samedi 27 juin 2020

Fini la liberté - chapitre 7

Le retour au collège finalement convient plutôt bien à Jérôme.  Il se sent à sa place. Il ne ressent plus vraiment d’humiliation puisque ses camarades portent les mêmes tenues que lui et subissent le même règlement. Surtout qu’aucun de ses condisciples ne connait véritablement son âge.

Ce samedi matin, Jérôme n’a pas pu rester une heure de plus au lit car il est en retenue comme l’a été décidé au moment de son transfert au collège.  Il y retrouve quelques collégiens et l’un des plus âgés de sa classe, Romuald qui a 18 ans. Dans la grande salle d’étude ils sont bien espacés afin de ne pas pouvoir bavarder. Ils sont surveillés par la directrice Madame Duvoid. Vu la réputation de la dame, personne n’ose broncher de toute façon.
Jérôme doit copier des définitions du dictionnaire 20 fois. « Obéir » « Ecouter », « Respecter »et « Propreté ». Bien entendu il a pour consigne de s’appliquer et de rendre un travail soigné. Ne tenant pas à se faire corriger et punir, il s’applique et ne lève pas le nez de son travail. Ce n’est visiblement pas le cas de Romuald.
En effet au bout d’environ une demi-heure, tout le monde entend un cri dans la salle. C’est Romuald qui se fait soulever par l’oreille par la directrice. Elle le traîne jusqu’à l’estrade.
« Comment oses-tu t’amuser au lieu de travailler ?
– Aïe … Aïe … Aïe !
 –Je vais t’apprendre à jouer au lieu de t’amuser
 –Pitié ! »
Visiblement aucune pitié. Devant l’ensemble des collés, elle lui baisse sa culotte courte d’uniforme. Le garçon à de la chance il porte une boxer et non slip. Mais ce dernier rejoint très vite la culotte courte. Madame Duvoid qui a pris place sur une chaise au milieu de l’estrade, le couche sur ses genoux et le coince parfaitement avec son bras et ses jambes.  Sous le regard des petits collégiens et surtout sous la vision de Jérôme qui se réjouit pour une fois de ne pas être acteur de cette punition, elle le fesse copieusement avec ses mains épaisses comme des battoirs.
Malgré la force et la durée de cette déculottée, le jeune garçon résiste et ne pleure pas. Il serre les dents. Il ne veut visiblement pas donner ce plaisir à sa correctrice. Pourtant Madame Duvoid, les lèvres serrées ne faiblit pas et tape fort.
Ne parvenant pas à ses fins, elle relève son élève par l’oreille et le tire vers le bureau pour prendre dans le tiroir un martinet. Ce martinet aux épaisses lanières est la copie conforme de celui de Jérôme. Celui accroché dans la cuisine de Martine Lepand. Il a été fabriqué à coup sûr par le vieux cordonnier de la ville.  La directrice ramène Romuald au centre de l’estrade. Elle le place de profil pour que tout le monde puisse assister au spectacle.  Elle le cingle alors avec une dextérité certaine qui montre qu’elle est aussi spécialiste de la fessée avec cet instrument.
N’en pouvant plus cette fois, le camarade de classe de Jérôme craque. Il se met enfin à pleurer et cela satisfait parfaitement la directrice. Pour être sure qu’il retienne la leçon elle poursuit encore d’une dizaine de cinglée la bastonnade avant de placer à genoux face au tableau le pauvre puni. Les fesses à l’aire pour que tous les spectateurs puissent admirer le résultat. Les bras en croix et affublé du bonnet d’âne, Romuald doit rester ainsi jusqu’à la fin de la récréation avec la promesse de quatre heures de retenues supplémentaire samedi prochain.

Jérôme n’a pas le loisir d’en parler avec Romuald comme il l’aimerait. Tante Martine est venu le chercher à la sortie de la retenue. Direction la maison. Après le repas, brossage des dents et corvées puis la même chose à copier que le matin. Il n’y a pas que les fessées qui sont doublées à la maison.  Le soir ce ne sont pas les fesses qui le font souffrir mais bien son poignet. Cependant son comportement est exemplaire ce qui lui évite d’être puni.  Cela ne change rien néanmoins à son quotidien.
Dimanche matin, la routine. Après la douche il est habillé de sa culotte courte en flanelle grise, d’une chemise blanche, de son blazer et d’une cravate. Il révise et fait devoirs parfaitement en blouse puis Madame Lepand lui retire et le réajuste pour se rendre chez les nouveaux voisins ou ils sont invités pour le déjeuner. Ils sont conviés avec également Madame Chopin et sa fille Marie Camille.
Ils sont reçus par Mrs Stewart et ses enfants Andrew et Elliot. Deux frères jumeaux âgés de 18 ans. Mrs Stewart est une veuve anglaise qui vit en France depuis très longtemps. Au vu de la tenue de ses fils elle partage les mêmes valeurs que Madame Lepand et Madame Chopin. En effet les 2 garçons sont également en culotte courte en flanelle et chemise, cravate, blazer. Exactement comme Jérôme sauf qu’eux sont totalement tondu.  Pour Marie Camille sa mère a opté pour une jupe grise également, chemisier blanc et cardigan bleu marine.  Elle l’a
Ces dames prennent l’apéritif pendant que les enfants sont envoyés dans la salle de jeux des jumeaux. Ils jouent au jeu de 7 familles pendant que leurs mamans font plus ample connaissance. Au moment du repas, on envoie les grands enfants se laver les mains puis on les faits s’assoir en leurs passant une serviette autour du cou.
Le repas se déroule parfaitement. Jérôme,  Marie Camille, Andrew et Elliot se comporte parfaitement, même si le repas traine en longueur.  Pendant que ses dames prennent le café, Ils sont envoyés pour jouer dans la salle de jeu.  
Ils démarrent par une partie de Monopoly. Très vite Andrew s’agace et aimerait jouer à autre jeu. Son frère s’énerve et les 2 garçons commencent à se disputer et même à en venir aux mains.  Alertée par le bruit, leur mère arrive très vite dans la pièce et les sépare.
« Vous êtes fous ? C’est quoi ces façons. D’où vous battez vous ? Elle attrape chacun de ses fils par l’oreille et les conduits dans le salon. »
Les deux garçons soulevés du sol doivent suivre le rythme soutenu de leur mère.
« Mettez-vous en position sur dossier du canapé. Je vais vous apprendre à vous battre moi, déclare Mrs Stewart en allant chercher la « strap ». »
Comme deux automates, sachant parfaitement ce qu’ils doivent faire, Andrew et Elliot pose leurs mains sur le dossier du canapé et se courbent en tendant parfaitement leurs fesses.  La maman baisse d’abord la culotte courte et le slip d’Andrew puis elle fait de même pour Elliot. Jérôme est subjugué. Comme lui, les enfants Stewart sont parfaitement lisses. Sont-ils également épilés ?
La réponse ne tarde pas à venir. En effet Madame Lepand pose la question à Madame Stewart qui répond par l’affirmative car c’est mieux question hygiène.
« Vous avez tout à fait raison rétorque Martine. Je l’impose aussi à Jérôme. »
Voilà qui est fait. Tout le monde sait maintenant pour Jérôme. Il regarde ses souliers et n’est pas à son aise.
« Voilà Mesdames.  Je vous ai parlé du strap. Je vais pouvoir vous en faire la démonstration déclare Madame Stewart. »
Elle tient dans sa main, une longue et large sangle de cuir épais que l’on appelle « strap ».  Elle donne d’abord un rude sermon qui fait rougir ses deux bad boys. Puis elle démarre la correction en infligeant un premier coup sur la cuisse droite d’Elliot. Cela fait un bruit et un mal d’enfer si bien que dès ce premier coup le jeune homme ne peut s’empêcher de pousser un cri tout aussi bruyant. Idem pour son frère qui reçoit le coup suivant au même endroit. Elle enchaîne sur la cuisse gauche juste en dessous du postérieur et altère d’un fils à l’autre. Chaque siglée laisse apparaître une trainée de feu. Au bout de dix coups chacun les 2 chenapans sont en pleure mais ils en reçoivent encore dix autres qui laisse cuisses et fesses avec un rouge vermillon.
Ils doivent ensuite se mettre au piquet en relevant bien leur pan de chemise pour que tous puissent admirer les résultats de la punition. Jérôme et Marie Camille doivent lire tranquillement sur le canapé tandis que ces dames parlent à leurs aises d’éducation et punition. Jérôme apprécie vraiment d’être assis sur le canapé. Habituellement à la maison il doit se contenter du tapis du salon.  Il ne lit pas vraiment. Il observe surtout du coin de l’œil ses nouveaux amis dans leurs coins.
Ce strap est vraiment redoutable pense Jérôme. Heureusement que tante Martine ne l’utilise pas. Il est aussi distrait par la conversation de ces dames à côté. Il est question d’un voyage de Madame Lepand pour des raisons professionnelles. Elle se demande à qui elle va confier son pupille.
« Mais enfin ne cherchez pas lui répond Mrs Stewart.  Je vous prends votre neveu sans problème pendant cette semaine.
– Oh c’est vraiment gentil de votre part Margartet. Mais je ne voudrais pas vous déranger lui répond Madame Lepand
– Mais cela ne me dérange Martine. Nous partageons la même vision de l’éducation. Vous serez tranquille en sachant que Jérôme est entre de bonnes mains.
– Je vous remercie alors c’est parfait. C’est vraiment adorable. »
Jérôme n’en croit pas ses oreilles. Il va devoir venir vivre ici pendant une semaine. Cela ne le changera pas beaucoup mais le strap lui fait vraiment peur.
La conversation se poursuit mais Mrs Stewart s’excuse de l’interrompre. Elle remarque que depuis quelques minutes, Andrew ne cesse de se tortiller dans son coin
« Andrew ! Approche ordonne-t-elle ! »
Andrew empêtré dans sa culotte et son slip qui l’oblige à avancer à petit pas, s’achemine tant bien que mal devant elle.
« Comment doit se tenir lorsque l’on est au piquet ? l’interroge-t-elle. »
« Immobile et discret mère répond le jeune homme.
– Et toi tu gesticules et tu renifles fort. Visiblement cette correction n’a pas été assez bénéfique. Retourne te mettre en position. »
Penaud et avec déjà des larmes qui redoublent, Andrew retourne s’installer au dossier du divan. Sa mère s’est de nouveau munie du fameux strap.
De nouveau le spectacle et surtout la douleur pour Andrew reprend. Les fesses encore bien rouges de la précédente fouettée s’embrunissent encore.
Avec la même dextérité elle fait se repentir son garçon. En effet Margareth Stewart est une spécialiste. Ancienne directrice d’un prestigieux collège en anglais, elle est experte en la matière. Ses fils peuvent en témoigner. Andrew prend très cher ses envies de se détendre en pénitence. Quinze redoutables coups de strap ! Puis retour au piquet !
Lorsque que vient le moment de se quitter, son frère est autorisé à se reculotter et à venir saluer les invités mais Andrew doit poursuivre la sentence et salue tout le monde depuis le coin ou il médite à son comportement.

En rentrant à la maison, Madame Lepand confirme à Jérôme qu’il passera la semaine prochaine chez les Stewart.
« Ma tante s’il vous plait je peux rester seul je suis assez grand et je vous promets d’être sérieux demande Jérôme.
–Hors de questions mon garçon. Tu me prouves depuis que je m’occupe de toi que l’on ne peut vraiment pas te faire confiance.
– Mais ma tante pitié. Cette voisine est vraiment trop stricte
– Je ne crois pas qu’elle soit plus stricte que moi et puis je ne demande pas ton avis ! Maintenant ça suffit ! Si tu continues je vais chercher le strap chez Madame Stewart. »
Ces dernières paroles ont le mérite de clore la discussion. Prochainement Jérôme ira passer une semaine chez la nouvelle voisine et il devra partager le quotidien d’Andrew et Elliot. Il n’est vraiment pressé.  Après ce qu’il a vu et entendu aujourd’hui il redoute ce moment.
Du côté de chez les Stewart Andrew et son frère sont puni. Ils n’iront pas à la piscine pendant les vacances et ils ont une rédaction à faire sur le respect entre frères.
Enfin chez les Chopin la strap a aussi fait son effet. Pendant qu’elle lui donne le bain, la maman de Marie Camille lui annonce qu’elle pense également se procurer cet instrument de malheur. Rien que d’y penser la jeune fille en a des frissons.


Vous n'avez pas lu ce qui a précédé ?

Eh bien voici le début : le chapitre 1

Et le chapitre 6 qui précède celui-ci

Une suite à cet épisode ?

Elle va venir, la semaine prochaine.

Allons-y pour les commentaires

Alors ? Qu'en pensez-vous ? Les commentaires, les appréciations, les critiques, les propositions, les encouragements... sont tous bienvenus.
Vous voulez les lui adresser directement ? Pas de problème ! Voici son adresse courriel : Jonas
Dans tous les cas, il vous répondra.

1 commentaire:

  1. EN EFFET ! JAI BIEN CONNU CE QUE DE RECEVOIR LA " STRAP " ÉTANT ENFANT ! MA MÈRE , SEN ÉTAIT PROCURÉE UNE PAR LE BIAIS , DE NOTRE VOISIN DE PALIER , QUI EN AVAIT UNE LUI MÊME POUR " CORRIGER " " , SON FILS AÎNÉ , QUI ÉTAIT POURTANT PLUS JEUNE QUE MOI , , " JEAN- LUC . EH BIEN JE PUIS VOUS DIRE QUE OUTRÉ QUE CE5 INSTRUMENT REDOUTABLE , CELA FAIT EXTRÊMEMENT MAL ET LAISSE SUR LES FESSES , ET LES , ET LES CUISSES D" ATROCES MARQUES .

    RépondreSupprimer

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.