– Oh non Madame, je vous l’assure, j’ai été sage. J’ai
obéi »
Il y avait de la crainte dans la voix de Maïlis. Madame
Farette ne voulait pas continuer à faire inutilement pression. Il ne fallait
pas que la jeune femme ait peur de recevoir la fessée quand il n’y avait pas de
raison.
« Ne crains rien. Tant qu’il n’y a pas de motif
évident, tu ne risques pas de recevoir une fessée. Non, si je t’ai faite
attendre, c’est pour la lettre.
– La lettre, demanda Maïlis hésitante ?
– Oui, ta tutrice me suggère de lui adresser un courrier
quand j’ai dû te punir. Elle me dit qu’elle souhaite savoir quand tu as été corrigée
au travail pour, à la maison, te faire passer l’envie de recommencer. Je crois
qu’une sérieuse fessée t’attend ce soir. »
Maïlis baissa la tête. Oui, elle le savait, sa journée
n’était pas finie. Si Camille avait le droit à une punition en rentrant à la
maison quand elle avait été corrigée au travail, il n’y avait aucune raison pour
qu’il n’en soit pas de même pour elle.
« Je trouve ce système très pertinent et j’ai
l’intention de le généraliser. Pour Arthur, c’est simple, je vais contacter sa
compagne. Si j’ai bien compris, elle a les épaules pour faire face à ce genre
de situations. »
Bien que cela n’eût aucun effet visible, Arthur était
catastrophé. Son attention avait été attirée quand il avait entendu que sa
cheffe prononçait son nom. Si Bernadette, c’était le prénom de sa compagne,
était mise au courant, cela provoquerait un basculement dont les
conséquences étaient imprévisibles.
Cela faisait plusieurs mois qu’elle pestait contre le
comportement d’Arthur et elle avait pris l’habitude de le gronder quand elle
n’était pas satisfaite de ses heures de rentrée à la maison ou de sa
participation aux tâches domestiques. Elle avait commencé par ces sujets, mais
elle en avait trouvé rapidement d’autres. La semaine précédente, elle l’avait traité
de petit garçon immature et s’était questionnée sur le nombre de fessées qu’il
avait reçue étant plus jeune, faisant ouvertement l’hypothèse qu’elles avaient
été en quantité nettement insuffisante. Arthur n’avait pas su quoi répliquer,
donnant l’impression que cette supposition valait le coup d’être examinée.
Arthur avait amélioré son comportement depuis lors, inquiet
par les bruits qui couraient qu’à La Villeneuve sur Horto, le recours à la
fessée pour punir les adultes irresponsables, était de plus en plus courant. Il
en avait fait l’expérience cet après-midi et il était fort probable que
Bernadette se saisît de ces circonstances pour recourir à cette méthode. Pour
sûr, cela allait changer sa vie. En bien ? Il aurait préféré penser que
non, mais une petite musique dans sa tête ne cessait de lui répéter que cela
lui serait profitable. Il aurait préféré ne pas l’entendre.
« Madame Alousan ? C’est Madame Farette, la cheffe
d’atelier de votre mari… »
Arthur sentait l’urgence d’intervenir, mais comment le faire
alors qu’il était au coin. Le moindre mouvement, la moindre parole et il ferait
de nouveau un tour sur les genoux de Madame Farette pour une nouvelle
conversation avec la règle. Dissuasif, très dissuasif !
« J’ai dû donner la fessée à Arthur… Oui, c’est
cela… »
Des larmes montèrent dans les yeux d’Arthur. Il n’arrêterait
plus la machine que Madame Farette avait lancée.
En ce qui concernait Marlène, c’était bien plus compliqué.
Elle vivait seule, sans famille à proximité et elle proclamait à qui voulait
l’entendre, qu’elle tenait à son indépendance comme à la prunelle de ses yeux.
Il n’y avait donc aucun proche susceptible de prendre en charge le doublement
des punitions qu’elle recevrait au travail.
Madame Farette contacta une amie à elle, Madame Colas qui
lui avait raconté comment elle fessait ses collaborateurs. Celle-ci la renvoya
vers une certaine Madame André, la cheffe de magasin du supermarché local, avec
pour recommandation de l’appeler de sa part.
« Avec le nombre de personnes que Madame André a sous
ses ordres et à qui elle donnait la fessée, elle a dû constituer un réseau de
tutrices potentielles. Qui sait, elle aura peut-être quelqu’un à te préconiser. »
Le conseil était bon. Ce fut l’adresse de Marlène qui
apporta la solution. Dans le même immeuble qu’elle, habitait Joël. Madame André
l’avait placé sous la tutelle d’une jeune étudiante qui logeait maintenant chez
le garçon et s’occupait de lui. Cela incluait la fessée, bien entendu. Madame
André était une mine de renseignements. Elle avait le numéro de téléphone de la
jeune fille, Caroline.
Trois minutes plus tard, tout était réglé. Caroline
acceptait de rendre ce service. Marlène devait se présenter chez Joël le
soir-même dès son retour du travail, elle y recevrait la fessée dont elle avait
besoin.
Chacun repartit avec son courrier à remettre à sa tutrice.
Seule Madame Farette semblait satisfaite de la tournure que prenaient les
événements.
Maïlis et Camille avaient pris l’habitude de se retrouver
le soir après le travail. Jusqu’à la semaine précédente, elles passaient un
moment dans un café où elles avaient leurs habitudes. Bien entendu, il n’en
était plus question. C’est Maïlis qui passa chercher Camille, comme elles le
faisaient depuis qu’elles étaient devenues intimes.
« Ça va ?
– Bof. Et toi ?
– Pareil, pas terrible. »
Ce fut Maïlis qui osa aborder le sujet.
« Tu as eu la fessée ?
– Oui, avoua Camille, et pas qu’une fois. Même par une
cliente ! La honte ! »
Il y eut quelques secondes de silence.
« Qu’est-ce que je vais prendre quand Madame Colas va
savoir cela !
– Oui, c’est sûr, on va y avoir le droit !
– Ah, toi aussi ?
– Oui, moi aussi ! Déculottée devant tous les
collègues ! Heureusement, je n’ai pas été le seule, tu vois le tableau
s’il n’y avait eu que moi ? Je serais morte de honte ! Déjà que
là… »
La conversation n’était pas très animée. Chacune anticipait
les réactions de leur tutrice et ce à quoi elles s’attendaient, n’était pas
follement réjouissant.
« Tu as dit que tu n’étais pas la seule ?
– Oui, la cheffe, elle y a pris goût. Aujourd’hui elle a
commencé par moi, tu penses bien avec le lettre de Madame Caroni que je lui ai
donnée, puis c’est Arthur qui a été le suivant, et puis Marlène.
– Trois dans la même journée !
– Ouais, tu comptes bien. Remarque j’étais bien contente. Non
seulement parce que, à trois, ça devient presque banal d’être corrigée la
culotte baissée, et de plus, ces deux-là, ils se moquaient de moi. Ça, c’est
fini. Plus personne n’a envie de se moquer des autres. Chacun sait qu’il sera
peut-être le prochain. Ça calme ! »
Les deux filles cheminaient en silence. Chacune pensait à ce
qui l’attendait. Ce n’était pas très réjouissant mais elles ne pouvaient s’en
prendre qu’à elles-mêmes.
« Plus que trois stations, pensa Arthur. Que va-t-il se
passer après ? »
Cela faisait vingt minutes à tout casser que Madame Farette
l’avait autorisé à sortir du coin et à se reculotter. Depuis, il avait tout
envisagé, jusqu’à ne pas rentrer chez lui et à disparaître pour toujours. Bien
sûr ce n’était qu’un rêve fou totalement irréaliste et il ne croyait pas
lui-même que cela résoudrait l’inextricable situation dans laquelle il s’était
fourré.
Il avait l’honnêteté de reconnaître qu’il était le principal
responsable de ses problèmes.
« Quel besoin ai-je eu de harceler Maïlis ? »
Sur le moment, cela lui avait paru une bonne idée, juste une
blague, histoire de rigoler un peu. Comme il le faisait habituellement, rien de
plus. Quelle erreur ! Il aurait dû se rendre compte que Madame Farette, il
pensait à elle avec un respect qu’il n’avait encore jamais ressenti pour une
femme, en donnant ouvertement une fessée à Maïlis avait changé de registre.
Il était prévisible qu’elle n’en resterait pas à une seule
correction et qu’elle se saisirait du moindre prétexte pour étendre le nombre
de personnes qu’elle punissait. Il lui avait fourni une occasion sur un
plateau. Il regarda la lettre qu’il tenait à la main. Maintenant c’était trop
tard. Et une autre fessée l’attendait le lendemain. Plus celle de ce soir.
Il n’arrivait pas à en vouloir à sa cheffe d’atelier. Il
comprenait sa réaction et se disait qu’à sa place, il aurait fait la même
chose. C’était étrange de constater comment cette façon de punir des adultes se
banalisait. Il y avait quinze jours, il ne l’aurait jamais cru possible. Non ce
n’était même pas ça, il n’y aurait même pas songé. Puis il y avait eu ces
rumeurs qui racontaient comment, en public, des adultes avaient été déculottés
et fessés. Maintenant que c’était son tour, cela ne lui semblait plus aussi
saugrenu.
Pas saugrenu, peut-être, mais diablement efficace. Arthur
était certain qu’il ne recommencerait plus à se moquer de ses camardes quand
ils recevraient une fessée. Bien qu’il n’ait pas, lui-même, subi les railleries
de ses collègues, il avait eu le temps, pendant qu’il était au coin, de les
imaginer. Cela n’avait rien de drôle.
Pour ce qui était de harceler les femmes qu’il croisait, il
en était moins sûr. C’était tellement ancré dans sa façon d’entrer en relation
avec elles. Il avait besoin de croire qu’elles étaient toutes subjuguées par
lui et qu’elles ne rêvaient que d’une chose : c’était qu’il les prenne
dans ses bras… et éventuellement plus. Cela devait les flatter quand il leur
touchait les seins ou les fesses. Elles devaient être fières d’avoir su attirer
son regard. Si elles jouaient, ensuite, les effarouchées, c’était par pure
convention, mais elles n’en pensaient pas moins. Il fallait insister un peu,
franchir cette barrière qui les empêchaient de s’abandonner dans ses bras,
malgré l’envie qu’elles en avaient.
C’était exactement cela que lui reprochait Bernadette. Elle
lui en avait fait le reproche très souvent et elle ne comprenait pas son point
de vue. C’était devenu un sujet de disputes régulières qui se finissaient
immanquablement par des fâcheries qui duraient facilement toute une soirée. Il
était rare qu’ils se soient réconciliés quand ils se couchaient, chacun dans le
coin du lit, tournant le dos à l’autre.
« Comment, dorénavant, réagira Bernadette ? Pourvu
qu’elle s’en tienne aux punitions de ses écarts professionnels, celles dont
Madame Farette sera à l’origine ! »
Il n’y croyait pas une seconde. Il ne voyait pas Bernadette
renoncer à une méthode si efficace pour le contrôler.
« Mon arrêt ! C’est là que je descends !
Attendez Madame, s'il vous plait, j’étais perdu dans mes pensées. »
La conductrice du bus rouvrit la porte en maugréant. Arthur,
et sans doute toutes les personnes qui l’entouraient, l’entendirent clairement
dire :
« Il y a des fessées qui se perdent ! »
Arthur descendit.
« Je ne suis pas sûr qu’il s’en perde tant que ça, ces
derniers temps. Vite, il faut que j’y aille. Il ne faudrait pas que Bernadette
pense que j’ai lambiné en chemin. Ce serait pire que tout ! »
Marlène n’avait pas cessé de fulminer depuis que Madame
Farette lui avait donné la lettre à remettre à cette Caroline qu’elle ne
connaissait pas, ou si peu. Elle l’avait croisée une fois ou deux dans les
escaliers. Elle s’était installée récemment chez le voisin de l’étage au-dessus
et ce n’était qu’une gamine.
« Pas question que je lui apporte la lettre !
C’est déjà bien assez que Madame Farette lui ait parlé de la fessée qu’elle m’a
donnée. Comme si ça regardait cette… cette… »
Marlène ne trouvait pas de qualificatif assez désobligeant
pour nommer sa voisine.
« De quoi se mêle-t-elle ? Comme si elle était
obligée d’accepter ! »
Avant de s’engouffrer dans le hall de son immeuble, Marlène
regarda furtivement les fenêtres de l’appartement où, probablement, Caroline
l’attendait.
« Non, je n’y irai pas ! »
Sa décision était définitive. Elle rentra dans son
appartement et elle jeta la terre de Madame Farette sur la table basse du coin
salon. Elle se rendit dans sa chambre et, baissant sa culotte, elle constata
les dommages que la règles avait causés sur ses fesses.
C’était loin d’être aussi impressionnant que ce à quoi elle
s’attendait. Ses fesses étaient encore douloureuses au toucher et elle ne
pouvait pas s’asseoir sans faire attention. Par contre, à part une légère
rougeur, il n’y avait plus de traces des fessées qu’elle avait reçues.
« Quelle folle j’ai été de résister. J’aurai dû
recevoir ma première fessée sans m’y opposer et ça aurait été terminé. »
Elle rougit à la pensée de toutes les personnes en présence
desquelles elle avait été punie. Son personnage d’indomptable, de celle qui
passait par-dessus tous les obstacles quels qu’ils soient, en avait pris un bon
coup.
« Sûr que si je fais encore ma bravache vis-à-vis des
autres, Madame Farette n’hésitera pas ; »
Elle passa en revue ses comportements qui risquaient de lui
valoir une punition : les moqueries envers ses camarades, les
plaisanteries douteuses, les bâtons dans les roues qu’elle mettait à ceux
qu’elle avait décidé de mettre à l’écart. Elle avait même réussi à ce que
certains fassent une partie de son travail.
« Il faudrait être plus prudente ! »
Il était évident que sa cheffe d’atelier ne s’en tiendrait
pas là. Il y aurait d’autres fessées. Il suffisait de constater avec quel
naturel Madame Farette s’était glissée dans le costume de la correctrice, pour
savoir qu’elle continuerait à utiliser cette méthode aussi redoutable et aussi efficace.
Marlène convenait qu’en une après-midi, elle en avait plus appris en matière
d’obéissance que pendant tout le reste de sa vie.
« Dès demain ! Il y aura une autre fessée demain.
Madame Farette l’avait promis. »
La seule solution pour l’éviter, c’était de ne pas se rendre
au travail le lendemain… et de se retrouver sans emploi. Ça, Marlène ne pouvait
pas se le permettre. Et puis, ce n’était pas si anormal que sa cheffe fasse
respecter son autorité. Marlène s’était souvent dit que Madame Farette était un
peu trop laxiste. C’était un reproche qu’on ne pourrait plus lui faire.
Marlène rageait toute seule dans sa chambre, la culotte
baissée devant son miroir.
« Il n’est pas question que je me laisse faire demain.
Si je ne le veux pas, elle n’arrivera pas à me donner la fessée. Je me
défendrai ! »
Rassurée par cette ferme résolution, Marlène rajusta sa
tenue.
« La fessée déculottée, pour moi, c’est fini !
Qu’elle le fasse aux autres si elle veut, mais plus à moi ! »
La lettre était toujours sur la table. Marlène la regardait
dubitative.
« Vous la ferez signer par Caroline et vous me la
ramenez demain. Gare à vos fesses si ce n’est pas fait ! »
Elle se voyait, arrivant le lendemain sans son courrier
signé. Ce serait certainement une raison suffisante pour se prendre une autre
fessée avec la règle. Deux dans la journée, avec celle qui lui avait été
promise, ça faisait beaucoup. Il était sans doute préférable de ne pas
provoquer sa cheffe d’atelier dès le matin.
Par avance, elle visionnait la scène. Nul doute que cela se
passerait devant tous ses collègues. Une fessée pour débuter la journée, ce
n’était pas une bonne idée. Madame Farette baisserait certainement la culotte.
Non, il fallait faire autrement, mais comment ?
Marlène avait déjà oublié qu’elle avait décidé de ne plus se
laisser faire. il n’y avait pas besoin de se trouver confrontée à la situation
pour savoir qu’une fessée méritée serait donnée, qu’elle fût d’accord ou non.
Madame Farette ne lui demanderait pas son avis.
« Il y a de toute façon une fessée qui est inévitable. »
Marlène comprenait la décision de sa cheffe. Elle avait gêné
l’administration de la punition. Cela ne pouvait déboucher que sur une autre
punition. Madame Farette avait raison. Si seulement la fessée pouvait se
dérouler en privé, dans le bureau, porte fermée ! Mais elle savait que ce
ne serait pas le cas. Elle recevrait sa fessée en public, il fallait s’y
résoudre.
« Pourquoi en faut-il une autre à la maison ? Ce
n’est pas juste ! »
Le vent d’indignation de Marlène ne souffla pas bien
longtemps. C’était évident. La crainte que ressentait Marlène à l’idée de se
présenter devant Caroline était une réponse suffisante. La punition se
prolongeait. Il fallait en passer par là. Peut-être qu’en négociant avec
Caroline ?
Marlène prit la lettre et elle sortit de chez elle. Elle
regarda l’escalier en soupirant. Un étage. Il n’y avait qu’un étage.
On ne peut pas dire que Camille et Maïlis furent accueillies
à bras ouverts. Quand Madame Caroni leur ouvrit la porte, elle vit, à la tête
que faisaient ses deux pupilles, qu’elles ne venaient pas pour lui annoncer une
bonne nouvelle.
« Vous avez été punies au travail ? »
Les deux filles hochèrent la tête. Maïlis tendit le courrier
qu’elle tenait à la main. Madame Caroni ouvrit l’enveloppe qui avait été
cachetée. Elle prit le temps de la lire jusqu’au bout, mais ses yeux étaient
noirs bien avant la fin de la lecture.
« Pipi à la culotte ! Tu as fait pipi à la
culotte ! »
Madame Caroni souleva l’arrière de la jupe de Maïlis et sa
main partit, laissant une marque rouge sur le haut de la cuisse de la jeune
fille.
« Je vais te montrer ce qui arrive aux grandes filles
qui mouillent leur culotte. »
Elle fit passer la tête la tête de Maïlis sous son bras.
Maïlis s’empressa de devancer les désirs de sa tutrice. Quoiqu’elle fasse, elle
aurait une fessée. Peut-être qu’en montrant sa bonne volonté la correction
serait moins sévère ?
Madame Caroni releva la jupe de Maïlis dans son dos, puis
elle baissa la culotte.
« Une petite fessée pour commencer et te mettre en
condition. Tu auras une punition plus sérieuse tout à l’heure. »
Maïlis ne perçut pas vraiment la différence entre cette
« petite » fessée que lui donnait Madame Caroni et celles qu’elle
avait reçues auparavant. Cela faisait toujours aussi mal aux fesses. Elle
entama une danse sur place, d’une jambe sur l’autre. C’est Madame Caroni qui
donnait le rythme.
La « petite » fessée amena Maïlis jusqu’aux
larmes. Pour un pipi à la culotte, c’était bien normal. Elle ne s’attendait à
rien d’autre. Ce n’était certainement pas terminé. La soirée risquait d’être
très longue pour ses fesses.
« Dépêche-toi d’aller cacher ton nez dans le
coin ! Pour le moment je ne veux plus le voir ! Je vais continuer à
m’occuper de tes fesses tout à l’heure. »
Il était urgent d’obéir si Maïlis ne voulait pas aggraver sa
situation. Plus que probable qu’elle allait passer une bonne partie de la
soirée à regarder de très près l’angle que formaient les deux murs. Elle releva
un peu l’arrière de sa jupe pour bien dégager ses fesses. Il n’aurait pas fallu
que Madame Caroni ait eu des reproches à lui faire.
« Que mes fesses me font mal, songea-t-elle ! Dire
que ça ne fait que commencer ! »
Madame Caroni se tourna vers Camille.
« Et toi, raconte-moi tes exploits de la
journée. »
Madame Daurent n’avait pas couché par écrit ce qui avait
valu plusieurs fessées à Camille. Sous peine d’une correction magistrale et
d’être confondue en situation de mensonge, celle-ci avait ordre de tout
raconter à sa tutrice sans rien oublier.
« Cinq fessées dans la journée, dont une par une
cliente ! Tu ne te refuses rien ! A ce rythme-là, tes fesses vont
être rouges toute la semaine, le temps que je te fasse payer toutes ces
désobéissances, tu en as bien pour jusqu’au week-end à passer tes soirées au
coin avec les fesses rouges. Commençons maintenant ! »
Camille était résignée. Elle ne fit aucune difficulté pour
venir prendre la place de sa copine. C’était un mauvais moment à passer mais
elle comptait bien s’améliorer dans les jours à venir et avoir besoin de bien
moins de fessées qu’aujourd’hui. Madame Caroni lui avait annoncé quatre ou cinq
soirées à passer au coin, elle ne savait pas exactement et c’était sa tutrice
qui décidait de ce genre de chose. Elle subirait sa punition sans rechigner,
mais elle comptait bien que le souvenir de celles-ci lui permettrait de devenir
l’employée parfaite qu’elle voulait devenir. Le premier jour sans fessée serait
une grande victoire.
Elle baissa la tête et passa sous le bras de sa tutrice. Son
ventre était noué et sa gorge sèche. Elle craignait ce que Madame Caroni lui
préparait. Certainement que la fessée serait cuisante. Il lui fallait cela pour
apprendre à être obéissante. Camille espérait que cela ne prendrait pas trop de
temps. La contribution qu’apportaient ses fesses à cette amélioration de son
comportement était difficile à supporter. C’était normal, une fessée se
préparait.
Madame Caroni regarda les deux jeunes filles qui se tenaient
chacune dans leur coin. Leur poitrine était encore soulevée de temps en temps
par un sanglot silencieux. A part cela, elles étaient parfaitement immobiles.
Les punitions atteignaient leur but avec ces deux-là. Madame Caroni était
persuadé d’avoir bientôt deux petites filles très sages. Il leur faudrait
encore quelques fessées, mais elles progressaient à vue d’œil.
« Ce n’est pas pour cela que je dois relâcher la
discipline, au contraire ! Ce ne serait pas un service à leur
rendre ! »
Une deuxième fessée ce soir, une autre chaque soir de la
semaine, cela ne risquait pas. Cette pensée fit sourire Madame Caroni.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 44
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
Mais pas tout de suite. Il faudra attendre un peu. Nous allons faire une pause dans la publication de ce récit pour laisser de la place à un autre.
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
Une Caroline rentre en scène..joli récit dont la suite s'annonce cuisant.. merci
RépondreSupprimerCaroline,
SupprimerC'est exact, une Caroline entre en scène. Cependant, grande différence avec vous, celle qui vient d'apparaître donne la fessée. Si j'ai bien compris, en ce qui vous concerne, c'est de la recevoir dont vous avez besoin.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Ah bon ? Je serais curieuse de savoir ce qui vous mène à penser cela. Les femmes sont bien plus complexe que ça vous savez .lol
RépondreSupprimerBonjour Caroline,
SupprimerC'est après avoir suivi vos écrits commentant les articles déposés sur le blog et les réactions aux remarques qui en ont suivi, que je suis arrivé à cette conclusion.
Ci-dessous, je n'ai fait que remettre dans l'ordre des messages et leurs réponses publiés au bas de différents articles. Tenez, je commencerai par cette remarque "innocente" que vous faites dans un de vos commentaires en réponse à un réponse de Sylvie suite à une de vos remarques sur l'efficacité de la fessée déculottée :
"Cela pourrait même s'étendre à l'arrêt du tabac, une meilleure hygiène de vie, de meilleures notes.etc..."
La réponse de Sylvie, suggérant que la question vous concerne :
"Tout à fait ma chère Caroline, vous avez des problèmes avec le tabac ? Un petit séjour à l'institut vous ferait du bien n'est-ce pas.
Amicalement
Sylvie"
Et votre réponse qui ne dément pas l'analyse de Sylvie:
"Rien qu'à l'idée, j'ai déjà envie de moins fumer...on fume beaucoup a la maison. Pourtant je sais que je veux arrêter net..."
L'échange se poursuit :
"Bonjour Sylvie...si un mauvais devoir menait a la fessée déculottée ce serait terrible..déjà qu'avec la cigarette. Enfin bon. Merci pour ce récit captivant"
la suite dans le prochain commentaire...
La suite...
SupprimerJusqu'alors, ce n'étaient que des allusions. Les propos deviennent, par la suite, plus explicites :
"Ma chère Caroline, si la fessée est formellement déconseillée chez les enfants, elle est particulièrement recommandée chez les jeunes femmes comme vous, particulièrement si elle est déculottée et suivie d'une mise au coin.
Amicalement
Sylvie"
Vous en reconnaissez alors l'utilité :
"J'en ai bien conscience, croyez moi. Mais de là à la mériter, ça reste à priver lol"
Le commentaire suivant de Sylvie ne laisse plus planer aucun doute :
"Caroline, vous cherchez la main qui vous claquera les fesses, vous écrivez trop vite, priver au lieu de prouver...attention...
Sylvie"
Suite à une tentative pour éluder la question de votre part...
"Je vois que vous ne laissez rien passer... Mais j'y échappe encore...bises"
... vous êtes recadrée par Doumik :
"Vous "y" échapperez tant que vous n'assumerez pas Caroline, le reste n'est que bavardage. Faites-vous confiance…"
... qui est visiblement arrivé à la même conclusion que moi. Et je passe sur les remarques impertinentes que vous faites qui amènent cependant Sylvie à considérer que votre comportement mériterait une ferme réaction :
"Ma chère caroline voilà une réponse bien impertinente qui vous vaudrais sans nul doute un passage sur les genoux de madame Costa la culotte baissée."
Ou encore :
"A méditer avant de mériter une fessée pour son impertinence.
Amicalement,
Sylvie"
Et cela continue :
"vous essayez de vous justifier en accusant la technique. Non je pense que vous n'auriez pas coupé à la fessée déculottée.
Amicalement
Sylvie"
Et finalement, Sylvie arrive à l'inévitable conclusion :
"Vous êtes vraiment intéressée par la fessée déculottée administrée aux jeunes femmes ma chère Caroline, un manque peut être ? On devrait en discuter.
Amicalement
Sylvie"
Ce que vous admettez sans difficulté:
"Si vous voulez"
Voyez-vous, l'intérêt que vous marquez pour la fessée déculottée administrée à des jeunes filles en punition de leur comportements coupables, surtout quand il est suggéré que cette punition vous ferait le plus grand bien, à vous et non à l'un des personnages d'un récit, ne laisse que peu de place à une difficulté d'interprétation. Il est évident que vous êtes, vous-même, arrivée à la conclusion que vous auriez besoin d'une main secourable pour rectifier les lacunes de votre éducation. Cette main devra, bien entendu, être fermement appliquée sur vos fesses nues.
J'espère que le dernier épisode en date, dans lequel j'ai servi d'intermédiaire, permettra d'arriver à cet aboutissement. Vous en avez certainement grand besoin. Il vous reste qu'à faire le pas décisif, le reste ne dépendra plus de vous, mais vous ne vous en sentirez que mieux.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Je ne savais pas que j'allais faire l'objet d'une étude aussi précise ! Je ferais plus attention à ce que j'écrirais à l'avenir.je tiens a garder mon statut de lectrice. Je vous réitère mes remerciements pour votre blog et la qualité dès textes qui y sont publiés.
RépondreSupprimerMa chère Caroline,
RépondreSupprimerRecevoir la fessée ne fait pas perdre son statut de lectrice. Les deux sont cumulables.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
En préliminaires à autre chose, c'est pas mal...
SupprimerAmitiés.
Elena.
Ma chère Elena,
SupprimerVotre propos est un peu énigmatique. Quelques éclaircissements ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Mon cher JLG, je viens aux nouvelles. Est ce qu'il est prévu une suite aux aventures fessantes de Mme Caroni ?
RépondreSupprimerGladys,
SupprimerJe crois que cela viendra, mais je ne sais pas trop quand.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour ou bonsoir, c'est selon.
RépondreSupprimerCe que j'aimerais pouvoir emménager dans l'immeuble de Madame Caroni et que Madame Caroni puisse m'infliger des fessées déculottées lorsque Elle le jugera nécessaire et que Madame Caroni puisse me conduire fermement chez le coiffeur chaque mois...comme "son petit neveu de 5 ans".
SI une autre Dame serait d'accord d'assumer réellement cette charge voici pour me contacter
Philippepaolo1963@gmail.com
Au plaisir Madame.