« Tous des imbéciles ignorants,
pensa-t-il ! »
Il était informaticien et il faisait toute la maintenance
des ordinateurs qui pilotaient les machines de production. Il avait
parfaitement conscience d’être irremplaçable d’une part parce que les
informaticiens ne courraient pas les rues à La Villeneuve sur Horto, et d’autre
part parce qu’il connaissait par cœur les systèmes dont il s’occupait.
« Après cinq ans de boite, un peu plus, c’est bien le
moindre ! »
Pour être honnête avec lui-même, il convint que les places
d’informaticien qui correspondaient à ses compétences, non plus. C’était un
statut quo qui lui convenait parfaitement mais que sa cheffe voulait remettre
en cause.
« Avec moi, les machines tournent. C’est
l’essentiel ! »
Sa cheffe lui reprochait de ne travailler que quand il en
avait envie, ce qui était vrai et faux. Quand il y avait un problème, il
répondait présent et il réglait le dysfonctionnement bien plus vite,
estimait-il, que n’importe qui d’autre. Par contre, quand il n’y avait pas
d’urgence, il paressait ouvertement, narguant par son attitude ses collègues.
Il se permettait de lire des revues sur son temps de travail.
« De la documentation professionnelle,
prétendait-il. »
Tout le monde savait que ce n’était pas vrai, mais nul n’y
pouvait rien. Certains besogneux, c’est comme cela qu’il appelait la plupart de
ses collègues, lui en avait fait la remarque, lui suggérant quelques
améliorations auxquelles il pourrait s’atteler.
« Pas dans mon profil de poste ! Voyez quelqu’un
d’autre ! »
Il avait les compétences pour le faire et ce n’était pas
d’une difficulté technique telle qu’elle aurait pu le faire reculer. Non, mais
cela n’aurait servi qu’à faciliter la vie de ses collègues en compliquant un
peu la sienne. Sa cheffe avait essayé de le lui imposer. Elle n’avait pas
réussi. Il avait prétexté une tâche urgente et cruciale à effectuer, et qu’elle
n’avait pas les compétences techniques pour le vérifier.
« Pas question que je leur donne ces habitudes. Je ne
suis pas à leur service. »
Elle était revenue à la charge ce matin, sans plus de
succès. Il lui avait fait comprendre qu’elle commençait à l’importuner et qu’il
n’avait pas que ça à faire. Il passait, dans son entreprise, pour quelqu’un de
paresseux et d’arrogant, ce qui était vrai. Il s’en contrefichait. Personne ne
pouvait rien contre lui. Il espérait juste qu’elle lui foute la paix. C’était
agaçant de devoir régulièrement lui expliquer qu’elle n’y connaissait rien à
son travail et que c’était lui qui décidait.
« Je ne vais pas me laisser pourrir la vie par une
bonne femme ! »
« Pour ce qui est des bonnes femmes qui me pourrissent
la vie, il y en a une dont je dois me méfier. »
Il ne s’était pas encore remis de la fessée reçue deux jours
auparavant. Il n’avait toujours pas compris comment elle était arrivée à ses
fins. Certes, elle avait reçu l’aide de la vieille sorcière russe qui vivait au
cinquième, mais tout de même ! A elles deux, elles l’avaient déculotté et
fessée sans qu’il n’y puisse rien. Et quelle fessée ! Il en gardait un
souvenir cuisant.
Il se rappelait que, sur le moment, il avait jugé préférable
d’obéir plutôt que d’en recevoir une autre. Il ne se doutait pas de
l’humiliation qui allait suivre. Elle l’avait promené dans l’escalier la
culotte baissée, comme s’il était encore un petit garçon qui montrait ses
fesses en public. Et puis il y avait eu cette mise au coin dans l’appartement
des deux gamines de l’étage du dessus. Rien qu’en y pensant, il en frissonnait
encore.
Il n’était pas totalement certain de savoir comment faire
pour résister à une nouvelle furia de sa voisine. Ce dont il était certain,
c’était que cet épisode humiliant ne se reproduirait plus. Il y avait déjà bien
trop de monde qui avaient pu assister à l’une de des corrections qu’il avait
reçues.
Il ne savait pas quelle contenance prendre s’il la croisait
de nouveau. Ce serait difficile de ne pas voir, dans son regard, comme en
miroir, le petit garçon qu’il avait été ce soir-là. Il devait l’éviter tant
qu’il n’avait pas trouvé comment revenir à une relation d’adulte à adulte.
Heureusement qu’il ne s’était pas rendu au rendez-vous
qu’elle lui avait fixé le soir d’avant.
« Comme si j’allais venir chez elle, sagement, pour
qu’elle recommence ! Comment avait-elle pu penser qu’il se laisserait
faire ? Pour qui se prenait-elle ? »
Madame Caroni commençait à avoir une réputation bien
établie. Il se savait, dans tout l’immeuble et cela courrait également un peu à
l’extérieur, que plus d’un adulte avait été placé sous sa coupe et qu’elle
n’hésitait pas à déculotter un contrevenant pour lui donner la fessée. Il était
de plus en plus courant, si on en croyait les rumeurs qui circulaient, que des
adultes soient corrigés de cette façon et Paul en avait rigolé… jusqu’à
l’avant-veille. Il n’était pas question qu’il devienne l’un d’eux.
Une personne surgit de derrière l’angle du mur quand il
entra dans le hall. Elle se dirigea droit vers lui et il dut s’arrêter pour ne
pas lui rentrer dedans.
« Vous ne pouvez pas faire… »
C’est alors qu’il la reconnu. La sorcière russe ! Elle
se planta devant lui, l’empêchant d’avancer, visiblement sans intention de le
laisser passer.
« Qu’est-ce qu’elle veut, celle-là ? Ce n’est pas
parce que l’autre jour elle… »
La voix qui l’interpella par derrière était celle de ses
cauchemars.
« Tiens, mais c’est Paul ! Je me demandais si tu
existais encore. »
Paul resta sans voix. Qu’est-ce que cela voulait dire ?
Il regarda vers la porte de sortie, mais il aurait eu besoin de contourner
Madame Caroni et il y avait, pas loin, un peu derrière elle une troisième
personne qui ne perdait pas une miette de ce qui se passait. Qui
était-ce ? elle semblait concernée par la scène qui se déroulait sous ses
yeux.
« Dis-moi, mon petit Paul, n’aurais-tu pas oublié un
rendez-vous hier soir ? »
Il avait cru que c’était une histoire terminée. Madame
Caroni envisageait, elle, de la remettre sur la table.
« Il me semble que je te devais une fessée hier soir et
que depuis, ton ardoise s’est alourdie, puisque tu n’es pas venu. C’est une
grave erreur. Tu ne le sais pas encore, mais avec moi, on paye toujours
l’addition. »
Paul regarda vers l’escalier. Son accès était dégagé.
Peut-être qu’en faisant vite, il aurait le temps de monter jusqu’à chez lui et
de s’enfermer dans son appartement ? Il s’était résolu à ce plan quand une
quatrième personne fit son apparition dans l’escalier, descendant du
demi-palier où elle se trouvait probablement, mais il n’avait pas pu la voir.
Elle se plaça au milieu de l’escalier et regarda tranquillement Paul.
Aucun doute, quelle que soit sa trajectoire de fuite, il se
heurterait à l’une de ces dames et les trois autres viendraient lui prêter main
forte. A un contre quatre ! Hier soir, il n’y avait eu que deux personnes
et il n’avait pu résister. Se soumettre à la volonté de sa voisine ? Elle
envisageait de lui donner une fessée et ça, il ne pouvait l’envisager. Passer
en force ?
« Fais bien attention à ce que tu vas faire. Les petits
garçons qui se rebellent contre l’autorité à laquelle ils doivent de soumettre,
sont sévèrement punis. Si tu me laisses faire, certes tu vas avoir une fessée
ici et tout de suite, et il y en aura d’autres plus tard, compte tenu de tes
récentes désobéissances, mais ce ne sera que l’affaire d’un jour ou deux.
Autrement… »
Elle le menaçait d’une fessée devant trois autres personnes.
C’était inadmissible et pourtant, il se disait que si elle lui avait proposé
une simple fessée sans que personne d’autre ne le sache, peut-être aurait-il
accepté. Elle était si sûre d’elle et de ce qui allait arriver que c’en était
inquiétant. Il avait peur de subir sa colère et les sanctions qui en
découleraient. Mais il ne pouvait pas…
Paul démarra en courant, choisissant la direction de la
porte de sortie, celle devant laquelle se tenait Lorena. Il avait jugé que
c’était la plus frêle. S’il y avait une chance, c’était par là. La jeune fille
esquiva, laissa traîner son pied dans les jambes de Paul qui perdit l’équilibre
et il s’affala sur le sol.
Le temps qu’il retrouvât ses esprits, les trois autres
femmes étaient arrivées sur lui. Il sentit qu’on tordait ses deux bras dans son
dos. Le bras gauche remonta trop loin et il cria de douleur.
« Ah oui, je sais, ça peut faire mal, commenta une voix
qu’il ne reconnut pas.
– Vas-tu être sage, maintenant ?
– Lâchez-moi ! Vous n’avez pas le droit !
– Ça, mon garçon, ce n’est pas toi qui en décides, j’en ai
bien peur.
– Je porterai plainte !
– Quel programme ! Qu’avez-vous vu Mesdames ? Pour
ma part, j’ai vu ce Monsieur tenter d’agresser ma fille qui l’a adroitement
déséquilibré. Nous avons dû nous porter à son secours et mettre ce sinistre
individu hors d’état de nuire. Nous avons dû nous y mettre à quatre, mais nous
y sommes arrivées.
– C’est exactement ce que j’ai vu, répondit Madame Abramov.
– Moi également !
– Vois-tu, mon petit Paul, porter plainte ne serait pas
raisonnable, surtout en cette période où les agissements des hommes vis-à-vis
des femmes sont toujours soumis à caution. Trois témoignages, plus celui de la
jeune femme que tu as tenté de malmener ! »
Paul tenta de se débattre. Une torsion sur son poignet qui
se répercuta dans tout son bras et vint vriller une douleur aiguë dans son
épaule, le dissuada de continuer. Il cessa de bouger.
« Ça y est ? Tu as compris ? Nous allons
vérifier cela. Remettons-le debout Mesdames s'il vous plait. »
Sans lâcher les deux clés qui immobilisaient ses bras, elles
le soutirent pour l’aider à se mettre à genoux.
« Allons ! Encore un effort !
Debout ! »
La pression sur ses épaules devint progressivement plus
forte. Il se leva.
« Plus haut, Mesdames, s'il vous plait, je le veux sur
la pointe des pieds. »
Paul fut obligé de se placer comme Madame Caroni le
souhaitait.
« C’est parfait. Ainsi, il est inoffensif ! Qui se
charge de le déculotter ? Lorena, à toi l’honneur ! Après tout, c’est
à toi qu’il s’en est pris en premier !
– D’accord, Maman ! »
Sans qu’il ne puisse rien y faire, son pantalon descendit.
Lorena le fit passer en dessous de ses genoux. Puis il sentit les mains sur ses
hanches et sa culotte prit le même chemin que son pantalon. Madame Caroni
sortit un petit tabouret d’on se sait où et elle tenait à la main une badine en
bois qu’elle fit siffler dans l’air. Tout cela avait été préparé et Paul était
tombé dans le piège qui lui avait été préparé.
Madame Caroni posa son pied sur le tabouret. Il était à la
hauteur voulue pour que sa cuisse soit à l’horizontal. Elle la désigna du
doigt.
« C’est ta prochaine destination, Paul. A plat ventre
sur ma cuisse avec tes fesses qui seront la cible de ma baguette. »
Elle la fit siffler une nouvelle fois dans le vide et Paul
en eut un frisson. Que n’avait-il pas accepté une fessée à main nue !
C’était cuisant, certes, il en avait fait l’expérience, mais certainement bien
moins que le travail qu’effectuerait cette badine sur la peau de ses fesses.
« Que préfères-tu ? Venir t’y placer toi-même ou
bien je demande à ces dames de le faire ?
– Arrêtez, vous n’avez pas le droit je ne vous lasserais
pas…
– Mon petit Paul, tu ne te montres pas très raisonnable.
Quand on a déjà la culotte baissée et que sa tutrice tient en main une
badine… »
Elle la fit siffler dans l’air une nouvelle fois.
« … on fait profil bas et on obéit au plus vite.
J’entends que ce n’est pas l’option que tu as choisie. Je considère cela comme une
nouvelle désobéissance. Il est temps de passer à la première punition.
Mesdames ? »
Inexorablement, Paul avança vers la cuisse qui l’attendait.
Il ne pouvait résister à la torsion de ses bras. Toujours sur la pointe des
pieds, il marchait vers la correction qui lui était promise. Sans la lâcher,
les deux femmes qui le tenaient, l’obligèrent à se courber pour se mettre dans
la position qu’attendait Madame Caroni. Elle passa son bras entre ses jambes et
elle le souleva. Le contact de la peau nue du bras de Madame Caroni avec ses
organes génitaux ne lui fit ni chaud ni froid. Ce n’était pas le moment de s’en
préoccuper.
Ses pieds ne touchaient plus le sol. Il était en équilibre,
son ventre reposait sur la cuisse de Madame Caroni, ses pieds et sa tête
pendaient de chaque côté. Ses bras étaient toujours tenus dans son dos. Il
sentit son pantalon glisser jusque sur ses chevilles.
« Non, attendez ! Je vais obéir, attendez !
– Bien sûr que tu vas obéir. Je le sais bien. Mais nous
reprendrons cette conversation quand j’aurai dessiné quelques belles zébrures
en travers de tes fesses. »
Trois fois de suite, très rapproché, la badine siffla pour
marquer ses fesses d’un trait de feu. Il hurla, replia ses jambes, mais même en
tendant ses pieds au maximum, le sommet de ses fesses était toujours accessible
à la baguette. C’est là où Madame Caroni décidé de l’abattre. Une fois, deux…
cinq… dix, douze… toujours au même endroit. Il n’en pouvait plus ! Ses
jambes retombèrent.
La badine retrouva l’accès au milieu de ses fesses. Madame
Caroni y fit cingler la baguette trois fois, chaque coup bien détaché du
précédent.
« Vois-tu, mon garçon, à chaque fois que tu feras
obstacle à l’administration d’une fessée, celle-ci sera prolongée d’autant. A
ta lace, je laisserais mes jambes là où elles sont. »
La fessée reprit. Paul hurla. Un premier sanglot. Un autre.
Il perdit le compte du nombre de fois ou la baguette laissa une marque
incandescente sur son épiderme, mais ses jambes qui ne tenaient pas en place,
ne se remirent pas sur le trajet de la badine.
« Paul, je vais demander qu’on te libère les bras, puis
la fessée va continuer. N’oublie pas que si je vois tes mains à protéger tes
fesses, je peux demander n’importe quand qu’on te remettre en position, mais
alors la fessée sera prolongée. »
Paul sentit qu’on lui ramenait les bras devant lui. Ce
changement de position le plaça dans un équilibre précaire. Il posa une main
sur le tabouret et l’autre se raccrocha à ce qu’elle pouvait : la cheville
de Madame Caroni.
« Tes mains restent là, ce sera très bien comme
ça ! »
La baguette reprit son ouvrage, implacable. L’instinct lui
commandait de poser sa main en protection sur ses fesses afin de faire cesser
la douleur qui ne cessait de grandir. Mai, à chaque fois essayait, il bascula
légèrement en avant. Il se rattrapa à la cheville de sa tutrice tandis que la
baguette continuait son ballet sur ses fesses. Quand il y eut une pause, il n’y
croyait plus.
« Vas-tu aller sagement te mettre au coin là où je te
la dirai et t’y tenir sans bouger, sans faire de bruit, jusqu’à ce que je
t’autorise à en sortir ?
– Oui Madame, je le jure !
– C’est parfait ! finissons cette fessée et tu iras au
coin ! »
Il y avait encore une zone en haut des cuisses qui avait été
épargnée par la baguette. Madame Caroni y dessina quelques marques cinglantes,
puis la fessée cessa. Les doigts de Madame Caroni suivirent le tracé de
quelques-unes des traces les plus douloureuses.
« Voilà de bien fait un travail qui devait être
fait. »
Elle le remit sur ses pieds.
« Au coin, là-bas ! »
Elle désignait l’un des angles du hall d’entrée, en face de
la porte, à côté de l’ascenseur. Qui que ce soit qui entrerait ou sortirait de
chez lui, à moins d’être aveugle, pourrait constater de lui-même ce qu’il en
coûtait de défier Madame Caroni. Ce n’était pas la préoccupation immédiate de
Paul. La fessée était terminée, il devait à tout prix, éviter qu’elle ne
reprenne. Se faire oublier au coin était la méthode la plus accessible,
d’autant plus que c’était la consigne que lui avait donnée Madame Caroni. Paul
ne se rendit pas vraiment compte de l’endroit où il était.
Quand il se plaça au coin, un peu de l’excitation ambiante
retomba. Il y eut un moment de silence, pendant lequel les quatre femmes
contemplaient les fesses striées de Paul qui, malgré la souffrance qui devait
emporter ses fesses, restait parfaitement immobile. On voyait, au mouvement de
ses épaules, qu’il pleurait, mais cela ne faisait aucun bruit.
Madame Abramov regarda sa montre. Tout cela n’avait pas pris
plus de cinq minutes, mais elles étaient arrivées à un résultat
fondamental : Paul serait désormais bien moins enclin à résister à
l’administration d’une fessée. Cela faisait deux fois qu’il lui était démontré,
expérimentalement, qu’il était possible de le déculotter et de le fesser, y
compris quand il s’y opposait. La correction n’en était alors que plus
mémorable. Les marques sur les fesses de Paul en attestaient.
Elle doutait, par contre de son obéissance totale. Paul
n’avait pas l’habitude d’être étroitement surveillé. Il n’avait que peu de
considération pour les autres. Il lui faudrait d’autres séances comme celle-là
pour comprendre que ses attitudes ne seraient plus de mise. Il n’était pas au
bout de son apprentissage.
Madame Abramov approuvait la mise au coin dans ce lieu où
passeraient tous les voisins. Ce soir, chacun saurait que Paul faisait
désormais partie des pupilles de Madame Caroni et qu’il subirait durement les
conséquences de son arrogance. C’était une leçon d’humilité dont Paul n’avait
ouvert que les premières pages. En cette matière, le plus difficile restait à
venir.
Il comprit combien la punition n’était pas fini quand il
réalisa la nouvelle épreuve que Madame Caroni lui avait imposée. Les deux
premières minutes passées au coin furent avalées par la douleur qui parcourait
ses fesses. Soit qu’on s’habitue à tout, soit que les effets de la fessée aient
commencé à s’estomper, il s’aperçut de là où il était.
Les quatre personnes qui lui avaient tendu ce guet-apens,
commentaient entre elles la couleur des marques que la badine avait tracées sur
ses fesses. C’était humiliant. Il était à la fois présent… et complètement
absent. Il était au centre de la conversation mais il n’avait pas le droit de
s’y mêler ni de fuir ce lieu où les appréciations portaient sur son anatomie
intime.
C’était déjà bien assez que quatre personnes l’eurent aperçu
dans cette situation aussi peu à son avantage. C’était fait, il n’en mesurait
pas encore toutes les conséquences, mais il n’y pouvait plus rien. Par contre,
il y avait les autres habitants de l’immeuble. C’était l’heure où chacun
rentrait chez lui et tous ou presque passeraient par le hall où il se tenait en
pénitence, exposant ses fesses nues, fraîchement marquées par une correction.
Les premiers d’entre eux allaient surgir dans les minutes qui arrivaient,
c’était inévitable !
« Paul ! »
C’était Madame Caroni.
« Faut-il donc que je te fasse encore goûter à ma
badine ? »
Paul rectifia sa position, enfonça son nez dans le coin,
resserra ses deux pieds, remonta ses bras dans son dos, espérant que ses fesses
furent entièrement découvertes.
« Tu vas te tenir au coin bien mieux que
ça ! »
Tout à ses sombres pensées, son attitude avait dû se
relâcher un peu. Il s’était imaginé sortant de là sans délai et c’était un
désir tellement fort que son corps l’avait anticipé… ce qui était incompatible
avec les exigences de Madame Caroni. Il ne doutait pas qu’elle lui
administrerait une autre volée de la badine s’il lui en fournissait une raison.
« Mais qu’est-ce qu… »
C’était une voix masculine. Un nouvel arrivant. Paul se
tendit, mais il ne bougea pas.
Vous avez loupé le début de l'histoire ?
Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 51
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"
Il y aura une suite, bien sûr !
mais il faut attendre un peu. Combien de temps ? Une semaine devrait suffire.
Les commentaires...
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