Mais, avec Benoit à la maison soumis aux mêmes
contraintes à plus de dix-neuf ans, culotte courte, fessée, coucher à 20h,
incapable ou plutôt interdit de se laver ou s’habiller seul, aucun espoir que
pour lui Bertrand cela soit différent. Devra-t-il aussi porter des culottes
courtes et recevoir la fessée à vingt ans ?
Fessées plus fréquentes et plus sévères que
pour ses cousins. A la moindre occasion, répondre à une remarque, ne pas obéir
assez rapidement, ou même une simple bouderie devant une nouvelle humiliation,
c’était immédiatement :
« - Benoit, qu’est-ce que c’est que cette
attitude ? Viens ici tout de suite !
- Mais Tatie…
- Ne discute pas »
Et une claque, déboutonnage de la culotte
courte quoi tombe aux chevilles, suivi du slip et pour un Benoit déjà les
larmes aux yeux, installation vigoureuse sur les genoux de Tatie et fessée. La
fessée dure longtemps; Benoit au début stoïque finit par geindre, pleurer,
demander pardon (même s’il ne sait pas toujours pourquoi il est puni), gigoter
des jambes alors que les claques sur les fesses ne s’arrêtent pas. Les fesses deviennent bien rouges et cela est
pire quand la fessée s’interrompt pour:
« - Debout, va chercher le martinet
- Non, Tatie, s’il te plait «
Une nouvelle volée de claques et un Benoit
sanglotant, culotte et slip aux chevilles, va chercher l’instrument toujours
accroché dans la cuisine. Et la fessée reprend. Tatie insiste sur le haut des
cuisses. Elle est bien consciente que pour les garçons, les traces des lanières
sur les cuisses, quand on est en culotte courte, c’est encore beaucoup plus
humiliant…..
Quant à son « institutrice », elle a
pris bonne mesure de l’éducation que reçoit Benoit et ne se prive pas de lui
parler comme à un enfant de huit ou dix ans…….
« - Est ce que ce grand garçon a été sage
? Est-ce que ce petit garçon a appris sa leçon ? Tu n’as pas reçu de fessée
aujourd’hui ? »Tatie ne manque pas de l’infantiliser en l’appelant à
chaque récréation:
« - Benoit, viens faire pipi »
Son programme scolaire n’a pas évolué et à sa
grand honte Benoit continue à se voir imposer des devoirs et leçons plus
adaptés à un gamin d’école primaire. Et beaucoup de leçons à apprendre par cœur,
de dictées, d’exercice de calcul limités aux opérations… Il est maintenant
capable de réciter sans faute la liste des départements, avec leurs
préfectures, la liste des pays européens et autres avec leurs capitales, la
chronologie des rois de France, celle des présidents de la république…..Il a
fait de gros progrès en orthographe et continue à copier des leçons de
grammaire, il est performant en calcul mental et doit toujours copier et
réciter des tables de multiplication (jusqu’à la table des vingt).
Et il apprend tout cela pour éviter d’être puni
en se demandant toujours, mais pas à voix haute, en quoi cela pourra lui être
utile à l’université.
Mademoiselle Paget bien sûr n’hésite pas à le
punir. Coups de règles sur les doigts et les mains pour une hésitation dans une
leçon, coups de règles sur les cuisses pour une leçon manifestement non sue (et
la fessée par Tatie s’ensuivra), lignes à copier interminablement.
Et puis cette vieille fille est un petit peu
sadique… Elle note sévèrement Benoit, provoquant de nouvelles punitions.
Tatie n’ a pas du tout l’intention de modifier
les heures de coucher des enfants. 20h en semaine, 20h30 le samedi. Cela lui
laisse ainsi du temps libre pour elle le soir sans être dérangée ou avoir à
surveiller « ses petits ».
De même elle maintient pour les vacances de la
Toussaint la règle humiliante de la sieste deux fois par semaine. Cela sera
encore le cas pour les vacances de Noël…Les garçons ont 19 ans et demi, 15 ans
et demi, 13 ans et demi…….
Une éclaircie pour Bertrand ? Après la
rencontre surprise avec son professeur principal, elle lui annonce enfin que
s’il obtient de très bonnes notes d’ici à Noël, il pourrait se voir dispensé de
son tablier pour l’école à la rentrée de janvier.
Enfin ! Bertrand redouble d’assiduité en
classe, quitte à passer pour le petit chouchou en culotte courte.
Le seul de ses camarades en culotte courte en
début d’année passe au pantalon long après les vacances de la Toussaint….
Les vacances de la Toussaint arrivent en effet.
Comme toujours, deux heures de devoirs de vacances chaque matin, sieste deux
fois par semaine avec l’autorisation de veiller tard (!), c’est à dire 21h.
Ils sont emmenés un jour au musée Grévin à
Paris. Pas de tenue du dimanche, mais chemise, pullover, culotte courte,
socquettes, sandales de cuir.
La famille prend donc le train de banlieue puis
le métro. Michel est d’office installé sur les genoux de maman, avec une bonne
claque parce qu’il se rebiffe. Il a 13 ans et demi tout de même. Les garçons
attendent sagement pendant que maman/Tatie fait la queue pour les billets d’entrée
au musée. La caissière n’hésite pas une seconde à lui donner des billets
enfants évidemment.
Les garçons sont pris à partie par deux ados
moqueurs. Quel âge ont ces ados, 15 ans peut être ?
« - Alors la petite classe en culotte
courte ? Vous n’êtes pas venus tout seuls tout de même ?
- Tu crois qu’ils ont encore la fessée ?
- Ah ah, panpan cucul, ce serait amusant. Je ne
crois pas, ils sont trop grands. »
S’ils savaient !
Les trois cousins ne répliquent pas. Ils sont
suffisamment humiliés et entrer dans ce genre de conversation ne ferait
qu’empirer les choses. D’autant plus que Tatie interdit aux enfants de parler à
des inconnus et qu’elle ne se gênerait pas pour claquer quelques cuisses.
Il y a des fois où Benoit se réjouit de
paraitre plus jeune que son âge.
Retour à la maison avec dans le train un Michel
installé d’autorité sur les genoux de maman. Il y a pourtant de la place, mais
c’est pour lui faire comprendre qui commande.
Dans le train, une dame âgée félicite Tatie
d’avoir des enfants bien élevés.
« -C’est si rare de nos jours de voir de
grands garçons bien habillés.
- Merci de vos compliments, madame. Ils sont de
toutes façons bien plus à l’aise ainsi.
- Vous avez raison. On devrait voir plus de
petits jeunes gens dans cette tenue. »
Et Tatie ajoute l’un de ses axiomes favoris:
« - Il faut traiter un enfant en enfant le
plus longtemps possible.
Les enfants, la journée est fatiguant; vous
irez vous coucher plus tôt ce soir
- Oh non, Tatie, pas encore
- Maman s’il te plait
- Michel tu peux te lever. Benoit et Bertrand,
approchez »
Et c’est pour chacun des deux ainés deux
claques bien sonores sur chaque cuisse. En public, encore une fois.
De quoi calmer les ardeurs contestataires…….
« - Les enfants, vous ferez demain matin
une rédaction sur la visite au musée aujourd’hui. Et je veux au moins deux
pages pour Michel, trois pages pour Bertrand, quatre pages pour Benoit. Et pas
de faute d’orthographe sinon c’est la fessée. »
Et de nouveau la même routine à la maison. Jeux
jusqu’à 18h30, déshabillage par Tatie, installés chacun leur tour sur la
cuvette des WC, essuyage et ensuite le bain. La baignoire d’angle étant assez
large, les garçons sont baignés ensemble tous les soirs. Et Tatie savonne les
garçons l’un après l’autre. Elle les fait mettre debout pour savonner les
fesses, assis pour laver les jambes et les frotte énergiquement. Un
« aïe » lâché par un des enfants lui vaut immédiatement une bonne
claque. Et d’autres, que ce soit sur le visage ou les cuisses ou les fesses
quand l’un des garçons n’obéit pas assez vite aux ordres de Tatie.
` »- Lève-toi, assieds-toi, ferme les
yeux, tu bouges trop, mains sur la tête. »
Et les commentaires humiliants
« - Comment fais-tu pour te salir les
mains comme cela. Je ne te punis pas pour tes genoux sales. Un garçon en
culotte courte a toujours les genoux sales. C’est pourquoi c’est à maman de
laver les enfants. »
Les deux premiers garçons à être essuyés vont
dans la chambre s’asseoir, nus, sur leur lit. Les pyjamas sont prêts, mais pas
question de les mettre tout seul. Il faut attendre Tatie.
Et ensuite, les enfants sont envoyés à la
cuisine et doivent attendre derrière leur tabouret l’autorisation de s’asseoir.
Puis Tatie leur met leur serviette autour du
cou, avec les recommandations d’usage.
« - Tenez-vous droit. Mangez proprement.
Mains sur la table. »
Comme ils ont toujours leurs couverts de bébé,
c’est bien Tatie qui coupe leurs aliments comme à des tout petits.
Régulièrement, des directives:
« - Benoit, on s’essuie la bouche avant de
prendre son verre
- Bertrand, on prend son verre à deux mains
pour éviter de renverser.
- Michel, tu pousses avec ton pain. »
C’est elle à la fin du repas qui leur essuie la
bouche et leur enlève leur serviette.
Et s’ils ne sont pas punis avec mise au coin ou
lignes à copier, c’est jeux jusqu’à « leur » émission télévisée
« Bonne nuit les petits » et temps libre jusqu’à 20h20 où ils sont de
nouveau emmenés aux WC et mis au lit.
Un après-midi, la voisine vint emprunter un
ustensile de cuisine.
« - Entrez, madame Voisin. Venez prendre
un café.
- Merci c’est gentil. Les garçons ne sont pas
là ?
- Je les ai mis au lit pour la sieste.
- Ils font encore la sieste ?
- Oui, pas tous les jours, mais ce sont des
enfants. Il faut qu’ils se reposent. Et ça me donne à moi aussi un peu de
tranquillité, sans bruit et sans avoir besoin de les surveiller. Au moins au
lit, ils ne font pas de bêtises.
- Je comprends. Vous avez pensé à les mettre
aux scouts ?
- J’y avais pensé un moment, mais je trouve
qu’ils font faire aux enfants des choses compliquées, parfois même dangereuses
et que cela leur donne trop d’autonomie. Je pourrais l’envisager pour Benoit
mais figurez-vous qu’il est maintenant considéré comme trop vieux ! Ne bougez
pas, je vais les réveiller. Ils viendront vous saluer. »
Tatie va donc « réveiller » ses trois
garçons. Pyjamas retirés, passage aux WC, habillage, visage débarbouillé avec
un gant de toilette. Et elle les emmène au salon.
« - Allez vite embrasser madame Voisin.
- Bonjour les enfants. Vous avez bien dormi ?
- Oui madame, merci madame. »
Ils ne vont pas dire qu’ils n’ont pas dormi,
ils seraient punis !
Les enfants vont jouer, puis sont rappelés pour
dire au revoir à la voisine.
La rentrée des classes a lieu début novembre.
Pour Benoit toujours la même routine infantilisante avec Mademoiselle Paget.
Pour Bertrand, concentration sur ses leçons. La
perspective d’échapper prochainement à la blouse le motive.
Il est maintenant le seul de la classe, et le
seul de toutes les secondes à porter des culottes courtes….
Un incident intervient cependant un jour. Un
professeur étant absent, la dernière heure de cours de l’après-midi est donc
annulée pour sa classe. Tous ses camarades sortent et rentrent chez eux (ou
certains restent ensemble et même vont au café), mais Bertrand lui n’a pas le
droit de sortir seul et va donc en étude. C’est déjà arrivé; pas drôle de ne
pas pouvoir faire comme ses camarades, mais pas le choix.
C’est alors qu’un petit groupe d’élèves, de
seconde et certains de troisième l’immobilisent et s’ingénient à lui salir sa
blouse. Des tâches d’encre, de terre……Bertrand se débat mais ne peut rien faire
contre le groupe. Il a les larmes aux yeux. Il se doute bien que cela va mal se
passer avec maman.
En effet, quand elle vient chercher ses deux
garçons, elle se met en colère, gifle le pauvre Bertrand, lui claque les
cuisses et le ramène à la maison en le prenant par la main. Certains élèves
rigolent.
Une fois à la maison:
« - Qu’est-ce que c’est que ces saletés ?
Qu’as-tu fait ?
- Mais maman ce n’est pas de ma faute
- Qu’as-tu fait pour te salir ainsi ?
- Maman, c’est des garçons qui m’ont sali
- Pas de mensonge. Et ces traces d’encre ? Tu
vas avoir ce que tu mérites »
Et Bertrand est déculotté, fessé tandis que
maman le réprimande à chaque claque. Lorsqu’elle s’arrête, Bertrand pleure et
ne comprends pas cette punition injustifiée. Le plus dur est à venir:
« - Bertrand, tu vas aller chercher le
martinet. Tu viens de prouver que tu n’es encore qu’un petit qui salit ses
affaires. Sans le tablier, tes vêtements seraient irrécupérables. Donc je
reviens sur ma décision. Tu resteras en tablier jusqu’à la fin de l’année
scolaire, au moins !
- Maman, c’est pas juste !
- Le martinet et vite. »
Après le martinet, un Bertrand désespéré est
mis au coin.
« - Après le coin, tu me copieras 200
fois: Un enfant doit porter un tablier pour ne pas salir ses affaires. »
Lorsque le lendemain, le surveillant général du
lycée l’informera qu’il s’agissait bien d’une bagarre entre élèves, que
manifestement Bertrand n’y est pour rien et que ses tourmenteurs seront punis,
maman refusera de revenir sur sa décision.
»- De toutes façons, si tu t’es bagarré,
tu mérites la punition. »
Vers la fin novembre, Tatie enjoint aux garçons
de faire leur lettre au Père Noël, comme tous les ans.
« - Et Benoit, ne demande pas de choses
inconvenantes, sinon tu seras puni. »
Benoit avait eu l’audace l’an dernier de
demander… un pantalon long.
Et comme d’habitude, Tatie lit à voix haute les
lettres des garçons avant de les emmener les poster le samedi suivant.
Elle confie les trois missives ostensiblement à
la postière, une jeune femme, qui pouffe en voyant à qui sont adressées ces
lettres par ces trois adolescents en culottes courtes, têtes baissées,
rougissan.Elle ne peut s’empêcher d’en rajouter:
« - J’espère qu’ils ont été sages !
- Pas toujours, mais le Père Noël en tiendra
compte.
- Ils n’ont pas trop froid en culottes courtes
?
- Mais non, pensez-vous. Il ne fait pas si
froid et de toutes façons ils sont trop jeunes pour s’habiller autrement. A
leur âge, il n’y a pas d’autre tenue convenable. »
La jeune postière meurt d’envie mais se retient
de demander l’âge des garçons. Ils ont l’air grand quand même. Surtout l’aîné.
A SUIVRE
Voyons, voyons...
Si nous n'en sommes plus au premier chapitre, c'est qu'il y en a eu un autre avant. Mais où est-il ? Ah oui, le voilà : chapitre 8La suite ? Eh bien elle est annoncée
Il y aura un prochain épisode.
Alors ? Vos impressions ?
Si je vous dis que Bruno les attend avec impatience, ça vous étonnera vraiment ? Vous pouvez également lui en faire part directement : Bruno
c est un texte magnifique , qui donne du plaisir à le lire , et j'attends la suite
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