mercredi 24 mars 2021

Madame Caroni - chapitre 51

« Allez, on va se coucher ! »
Marlène devait sortir du cocon que Judith avait tissé autour d’elle avec ses bras et ses caresses. Ce n’était pas agréable, mais Judith avait décidé. Il fallait obéir. Judith la prit par la main et elle la suivit jusque dans la chambre.
C’est Judith qui la déshabilla. Elle se fit gronder à propos du soutien-gorge qu’elle portait.
« Ce n’est pas du tout adapté à une petite fille. Je vais changer tout cela. »
Si Judith le disait, c’était certainement vrai. Elle n’allait pas discuter les paroles de Judith, au risque de tendre de nouveau leur relation. Elle savait comment cela finirait. Elle préférait de loin passer du temps sur ses genoux. Ça, elle y avait goûté et elle tenait à en bénéficier encore.
Elle se retrouva rapidement toute nue, debout devant Judith. Celle-ci la fit tourner devant elle. Elle toucha quelques endroits de la peau.
« Je crois que je vais surveiller un peu la façon dont tu fais ta toilette. Tu as des progrès à faire ! »
Cette idée indigna brièvement Marlène.
« Je sais me laver ! Pour qui se prend-elle ? »
Son indignation ne dura pas. Si Judith le disait, il y avait surement une raison.
« Allez, un brin de toilette ! Les dents, les oreilles, le visage. File ! »
Cette dernière consigne fut accompagnée d’une petite caque sur les fesses. Marlène faillit protester. Elle ne pouvait se promener toute nue dans son appartement. C’était une pensée étrange. Il n’y avait ici que Judith et elle. A part sa nouvelle tutrice, nul ne pourrait la voir et Judith avait déjà vu tout ce qu’elle cachait habituellement.
N’empêche, ce n’était pas facile à accepter. Etre déshabillée pour se déplacer, y compris quand il n’y avait personne ne faisait pas partie de ses habitudes. Une pudeur certaine lui rendait l’exposition de sa nudité malaisée. On ne pouvait pas dire que cela eût été pris en compte ce jour-là. Pour le moment, Judith ne lui demandait pas son avis. Il fallait y aller.
La main discrètement placée devant son sexe, Marlène se rendit dans la salle de bains. Judith l’y suivit. Pas moyen de fermer la porte et de trouver un peu d’intimité, pourtant naturelle dans ce type d’activité. Marlène fut agacée d’une telle indifférence à sa pudeur. Elle songea à le faire remarquer, mais elle n’alla pas jusqu’au bout de ce qu’elle projetait. Debout devant le lavabo, elle commença à se laver sous le regard attentif de Judith.
Marlène frotta longuement ses dents. Elle enleva le savon qui collait à sa bouche. Elle croyait bien avoir tout éliminé, mais le goût du savon ressortait sur celui du dentifrice. Il faudrait sans doute se brosser plusieurs fois les dents avant de retrouver une situation normale.
Judith n’était pas satisfaite de la façon dont Marlène faisait sa toilette. Elle ne cessait de lui donner des conseils et exigeait que Marlène les mette en œuvre sur le champ.
« Tu dois te brosser les dents dans l’autre sens également… et derrière les oreilles, tu y penses ?... N’hésite pas à mettre du savon, j’ai l’impression que tu ne fais que l’effleurer. Même si tu le frottes dur, tu ne lui feras pas mal, mais toi tu seras plus propre… »
La mini toilette achevée, Marlène se tourna vers Judith.
« Attends une seconde, lui dit cette dernière. »
Elle avait remarqué que, durant le court temps de toilette, Marlène s’était grattée trois fois au même endroit, près de l’aine.
« Qu’est-ce qui te gêne, là ? »
Judith avait fait pivoter Marlène vers elle pour mieux voir. Elle posa sa main sur la peau qui semblait irriter sa pupille.
« C’est gênant, pensa Marlène, aussi près de mes lèvres vaginales. »
Judith ne prenait aucune précaution pour éviter la toison pubienne. Se doigts passaient et repassaient, écartant au passage les poils qui l’empêchaient de bien voir. Marlène avait l’impression d’être redevenue une petite fille de cinq ans entre les mains de sa mère. Il n’y avait plus de zone de sa peau à laquelle Judith n’avait pas accès.
« C’est un peu rouge. Je vais y passer quelque chose d’adoucissant. »
Judith avait repéré un flacon d’huile d’amande douce. Elle en mit un peu sur le bout de ses doigts et elle commença à en masser l’épiderme enflammé. Une main sur les reins de Marlène empêchait celle-ci de se dérober. L’autre main étalait l’onguent en décrivant de petits cercles qui s’enchevêtraient. Elle passait de l’intérieur de la cuisse à la zone pubienne. Le massage était lent et les doigts de Judith frôlaient régulièrement les lèvres pelviennes. Judith n’y prêtait pas attention.
Il n’en allait pas de même pour Marlène. La première fois que les doigts de Judith avaient frôlé son vagin, elle avait ressenti une petite décharge électrique qui avait parcouru tout son bas-ventre. La friction continuant, son excitation était montée jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus retenir ses gémissements. Judith s’arrêta.
« Qu’es-tu donc en train de faire ? »
Une volée de fessées arriva sur les fesses de Marlène. Son excitation retomba bien plus vite qu’elle n’était montée.
« Recommence et je ne me contenterai pas de quelques claques sur les fesses. »
Les fesses de Marlène lui cuisaient. Elle ne savait pas ce qui lui avait pris, mais la leçon étant claire. Même quand Judith s’occupait de ses fesses ou de son vagin, il n’y avait rien de sexuel. C’était à elle de se maîtriser, sans quoi…
Le massage reprit mais Marlène ne se laissa plus aller, malgré les frissons que provoquaient toujours les doigts de Judith quand ils s’approchaient de son sexe. L’attention de Marlène était focalisée sur l’urgence à contrôler ses réactions.
« Je vais surveiller tout cela. Avoue que ce serait paradoxal que tu aies un problème cutané alors que j’ai à peine eut le temps de prendre la responsabilité de ton hygiène. Cela donnerait un effet déplorable. »
Après s’être lavé les mains, Judith revint vérifier la qualité de son travail.
« Demain, je t’enlèverai tous ces poils, dit-elle en touchant le pubis de Marlène. Ce n’est ni seyant, ni hygiénique. Tu te porteras bien mieux sans et puis cela convient bien mieux à une petite fille. Ce sont les grandes personnes qui ont du poil entre les jambes, toi, tu n’en as pas besoin. »
Qu’envisageait Judith pour demain ? Plus de poils, qu’est-ce que cela voulait dire ? Encore une nouveauté à laquelle elle ne s’attendait pas. Cela faisait tellement de changements, mis en place ou à venir, que Marlène en avait le tournis. Peut-être devrait-elle cesser de s’inquiéter de ce qui lui arrivait et laisser Judith prendre les initiatives. Elle devait de concentrer sur l’obéissance qu’attendait Judith. C’était bien assez pour elle.
Judith la ramena dans la chambre. Elle lui passa sa chemise de nuit tout en maugréant contre la longueur du vêtement qui était bien trop court à ses yeux et contre le large décolleté qui laissait un peu plus que le galbe du haut des seins.
« Nous changerons tout cela demain ! Il n’est plus temps de s’en occuper ce soir. Il est l’heure que tu dormes. Allez, au lit !
– Un peu sur vos genoux, Mademoiselle Judith ?
– Non, plus maintenant. Il est trop tard, même pour un câlin.
– Mais je voudrai…
– Un caprice ?
– Non, Mademoiselle Judith, dit Marlène en se glissant sous la couette que Judith avait écartée. »
Comme habituellement, Marlène s’installa sur le dos. La position était vraiment trop inconfortable. Elle se tourna sur le ventre. Judith acheva de l’installer, remontant la couette jusque sur la nuque de sa pupille. Elle éteignit la lumière.
« Maintenant tu dors ! »
Elle s’installa assise sur le bord du lit et passa sa main dans les cheveux de Marlène qui se rapprocha de sa gouvernante jusqu’à ce que sa joue en touchât la cuisse. La main descendit sur les épaules, les massant tout doucement. Marlène se détendit. S’il n’y avait eu des relents de goût de savon, et quelques tiraillements du côté des fesses, la soirée aurait été parfaite. Elle ferma les yeux. Elle ne fut pas tout à fait certaine de sentir un bisou sur sa joue et la voix de Judith qui disait.
« Bonne nuit, ma chérie. »
Elle était bien. Elle ne bougea pas. Elle pouvait s’endormir. Judith veillait à tout. C’était bien que désormais elle habitât ici. Puis, furtivement, elle pensa aux fessées que cela impliquait.
« Ah oui, il y aura des fessées. »
Cela ne la préoccupait pas plus que ça.


Béatrice se démenait sous le bras de Madame Caroni. Malgré la longueur de la fessée, sa tutrice arrivait encore à augmenter la cuisson sur ses fesses. Elle regrettait sincèrement sa désobéissance, mais elle n’avait pas l’occasion de l’exprimer. Elle était bien trop occupée à ponctuer chaque claque sur les fesses par un cri d’agonie, ce qui ne lui laissait pas le temps de formuler des phrases complètes. Chacune de ses tentatives pour expliquer combien elle se repentait de son erreur, était interrompue par la douleur que la main de Madame Caroni venait de raviver une nouvelle fois.
« Ses gesticulations restent dans la limite de l’acceptable, se dit Madame Caroni. »
Il était évident qu’il ne s’agissait pas d’une tentative pour se soustraire à la juste correction que Béatrice avait méritée, mais des mouvements incontrôlés provoqués par la fessée et la cuisson qu’elle faisait grandir sur les fesses. Cela rendait l’administration de la correction un peu plus ardue, mais Madame Caroni s’en contentait. Si Béatrice ne pouvait se maîtriser plus, c’était que la fessée était très efficace. C’était ce que voulait Madame Caroni. Cela valait bien quelques gestes inconsidérés.
Madame Caroni remarqua que la peau, à la jonction des fesses avec les cuisses, était un peu pâle.
« Tiens, se dit-elle, j’ai oublié cet endroit-là ! »
Elle se hâta de réparer cet oubli, ce qui relança les couinements de Béatrice. Dans l’ensemble, elle était satisfaite des résultats qu’elle obtenait avait ses pupilles. Elle les récapitula.
« Dans l’ordre d’apparition, si j’ose dire. Laure et Denis, Béatrice, Ludovic, Benoît, Maïlis puis Camille et Clémence. »
Elle donnait une claque sur les fesses de Béatrice à chaque fois que, dans sa tête, elle énumérait le prénom d’un de ses protégés.
« Huit, cela en fait huit. Est-ce que je pourrai en prendre plus ? Oui, avec l’aide de Lorena et de Madame Abramov. Nous verrons cela demain. »
Cela, c’était la très grave désobéissance de Véronique et de Paul. Ces deux-là faisaient, à l’évidence, partie du groupe de personnes qui trouveraient bénéfice à être placés sous sa responsabilité. Ils le niaient encore, mais cela ne durerait pas.
« Demain soir, je parie que ce sera réglé. Ils ne perdent rien pour attendre. »
Véronique avait au moins une dizaines d’années de plus qu’elle, Clémence, Benoît et Béatrice avaient à peu près le même âge qu’elle. Ludovic et Paul étaient un peu plus jeunes et les quatre autres étaient encore des jeunes gens. Leur âge importait peu. Elle les voyait tous comme ses enfants et se sentait investie d’une responsabilité parentale vis-à-vis d’eux.
Une partie de son esprit était occupée par ces pensées, tandis que l’autre veillait à ce que la fessée de Béatrice fût à la hauteur de ce dont elle avait besoin. Toute son attention revint sur sa tâche punitive.
« J’ai bien le temps de penser à Véronique et à Paul et au châtiment qui les attend demain soir. »
Elle donna encore quatre ou cinq fessée de chaque côté et elle estima qu’elle avait atteint son but. Les cris de Béatrice cessèrent presque aussitôt, mais elle continuait un long gémissement continu qui finit par exaspérer Madame Caroni. Une bonne claque sur les fesses.
« Cesse donc ce bruit. La fessée est terminée pour ce soir. »
Béatrice n’avait pas conscience du bruit qu’elle faisait. Cette réprimande lui permit de la faire. Madame Caroni laissa Béatrice se relever. Elle la prit par le bras.
« Dans la chambre ! »
Malgré sa culotte qui limitait la longueur de ses pas, Béatrice marchait aussi vite que sa tutrice. Elle faisait trois pas pendant que Madame Caroni en faisait deux. Ce n’était pas le moment de montrer de la mauvaise volonté à obéir. Le visage fermé de Madame Caroni indiquait que l’affaire n’était pas close.
Jamais elle n’avait été déshabillée aussi vite. Madame Caroni la faisait pivoter dans un sens puis dans l’autre, se présentant devant sa tutrice de face, puis de dos, puis de nouveau de face. D’un simple geste, elle levait les bras ou un pied, puis l’autre. Deux claques sur le haut de la cuisse vinrent sanctionner un manque de promptitude.
Quand elle se retrouva toute nue, Madame Caroni la tourna vers la porte de la chambre. Une bonne claque sur les fesses.
« Dans la salle de bains ! Ta toilette ! »
La pression ne redescendait pas. Madame Caroni mit elle-même du dentifrice sur la brosse à dents. Elle la tendit à Béatrice.
« Dépêche-toi ! »
Comme Béatrice marque un temps d’hésitation, une claque sur les fesses vint lui rappeler que ce soir les tergiversations n’étaient pas de mise. Pendant qu’elle se lavait les dents, Madame Caroni enduisit un gant de savon. A peine la bouche rincée, c’est Madame Caroni qui passa le gant sur le visage de Béatrice, faisant un détour par les oreilles et finissant par le cou. Un passage rapide sous les aisselles.
Madame Caroni replaça Béatrice sous son coude. Elle écarta les fesses pour y vérifier la propreté, puis elle fit pareil avec le vagin.
« Ça ira comme ça pour ce soir. Dans la chambre ! »
Passer la chemise de nuit ne fut l’affaire que de deux secondes.
« Au lit ! »
Béatrice s’étendit sur la couette. Elle regarda l’heure au radioréveil. Neuf heures vingt-sept.  En moins d’un quart d’heure, Madame Caroni l’avait fessée, déshabillée, lavée et mise au lit. Un record qui pouvait certainement être amélioré. Béatrice ne tenait pas à en être une des deux protagonistes la prochaine fois.
« Je n’ai pas le temps de te punir correctement ce soir. Il est l’heure de se coucher. Je finirai cela demain. Tu viendras me voir dès ton retour du travail. Je te donnerai une fessée convenant bien mieux à ton comportement de ce soir et tu pourras rester au coin un bon moment. »
Tout ce temps à gamberger sur la fessée de la fin d’après-midi. La journée promettait d’être longue.
« Maintenant c’est l’heure de dormir. »
Madame Caroni éteignit la lumière et vint s’asseoir sur le bord du lit.
« Viens près de moi, chuchota-t-elle. »
Béatrice se glissa vers sa tutrice. Elle posa sa tête tout près de la cuisse de Madame Caroni, n’osant pas aller plus loin. Elle n’avait pas été sage et elle ne savait pas si elle avait mérité un câlin. Sa tutrice la fit glisser un peu plus près d’elle et elle put nicher son visage contre sa cuisse. Une main passa dans ses cheveux et descendit dans son dos, jusqu’aux fesses.
Bien sûr, Madame Caroni était fâchée avec elle, mais pas au point de négliger de la cajoler un peu.
« Pourvu qu’elle me prenne un peu dans ses bras, demain, après la punition ! »
Béatrice s’endormit sur cet espoir.


« Denis, se dit Madame Caroni en refermant la porte de l’appartement de Béatrice ! Je ne vais pas le laisser au coin toute la nuit. »
Elle regarda sa montre.
« Vingt minutes. Un peu plus. Ça ne fait que vingt minutes qu’il est en pénitence. Ce n’est pas la mer à boire, mais il est temps de le mettre au lit. »
Sans surprise, quand elle rentra dans la chambre tout était calme. Laure lisait son livre et Denis tournait le dos dans son coin. Ses fesses avaient repris leur couleur normale.
« Pas étonnant, ce n’était qu’une petite fessée et donnée à main nue. Les effets ne s’en faisaient pas sentir bien longtemps. Heureusement qu’il y a eu les vingt minutes au coin. »
Elles avaient utilement prolongé la punition.
« Viens me voir, mon garçon ! »
Denis se détourna. Il marcha vers Madame Caroni qui était assise sur son lit, du côté où il se couchait. Il avait une mine piteuse qui fit sourire sa tutrice.
« N’exagère pas, ce n’est qu’une petite fessée que tu as eue. »
Elle savait que là n’était pas la question. Denis avait besoin d’être réconforté et de savoir que la punition et la raison qui l’avait motivée, étaient derrière lui. Elle lui tendit la main et il fit le pas qui manquait pour se retrouver dans les bras de sa tutrice.
Madame Caroni l’assit sur ses genoux. Elle l’enlaça de ses deux bras. Denis cacha son visage dans le creux du cou de Madame Caroni.
« Je ne le ferai plus, dit-il.
– Qu’est-ce que tu ne feras plus, mon garçon ?
– Les chaussures… pas rangées… je ferai attention.
– Hum, sans doute. Pendant un jour ou deux. Peut-être un peu plus si tu te rappelles de la fessée mais je ne me fais pas d’illusion, ce n’était pas la dernière fois, ce soir, que je trouverai des affaires de mon Denis qui traînent là où elles n’ont rien à faire. »
Denis grogna et la petite claque sur les fesses l’avertit qu’il prenait une direction dangereuse.
« Ose dire le contraire !
– Non, Zia, c’est vrai.
– Ma tête de linotte, le garçon étourdi, tête en l’air que je tiens sur mes genoux, aura bien besoin d’autres fessées pour apprendre à ranger ses affaires du premier coup. Nous n’y sommes pas encore. »
Denis restait maintenant silencieux. Qu’aurait-il pu dire ? Le portrait qu’esquissait Madame Caroni lui ressemblait trait pour trait.
« Tu peux compter sur moi pour te punir aussi souvent que ce sera nécessaire, pour tes mauvaises habitudes en matière de rangement, mais aussi pour le reste. »
Denis n’avait aucun doute sur ce sujet. Madame Caroni ne lui épargnerait aucune des corrections qu’il mériterait.
« Une bonne fessée quand on a fait une bêtise, ça fait beaucoup de bien ! »
Denis ne pensait plus le contraire. La période de sa vie où plus personne ne le punissait pour ses bêtises et ses insuffisances, n’avait pas été la plus simple. Depuis que sa mère avait de nouveau recours à la fessée, que sa belle-mère s’y était mise et surtout que Zia Margherita exerçait un contrôle tatillon et inflexible sur sa vie, il avait retrouvé des repères et il sentait bien qu’il progressait. Peut-être, un jour, lui donner la fessée ne serait plus nécessaire ? C’était tellement lointain que Denis était incapable d’imaginer ce que cela voulait dire.
« Mais dis-moi, on papote, on papote, mais il se fait tard. A cette heure-ci les enfants sont couchés depuis longtemps. »
Cela ne faisait plus rien à Denis que Madame Caroni le considérât comme un enfant. C’était bien de cette façon qu’il se comportait… pas tout le temps, mais ça arrivait souvent. Et puis quand il était assis sur ses genoux, la tête sur son épaule, redemandant à être bercé un peu plus longtemps et à ce que la caresse sur ses fesses se prolongeât, il aurait eu mauvaise grâce à prétendre le contraire.


Madame Caroni fit le tour des appartements dans lesquels vivaient ses pupilles. Il n’y avait aucun bruit. Tout le monde dormait. Elle ouvrait silencieusement la porte, écoutait le silence, parfois troublé par un court ronflement. Tout était en ordre. Vingt-et-une heures quarante-cinq, ils étaient tous plongés dans un sommeil profond. Une bonne nuit réparatrice et ils pourraient aborder la journée de demain avec toute la disponibilité nécessaire.
Il n’y avait que derrière la porte de l’appartement de Véronique et de Paul que le bruit d’une télévision se faisait entendre. Cela attendrait le lendemain.


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 50
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y aura une suite, bien sûr !

mais il faut attendre un peu. Combien de temps ? Une semaine devrait suffire.

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