Elle faisait la
queue dans la petite épicerie du quartier quand un garçon et une femme
arrivèrent. La tenue de la femme ne semblait pas adaptée à son âge, mais cela pouvait
paraître pour une mode un peu décalée. Sa jupe grise plissée semblait sortir
tout droit d’un film des années cinquante et sous son blazer, le pull bleu avec
un col en V d’où pointait le col blanc d’un corsage renforçait le côté suranné
de la tenue. Elle portait des chaussettes blanches qui lui montait jusqu’aux
genoux.
Tatie Claudie dut
regarder à deux fois pour estimer l’âge de la femme. Il ne s’agissait pas d’une
écolière sortant d’une quelconque école privée à l’uniforme stricte. Elle était
bien trop âgée pour cela. Il était impossible de lui donner moins de quarante
ans, en regardant les traits de son visage qui révélaient une femme d’âge mûr.
Le contraste
était encore plus troublant en regardant le garçon. Il portait des vêtements de
la même couleur que sa partenaire féminine. Chaussettes, chemise, pull et
blazer étaient strictement semblables à ceux de sa voisine. Il n’avait pas de
jupe, bien sûr, mais un pantalon court dont les jambes ne descendaient pas plus
bas que le milieu de ses cuisses.
Tatie Claudie les
regarda l’un après l’autre. Ils semblaient surgir d’un passé lointain ou venir
d’un pays étranger. Tous les regards convergèrent vers eux quand ils prirent
leur place dans la queue. Ils discutaient entre eux, à voix basse. Leurs yeux
lançaient des éclairs quand firent le tour de l’assemblée et il y avait du défi
dans leur attitude.
La
queue avançait lentement. Il y avait devant eux, deux dames, assez fortes qui
papotaient et restaient sur place. En voulant avancer, le garçon et la fille
les heurtèrent.
« Dites-moi,
tous les deux, vous ne pouvez pas faire attention et attendre votre
tour. »
La
femme se préparait à répondre, mais son compagnon la retint par le bras. Elle
se contint. Ce n’était que partie remise. Les choses s’envenimèrent quelques
minutes plus tard. Constatant que les deux femmes n’avançaient toujours pas
alors qu’un trou s’était fait devant elles, ils contournèrent l’obstacle et
passèrent devant.
« Où
vous croyez-vous ? Retournez à votre place dans la fille d’attente !
–
T’avais qu’à avancer ! Je ne serais pas passé devant.
–
Quelle insolence ! On se doit d’être un peu plus polie, d’autant plus
quand on porte l’uniforme que vous avez sur le dos ! »
Cette
remarque provoqua des mimiques d’incompréhension. Mais la femme ainsi interpellée
se troubla aussitôt.
« Quel
rapport avec sa tenue, se dit Tatie Claudie ? »
La
réponse arriva de suite.
« Puisque
votre tutrice a décidé de vous habiller ainsi, c’est que nous sommes autorisés
à vous donner la fessée quand vous en avez besoin. Votre insolence doit être
sanctionnée !
–
Non, pardon, je n’ai pas fait exprès ! »
Le
changement d’attitude des deux personnes habillées de la tenue grise, était
spectaculaire. Les deux femmes n’en tinrent pas compte.
« Je
me charge de celui-là, dit-elle à sa voisine, vous prenez l’autre, dit-elle en
attrapant le garçon ? »
Elle
le courba sous son coude et l’homme qui n’était plus si jeune que cela la
laissa faire. Il se contenta de faibles supplications que sa compagne
accompagna quand elle se retrouva dans la même position que lui, sous le bras
de l’autre femme/
« Pardon…
je n’ai pas fait exprès… non attendez… je ne le referai plus... »
Relever
la jupe ne présentait aucune difficulté et il suffit de tirer sur le pantalon
pour qu’il descendît et qu’il tombât sur les chaussures. Il était tenu à la
taille par un élastique ce qui facilitait grandement le déculottage. C’était la
nouveauté sur le dernier modèle qui était arrivé dans la boutique de
prêt-à-porter, chez Madame Schneider, là où on se procurait facilement des
vêtements pour les pupilles.
Les
deux femmes ne se contentèrent pas d’avoir dévoilé les deux culottes blanches
de ces deux adultes. Elles les baissèrent sans autre forme de procès. Ni
l’homme ni la femme n’eut un geste de révolte quand leurs fesses furent mises à
nu. A l’évidence, ils n’en étaient pas à leur premier déculottage et ils
avaient dû se préparer plus d’une fois à recevoir une fessée déculottée. Ils
savaient l’obéissance qu’on attendait d’eux dans ces moments-là et les
conséquences qu’il y aurait à tenter de se soustraire à la correction qu’ils
avaient méritée.
Les
deux femmes non plus ne devaient pas en être à leur coup d’essai. Leurs gestes
étaient sûrs et d’avoir des adultes courbés sous leur bras ne les troublait pas
du tout. Elles n’avaient pas hésité à baisser la culotte, en un geste banal qui
ne demandait aucune réflexion avant de l’accomplir.
La
fessée fut à l’avenant. Les deux correctrices insistèrent jusqu’à obtenir des
plaintes et des fesses copieusement rougies. Les deux punis se trémoussaient,
mais ils ne tentaient pas de se libérer de la position dans laquelle ils
avaient été placés.
Tatie
Claudie appréciait en connaisseuse la technique dont faisait preuve les deux
femmes. En une, peut-être deux minutes mais pas plus, elles eurent administré
une correction respectable, ce que les deux punis confirmaient par leur
attitude. Leurs fesses les cuisaient, ils en montraient tous les signes. La
punition ne s’arrêta pas là.
« Cela
vous dérange-t-il de garder ces deux mal-élevés au piquet pendant quelques
temps, demanda l’une des fesseuses à l’épicière ? Ils y apprendront à être
plus patient.
–
Aucun souci, répondit l’interpellée. Je crois que cela leur fera du
bien. »
Les
deux punis furent mis le nez contre le mur et les mains sur la tête. La dame
qui avait rougi les fesses, trouva que la position
de la jupe retombée sur les cuisses n’était pas satisfaisante. Elle la
retroussa et la coinça au niveau de la ceinture.
« Vous
avez fait du bon travail, commenta l’épicière. N’ayez crainte, ils vont rester
là un bon moment. Je crois que je connais leur tutrice. Elle habite deux rues
plus loin, par là-bas. Je vais lui téléphoner pour qu’elle vienne les
chercher. »
La
dame qui faisait la queue derrière Tatie Claudie approuva. Elle loua le port de
vêtements qui permettait de reconnaître, sans risque de se tromper, les
pupilles à qui la fessée pouvait être donnée en tous lieux et toutes
circonstances.
« Cela
devrait être obligatoire, conclut-elle ! »
Le
monsieur qui était au bout de la file, ne disait rien. Il ne devait pas être
loin de la cinquantaine et il semblait mal à l’aise. Il regardait furtivement les
deux personnes qui exposaient leurs fesses nues qui portaient encore les traces
de la fessée.
« Celui-là,
se dit Tatie Claudie, il pense qu’il pourrait être prochainement à leur
place. »
Il
ne portait pourtant pas la même tenue grise que les deux punis, ce qui laissait
place à un certain doute.
« Cette
dame a raison, pensa Tatie Claudie. Si tous les pupilles étaient habillés de la
même façon, cela faciliterait grandement leur surveillance. Mes deux voisins,
par exemple. »
La
boite de sel fin et le paquet de pâtes rangés dans son sac, Tatie Claudie
regarda les deux adultes qui n’avaient pas bougé du piquet, malgré l’arrivée de
nouveaux clients.
« C’est
décidé. J’adopte cette solution. »
Le
lendemain soir, Audrey et son mari portaient l’uniforme gris des pupilles. Cela
n’avait pas été sans mal pour Audrey. Son mari s’y était résigné plus
facilement. Tout juste s’il avait fallu lui donner deux bonnes claques sur le haut
de la cuisse pour qu’il se tienne tranquille pendant que la vendeuse prenait
ses mesures, quand il s’était retrouvé en culotte dans le milieu du magasin. Il
se l’était tenu pour dit et il avait attendu qu’on le revête de ses nouveaux
vêtements en cherchant à devancer les désirs de la jeune vendeuse qui l’avait
habillé elle-même, comme le voulaient les habitudes de la maison.
La
comédie d’Audrey avait commencé dès que Madame Schneider avait voulu lui ôter
sa jupe.
« Je
vais le faire moi-même, mais pas ici. Dans une cabine d’essayage.
L’espace
dédié aux vêtement pour les pupilles n’en comportait pas. C’était inutile.
Madame Schneider avait jugé qu’il n’y avait aucun inconvénient à déshabiller
ceux et celles qu’on lui amenait pour les vêtir de l’uniforme que tout un
chacun aurait l’autorisation d’écarter pour administrer la fessée déculottée.
Il fallait une certaine cohérence.
« Pas
de caprice, Audrey. Ne nous fais pas perdre notre temps ! »
Madame
Schneider avança sa main qui fut une nouvelle fois écartée.
« Audrey,
je vais te donner une fessée !
–
Vous permettez, intervint Madame Schneider ? Je crois que c’est à moi de
régler cette désobéissance. »
Elle
fourra Audrey sous son bras, releva la jupe, intercepta la main qui tentait de
l’empêcher de baisser la culotte, elle plia le bras d’Audrey dans son dos tout
en se laissant tomber sur une chaise. Fermement tenue par Madame Schneider et
n’osant pas se débattre trop violemment, Audrey dut laisser sa culotte
descendre le long de ses cuisses.
La
fessée fut énergique. Madame Schneider avait une longue expérience en la
matière et elle n’entendait pas qu’on lui résistât. Elle poursuivit la
correction, sous l’œil approbateur de Tatie Claudie, bien après que les
demandes de pardon et les promesses de sagesse d’Audrey eurent cédé la place à
des cris inarticulés.
Ensuite,
il n’y eut plus de difficulté. Remise sur ses pieds, Audrey laissa Madame
Schneider lui ôter sa jupe, bien que cela mît, à la vue de toutes les autres
personnes, les fesses d’Audrey et son triangle pubien. L’heure n’était plus à
la pudeur outragée, mais à l’obéissance scrupuleuse.
« Cette
culotte est un peu trop transparente, ne trouvez-vous pas ? Nous devrions
profiter de cet essayage pour revoir également les sous-vêtements.
–
Vous avez raison. Tant qu’à faire, autant aller au bout de la démarche.
–
Voyons voir quel soutien-gorge porte cette péronnelle. »
Madame
Schneider déboutonna le chemisier. Audrey eut un petit un petit geste de
défense quand le tissu qui recouvrait sa poitrine fut écarté, mais elle se
maîtrisa face au regard noir que lui jeta Madame Schneider.
« J’en
étais sûre. Le soutien-gorge est de même facture que la culotte. Nous changeons
tout cela ? »
Elle
s’adressait à Tatie Claudie. Audrey, malgré son âge, ne pouvait avoir voix au
chapitre.
« C’est
préférable. Tant qu’à faire… »
Madame
Schneider ôta le chemisier, puis le soutien-gorge, laissant Audrey la poitrine
nue. La culotte suivit. Audrey était aussi nue que le jour de sa naissance, si
on excepte les chaussettes auxquelles Madame Schneider n’avait pas prêté
attention.
« Voyons
ce que nous allons pouvoir lui mettre. »
Porter
un soutien-gorge fut écarté. Madame Schneider convainquit Tatie Claudie que
c’était inutile. Cette opinion était, en effet, de plus en plus répandue. Une
culotte, un chemisier blanc et une jupe plissée qui arrivait à mi-cuisse, Audrey
fut habillée de l’uniforme des pupilles, bien contente de pouvoir couvrir sa
nudité. Une veste, de la même couleur que la jupe compléta la tenue.
« Nous
avons là la tenue d’hiver, mais il y a également une tenue d’été. Elle est en
tout point semblable, sauf qu’elle est confectionnée dans un tissu bien plus
léger. Tenez, regardez, la dernière innovation. J’ai demandé à ce que soient
rajoutés ces deux rubans. »
Madame
Schneider reprit Audrey sous son coude et celle-ci crut qu’elle était bonne
pour une autre fessée. Il n’en était rien.
« Voyez-vous,
quand on retrousse la jupe, Madame Schneider joignait le geste à la parole, on
trouve ces rubans qu’il suffit de passer dans ces boucles que j’ai faites
placer au niveau de la ceinture et quand on serre, la jupe tient relevée toute
seule, facilitant l’administration d’une fessée et laissant les fesses
découvertes pour envoyer la punie en pénitence. Pratique, non ? »
Tatie
Claudie en convint sans hésiter. Deux ou trois petites claques sur les fesses
pour montrer combien elles étaient disponibles grâce à l’utilisation de ces
rubans et Audrey put retrouver la position verticale. On rajouta quelques pulls,
du même gris que le reste de la tenue. Audrey et son mari purent repartir munis
chacun de quatre de ces tenues et d’un nombre plus conséquent de sous-vêtements
afin de pouvoir en changer tous les jours. Madame Schneider approuva ces
mesures d’hygiène indispensables.
Audrey
et son mari durent se faire au port de cette nouvelle tenue. Cela changeait pas
mal de choses. Audrey en fit les frais le premier jour où elle se rendit à son
travail avec ce nouvel uniforme de pupille. Comme habituellement, elle traversa
la rue au même endroit que d’habitude. Elle fut interceptée, sur le trottoir
d’en face par une dame qui n’avait pas plus de son âge.
« Dis
donc, toi, on ne t’a jamais appris à emprunter les passages pour
piétons ? »
Au
lieu de répondre vertement comme elle l’aurait fait habituellement, consciente
que sa tenue lui imposait de faire profil bas, Audrey se contenta de hausser
les épaules. Ce fut le geste de trop.
« Petite
insolente, réagit la dame ! Je vais t’apprendre à faire preuve d’impolitesse
quand on te fait une remarque parfaitement justifiée. »
Le
dame la prit par l’oreille et elle la conduisit vers un banc public,
opportunément disposé à proximité. Audrey se serait rebellée si elle n’avait
constaté que plusieurs personnes s’étaient arrêtées et qu’elles encourageaient
sa fesseuse à aller au bout de ses intentions.
« Je
l’ai vu traverser également et elle ose vous répondre. Si vous avez besoin d’un
coup de main, n’hésitez pas. Je vous rendrai bien volontiers ce service. »
Plusieurs
des personnes qui l’entouraient maintenant proposèrent également leur aide,
mais ce fut une phrase qui lui fit comprendre qu’il n’y avait pas d’autre
solution que de se soumettre à la punition qui l’attendait, en espérant qu’elle
ne soit pas trop cuisante.
« C’est
Audrey, je connais sa tutrice. N’hésitez pas, elle reçoit la fessée déculottée
aussi souvent qu’elle la mérite. Si elle n’est pas obéissante pendant sa
punition, je préviendrai Tatie Claudie. »
Si
Tatie Claudie entrait dans l’histoire, c’était autre chose et Audrey pouvait s’attendre
à une punition magistrale. Son hésitation lui fut fatale. Elle était déjà
allongée à plat ventre en travers des genoux de la dame avant de songer à
résister. Le coude qui se plaqua sur son dos la maintenait en place.
« J’espère
que tu ne vas pas me créer des problèmes pendant que je te donne ta fessée. Si
c’est le cas, je demande à ces dames de te tenir, mais alors je préviendrai ta
tutrice. »
Sans
attendre la réponse, elle rabattit la jupe sur le dos d’Audrey et elle baissa
la culotte. La vue des fesses nues fut accueillie par un murmure approbateur.
C’était ce qu’il fallait pour punir cette donzelle. La main frappa une première
fois la fesse gauche, puis aussitôt la droite.
« Cette
fessée ne sera pas une partie de plaisir, se dit Audrey. »
Elle
poussa son premier cri à la troisième claque. La dame ne se déclara satisfaire
que quand elle sanglotât ouvertement. Ses fesses brûlantes, le public qui
l’entourait, c’était trop.
« Voilà
une bonne chose de faite. Occupons-nous du passage pour piétons. »
La
dame la remit sur ses pieds et elle lui reprit l’oreille. Elle l’amena jusqu’à
l’endroit où elle aurait dû traverser. Sa culotte baissée à hauteur de ses
genoux ne facilitait pas son déplacement, mais si elle faisait mine de mettre
de la mauvaise volonté à suivre la dame, elle savait ce qui lui arriverait.
« Tu
retournes de l’autre côté, puis tu reviens, en marchant bien dans le passage et
en faisant attention aux voitures. Je te surveille ! »
Audrey
fit l’aller-retour au milieu des passants. Ceux qui n’avaient pas été témoin de
la première partie de la scène mettaient un peu de temps à décrypter la
situation. La culotte qui apparaissait largement sous la jupe, les larmes qui
maculaient encore les joues, l’uniforme dont on commençait à connaître la
signification et la dame qui surveillait sur le trottoir d’en face, les
mettaient sur la voix. Tout était donc normal. Il s’agissait d’une pupille dont
la punition était en cours.
Audrey
fut accueillie par la dame qui considérait que la punition avait été salutaire.
« Seras-tu
attentive désormais à l’endroit où tu traverseras ?
–
Oh oui Madame, je le promets.
–
C’est bien, mais fais attention, la prochaine fois ce ne sera pas une petite
fessée comme aujourd’hui ! »
Audrey
ne fit pas de commentaire. Elle avait une idée assez précise de ce que pouvait
être une fessée plus sévère et elle ne tenait pas à ce que la dame lui fît,
séance tenante, la démonstration de ses capacités à tenir ses promesses.
« Approche ! »
La
dame avait sorti un mouchoir. Elle essuya les larmes qui restaient sur les
joues d’Audrey et elle présenta le mouchoir devant son nez dont elle boucha une
narine.
« Souffle ! »
Audrey
obéit.
« L’autre ! »
Elle
remonta alors la culotte d’Audrey non sans avoir jeté un œil à ses fesses, ce
qui les exposa une nouvelle fois aux passants. Audrey se garda bien de montrer
combien ce geste la gênait. Elle semblait être la seule à y trouver à redire.
« Bon,
pas de gros dégâts ! Ce n’était qu’une petite fessée. »
Les
personnes qui passaient jetaient rapidement un regard sur son anatomie exposée,
mais pas un ne s’arrêta ni ne s’indigna qu’une femme d’âge mûr pût subir une
tel traitement et exposer ses fesses publiquement. Cela donnait à Audrey une
sensation de banalité et de normalité qui contrastait avec ce qu’elle ressentait.
« Vas-tu
à ton travail ?
–
Oui Madame.
–
C’est bien, tu es polie, maintenant. Tu aurais dû commencer comme cela, ça
t’aurait évité tous ces ennuis. »
Audrey
dut se rendre à l’évidence. La dame avait raison.
« Risques-tu
d’être en retard ? »
Audrey
regarda sa montre. Elle avait tout juste le temps de faire les cent derniers
mètres qui restaient.
« Non
Madame, je ne crois pas.
–
Où travailles-tu ? »
Audrey
montra l’entrée de l’entreprise qui l’embauchait.
« Ah,
je connais ! Tu as bien un chef, ou un responsable ?
–
Oui Madame, la cheffe de service, Madame Talouet.
–
Ah, très bien. Je vois qui c’est. Une femme fort capable. En arrivant à ton
travail, dès que tu arriveras, tu lui expliqueras que tu as reçu une fessée et
ce qui l’a justifiée. Tu lui diras que tu dois être mise en pénitence au coin au
lieu de prendre une pause ce midi.
–
Mais je…
–
Oui ? Quelque chose ne va pas ? »
Audrey
baissa la tête.
« Non
Madame.
–
Fort bien. Il est temps que tu y ailles si tu ne veux pas arriver en retard.
N’oublie pas ce que je t’ai dit de faire. Je vérifierai ! »
Audrey
se dirigea vers son travail. Elle n’avait plus du tout envie de s’y rendre.
Elle se retourna. La dame la suivait des yeux. Elle accéléra un peu le pas. Il
ne s’agissait pas de rajouter un retard à cette journée qui avait si mal
commencé.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui, normal ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bientôt, bientôt peut-être. Allez, je lâche le morceau : c'est sûr, mais il faut attendre la semaine prochaine.
Amis de la poésie et des fessées en chaussettes blanches du dimanche et même de la semaine... bonjour!
RépondreSupprimerBonjour JLG.
Ah les bonnes fessées déculottées en public! Quoi de plus exemplaire et pédagogique que d'ajouter, ce zest d'humiliation, au geste déplacé dans une file d'attente, justifiant la punition. Nos deux adultes, uniformisés en gris, envoient le message qu'ainsi habillés, ils sont fessables en toutes circonstances.Ils y sont même habitués. Madame Schneider, main de fer, sans gant de velours, sait sévir quand il le faut. Offence à un passage piéton dans l'exercice de ses fonctions, même combat, c'est la fessée déculottée, et un aller et retour à traverser la rue sur les bandes jaunes, la culotte baissée. Tous ces petits gestes simples, du quotidien qui contribuent à entretenir les principes d'une bonne éducation.
Au passage, intéressant, de souligner le diversité des fantasmes qu'alimente le sujet de la fessée, notamment à l'exemple des tenues vestimentaires.
Dans les récits de JLG, et d'autres, tenues strictes, austères, fonctionnelles, à l’instar des uniformes des écoles anglaises ou australiennes. Jupe plissée, aisément retroussable, pratique pour la fessée, culotte courte avec élastique facile à baisser, chaussettes blanches montantes, sous vêtements sobres en coton... on infantilise l'adulte.
Amusant contraste avec l'univers fantaisiste de CDAMF, en tailleurs moulants, décolletés plongeants, porte jarretelles, bas nylon, talons aiguille... Panoplie vestimentaire d'une image fantasmée de la femme sophistiquée, forte, autoritaire. Ce qui n'empêche pas de traiter les adultes punis comme des enfants ou adolescents attardés...
Bref, petite réflexion sur la diversité de traitements des thématiques autour de la fessée, plus vastes et plus riches qu'il n'y paraît au premier abord. Voir, donc, le second rabord!
Etoning, not ? Ah, ça y est, je parle couramment anglais!
Amicalement
Ramina
Messire Ramina, c'est okayyyyyyy ! Okayyyyy !
RépondreSupprimer"L'habit ne fait pas le moine " comme le dit souvent un vieux proverbe mais... il fait entrer à l'abbaye ! No ? Oncle Peter a donc raison de faire le kilt à son "héros-malgré-lui" Gérome Bellebourge 22 ans - 1m 72 - 56 kgs - Pointure 40 - Pensionnaire chez les Sœurs. J'ai trouvé un bon sous-titre à cet épisode : "La journée de la jupe". C'est kilt ou double ! (c'est l'occasion de la placer celle-là)
Amicalement. Peter.
Yesss Peter!
RépondreSupprimerSûr, ça fait pas un plis! Bien placée celle là! On est kilt...
Ramina