Victoire !
Ça y est ! J’ai enfin trouvé un stage en entreprise. Non sans mal, mais ça
y est ! Chez Webstore, une société d’informatique spécialisée dans la mise
à jour et le maintien de logiciels destinés aux établissements bancaires. Dans
la foulée, ils ont aussi pris Elena. Mais pas Iourievna qui fait bien un peu la
gueule, mais bon, pour être tout à fait franche, moi, ça m’arrange bien. Parce
que c’est toute la journée qu’on est ensemble, elle et moi, en temps ordinaire.
À Sainte-Croix. À la maison. Dans la chambre. Dans la salle de bains. Partout.
Alors on a beau être jumelles, prendre un peu de champ, de temps en temps,
l’une par rapport à l’autre, ça peut pas faire de mal. Au contraire. Ça permet
de souffler. Non et puis il y a aussi autre chose.
Ce qui me reste en travers de
la gorge : j’ai de bonnes raisons de penser qu’elle fouille dans mes
affaires, Iourievna. Et qu’elle lit mon journal intime en cachette. J’ose plus
y parler de Théo du coup. Parce que j’ai pas du tout envie qu’elle sache ce qui
se passe au juste entre nous. Et ça fait des semaines et des semaines que je me
censure pour tout ce qui peut le concerner, lui. Et ça me manque. Alors tant
pis pour mon joli cahier à pages enluminées. Ce n’est pas de gaîté de cœur,
mais je le mets au chômage et je le remplace par cette clef USB, protégée par
un mot de passe, sur laquelle je suis en train d’écrire. Mais n’empêche !
Je lui garde un sacré chien de ma chienne à ma sœur. Et qu’elle aille faire son
stage ailleurs, c’est pas plus mal.
C’est
Laura qui nous a mis la puce à l’oreille.
« Vous
l’avez lu, votre contrat ?
Pas
vraiment, non. Vu qu’il y en avait des pages et des pages.
‒ Ben,
allez-y ! Vous allez pas être déçues du voyage.
On
s’est empressées de le faire. Et effectivement ! C’était en page six, tout
en bas, écrit en lettres minuscules. Il était spécifié que le stage étant une
extension de la scolarité à Sainte-Croix, nos patrons respectifs étaient
habilités à avoir recours aux châtiments corporels s’ils l’estimaient
nécessaire.
Le
lendemain, tout le monde, dans la cour, ne parlait plus que de ça. Et tout le
monde était d’accord. Il fallait absolument faire annuler cette clause. Parce
qu’on pouvait tomber sur n’importe qui. Des vicieux qui nous flanqueraient sans
raison des fessées à tire-larigot. Et on est allés, en délégation, trouver
François F., notre prof principal, qui nous a assurés qu’il n’y aurait pas le
moindre problème : les maîtres de stage étaient triés sur le volet. Et ils
s’étaient formellement engagés à ne nous punir que dans le cas où on
commettrait des fautes d’une extrême gravité.
‒ Il
vous suffira donc de vous tenir à carreau. Et tout se passera bien. »
On
n’était pas complètement rassurés pour autant. Et il y en a tout un tas,
surtout des filles, dont l’imagination s’est emballée. Ça s’est mis à psychoter
à-tout-va. Ce qui entretenait tout un climat d’inquiétude larvée auquel il
était difficile d’échapper. Et on avait beau s’efforcer de se raisonner, on
n’était pas vraiment tranquilles, Elena et moi, tout au fond de nous-mêmes.
Plus la date fatidique approchait et plus on appréhendait. Plus on avait la
boule au ventre.
La
façon dont Fanny C., la responsable, nous a accueillies nous a un peu
rassérénées. Elle était souriante, chaleureuse, et nous a tout de suite mises à
l’aise. Un rapide tour du propriétaire et elle nous a proposé d’entrer sans
tarder dans le vif du sujet.
« Et
d’abord, première chose, il va vous falloir vous familiariser avec les
logiciels spécifiques sur lesquels vous serez amenées à travailler tout au long
de votre stage. Bon, mais ça, vos collègues vont vous montrer…
Nos
collègues. D’abord Sandra R. Qui est venue à notre rencontre, nous a, elle
aussi, souri, fait claquer la bise.
‒ N’hésitez
pas à me poser toutes les questions que vous voudrez. Je suis là pour ça.
Et,
dans un autre bureau, un peu plus loin, Cyril D. Avec qui elle nous a laissées.
‒ Prenez
le temps de faire connaissance…
Il
nous a d’abord superbement ignorées, un long moment, avant de relever
brusquement la tête. De nous fixer tour à tour, l’une après l’autre.
‒ Laquelle
c’est, Elena ?
Elle
a murmuré.
‒ C’est
moi…
D’une
toute petite voix.
Il
lui a jeté un regard amusé.
‒ Alors
comme ça, c’est toi, la copine d’Aldison.
Elle
s’est récriée.
‒ Ah,
non ! Pas sa copine, non !
‒ Oui,
enfin je me comprends. T’as pas été très gentille avec lui, dis donc !
‒ Hein ?
Mais non, c’est pas ça ! C’est lui qu’a…
‒ Qu’a
tous les torts. Je sais, oui, c’est ce que t’arrêtes pas de répéter à qui veut
l’entendre. C’est toujours la faute des autres. Et toi, t’y es jamais pour
rien. N’empêche que t’as été punie pour ça… Une bonne fessée. Alors faut croire
que t’étais pas aussi innocente que tu veux bien essayer de le faire croire,
non ?
Elle
a rougi, dansé d’un pied sur l’autre, mais elle n’a pas répondu.
Il
s’est penché sur son ordinateur.
‒ Bon,
mais n’importe comment, j’ai pas le temps de m’occuper de vous. J’ai un boulot
monstre ce matin. Allez voir Sandra. Elle vous montrera.
On
ne se l’est pas fait répéter deux fois.
‒ Non,
mais quel ours, celui-là !
‒ Et
qu’est-ce qu’il est venu me prendre la tête avec Aldison ?
‒ Peut-être
qu’il le connaît… Sûrement, même !
‒ Et
alors ? C’est pas une raison. C’est pas ses oignons n’importe
comment… »
Elle
expliquait bien, Sandra R. Et, très vite, on a été à peu près opérationnelles.
Il valait mieux d’ailleurs parce que les clients étaient nombreux, si nombreux
que, le mercredi, l’exploitation de la base de données s’en est trouvée
considérablement ralentie. Cyril D. a voulu la remettre en état, mais, dans la
précipitation, il a tout fait sauter. Protestations véhémentes, en cascade, des
agences bancaires et affolement de Fanny C. qui a surgi de son bureau comme un
diable de sa boîte et exigé des explications sur ce brutal arrêt de l’ensemble
des serveurs.
Cyril
D. a haussé les épaules.
« C’est
les stagiaires. Je l’avais dit n’importe comment qu’il fallait pas en prendre.
Que ça nous poserait forcément des problèmes. Je l’avais pas dit ? Et
voilà le résultat !
On
a protesté, Elena et moi. On n’y était pour rien. Quand ça s’était produit, on
n’était seulement pas connectées à la base de données, alors !
Mais
lui, il a prétendu que si. Qu’on était même les seules à l’être. Devant cette
accusation mensongère, on s’est scandalisées. Et on a continué à soutenir que
non, non et non. On n’y était pour rien, nous. Absolument rien.
Il
a poussé un soupir excédé.
‒ Oui,
oh, de toute façon, c’est le genre de filles qui ne reconnaissent jamais leurs
torts. Elles sont connues pour ça, là-bas, à Sainte-Croix.
Fanny
C. a froncé les sourcils. À l’évidence, elle avait entendu parler, elle aussi,
de l’épisode Aldison. Et elle était convaincue de la culpabilité et de la
mauvaise foi d’Elena en la circonstance. Alors de là à en conclure qu’elle
fuyait, une fois de plus, ses responsabilités, que c’était, chez elle, comme une
seconde nature et que je marchais sur ses traces, il n’y avait qu’un pas.
Qu’elle s’est brusquement résolue à franchir.
‒ Vous
avez gravement nui aux intérêts de l’entreprise qui avait décidé de vous faire
confiance. Par votre faute, nous allons perdre des quantités astronomiques de
clients. Alors vous savez ce qui vous attend, j’imagine…
Elena
a voulu argumenter.
‒ Mais
non, mais…
Fanny
C. l’a foudroyée du regard.
‒ Maintenant
ça suffit ! Tu la fermes et tu te déshabilles. Vous vous déshabillez.
Toutes les deux. Et vous arrêtez de discutailler. Si vous ne voulez pas
aggraver votre cas…
On
l’a fait. On n’avait pas le choix. On l’avait signé le contrat, n’importe
comment ! Et puis mieux valait faire profil bas et accepter d’être punies là,
sur place, sans faire d’histoires. Parce que si jamais ça remontait jusqu’à
Sainte-Croix cette histoire, alors là ! Ce serait le conseil de
discipline. À coup sûr. Avec tout ce que cela pouvait signifier. Alors on l’a
fait. Sous le regard attentif de Fanny C. et celui, tout réjoui, de Cyril D.
qui nous laissait traîner ostensiblement les yeux sur les seins et la chatte.
On s’est efforcées de les lui dissimuler de notre mieux. De nos mains et de nos
bras ramenés devant eux. Ce que Fanny C. n’a pas du tout apprécié. Elle nous a
ordonné de les retirer et elle a brandi une longue et épaisse lanière de cuir
qu’elle a fait claquer en l’air, mais qu’elle ne nous a pas abattue sur les
fesses parce que Sandra R. est venue lui chuchoter quelque chose à l’oreille. Elle
a froncé les sourcils.
‒ Ah,
oui ? J’y vais. Je m’en occupe. Remettez-vous au travail pendant ce
temps-là, vous deux !
On
s’est penchées avec soulagement sur nos vêtements.
‒ Qu’est-ce
que vous faites ?
‒ Ben…
On se rhabille.
‒ Pas
la peine. J’en ai pour trois minutes. Et je reviens m’occuper de vous.
Les
trois minutes en ont été dix, puis vingt. Une heure. Deux heures. Pendant
lesquelles Cyril D. s’est repu tout son saoul de nos anatomies. En les
commentant tant et plus.
‒ C’est
pas mal ! Si, c’est vrai, c’est pas mal ! Même si t’as les fesses un
peu flasques, toi, Elena. Tu devrais faire un peu de sport pour les raffermir.
Quant à Olga, c’est à ses lolos, elle, qu’elle devrait faire attention. Parce
qu’ils se posent là, oui, ça, c’est sûr. Et ils vont avoir tendance à
s’effondrer de bonne heure. Ça se voit. Et j’ai l’œil pour ça, moi ! Mais
enfin, l’essentiel, chez une nana, c’est bien la chatte, hein ! Et les
vôtres, elles sont du genre à ce qu’on se sente bien dedans. Ah, si, si !
Protestez pas, je vous assure !
Et
il s’est mis, sous des prétextes futiles, demander l’heure par exemple, à nous
envoyer à tout bout de champ dans les bureaux voisins, occupés essentiellement
par des hommes.
‒ Ben,
oui, il faut bien qu’ils profitent un peu de l’aubaine, eux aussi !
Ils
se rinçaient l’œil tant qu’ils pouvaient. Et s’efforçaient de nous retenir le
plus longtemps possible.
Quand
Fanny C. est enfin revenue, il était près de six heures. L’heure de la
fermeture.
‒ Rentrez
chez vous, vous deux ! On finira de régler nos comptes demain. »
Dans
le bus, on s’est d’abord perdues, toutes les deux, un bon moment dans nos
pensées.
Et
puis Elena a éclaté.
« Quel
salaud, ce bonhomme ! Quel infâme salaud ! Non, mais t’as vu comment
il nous a traitées ?
Ah,
ça, pour voir, j’avais vu.
‒ Il
l’a fait exprès, tu crois ?
‒ Quoi
donc ?
‒ De
mettre tout le bazar informatique en panne. Exprès pour nous faire punir.
J’y
avais pensé aussi, oui.
‒ Oui,
ben alors là, pas question de se laisser faire. On va se défendre. On va le
dire.
‒ Laisse
tomber !
‒ Ah,
non ! Non ! Sûrement pas !
‒ Laisse
tomber, j’te dis ! On le croira lui, pas nous ! Et, en prime, on
passera pour des menteuses. Et des tordues. D’autant que…
‒ Que
quoi ?
‒ Que
t’as déjà une réputation, de ce côté-là… À cause d’Aldison… Et qu’il a bien
l’intention de jouer là-dessus, ce Cyril D. Il s’en est d’ailleurs pas caché.
‒ Mais
c’est dégueulasse ! On peut faire quoi, nous alors, du coup ?
‒ Rien.
Strictement rien. À part offrir docilement nos fesses. Parce que plus on répétera
qu’on y est pour rien, plus on ruera dans les brancards et plus on aggravera
notre cas. On l’aura quand même, la correction. Avec, cerise sur le gâteau, un
conseil de discipline à la clef. Et là, pas besoin de te faire un dessin,
j’imagine ! »
Le
lendemain matin, dès notre arrivée, on a été convoquées dans le bureau de Fanny
C. Où on a trouvé notre prof principal, François F. ainsi que nos deux
professeurs d’informatique, Sandrine R. et Morgane L. Oh là ! C’était très
mauvais signe, ça ! Si on avait cru bon d’en référer à Sainte-Croix,
c’était que l’affaire était prise très au sérieux.
François
F. avait sa tête des mauvais jours. Et a attaqué bille en tête.
« Je
vous écoute. C’est quoi votre version des faits ?
Notre
version des faits ? C’était qu’on comprenait rigoureusement rien à ce qui
s’était passé. Parce qu’on n’avait vraiment pas l’impression d’avoir commis
quelque erreur que ce soit.
Mais
il était clair, à son air, qu’il ne nous croyait pas. Et que, quoi qu’on dise,
il ne nous croirait pas. Sa conviction était déjà faite.
‒ Par
étourderie ou par négligence, ce qui revient finalement au même, vous avez
causé d’importants dommages à l’entreprise qui vous a obligeamment accueillies.
Et, en outre, vous vous obstinez à nier l’évidence. Vous allez être punies en
conséquence.
Il
a fait un signe à Fanny C. qui, par téléphone, a demandé à Cyril D. de la
rejoindre dans son bureau en compagnie de Sandra R. et de Daniela P., une autre
collègue.
‒ Là !
Et maintenant vous vous déshabillez !
Les
deux professeurs, Sandrine R. Et Morgane L., trouvant qu’on ne s’y décidait pas
assez vite, nous ont expédié une grande gifle à chacune.
‒ On
va vous dresser, nous !
On
a obéi. On s’est dépêchées de retirer nos vêtements.
Et
c’est par moi qu’elles ont commencé.
‒ Parce
qu’on n’aime pas du tout ce petit air que tu prends.
‒ Hein ?
Mais quel air ?
‒ Commence
par la fermer.
Et
elles m’ont empoignée, courbée en avant et elles m’ont cinglé. Avec une lanière
en cuir. À grands coups. Que ça faisait mal ! Mais que ça faisait
mal ! J’ai sautillé sur place.
‒ C’est
ça ! Danse ! Danse !
Crié,
hurlé. À pleins poumons.
‒ Et
chante !
Je
n’y ai pas tenu. Je me suis retournée en larmes, en nage, les cheveux collés
sur le front et je les ai suppliées d’arrêter.
‒ Pitié !
Pitié !
Mais
François F. s’est voulu intransigeant.
‒ Tu
te retournes et tu te remets en position. Sinon, c’est sur tout le devant
qu’elles vont te fouetter. Et alors là !
Je
me suis retournée. Et elles m’ont finie. Avec deux grandes cinglées en croix
dans le dos qui m’ont arraché des hurlements déchirants.
Mais
c’était fini. Elles m’ont obligée à me mettre à genoux et ça a été au tour
d’Elena. Qui a commencé par vouloir s’enfuir. À qui François F. a aussitôt
barré le passage. Qu’il a ramenée, en la traînant, au milieu de la pièce. Elle
s’y est roulée par terre. Et il a été obligé de lui tenir les mains tandis que
les deux professeurs lui cinglaient le dos, à même le sol, pour la calmer. Le
dos, mais pas seulement. Parce que vu comment elle gigotait dans tous les sens,
ça tombait un peu partout. Sur le ventre. Sur les flancs. Sur les seins. Ils
l’ont laissée reprendre son souffle et François F. en a profité pour lui lier
les poignets et pour attacher la corde au pied du bureau de façon à ce que,
complètement immobilisée, elle ne puisse pas échapper à sa punition. Et elles
ont cinglé. Elle a hurlé, s’est débattue, s’est agitée, a imploré.
‒ Pardon !
S’il vous plaît, pardon !
Elles
n’en ont tenu aucun compte. Elles ont continué. Jusqu’à ce que François F. leur
dise que, peut-être, ça pouvait suffire.
On
l’a amenée à mes côtés. On l’a fait s’agenouiller. Et les professeurs sont
repartis comme ils étaient venus. Sans un mot pour nous. Sans même nous
regarder. À l’évidence, ils étaient encore furieux contre nous.
Fanny
C. nous a laissées à genoux. Nous a fait mettre les mains sur la tête. Et on
est restées seules. À sangloter et à gémir côte à côte.
Daniela
P. a fini par avoir pitié. Elle nous a apporté à boire et nous a passé une
serviette imbibée d’eau sur la figure.
‒ Mais
bougez pas de là, hein, surtout ! Ne vous faites pas remarquer !
Elena
a attendu qu’elle soit sortie.
‒ Elle
aussi !
‒ Quoi,
elle aussi ?
‒ Elle
s’est branlée sous la table tout à l’heure pendant qu’on te le faisait. Comme
les deux autres, là, Cyril D. et Sandra R.
J’ai
haussé les épaules.
‒ Oui,
oh ben, ça ! »
C’est
Fanny C. qui est finalement venue elle-même nous délivrer.
« Allez
rejoindre votre poste de travail ! Et que ça saute !
Cyril
D. nous y attendait, la mine égrillarde.
‒ Oh,
mais vous avez pris de belles couleurs. Ça vous va à ravir.
Il
nous a regardées nous efforcer de nous asseoir, du bout des fesses, en nous
contorsionnant.
‒ En
tout cas, qu’est-ce qu’on s’est bien amusés, hein, vous trouvez pas ?
On
n’a pas répondu.
‒ Et
il y aura d’autres occasions. Plein d’autres. Il est pas fini votre stage. Loin
de là.
Et Iourievna ? On la connait
Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté, voici le premier épisode de la série : le chapitre 1
Il y a un début à cette série
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 16
Et la suite ?
François nous a écrit le chapitre 19
N'hésitez pas pour les commentaires
Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?
Bonjour François,
RépondreSupprimerVoici un beau texte où le stage démarre bien mal pour nous. Encore une injustice... Surement. Les deux filles sont les boucs émissaires de cette panne informatique, c'est tellement pratique pour se dédouaner d'une erreur. Nous nous sommes trouvées au mauvais endroit au mauvais moment.
Certains diront que le spectacle en valait de détour, d'autres diront que quelques coups de sangle est très bon pour la circulation sanguine et raffermis les chairs. Deux raisons de punir les stagiaires...
Encore une occasion où notre dignité en a pris un coup !
Amitiés.
Elena.
Amis de la poésie et du carrefour de la fessée... Bonjour.
RépondreSupprimerOula la! Facrées Fessées, Francois-Fab'! Fait pas bon se planter en informatique dans l'entreprise. Ce sont forcément les stagiaires qui dérouillent... plus facile.
Ceci dit, étonnante aventure d'écriture que ce va et vient entre deux inspirations jumelles, qui s'entrecroisent comme les coups de lanières sur les fesses des contrevenants (tes). Plus qu'un croisement d'imaginaires, les épisodes finissent par se superposer, l'un constituant l'avatar de l'autre qui devient le complément du précédent. Le mystère de la poule et de l'oeuf... Qui a commencé le premier ? Levez la main!
Elena, auteure devient personnage du récit de François...Lourievna l'y accompagne au passage.
Allez savoir si on lit du Francois, du Fabien ou de l'Elena...(rire) Ecriture fluide, à phrases courtes, surtout chez franfois (re-rire) ) même manière de nommer les personnages par leur prénom et l'initiale de leur nom, même façon de palper l'anatomie intime des punis avant de leur flanquer une raclée... même tendance des témoins, à se tripoter les zones sensibles devant les punis(es). On ne sait plus dans quel monde on vit ma pauv' Dame!
Si, malgré tout, différence visible à l'oeil aussi nu que les corrigées. Même si, dans "Le journal d'Olga", on attache les victimes aux pieds des bureaux pour mieux ajuster les coups de ceintures, il semblerait, quand même, que les corrections chez " Les Rebelles" soient un peu plus féroces...
Mais bon, à ce niveau de perfectionnement des raclées, on n'est plus à un coup de lanière près!
Cordialement
Ramina
Bonjour, Ramina, Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
SupprimerMerci de votre lecture et de votre commentaire. Assurément le courant circule bien entre l’imaginaire d’Elena et le mien. C’est en tout cas comme ça que je le ressens. En fait la lecture des « Rebelles » a été pour moi une véritable révélation. Ça faisait des années et des années que j’écrivais des récits de fessées, mais à fleurets mouchetés. Sans oser m’aventurer trop avant. Et là, d’un seul coup, je tombais sur un texte qui y allait franco. Qui ne s’encombrait pas de circonlocutions et de circonvolutions. Une véritable libération pour moi. J’ai eu d’autant plus envie de m’engouffrer dans la brèche que je me suis très vite rendu compte que nos imaginaires et nos univers fantasmatiques, à Elena et à moi, se faisaient écho. Qu’ils reposaient très vraisemblablement sur les mêmes soubassements. Il y avait là une sorte de complicité des profondeurs. De là à vouloir m’immiscer dans son texte, à vouloir entrer dans la peau de l’un de ses personnages qui donnerait, des mêmes événements, un autre point de vue, il n’y avait qu’un pas. Que j’ai très vite franchi. Avec sa bénédiction.
Je n’étais pas au bout de mes surprises parce que cette entreprise impliquait que je lise et relise chacun des textes des Rebelles sur lesquels j’avais l’intention de me pencher et, ce faisant, je me suis très vite aperçu qu’ils allaient beaucoup plus loin que ce qu’il en paraissait à la première lecture. Un mot, une phrase, une annotation, comme ça, au passage, et s’ouvrait tout un univers riche et foisonnant qui entraînait bien au-delà des apparences. En sorte que chacun des chapitres des rebelles que je reprends « à ma sauce » constitue une véritable aventure, une descente en apnée dans des territoires tout à la fois étranges et familiers. Bien sûr, ce ne sont là que des fantasmes, qui doivent être pris pour tels, mais le défi pour moi consiste à essayer de contribuer à les faire ressembler d’aussi près que possible à la réalité. J’espère parfois y parvenir.
Amicalement.
François
Bonjour à tous,
SupprimerQue rajouter après ça. Que je suis toute rouge par les compliments faits, c'est clair. Mille merci François !
Je suis consciente que mon style est "unique". Je prends beaucoup de plaisir à écrire mes fictions et j'avoue de d'y avoir mis en scène mon propre personnage est tout à fait délicieux, car ça permet de vivre encore plus le scénario, en immersion.
Pour ce qui est de ma collaboration avec François, je l'ai déjà expliqué, mais elle fonctionne très bien. François a su adapter ces dialogues à mon univers si particulier, ce qui est un exercice de style à part, puisqu'il doit y avoir une complémentarité entre nous ou à minima, une vision et un ressenti communs.
Les textes du journal d'Olga ne sont pas une simple copie de mes textes, ils sont enrichis par les paroles et d'après moi, plus explicites et imagés que les miens. Ca donne du rythme. Bref, la sauce prend bien.
Comme dit François, les situations décrites doivent être proches d'une situation réelle et François excelle en la matière, car mes thèmes abordés sont aussi diverses que variés, autant en situations qu'en lieux. Je mets un point d'honneur à changer à chaque épisode, à expliquer la chronologie des faits, l'engrenage infernal qui mène nos héros à se faire punir.
Notre duo est une grande première sur le blog et peut-être que d'autres auteurs pourraient suivre notre exemple ?
Amitiés.
Elena.
Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
RépondreSupprimerVous n'avez pas fini de vous mordre les doigts de l'épisode Aldison. On en a tiré la conclusion que vous étiez une menteuse incapable d'assumer ses responsabilités. C'est une réputation qui s'est répandue comme une traînée de poudre et qui va vous coller longtemps à la peau. Certains, comme ce Cyril D., ne manquent pas de s'engouffrer dans la brèche pour vous faire distribuer des fessées supplémentaires. Cette réputation va malheureusement atteindre maintenant Olga qu'on va mettre dans le même panier. Nul doute en tout cas que ce stage commence bien mal, qu'il se déroule, par périodes, tout au long de l'année et que vous n'avez pas fini d'appréhender les moments où vous devrez réintégrer Webstore. On ne vous y fera pas de cadeaux.
Amicalement.
François
Bonjour Ramina,
RépondreSupprimerEn effet, la collaboration entre François F. et moi fonctionne bien. Nos textes se mêlent à la perfection. L'une déroule le scénario, l'autre le complète, l'embellit avec talent.
Elena est un personnage des rebelles à part entière telle une inclusion d'une autre Elena... Tiens donc. Une plongée en eau scabreuse ou un fantasme ?
Pour la lecture, oui, il y a du François-Elena-Fabien. En y regardant bien, il n'y a pas qu'Elena qui plonge dans le texte pour y devenir un personnage.
Je n'utiliserais pas forcément le terme féroce, mais sévère car nous sommes dans un cadre strict de punitions, pas des tortures, ce qui change radicalement la donne. Les élèves ne sont jamais blessés, l'infirmière et autres personnes ayant autorité y veillent soigneusement ( d'ailleurs des films sont produits pour attester du total respect des consignes de sécurité ). Avec quelques jours avec quelques courbatures, traces et douleurs persistantes, les élèves et autres personnages n'en gardent aucune séquelle, hormis leur amour propre et leur dignité qui en a pris un sérieux coup au passage.
Voilà cher Ramina et autres lecteurs du Blog quelques précisions qui me semblaient importantes de signaler, pour ne pas égarer les lecteurs, ni même qu'ils se méprennent sur mes textes, d'un certain style, je l'avoue.
Amitiés.
Elena.
Re...
RépondreSupprimerPas de risque d'égarement ni de méprise... Un certain style, mais un style certain.
Ramina