en a plein qu’étaient de son avis. Presque tout le monde.
Mylène surtout. Qui ne décolérait pas.
‒ Quand je pense que j’avais enfin l’occasion de les voir à poil, ces trois-là. Et qu’on me prive de ça ! »

Le vendredi soir, on a été une bonne quarantaine à se masser à l’extérieur, de l’autre côté du portail, pour voir quelle tête elles auraient quand elles sortiraient après leur punition. Qu’on ait au moins ça !
On a eu un peu plus. Parce que…
« Écoutez ! Écoutez !
C’était dans le hall que ça se passait. Et le hall, il résonne quelque chose de rare. Alors oui… Oui…On les entendait brailler. Et ça faisait pas semblant.
Il y a un garçon qui a constaté.
‒ Comment elles prennent cher !
Et ça a duré, mais duré ! De grands cris déchirants.
Margaux a murmuré.
‒ Comment ça m’excite ! Mais je peux quand même pas me branler là, en pleine rue…
Ça s’est calmé.
‒ Ça y est ! C’est fini.
Mais elles ne sont pas sorties tout de suite.
‒ Qu’est-ce qu’elles foutent ?
Et il y en a quelques-uns qui se sont découragés. Qui sont partis. Mais pas nous.
Il nous a fallu attendre près de trois quarts d’heure avant qu’elles fassent enfin leur apparition.
‒ Ah, les voilà ! Les voilà !
Toutes les trois ensemble. Côte à côte.
‒ Alors ?
Mais elles n’ont rien voulu dire. Elles sont passées à notre hauteur sans s’arrêter. Sans même nous jeter le moindre regard. On leur a emboîté le pas toujours en les questionnant.
‒ Et pourquoi vous voulez rien dire ?
À nous voir défiler comme ça, tout un groupe, des passants nous ont demandé ce qu’il y avait. Et on leur a dit qu’elles venaient de se prendre une bonne correction. Il y en a qui les ont reconnues.
‒ Ah, mais c’est les petites vicieuses ! Celles qui déballaient leurs lolos à tous les carrefours.
Et qui ont remarqué qu’elles avaient les cuisses toutes striées de coups de martinet.
‒ Qu’est-ce ça doit être au-dessus ! »
Ils se sont mis à les suivre aussi du coup. Et ça a fait tout un défilé qui les a raccompagnées jusque chez elles avec tout un tas de commentaires et de moqueries.

Le soir, j’ai appelé Léa.
« Alors ? Tu racontes ?
‒ C’était pas comme les autres fois.
‒ Comment ça ?
‒ Parce qu’il y avait pas d’élèves. Juste les profs. Et qu’ils étaient pas pareils.
‒ C’est-à-dire ? Explique !
‒ Oh, ben déjà Morgane S. et Sandrine L. Elles essaient de le cacher d’habitude qu’elles aiment ça, fouetter. Même si on arrive quand même à le voir. Mais là, elles en étaient carrément béates de plaisir. Ce pied qu’elles prenaient ! Les autres profs aussi, à se rincer l’œil. François F. et Alain L. surtout. Ils s’approchaient. Ils commentaient. Ils rigolaient. Ils les singeaient quand elles grimaçaient et quand elles criaient. Et la directrice ! Non, mais alors là, la directrice ! Tu l’aurais vue ! Elle les a accompagnées à l’infirmerie. Ce qu’elle avait encore jamais fait jusque-là. Elle a regardé Laetitia F. leur étaler de la crème et les examiner. Et quand elle a vu qu’elles mouillaient, elle les a pas loupées. « Oh, mais vous aimez ça, on dirait, les fessées ! Faudrait qu’on vous en donne plus souvent alors ! Venez réclamer. Quand vous voudrez. Ce sera avec plaisir. » Mais je doute qu’elles aient envie d’y remettre le nez.


Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 18
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 19

Et la suite ?

François nous a écrit le chapitre 20

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

2 commentaires:

  1. Voilà 3 apprenties FEMEN qui se sont faites rattrapées par le "politiquement correcte". On en pensera ce que l'on en veut, mais il faut avoir un certain courage pour arpenter les rues, la poitrine à l'air, un brin provocatrices. Le but étant celui-là.
    Etant toutes les trois à Ste CROIX, école d’obédience religieuse et très élitiste, il n'est vraiment pas simple d'avoir ce genre de convictions. Ca fait vite tâche dans l'environnement. Les professeurs et la proviseure savent recadrer les brebis égarées, pour notre plus grand plaisir...
    Amitiés.
    Elena.

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  2. Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
    Elles étaient pleines d'enthousiasme. Elles s'imaginaient déjà à la tête d'un mouvement qui allait faire tache d'huile. Elles en ont été pour leurs frais: beaucoup n'acceptent de prendre des risques que quand il n'y en a pas justement. Sans doute cela leur servira-t-il de leçon et y regarderont-elles désormais à deux fois avant de se lancer dans des croisades hasardeuses.
    Amicalement.
    François

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