Quand elle arriva chez Madame Caroni, elle avait la tête
basse et l’air penaud d’une petite fille qui vient avouer une bêtise. Dès
qu’elle la vit, Madame Caroni devina ce qui s’était passé.
« Tu as eu une fessée ? »
Camille hocha la tête.
« Explique-moi ! »
Camille raconta ses étourderies répétées qui l’avaient
conduite à plat ventre en travers des genoux de sa patronne.
« Donc je dois te donner une fessée. »
Camille baissa la tête et elle fit un signe d’acquiescement
presque imperceptible.
« Répond-moi correctement quand je te pose une
question !
– Oui, Zia, je dois avoir une fessée.
– Bien je vais m’occuper de toi dans quelques minutes. Va te
mettre au coin en m’attendant ! »
Paul avait sonné à la porte à ce moment-là. Il venait
honorer son rendez-vous avec sa tutrice et il savait qu’une fessée l’attentait.
Bien qu’il n’ait eu aucune envie de venir se placer sous la coupe de sa
voisine, il n’avait pas hésité. Il ne voulait plus prendre le risque d’une
nouvelle correction pour avoir tenté de se dérober à la punition qu’il avait
méritée. Compte tenu de celle reçue la veille, il n’imaginait pas jusqu’à quel
niveau de sévérité sa tutrice pourrait aller cette fois-ci s’il faisait de
nouvelles difficultés au moment d’être corrigé.
Il n’avait plus d’autre solution que d’accepter la punition
qui lui avait été promise. Il ne pouvait même plus se réfugier derrière la
porte close de son appartement. Madame Caroni et Madame Abramov disposaient
maintenant d’une clé qui leur permettait de s’inviter quand elles le
souhaitaient. Le contrôle sur ce que lui et sa mère faisaient se mettait en
place, il n’y aurait pas de retour en arrière.
Il avait eu du mal à s’asseoir toute la journée. Chaque
contact de son postérieur avec un objet solide lui remémorait la correction
reçue la veille. Il avait à peine pris le temps de regarder l’état de ses
fesses avant de descendre chez Madame Caroni. Il avait pu constater que les
marques faites la veille, étaient loin d’avoir disparu.
Il était descendu chez sa tutrice la mort dans l’âme, mais
avec l’espoir d’en finir au plus vite. La présence d’une tierce personne ne
l’arrangeait pas du tout. Après le caractère public donné à la fessée de la
veille, il avait espéré que les suivantes pourraient se dérouler en privé, à
défaut de pouvoir les éviter. Ce n’était pas le choix de Madame Caroni.
« Ah te voilà ! C’est bien, tu es à l’heure
aujourd’hui. Cela ne t’évitera pas la fessée, mais tu n’auras pas à en avoir
une seconde. C’est déjà ça de gagné, n’est-ce pas ? »
Paul ne savait pas vraiment si c’était une question qui
appelait une réponse de sa part. Dans le doute, il hocha la tête.
« Va te mettre au coin ! Camille et toi, vous
allez attendre que Véronique arrive. Vous aurez votre fessée tous les trois ensembles. »
Paul marcha vers le lieu où il devait se mettre en
pénitence. La jeune fille s’appelait Camille. Il l’avait croisé quelques fois
dans les parties communes de l’immeuble. Elle lui avait semblé n’être qu’une
adolescente. Il n’y avait donc pas de problème à ce qu’elle soit fessée. Ce
n’était pas pareil pour lui, surtout en présence de cette gamine. Il soupira de
dépit, un peu bruyamment.
« Oui, Paul, as-tu une remarque à faire ? »
La voix de Madame Caroni contenait une menace latente.
« Non, Zia, rien du tout ! »
Il se dépêcha de caler son nez dans l’angle du mur.
« Pourvu qu’elle en reste là, se dit-il. »
Madame Caroni s’approcha. Paul attendit la claque sur les
fesses. Elle ne vint pas. Il souffla tout l’air qu’il avait retenu dans ses
poumons, prenant bien garde à ce que ça se fasse silencieusement.
« Allons, mes trois punis, venez ici ! »
Véronique était arrivée entre-temps et elle avait rejoint
ses compagnons de punition au coin pour attendre le bon-vouloir de Madame
Caroni. Comme Paul, Véronique avait grimacé quand elle avait constaté la
présence de Camille. Déjà qu’elle trouvait discutable d’être punie de la même
façon que son fils, l’être en même temps que cette gamine, cela dépassait
toutes les bornes de l’entendement.
Elle avait dû faire avec, Madame Caroni ne lui demandant pas
plus son avis qu’elle l’avait fait la veille au soir. Véronique gardait un souvenir
cuisant de cette soirée.
Il y avait eu la fessée elle-même qui avait donné le ton.
Elle s’était juré de ne plus donner de raison à l’une de ses tutrices de
recourir une nouvelle fois à la badine. L’effet dissuasif était réel. Recevoir
une fessée à la main était difficile à supporter, mais avec la baguette,
c’était une horreur.
« Plus jamais, s’était promis Véronique ! »
La suite n’avait pas été tellement plus réjouissante, bien
qu’elle ait été dans un autre registre. De nombreuses personnes avaient défilé
dans son dos sans qu’elle puisse les identifier. Beaucoup de réaction de
surprise quand Paul et elle étaient aperçus en pénitence, la culotte baissée.
Puis, certains s’étaient attardés un peu à commenter, à voix basse le spectacle
qui s’offrait à eux, mais d’autres disparaissaient au plus vite, sans doute
ceux qui pensaient que se retrouver un jour à leur place n’avait rien d’impossible. Au
début, machinalement, elle avait compté le nombre de personnes qui passaient,
mais elle en avait perdu le compte rapidement. Il n’y avait eu aucun
commentaire s’élevant contre le traitement qu’ils subissaient ou regrettant
l’exhibition publique de leur intimité. Le lien était généralement fait avec
l’autorité de Madame Caroni et ils étaient versés dans le panier des pupilles
qui avaient justement besoin d’été corrigés.
« N’y a-t-il donc qu’à moi que cela paraît anormal,
s’était demandé Véronique ? »
Le temps passé au coin lui avait semblé interminable.
Pourtant, ni elle ni Paul n’avaient bougé de la position dans laquelle Madame
Caroni les avait mis. Elle s’était contrainte à l’immobilité, même quand elle
avait l’impression qu’il n’y avait personne dans le hall, ne sachant jamais qui
était en mesure de l’apercevoir d’en parler à l’une de ses tutrices ou même si
l’une d’elles était présente. Deux fois elle avait reconnu la voix de Madame
Caroni, preuve que celle-ci venait régulièrement les surveiller.
La fin de la soirée avait été aussi peu attrayante. Madame
Caroni était venue les chercher et, sans les laisser se reculotter, elle les
avait conduits chez elle où elle les avait replacés au coin. Ils avaient dû y
rester, sachant qu’ils y attendaient une fessée. Madame Caroni les avait laissé
mariner dans leur inquiétude pendant que Lorena et elle se livraient à leurs
occupations habituelles. Leur tutrice s’était munie de la règle pour cette
dernière fessée de la journée.
Ils avaient été très contents quand elle les avait
raccompagnés chez eux. Elle les avait déshabillés et mis au lit sans se
départir de sa sévérité. Ce n’était qu’une fois qu’ils se furent glissés sous
leur couette, qu’elle se permit quelques caresses et un bisou, non sans leur
rappeler le caractère fragile de leur statut.
« J’espère que je n’aurai pas de nouveau à sévir pour
la même raison. Ce genre de désobéissance me déplait au plus haut point. Il va
falloir prendre l’habitude de recevoir la fessée quand vous l’aurez mérité.
Est-ce bien compris ? »
Chacun, allongé sur le ventre sous sa couette, avait promis
de ne plus recommencer. Etonnamment, Véronique avait trouvé le sommeil presque
tout de suite. Il s’était prolongé, sans interruption, jusqu’au lendemain matin.
Véronique ne se rappelait plus d’avoir bénéficié d’un sommeil aussi profond
depuis qu’elle était petite fille.
« Allons, mes trois punis, venez ici ! »
Ni Véronique ni Paul ne voulaient être les premiers à se
montrer dans une aussi triste condition à la gamine qui partageait leur sort.
Ils n’avaient pas le choix de se rendre à la convocation de leur tutrice, mais
ils ne voulaient pas être les premiers à en accepter les conséquences. Camille
avait compris que ce genre d’enfantillage ne servait à rien. Ils avaient, tous
les trois, mérité une fessée, ils l’auraient donc avec certitude. Chacun aurait
l’occasion de contempler l’autre dans une situation désavantageuse, un peu plus
tôt ou un peu plus tard, quelle importance !
Elle obéit sans hésiter à l’ordre de Madame Caroni. Le fruit
de l’habitude. La présence de deux personnes qu’elle ne connaissait pas mais
qui semblaient dans le même pétrin qu’elle, était une question gênante, mais
accessoire. Il était bien plus important de montrer à sa tutrice qu’elle
acceptait la punition, aussi sévère soit-elle.
Véronique s’aperçut la première de son retard. Elle
s’empressa de rejoindre Camille devant Madame Caroni. Il lui semblait, tout à
coup, bien moins urgent de protéger sa fierté que d’éviter la colère de sa
tutrice.
Paul joua la nonchalance pendant quatre ou cinq secondes. Il
prit alors conscience du risque à être le dernier à obéir. Bien qu’il n’ait eu
aucune chance d’arriver avant sa mère, il voulait montrer qu’il ne prenait pas
à la légère les ordres de sa tutrice. Il arriva le dernier, mais en donnant
tous les signes de celui qui s’était pressé au-delà du raisonnable.
Madame Caroni accompagna cette performance d’un froncement
de sourcils. Elle voulait montrer qu’elle n’était pas dupe des manœuvres de
Paul, sans s’obliger à le sanctionner. La suite de la soirée serait sans doute
suffisante sur ce sujet.
« Quelle belle brochette de punis ! Vous devriez
avoir honte, qu’à votre âge, on soit encore obligé de vous donner la
fessée. »
Madame Caroni ne faisait que souligner le sentiment dominant
chez les trois adultes qui se tenaient debout devant elle : ils avaient
honte d’avoir mérité une fessée.
« Approche Camille ! »
Madame Caroni attrapa la culotte sous la jupe et elle la
descendit à hauteur des genoux. Puis ce fut le tour de Véronique.
« Relevez bien haut tout ce qui cache encore vos
fesses, que tout le monde puisse voir que vous êtes des vilaines filles qui ont
besoin d’une bonne correction. Et toi, Paul, viens ici ! »
Il ne fit pas un geste quand son pantalon arriva sur ses chevilles
ni quand sa culotte suivit. D’un geste Madame Caroni lui ordonna de relever les
vêtements qui cachaient partiellement le haut de ses fesses. Chacun regardait
devant lui, sachant que s’il portait un regard sur l’intimité de l’autre, la
réciproque s’imposait. En regardant à leurs pieds, ils avaient l’impression de
conserver un brin d’intimité.
« Bon, puisqu’il faut en venir à une aussi triste
extrémité… Je crois que l’usage de la règle s’impose. »
Madame Caroni sentit un frémissement chez ses punis, mais
pas un n’osa aller plus loin : pas une protestation, pas même un
grognement. Pourtant la règle leur promettait une fessée très difficile à
supporter. Ils auraient cependant été bien en peine de trouver une injustice
dans le traitement qui les attendait.
Quand Madame Caroni revint s’asseoir, les trois futurs punis
ne pouvaient détacher leurs yeux de l’instrument qu’elle tenait à la main et
qui leur rougirait les fesses dans les minutes qui venaient. Chacun avait un
nœud dans l’estomac et une envie de faire pipi, mais il n’était pas question de
se laisser aller, sans risquer une deuxième punition encore plus exemplaire que
celle qui les attendait.
« Camille, c’est toi qui passe en premier. »
Elle prit la jeune femme par le coude, elle l’amena à sa
droite et elle la guida afin qu’elle se place en position disciplinaire.
Camille suivait les mouvements qui lui étaient imposés par sa tutrice. Elle
savait l’inutilité de montrer de la réticence. De toute façon, la fessée irait
jusqu’au bout. Tout ce qu’elle risquait, c’était d’aggraver la sanction.
« Chaque fois que Madame Daurent jugera bon de te punir
au travail, tu seras fessée le soir-même. Je n’admets pas que tu puisses être
négligente. J’attends de mes pupilles une qualité de travail irréprochable.
Puisque tu n’es pas capable de le comprendre, comme devrait le faire une jeune
fille raisonnable de ton âge, je vais te l’expliquer avec une bonne fessée. Si
cela ne rentre pas par les oreilles, je vais le faire rentrer en te rougissant
les fesses. »
La règle claqua sur les fesses. Camille cria. La fessée
venait de commencer, elle ne s’arrêterait que quand Madame Caroni aurait décidé
que Camille aurait compris le message. Ce n’était pas pour tout de suite.
Véronique et Paul regardaient, fascinés, la fessée se dérouler
sous leurs yeux. C’était la première fois qu’ils étaient aux premières loges,
pouvant observer de si près et si longuement une autre adulte recevoir une
sérieuse correction, tout en sachant que leur tour allait venir sous peu.
L’urgence à dissimuler leurs fesses avait été la première
sensation qui les avait envahis quand ils s’étaient retrouvés déculottés,
exhibant leur intimité à tous vents. L’obéissance qu’ils devaient à leur
tutrice les en avait retenus.
Pour eux deux, se retrouver dans une tenue indécente
provoquait un malaise qui influait sur tout leur corps : l’inhabituelle
sensation de froid sur leur entrejambe, la chair de poule qui en résultait, la
difficulté à avaler sa salive et le cœur qui battait à tout rompre. Les petits
bruits quotidiens qui venaient de la chambre, toute proche, de Lorena laissait
planer le risque de la survenue d’une autre personne. Là où ils étaient placés,
en pleine lumière, ils ne savaient pas si les personnes habitant de l’autre
côté de la rue pouvaient les apercevoir, alors que les rideaux n’étaient pas
tirés.
Le malaise qu’ils ressentaient rendait leur respiration
oppressante. Tout cela contrastait avec l’attitude de Madame Caroni qui ne
faisait aucun cas des deux paires de fesses nues qu’elle avait sous les yeux.
Son attitude leur montrait clairement que recevoir une fessée déculottée
faisait partie des situations banales chez leur tutrice. Implicitement passait
le message disant qu’il y aurait d’autres corrections et quelles qu’en seraient
les circonstances, baisser la culotte, y compris en public, en serait la norme.
Véronique et Paul intégraient peu à peu dans leur tête leur nouveau statut.
Puis, la fessée de Camille progressant, ils passèrent leur
pudeur au second plan de leurs préoccupations. La correction que recevait la
jeune fille accapara leur attention. La danse fessière rythmée par la règle,
les cris sonores, les mouvements désordonnés des jambes… tout cela leur faisait
éprouver la souffrance de Camille. L’absence totale de toute tentative pour se
soustraire à la correction montrait, sans équivoque, qu’il s’agissait d’une
punition administrée en toute légitimité. Même Camille l’admettait.
Ils en apprenaient bien plus sur la façon de se comporter
pendant une fessée que tout ce qu’aurait pu leur expliquer leur tutrice avec
des mots. Sans qu’il fût besoin de le verbaliser, ils comprenaient qu’on
attendrait la même chose de leur part quand ils se retrouveraient, très
bientôt, à la place de Camille.
« Voilà ! Je pense que tu vas être bien plus
attentive à ce que tu fais quand tu es au travail. Si ce n’est pas le cas, tu
reviendras faire un tour à plat ventre sur mes genoux. Je saurai être plus
persuasive la prochaine fois. »
Camille trouvait que Madame Caroni avait déjà fait passer un
message très clair.
« Retourne te mettre au coin ! »
Les larmes coulaient encore sur ses joues quand elle fit
disparaître son visage dans le coin.
« Qui est le suivant ? Véronique ?
Paul ? »
Les deux se regardèrent. Après la démonstration que venait
de faire Madame Caroni, aucun n’était pressé de prendre la place de Camille. Il
faudrait y passer, il n’y avait pas de doute, mais l’imminence se sentir la
morsure de la règle sur ses fesses ne les enchantait guère.
« Faisons cela par ordre d’âge, puisque nous avons
commencé par la plus jeune. »
Madame Caroni attrapa Paul par le bras et elle l’amena à ses
pieds. Tout le courage de Paul s’envola, toutes ses fermes résolutions
disparurent en une seconde.
« Non, Madame, je vous en prie !
– Comment m’as-tu appelé ? »
La claque sur les fesses lui rafraîchit la mémoire.
« Zia,
Zia Margherita ! Pardon, pardon ! Je ne le ferai plus. Je
serai sage, j’obéirai ! »
La voix de Paul se cassa quand Madame Caroni, sans tenir
compte de ses jérémiades, l’obligea à se coucher en travers de ses cuisses. Il
ne résista pas, mais les premières larmes remplirent ses yeux avant que le
ballet de la règle ne commençât.
La règle claqua sur les fesses une bonne dizaine de fois
avant que Madame Caroni ne fut obligée d’interrompre la correction.
« Ta main, Paul, tu l’enlèves de là ! »
Paul n’avait même pas pris conscience d’avoir interposé sa
main. Ce n’est qu’en recevant un bon coup de règle sur les doigts qu’il s’en
rendit compte. Madame Caroni eut le temps de lui en asséner un deuxième avant
qu’il ramène son bras là où il aurait dû rester.
« Je t’avais prévenu ! Tu seras puni pour cette
nouvelle désobéissance. Que je voie ta main encore une fois à m’empêcher de te
corriger comme tu en as besoin et je te ferai définitivement passer l’envie de
recommencer. »
La règle retomba à plat sur le milieu des fesses, bien plus
fortement que jusqu’à maintenant. Paul rua, il cria, mais sa main ne fit pas sa
réapparition. Madame Caroni testa la fermeté de la résolution de Paul à lui
laisser le champ libre en abattant la règle de toutes ses forces sur les
fesses, d’un côté, puis de l’autre, cinq fois, dix fois. Paul hurlait, il
gigotait. Paul se démenait sur les genoux et Madame Caroni dut le maintenir un
peu plus fermement afin d’éviter qu’il ne glissât de ses genoux.
Madame Caroni prolongea la fessée au-delà de ce qu’elle
aurait fait s’il n’y avait eu l’incident avec la main. Les derniers coups de
règle, administrés sur l’arrière des cuisses, relancèrent les cris de Paul,
mais il ne fit plus rien pour empêcher la correction d’aller à son terme.
Madame Caroni mit fin à la fessée. Elle était certaine
d’avoir passé un cap avec Paul. La fessée qu’elle lui avait donnée avait été
des plus sévères et il s’y était soumis. Il avait admis la légitimité de Madame
Caroni à lui administrer ce genre de traitement. C’était un grand pas en avant.
La réponse définitive ne viendrait que lors de la prochaine fessée, quand il
aurait eu le temps de réfléchir à froid sur ce qui lui arrivait. Madame Caroni
était confiante.
Pour le moment, Madame Caroni avait fait tout ce qu’elle
pouvait.
« Va te mettre au coin ! »
Paul ne fit aucune difficulté pour se placer en pénitence.
L’heure n’était pas à la contestation.
Véronique sentit la peur monter de ses entrailles et
s’emparer de la moindre parcelle de son corps. C’était son tour ! Elle se
mit à geindre, tout en suivant scrupuleusement les directives muettes de Madame
Caroni qui la mettait en position. Quand le bas de sa robe fut écarté, elle sut
que la fessée était imminente.
« Non, s’il vous p… »
La règle interrompit la supplication naissante. Ensuite, il
n’y eut plus de place pour une expression construite. Les cris et les pleurs ne
laissaient plus de place pour autre chose.
Madame Caroni regarda sa montre. Une petite demi-heure.
C’était le temps qu’elle avait consacré à discipliner ses trois pupilles.
« Il faut y consacrer du temps, se dit-elle. Cela ne se
fait pas tout seul ! »
La sonnette de la porte d’entrée retentit. C’était Ludovic
qui venait, juste à l’heure, pour passer aux toilettes. Madame Caroni le
déculotta et elle l’installa sur les toilettes.
« Tu m’appelles quand tu as fini ! »
Il serait bientôt l’heure de dîner.
« Je n’ai pas eu le temps de faire grand-chose d’autre.
La triste condition d’une tutrice. Dire que j’ai accepté d’en prendre deux
autres sous ma responsabilité. »
Elle sourit. Ce rôle lui allait comme un gant. C’était du
travail, mais elle aimait le faire. Elle se sentait utile et, finalement, ses
pupilles le lui rendaient bien.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 53
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
mais il faut attendre un peu. Combien de temps ? Une semaine devrait suffire.
Les commentaires...
Ils sont les bienvenus, voire un peu plus. Lâchez-vous ! Laissez-vous aller ! Exprimez-vous ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez ! Bref, on attend vos contributions.
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