Rééducation d'une jeune fille au pair

Sachez, Mademoiselle, que j'en ai assez de vos insolences. Quand Madame votre mère vous a confiée à moi durant votre apprentissage, je vous avais prévenue que je serai très exigeante quant à votre comportement.

Je crois pourtant que votre éducation vous avais appris la déférence que vous devez à vos aînés mais, sans doute, avez-vous décidé que vos vingt-trois ans passés vous donnaient le droit d'oublier les bonnes manières qu'on vous avait inculquées. Avec moi, vous allez les réapprendre sans délai.

Etre jeune fille au pair vous donne des devoirs et à moi des obligations. Je vais faire en sorte que, dorénavant,les uns et les autres soient scrupuleusement respectés. Commençons par vous.

Ce n'est pas parce que vous arrivez dans une maison qui a un train de vie certain que vous n'avez plus aucune tâches à effectuer. Je vous avais demandé de faire votre lit chaque jour et de tenir votre chambre propre. Est-ce le cas ? Je viens d'aller y faire un tour. Si c'est ce que vous appelez une chambre bien tenue, c'est que nous n'en avons pas la même définition. Or, ici, c'est la mienne qui prévaut. Je vais demander à la femme de chambre de vous montrer comment je souhaite qu'une chambre soit tenue. J(espère que nous n'aurons pus de remarque à vous faire sur ce sujet.

Parlons également de l'heure à laquelle vous êtes rentrée du travail hier soir. Il était plus de vingt heures trente, alors que la boutique dans laquelle vous travaillez ferme à dix-neuf heures ! Qu'avez-vous fait durant tout ce temps ? Il vous faut moins d'une demi-heure pour revenir ici. Cela laisse une bonne heure à vagabonder je ne sais où ! Les mensonges que vous nos avez servis pour expliquer votre retard n'ont ni queue ni tête. J'ai été trop clémente. J'aurai dû vous punir dès hier soir.

Peut-être avez-vous cru qu'il s'agissait de faiblesse de ma part ou de laisser-aller ? C'est probablement pour cela que, ce soir, vous vous permettez de me répondre insolemment. Quand je vous gronde pour avoir mal rangé mon bureau, comme vous devez le faire chaque soir, j'entends que vous écoutiez attentivement ce que j'ai à vous reprocher et que vous en tiriez des enseignements pour les jours suivants.

Il n'est, de toute façon, pas question que vous cherchiez des excuses déplacées et que vous contestiez l'utilité de ce que je vous ai demandé de faire.

Une semaine ! Cela ne fait qu'une semaine que vous vivez sous mon toit et vos insolences et vos désobéissances ont passé les bornes ! C'est certainement parce que je n'ai pas assumé suffisamment sérieusement le rôle qui est le mien. J'ai promis à votre mère que je vous tiendrai fermement en mains et que votre première expérience loin du domicile familial ne vous donnerait pas l'occasion de vous dévergonder. Si j'ai été trop laxiste jusqu'à maintenant, comptez sur moi pour qu'il en soit tout autrement désormais.

Je sais de quelle façon il faut traiter les jeunes filles insolentes et désobéissantes. L'important est que le message qu'on leur envoie soit des plus clairs. Je suis persuadée, qu'après une bonne fessée déculottée, vous allez revenir à de meilleurs sentiments.

Ce sera le régime auquel vous serez soumise à partir de ce soir. Je ne me contenterai plus d'admonestations qui n'ont, sur vous, qu'un effet des plus limité. Toutes les remontrances que j'aurai à vous faire, seront accompagnées d'une bonne correction.  Je suis certaine que vous en avez besoin et que cela vous fera le plus grand bien que chacun de vos écarts soit sanctionné par des fesses toutes rouges et toutes brûlantes.

Faites-moi confiance, la surveillance dont vous serez l'objet nous permettra de repérer toutes vos turpitudes. Car je ne serai pas la seule à m'atteler à cette tâche. La cuisinière et la femme de chambre vont y prendre leur part. Je sais que cela leur conviendra, tant les manières méprisantes que vous avez adoptées vis à vis d'elle, les ont froissées.

De cela aussi il n'est plus question. Elles auront le droit, que dis-je, le devoir de vous baisser la culotter et de vous fesser à la moindre anicroche. N'imaginez même pas leur résister quand elle auront décidé que vous avez besoin d'être corrigée. Je les autoriserai alors à utiliser l'instrument de leur choix pour renforcer la sévérité de votre punition, comme j'ai dû le faire ce soir, avec la règle, puisque vous avez tenté de m'empêcher de vous déculotter.

Et ne croyez pas que toutes les fessées vous seront données dans votre chambre ou dans ce bureau. Ce sera là où vous l'avez mérité, quand vous l'avez méritée. Je crois que plus la punition est proche de la bêtise que l'a justifiée, plus est est efficace. Nous ne prendrons pas garde ni au lieu où vous serez châtiée, ni aux personnes qui y assisteront.

Il va de soi, qu'ici, toute la maisonnée va rapidement être au courant du régime disciplinaire qui vous est désormais appliqué, mais je suis persuadée, étant donné votre comportement, que vous aurez prochainement besoin de corrections dans tous autres lieux. Que ce soit chez d'autres personnes, dans la rue ou dans tout autre endroit, nous n'hésiterons jamais à vous déculotter pour vous fesser efficacement.

Afin que tout cela soit bien clair, vous allez commencer par vous mettre au coin dans le hall d'entrée. Vous relèverez votre jupe et vous y attendrez que je vous autorise à en sortir. Je pense que d'ici l'heure du repas, chaque personne présente dans cette maison aura la temps de comprendre que j'ai repris en mains votre éducation.

Merci à ...

Ce dessin n'est pas signé. Il me semble pourtant que le style est reconnaissable, mais le nom m'échappe. Je suis certain que vous suppléerez à ma mémoire défaillante.
Si vous avez une idée, faites-nous en part.

Ces grandes personnes qui assument leurs devoirs

            

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