samedi 20 juin 2020

Fini la liberté - chapitre 6

Le lendemain matin, les fesses encore endolories, Jérôme obéit promptement à sa tutrice. Il ne tient pas à déclencher un nouvel accident qui serait encore fâcheux pour son arrière-train et il sent bien que tante Martine est encore en colère contre lui. 
Il mange correctement son petit déjeuner même son fruit. Pendant la douche il se laisse faire et anticipe parfaitement les consignes de madame Lepand. Brossage des dents, puis dans la chambre pour être habillé.  Comme promis et redouté chemise, pull, slip et donc culotte courte. Madame Lepand a opté pour une en velours. Elle termine de l’habiller avec une blouse comme hier.
Jérôme est déjà couvert de honte avant de partir. Cette tenue en plus ses bagues aux dents,  font de lui un parfait petit garçon. Il angoisse à l’idée de retrouver ses camarades de classes et ses professeurs.  Tante Martine lui enfile ses chaussure et son blouson.
« Allez en route, je t’accompagne décrète t’elle »
C’est tenu fermement par la main qu’il arrive à l’école. Déjà il remarque les premiers ricanements des autres élèves. Comme à petit garçon, tante Martine l’embrasse et lui donne ses recommandations
« Tu as intérêt à filer droit et à travailler assidûment.  Je ne veux jamais te ton attitude inqualifiable d’hier ! Je me suis bien fait comprendre ? L’interroge-t-elle.
– Oui ma tante répond poliment Jérôme en rougissant. »

Sur le chemin de la salle de classe, Jérôme essuie quelques moqueries des autres élèves.  Ils rigolent de ses cuisses à l’aire et des marques qui démontrent sans aucune autre suspicion possible les châtiments qui en ont découlé.

Jérôme est rouge pivoine. Il ressent une terrible humiliation. Il sait qu’il que ce n’est pas terminé. Qu’est-ce que ce que cela va être quand ils vont le voir en blouse. . Il veut disparaître, il veut fuir, mais très vite il se ravise. Cela entraînera une trop grosse colère de tante Martine et de madame Mercier.
Arrivée dans la classe oublie la promesse faite à sa tutrice. Lorsque le professeur lui demande de retirer son blouson, il refuse. Il ne veut pas qu’on puisse le voir avec sa blouse.  L’enseignant n’a pas de temps à perdre avec ses enfantillages et l’envoi directement chez la directrice accompagné de la déléguée.
« Pourquoi tu refuses de retirer ta veste ? Demande la jeune fille sur le chemin »
Jérôme tête basse ne répond pas, il ne peut pas retenir les larmes qui lui montent déjà aux yeux.  Il rentre tremblant dans le bureau de madame Mercier qui remercie la jeune fille et la renvoi e en classe.
« Je vous écoute mon garçon, qu’est-ce encore que ce cinéma ? Questionne la directrice »
Jérôme se contente encore de regarder le bout de ses chaussures, des larmes coulent le long de ses joues.
« Retirez-moi immédiatement votre manteau,  exige t’elle »
Jérôme s’exécute et laisse donc apparaître sa jolie blouse d’écolier.
« Ah je comprends mieux. C’était donc cela. Jérôme si votre tutrice exige que vous portiez une blouse à l’école vous devez porter une blouse et si votre professeur exige que vous retiriez votre veste, vous retirez votre veste. Mais non ! Monsieur une fois de plus se croit supérieur, Monsieur se permet de n’en faire qu’à sa tête. Pourtant vu l’état de vos cuisses je pense que Madame Lepand a encore dû sévir avec vous ! Visiblement malgré cela vous continuez à être désobéissant et têtu. Vous serez dressé, croyez-moi. »
Elle s’approche du jeune homme et lui baisse son short et sa culotte puis le prend par l’oreille et le traîne ainsi jusqu’à la salle de classe.
« Je vais vous apprendre à obéir aux injonctions de vos professeurs moi croyez-moi !   Aller avancez ! »
Ils font leur entrée fracassante dans la classe. Madame Mercier s’excuse auprès de l’enseignant et place son élève courbé sur le bureau du professeur. Les fesses faces à la classe. Bien qu’il le ne les voit pas, Jérôme imagine facilement le sourire de ses condisciples. Elle attrape une longue règle en plastique et fesse copieusement devant un public ravi ce vilain garnement.
Jérôme ne peut pas retenir ses cris et à la douleur se rajoute encore une fois l’humiliation d’être corrigé en public. En plus là il s’agit de ceux qu’il côtoie tous les jours. Les marques de la règle qui se superposent aux marques de la veille, la culotte courte et le slip blanc petit bateau au bas des pieds, et affublé en plus d’un bonnet d’âne, Jérôme est placé au piquet. Les mains dans le dos il doit rester ainsi toute la matinée selon les ordres de Madame Mercier.

Le cours se poursuit. Dans son coin, le nez parfaitement collé au mur, Jérôme imagine le regard amusé des autres. Il redoute le moment du repas, ou ses amis vont bien rigoler du spectacle qu’il leur offre à son insu. Le professeur quant à lui, ne prête guerre d’intention à lui. Il poursuit son cour comme si de rien n’était. Il ne lui accorde que quelques secondes d’intention à la fin de la classe pour lui ordonner de se reculotter et d’aller déjeuner.
Dans la salle de repos, Jérôme mange seul. Bien sûr les quelques élèves qui prennent leur repas dans cette salle ont le sourire quand il regarde Jérôme mais pour tous il n’est qu’un gamin même s’il est plus âgé qu’eux. De toute façon au vu de son accoutrement, de son appareil et de son allure il parait à peine 13 ou 14 ans.
L’après-midi se déroule sans encombre. Cependant Jérôme s’épouvante du commentaire négatif que madame Mercier va noter sur sa fiche de suivi. Il sait déjà que ce soir ça va encore être sa fête à la maison.
Quand il arrive dans le bureau de Madame Mercier, il est surpris d’y retrouver madame Lepand. Il y’ a une autre dame. Elle lui est présentée comme étant la Directrice du collège, madame Duvoid. C’est madame Mercier qui prend la parole.

« Jérôme, il est évident que vous n’êtes pas fait pour être technico-commercial. Je crois que nous devons éviter une nouvelle fois le fiasco d’une mauvaise orientation. En effet vous les cumulaient. Par conséquent votre tutrice à acceptait notre proposition pour que vous intégriez tant qu’il est encore temps la classe « orientation ». Vous y recevrez une remise à niveau et au bout de 1 ou 2 ans vous serez orienté vers la filière qui vous correspond le mieux. Cette structure est rattachée au collège chez nous d’où la présence de madame Duvoid ce soir. Je lui laisse la parole.
– Merci madame Mercier. Comme viens de te le dire madame Mercier, ta nouvelle classe dépend du collège. Elle y est soumise au même règlement. Ta tante te le montrera ce soir. Demain à ton arrivée tu devras le connaitre. Aucune excuse donc. Si tu ne respectes pas les règles c’est la punition directe. J’ai remis à ta tante également l’uniforme du collège. Tu la porteras tous les jours et ce sans exception.  J’ajoute que si ce n’est pas la même entité, l’école supérieure et le collège font parties du même établissement. Par conséquent pour votre comportement de ce matin vous aurez en prime 4 heures de retenue samedi matin de huit heures à midi.
– Et tu seras bien sûr puni à la maison ajoute tante Martine. »
Jérôme est abasourdi. Il ne sait plus quoi penser. De toute façon il n’a rien à penser. On ne lui demande pas son avis. Son avenir est scellé. Il ne sait pas quoi répondre non plus. Ça tombe bien on ne lui demande rien.

Retour à la maison. Jérôme s’attend à se retrouver une fois encore la culotte courte et le slip aux bas des pieds mais sa tutrice lui annonce qu’elle le corrigera ce soir après le repas. D’abord elle lui donne sa douche du soir, le met en pyjama puis elle lui fait lire le règlement du collège à haute voix. Une fois lu Jérôme se risque à contester un petit peu
« Mais enfin ma tante, je ne peux pas à mon âge avoir ce genre de règlement.  Je ne peux pas encore perdre de temps dans ce genre de classe.
– Ah oui ? Vraiment ? Par ce que tu crois que les règles que je t’impose sont différentes ? Tu crois que tu vas dénoter par rapport à tes camardes de classes ? Tu crois que tu es adulte ? »
Jérôme est encore dépité. Il sait bien que madame Lepand a raison. Il ne peut répondre que par un simple et poli « non ma tante »
« Voilà qui est parfait ! A table ! »

Le repas terminé, Jérôme s’acquitte de ses corvées habituelles, il balaye et range la vaisselle dans la machine avec application. Il sent déjà monter en lui la peur de la magistrale correction qui l’attend. Madame Lepand a été très claire tout à l’heure en sortant de l’école.
« Ce soir je vais encore devoir t’apprendre à te soumettre aux ordres des adultes qui t’encadre. Crois-moi mon garçon tu finiras par comprendre. Quoi qu’il t’en coûte. Tu peux me faire confiance, ce soir encore tu vas pleurer et tu dormiras encore certainement sur le ventre. » Ces mots résonnent encore dans la tête du jeune garçon. »
Le brossage des dents se déroule comme le veut la routine imposé par madame Lepand. La suite devient aussi un peu une routine que Jérôme aimerait voir disparaître.  Munie de la ceinture, elle force son pupille à se courber en appuie sur le lavabo.
« Je t’avais prévenu mon grand ! Dit-elle en lui descendant la culotte de pyjama. »
Jérôme ressert déjà son fessier.  Il sait qu’il va encore passer un mauvais moment. Il sait aussi que cette correction est méritée. C’est la règle. Une fessée reçue par un tiers est égale à une autre de la part sa bienfaitrice.  Il aurait dû obéir, il s’en veut
« Quand tu es à l’école, tu dois obéir à tes professeurs et à tes encadrant. Tu le sais. Pourtant une fois n’est pas coutume tu n’en fait qu’à tête.  Je ne cèderai pas. Tu le sais. Tu en payeras chaque fois le prix. »

Madame Lepand détache bien chaque syllabe qu’elle ponctue par un coup de ceinture. Bientôt tout l’arrière-train est encore coloré et marqué par les traces de la ceinture.  Il pleure et supplie mais rien n’y fait. Comme toujours Martine Lepand met un point d’honneur à bien sanctionner son protégé.  La souffrance est encore intense.
Cette correction n’est pas très longue mais elle est acérée.  Jérôme l’a bien sentie passé. Directement après il envoyé au lit. Demain ce sera son premier jour au collège. Il ne s’agit pas qu’il soit fatigué. Avant d’éteindre la lumière elle lui explique pourquoi elle a décrété ce changement dans l’orientation de son neveu adoptif et dans sa vie.
« Demain tu redeviendras collégien.  Alors certes sur le papier tu as peut-être vingt-quatre ans mais dans ta tête, dans ta façon d’être et de penser tu es encore un petit garçon. En plus vu l’éducation que je te donne ce sera beaucoup. Je pense que tu peux faire mieux qu’un BTS et cette remise à niveau sera bénéfique. En revanche comme tu le sais déjà, les règles du collège sont beaucoup plus drastiques que celle de l’école supérieure. J’en suis ravie, et tu peux t’en réjouir car c’est ce dont tu as besoin. Bien entendu les règles fixées ne changent pas. Si tu es puni à l’école tu le seras évidemment aussi à la maison. Sur ce, bonne nuit mon garçon. »
Martine Lepand quitte la pièce laissant son pupille avec des larmes qui coulent encore le long des joues. Il a les fesses en feu et s’inquiète de sa future nouvelle vie de collégien. Cela viendra vite ?



Vous n'avez pas lu ce qui a précédé ?

Eh bien voici le début : le chapitre 1
Et le chapitre 5 qui précède celui-ci

Une suite à cet épisode ?

Elle va venir, la semaine prochaine.

Allons-y pour les commentaires

Alors ? Qu'en pensez-vous ? Les commentaires, les appréciations, les critiques, les propositions, les encouragements... sont tous bienvenus.
Vous voulez les lui adresser directement ? Pas de problème ! Voici son adresse courriel : Jonas
Dans tous les cas, il vous répondra.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.