La loi est limpide sur ce point

Eh bien, mon garçon, c'est juste une nouvelle façon de faire rire vos camarades de classe. Vous qui aviez pris ce rôle et qui vous y teniez sans manquer une seule occasion. Je ne sais pas si je réussis parfaitement mon effet. Je ne vois ni n'en entends aucun qui s'esclaffe depuis que je vous ai placé ainsi. C'est même un silence absolu que je n'arrive pas toujours à obtenir pendant les cours.

Cela me donne à penser : c'est une excellente méthode pour obtenir l'attention de chacun. Sans doute vos camarades s'interrogent-ils pour savoir qui sera le prochain à se retrouver dans la même situation que vous ? Ils ont raison ! Si vous êtes le premier, c'est parce que vous êtes le plus âgé de la classe et le premier à franchir la barre des dix-huit ans. Vous êtes devenu majeur hier, si je ne me trompe pas.

Eh oui, chacun peut compter les jours, les semaines ou les mois pour les plus chanceux, qui le sépare de la barre fatidique de sa majorité. Vous ne serez bientôt plus le seul. Dans quelques jours, trois si je ne me trompe pas, Barbara vous rejoindra, n'est-ce pas Mademoiselle ? En fait, vous êtes quatre ce mois-ci et cinq le prochain. Il en restera quelques-uns au début du trimestre prochain à n'avoir que dix-sept ans, mais cela ne durera pas.

Voyez-vous, j'ai l'habitude d'enseigner dans cette classe de terminale et c'est à chaque fois pareil au début d'année. Chaque élève, se croyant grand, prend des libertés avec la discipline scolaire et avec le niveau d'assiduité et de travail nécessaire pour passer le bac à la fin de l'année. Certain, comme vous, mon garçon, ont même l'audace de défier mon autorité.

Je sais que les gronder n'a qu'un effet réduit dans le temps. Mes rappels à l'ordre sont bien loin d'être suffisants pour des jeunes gens comme vous. Vous verrez comme les choses évoluent dès que vous avez atteint votre majorité. En général, tous les élèves modifient leur comportement dès que j'ai changé de méthode. Avec certain, parfois je dois insister un peu, mais j'arrive toujours à mes fins. Ferez-vous partie de ceux-là ?

Car, savez-vous, la loi ne laisse pas place à l’ambiguïté. S'il est interdit de donner la fessée à un enfant, elle ne dit rien pour les adultes... c'est-à-dire pour ceux qui ont plus de dix-huit ans. Comme vous tous ! Bientôt !

Il n'y a pourtant rien de tel qu'une bonne fessée déculottée, administrée devant toute la classe pour ramener les petits insolents dans votre genre à plus d'humilité. Je parie que vous ferez moins le fanfaron après avoir passé au coin, montrant la belle couleur rouge de vos fesses à tous vos camarades, la demi-heure qui reste avant la fin du cours. Voulez-vous parier avec moi que vous aurez moins envie, à l'avenir, de faire le fanfaron ? Soyez certain, que désormais, toute remarque que j'aurai à vous faire sera accompagnée d'une bonne correction. Vous verrez comme c'est salutaire.
Mais ne vous gênez surtout pas pour continuer à défier mon autorité et à faire le pitre en classe. Il faudra seulement que vous en acceptiez les conséquences : un pantalon et une culotte baissés et des fesses brûlantes que vous irez nous exposer au coin.

Oh, vous n'auriez pris qu'une fessée à main nue si vous n'aviez pas fait toute cette comédie quand j'ai entrepris de vous baisser le pantalon. Cela aurait été largement suffisant pour vous rougir les fesses et vous arracher de sincères cris de repentir. Je me fais fort de réussir à mener aux larmes quand c'est nécessaire, les jeunes gens que je couche à plat ventre en travers de mes genoux. Se retrouver dans cette position ne sera jamais une partie de plaisir, je vous le promets à tous.

Et pas seulement parce que je baisserai toujours la culotte, mais cela y contribue largement. Je sais que ce n'est pas évident, pour un garçon ou une fille de dix-huit ans, de se faire déculotter pour recevoir une correction, surtout quand c'est en public, devant tous ses camarades. Mais cela fait partie de la punition. Cela aide grandement à prendre conscience de la bêtise qu'on vient de commettre.
Vous verrez, avec l'habitude de vous faire déculotter, et elle viendra rapidement, la pudeur que vous mettrez en avant les premières fois, sera bien moins prégnantes que la cuisson que je provoquerai sur vos fesses. Vous apprendrez à redouter bien plus la seconde que la première.

Il faut qu'il soit clair dans la tête de chacun, qu'à chaque fois que vous tenterez de résister quand j'aurai décidé de vous corriger, la règle viendra vous apprendre l'obéissance. Si je décide de vous administrer une fessée, c'est que vous en avez besoin. Je saurai en renforcer la sévérité jusqu'à ce que vous en acceptiez l'inéluctabilité.
Plus il y en aura parmi vous qui aurez passé la barre des dix-huit ans, plus il y aura de fessée déculottées. Cela va devenir une habitude et pas seulement pour sanctionner les insolences, comme pour vous, mon garçon, mais également pour un travail insuffisant, une note en dessous de la moyenne par exemple et en cas de bavardage ou d'inattention en classe. Ce sera le même tarif pour ceux qui ne font pas leurs devoirs, ne savent pas leurs leçons ou ont oublié leur livre, comme vous aujourd'hui Virginie. Je vais également m'occuper de ceux qui se présentent à l'école avec une tenue négligée.
Je crois qu'il y en a quelques-uns dans cette classe qui doivent se sentir visés, n'est-ce pas Julie avec vos tenues affriolantes ou Antoine avec vos pantalons troués ? Quand aurez-vous atteint votre majorité ? Dans peu de temps si je ne me trompe. La semaine prochaine, Antoine, si je me rappelle bien. Il vous reste dix jours pour changer de tenue. Avouez que vous avez largement le temps. Si vous n'avez pas compris mon avertissement, vous savez ce qui vous attend jeudi prochain dès votre arrivée en classe.
A partir d'aujourd'hui, je vais tenir le compte des fessées que chacun de ceux qui n'ont pas encore dix-huit ans, aurait dû recevoir. J'en différerai l'administration au lendemain de votre anniversaire, pour solde de tout compte. Sa sévérité dépendra du nombre de fois où vous auriez dus être corrigés et que, compte tenu de votre âge, vous avez échappé à la fessée. Je reviens donc sur ce que j'ai dit, Antoine, et vous aussi Julie, une tenue correcte c'est dès demain. Si ce n'est pas le cas, vous aurez quelques jours pour préparer vos fesses.
Et ne croyez pas qu'il n'y aura de fessées déculottées qu'entre les quatre murs de cette classe. Quand ce sera nécessaire je n'hésiterai pas à baisser la culotte des contrevenants dans le couloir ou dans la cour de l'école. Qui sera le premier ou le première à recevoir la fessée devant toute l'école, voire dans la rue si je surprends l'un de vous à y faire une bêtise ?

Vous verrez, dans quelques semaines, j'aurai une classe de grands garçons et de grandes filles très assidus, très travailleurs, très attentifs, très respectueux de l'autorité. Le silence que j'ai obtenu en vous couchant en travers de mes genoux, mon garçon, va devenir la règle que chacun s'efforcera de respecter scrupuleusement. La classe idéale !

Quant à vous, mon garçon, je pense que votre mère ne va pas être très contente quand elle va savoir quelle punition vous avez reçue aujourd'hui. Elle qui considérait que vous aviez besoin d'être recadré et que vous preniez des libertés qui ne sont pas de votre âge. Elle va être ravie que la fessée soit de nouveau une possibilité qui s'offre à elle. Nous en avons discuté au téléphone depuis quelques semaines et nous sommes arrivées à la même conclusion.
Votre retour à la maison, ce soir, risque d'être difficile pour vos fesses, mais je suis persuadée que cela va vous faire le plus grand bien. Une fessée maternelle quand on a été insolent à l'école, il n'y a rien de mieux. Vous en ferez l'expérience ce soir. Je lui ai conseillé de vous punir en présence de votre frère et de votre soeur. Ainsi la punition leur sera profitable à eux également.
Voyons un peu, j'ai l'impression que cette fessée n'est pas assez sévère. Ce serait dommage, n'est-ce pas ? Je vais insister un peu afin d'être sûre que mon message soit bien passé. Vous pourrez ainsi aller au coin avec tout ce qu'il faut pour réfléchir à votre future attitude.

Merci à ...

Eh bien, je ne sais pas à qui, mais tous mes remerciements à l'auteur de ce dessin. Si vous savez de qui il s'agit, faites-moi-en part, je n'hésiterai pas à rendre hommage à cet illustrateur.

La fessée, une nécessité pour certains élèves... surtout pour les grands

            

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