jeudi 11 mars 2021

Le journal d'Olga - chapitre 41 - 2ème partie

 Le lendemain, quand on est arrivées dans la cour, c’était toute une ébullition. Il y en avait plein, des garçons comme des filles, qu’étaient sur leurs smartphones, par petits groupes, et qui se repassaient encore et encore, en boucle, la punition de Flavie. Et ça commentait. Pour commenter, ça commentait. En jetant sans arrêt des tas de regards vers elle qui, réfugiée dans un coin, faisait mine d’être en grande conversation avec deux copines et de se rendre compte de rien.

« Faut qu’on aille prendre de ses nouvelles quand même ! C’est la moindre des choses…

Et il y a cinq ou six garçons qui ont dérivé dans sa direction, la mine rigolarde. D’autres les ont imités. Nous aussi on a suivi du coup pour voir ce qu’allait se passer.

Ça a fait tout un attroupement autour d’elle.

‒ Alors ? Comment ça va ce matin ?

Elle a bravement fait face.

‒ Ça va, merci.

‒ T’as l’air fatiguée. Si, c’est vrai, hein ! T’as une mine de déterrée. Et les yeux tout rouges de quelqu’un qu’a pas fermé l’œil de la nuit. Ou qu’a pleuré. Il y a quelque chose qui va pas ?

‒ Mais si, j’vous dis ! Allez, lâchez-moi maintenant…

Arnaud a demandé, en feignant un air surpris.

‒ Tu fais pas voir tes seins ce matin ?

‒ Oui, c’est vrai, ça ! T’es toute calfeutrée. On préférait avant, nous. Et de loin. Parce qu’on peut bien dire ce qu’on veut. Ils sont mignons quand même.

Paul a tapoté le dos de son smartphone

‒ On s’en fout, remarque ! Parce qu’on les a là. Et autant qu’on a envie on peut les voir. N’empêche que comment ils ont morflé, hein ! Ils sont tout rayés maintenant. Il en pense quoi, ton copain ? T’en as un de copain au moins ? Non, parce que si t’en as pas, moi, je peux te dépanner. Pas sur la durée, non. Faut pas exagérer quand même. Je mérite mieux que ça. Mais bon, un petit coup, comme ça, vite fait.

Elle est sortie de ses gonds.

‒ Pauvre con, va ! Tu peux te la foutre derrière l’oreille, ta nouille. Plutôt crever que de baiser avec un crétin dans ton genre !

Il y a eu tout un brouhaha. Tout le monde s’est mis à parler en même temps. Et puis, à un moment il y a eu la voix de Crtomir P. , l’un des « petits nouveaux », qui a surnagé au-dessus de celle des autres.

‒ Il sera pas fouetté, Makary D.

L’air sûr de lui.

Hein ? C’était quoi, cette histoire ?

‒ Non, il sera pas fouetté. Parce que Mebrahtu est allé voir la directrice. Il doit y être encore d’ailleurs. Pour lui expliquer que punir une gamine de 18 ans, bon, ça, c’est dans l’ordre des choses, il y a rien à dire. Mais un homme mûr de quarante ans passés, c’est dépasser les bornes. Surtout que là, en plus, la seule responsable de ce qui s’est passé, c’est Flavie. Ça se discute même pas. »

On s’en est étranglées. On s’est toutes mises à hurler en même temps, toutes les filles, que ça allait pas, non ? Qu’il était pas bien. Qu’il était indéfendable son gros pervers de copain et que, puisque c’était comme ça, nous aussi on allait aller la voir, la directrice. Et pas seulement. Toutes les ligues féministes on allait mettre sur le coup. Pas question de se laisser faire, alors là, pas question !

 

Quand ça a sonné, on était encore dans une colère noire. Et, dans le couloir vers notre salle de cours, Andréa A., qui était en train de faire le ménage, a délibérément jeté son balai dans les jambes d’Elena. Elle s’est étalée de tout son long et tout le monde a rigolé. Ça fait un moment qu’Andréa A. la cherche, Elena. Depuis la rentrée en fait. Elle lui en veut à mort de l’avoir dénoncée quand elle l’a découverte, une nuit, en plein cambriolage avec son mari, mais surtout de l’avoir arrêtée net dans son élan, par en croc-en-jambe, quand, dans la cour de la gendarmerie, elle a cherché à s’enfuir pour échapper à sa punition. Depuis elles sont à couteaux tirés toutes les deux. Chaque fois qu’elles se croisent, c’est un échange de regards assassins. Mais là, remontée comme elle était, Elena, c’était pas le moment de la chercher. Et elle est partie au quart de tour.

‒ Tu l’as fait exprès, pouffiasse !

‒ T’avais qu’à pas marcher dans mes poussières…

‒ Tu dois avoir fini de balayer avant qu’on arrive n’importe comment !

‒ C’est pas à toi de me dire ce que je dois faire.

‒ Les délinquantes dans ton genre, ça la ferme !

Andréa A. a levé son balai et fait mine d’en frapper Elena.

‒ Essaie pour voir !

Elles se sont mesurées du regard.

‒ Ben vas-y ! Qu’est-ce t’attends ? Tape !

Ce n’est pas l’envie qui lui en manquait, mais elle n’a pas osé. Elle a baissé son balai, fait un pas arrière.

‒ T’as intérêt. Parce que je te jure que je t’en aurais fait coller une autre. Cul nu devant tout le monde.

On est entrées en classe. On s’est assises toutes les deux, elle et moi, côte à côte.

J’ai soupiré.

‒ À mon avis, t’en as pas fini avec celle-là…

‒ Ah, ça, c’est sûr ! Oh, mais je vais aller sans tarder mettre la directrice au courant. Pas question que je me laisse marcher sur les pieds, alors là. »

 

En fin de matinée, Léa est venue chercher Flavie qu’elle a emmenée à l’infirmerie.

« Pourquoi ? Qu’est-ce qu’on me veut ?

‒ Tu verras bien…

Quand elle en est revenue, elle avait une petite lueur d’excitation dans le regard.

‒ Il va y avoir droit, Makary D., tout à l’heure. Elle a rien voulu entendre, la directrice. Ç’aurait quand même été un comble qu’il passe à travers, avouez ! Non, et puis alors ce qu’il y a surtout, c’est qu’en réalité c’était un prétexte, pour l’infirmière, de me faire venir pour vérifier dans quel état j’avais les seins après la correction d’hier. Parce que la vraie raison, elle s’en est pas cachée, c’était de l’humilier devant moi, Makary D., et de me donner l’occasion de me venger. « C’est toi, la victime après tout. » Vous auriez vu la tête qu’il a faite quand il a vu que j’étais là et qu’elle lui a dit de se déshabiller. « Et tout, hein ! T’enlèves tout ! » Il voulait pas. « Oui, ben alors là sûrement pas ! » Elle a pris un air sévère et elle lui a rappelé qu’il s’agissait d’un examen de routine auquel tout élève devait obligatoirement se soumettre avant de recevoir sa punition. « Oui, mais pas devant elle alors ! Il en est pas question. Pas devant cette gamine ! » Cette gamine, comme il disait, elle allait avoir l’occasion, pendant qu’il serait fouetté, de la voir tant et plus, sa queue. Et tout ce qu’allait avec. Alors à quoi ça l’avançait, franchement, de faire toutes ces simagrées ? Il a encore dit que non. Il le ferait pas. Non. « Comme tu voudras… Il ne me reste plus alors qu’à faire un rapport à la directrice qui, dans ce genre de situation, décide généralement de doubler la punition. Dans ton cas ce sera donc cent coups au lieu des cinquante initialement prévus. » Il a soupiré, bougonné, mais il l’a fait finalement. Il s’est déshabillé. « Installe-toi là ! » Sur la table d’examen. Elle lui a d’abord examiné les fesses et puis elle l’a fait se retourner. Et évidemment vous pensez bien que moi, je lui ai examiné tout l’attirail du plus près que j’ai pu. Ne serait-ce que pour le mettre le plus mal à l’aise possible. L’infirmière non plus, elle était pas en reste. Il s’est mis à bander du coup à nous avoir les yeux à toutes les deux dessus comme ça. Et nous, on a fait mine de se scandaliser. Il avait pas honte ? À son âge ! Il aurait pu se contrôler quand même, c’était la moindre des choses. On s’en est donné à cœur-joie. Après quoi on l’a épilé. À tour de rôle. À la cire. Et là je vous dis pas comment je me suis régalée ! Ah, il le sentait passer quand je les lui arrachais, les bandes. Il braillait comme un cochon qu’on égorge, oui. Doudouille comme il est, on va bien se régaler tout à l’heure, ça, c’est sûr ! »

 

Pile poil quand ça a sonné, à midi, Sœur Weronika  S. A fait une entrée triomphale avec la palette à fessées. Nous, les filles, on a toutes vigoureusement applaudi. C’est Léa qui, d’autorité, a pris les choses en mains.

« Amène-toi là, Makary !

Il s’est approché.

‒ Eh ben, monte ! Qu’est-ce t’attends ?

Il l’a rejointe sur l’estrade.

‒ À poil !

Il n’a pas protesté. Il nous a tourné le dos et il a commencé à se déshabiller.

‒ Non, non ! Dans l’autre sens ! Allez !

Il a obéi. Il nous a fait face.

Flavie a murmuré.

‒ On l’a bien calmé, n’empêche !

On l’a toutes regardé faire. En essayant de croiser ses yeux. Et quand il est arrivé à la fin, qu’il a retiré son slip, ça a été un grand éclat de rire.

‒ Il est tout lisse…

‒ Comme un tout petit garçon…

‒ Petit… Petit… Petit…

Léa nous a laissé tout le temps de bien en profiter.

‒ Régalez-vous, les filles !

Et puis elle l’a pris par le coude, l’a fait se retourner face au tableau et l’a attaché, par les poignets, aux deux pitons qui le surmontaient et qui avaient été installés là tout spécialement pour l’occasion.

‒ À vous, l’honneur !

Mais Sœur Weronika S. n’a pas tapé tout de suite. Elle a fait durer le plaisir.

Iourievna m’a donné un grand coup de coude.

‒ Regarde…

À la fenêtre, il y avait tout un tas de têtes. Celles des copines qui essayaient de voir ce qui se passait à l’intérieur.

Elle s’est levée.

‒ J’ouvre, m’sieur ! Il fait trop chaud là-dedans.

Le prof a parfaitement compris quel était le but de la manœuvre, mais il n’a rien dit. Il a laissé faire.

Et Sœur Weronika a enfin donné le premier coup. Et puis Léa. Et à nouveau Sœur Weronika. Elles tapaient en alternance. Appuyé. Vigoureux. Lui, la tête penchée sur le côté, il donnait, chaque fois, un grand coup de bassin contre le tableau.

Une fille, derrière, a rigolé.

‒ On dirait qu’il se branle dessus.

C’est devenu très vite tout rouge sur toute la surface. Et il a commencé à y avoir des soupirs et des halètements de tous les côtés. Des mains se sont mises à s’activer tant et plus dans les culottes. Sous les tables. Aussi discrètement que possible. Les garçons non plus n’étaient pas en reste. Ils y allaient de bon cœur. Sur ceux qu’on pouvait, qu’étaient bien placés par rapport à nous, on jetait un petit coup d’œil de temps en temps, comme ça, mine de rien. C’est vers le vingtième coup que Makary D. a commencé à se plaindre. Doucement d’abord. Une espèce de petite mélopée d’arrière-gorge. Ce qui a stimulé un peu plus encore Léa et Sœur Weronika qui se sont déchaînées tant et plus sur son fessier. Il a crié. Il s’est contorsionné. Il a encore crié. De plus en plus fort. Ses hurlements et les claquements des palettes ont couvert les gémissements de plaisir qui s’épanouissaient ici et là. Dont les miens. Comment c’était bon de le voir réduit à l’impuissance comme ça ! De le voir payer pour ce qu’il avait fait. Comment ils étaient bons, ses cris ! Et ses soubresauts désordonnés ! Mon plaisir m’a transpercée, emportée, les yeux rivés à ses fesses violacées. J’ai fermé les yeux, comblée.

À cinquante, elles se sont arrêtées. À regret. Mais elles ne l’ont pas détaché tout de suite. Et du coup, comme ça, celles qui ne l’avaient pas encore fait ont eu le temps de se finir. Quand elles lui ont enfin retiré ses liens, il s’est écroulé à genoux, en larmes. Elles l’ont fait relever et elles l’ont emmené jusqu’à Flavie. Toute rouge encore du plaisir qu’elle venait de se donner.

‒ Là ! Et maintenant tu t’excuses…

‒ Je… Je suis désolé.

‒ Plus fort ! Et mieux que ça !

‒ Je te demande pardon. Je recommencerai pas.

‒ Ah ! Eh ben voilà…

Et elles l’ont emmené.

 

Il n’a fait sa réapparition, dans la cour, qu’une bonne vingtaine de minutes plus tard, vêtu en tout et pour tout d’une chemise et d’une veste. Poussé par Léa.

‒ Allez, avance, vieux cochon…

On a tout de suite été tout un groupe à l’entourer en rigolant. Et à l’examiner tout partout.

‒ Vous savez ce qu’il a fait ce grand dégoûtant, pendant que je lui passais de la pommade adoucissante sur les fesses ?

‒ Elle était pas adoucissante.

‒ Ah, recommence pas ! Bien sûr que si ! Vous savez ce qu’il a fait ? Il a giclé.

On a poussé, toutes ensemble, un grand « Ooooh » scandalisé.

‒ C’est vous…

‒ Quoi, c’est moi ?

‒ Avec vos doigts…

‒ Et menteur avec ça ! Toi, si tu continues comme ça, je peux te dire que tu vas gagner le gros lot. Parce qu’une deuxième correction par-dessus la première, tu devrais la sentir passer. Ça te dit ? Ça te dit vraiment ? Parce que je peux te faire avoir ça, si tu veux. C’est sans problème.

Il y tenait pas, non. Pas du tout.

‒ Alors tu vas reconnaître, devant tout le monde, que je t’ai pas touché, que tu viens de nous en pousser une grosse…

Il a baissé la tête.

‒ Vous m’avez pas touché, non…

‒ Ah, je préfère… Bon, mais à moi aussi tu vas demander pardon, alors ! À genoux.

Il l’a fait. Sans regarder personne.

‒ Pardon…

‒ Parfait ! Baise-moi les pieds maintenant…

Il lui a lancé un long regard suppliant.

‒ Que je…

‒ Que tu me baises les pieds, oui. Allez !

Il l’a fait, sa croupe toute rougie en l’air. Sous les rires. Et les applaudissements moqueurs.

‒ L’autre…

L’autre pied aussi.

‒ Très bien. Tu vois que tu peux être un bon petit garçon quand tu veux…

Il s’est relevé et Léontine a voulu lui demander quelque chose.

‒ Tu vas le dire ? Ce qui t’est arrivé là, aujourd’hui. Tu vas le dire ?

‒ À qui ?

‒ Ben, à tes parents, là-bas, dans ton pays. T’as bien encore tes parents, non ? T’as même deux sœurs. Et cinq neveux. Deux garçons et trois filles. Tu vois que je suis au courant. J’ai même l’adresse. Et le téléphone.

La panique dans son regard. Une épouvantable panique.

‒ Mais je… Vous…

‒ Comment j’ai fait ? Ah, ça, ça me regarde. Alors ? Tu vas leur dire ? Non, évidemment. Oh, mais je peux le faire à ta place, si tu veux. Et leur envoyer des photos. On en a pris tout un tas à la fenêtre, ce matin, pendant qu’on te punissait. Non ? Tu veux pas ? T’es sûr ? Oh, ben alors, il va falloir que tu te montres très très conciliant avec nous. Et que t’acceptes de faire tout ce qu’on te dit. Tout. Absolument tout. Parce que sinon… »



Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 41 1ère partie
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 41 1ère partie

Et la suite ?

François nous la prépare pour la semaine prochaine

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

4 commentaires:

  1. Bonjour François,
    Ah quand 2 filles qui se querellent, ça déménage... Elles vont au bout des choses. Là, c'est entre Andreea et Elena, une vieille querelle qui remonte à quelques semaines, mais la rancune est aussi une des armes que les femmes ont en leur arsenal. Malheur à celui qui en pâtit.
    Pour Makary, qui se pensait intouchable compte tenu de son âge et en qualité d'adulte, va gouter du martinet local ( c'est un DELANIAIRES et d'une qualité supérieure ). C'est la fessée comme les gamines de l'école Ste CROIX. Tout le monde à la même enseigne. Il n'y a pas de raison qu'il y en ait un qui y échappe, et totalement tondu, le gars, histoire que rien ne puisse être dissimulé aux regards inquisiteurs des spectateurs et surtout des spectatrices qui n'en perdront pas une miette. Comme d'habitude ce genre de spectacle est l'occasion pour nos midinettes et jeunes damoiseaux de de caresser pour l'extase final... Ce n'est pas nos héroïnes qui vont faire la fine bouche pour un coup que ce n'est pas elles qui sont les victimes des lanières.
    Makary en est pour ses frais, car les menaces des filles d'envoyer des photos à sa famille met notre grand élève dans une position très inconfortable...
    Très bon texte.
    Amitiés.
    Elena.

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    1. Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
      Effectivement Makary va désormais vivre avec cette épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête et, connaissant l'imagination de ses petites camarades, nul doute qu'elles vont lui en faire voir tant et plus. Pas évident pour un homme de son âge d'être ainsi, pieds et poings liés, entre les mains de filles qui ont la moitié de son âge. L'humiliation est maximum pour lui, car l'infirmière, solidarité féminine, oblige a pris le parti de Flavie, même si elle lui en a au préalable fait voir, et lui offre l'occasion de se venger à ses dépens. Quant aux dissensions entre Andrea A. et Elena, c'est désormais une lutte impitoyable entre elles et on peut s'attendre à de nombreux rebondissements.
      Amicalement.
      François

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  2. Amis de la poésie et de la fessée au tableau noir... bonjour!
    Bonjour François.

    Oula... ça commence comme du Zola dans "L'Assommoir" où Gervaise flanque une fessée au battoir de lavandière à Virginie, la sœur de la nouvelle copine de Lantier son mari. Grosse bagarre!

    "A son tour, elle saisit un seau, le vida sur la jeune femme. Alors, une bataille formidable s’engagea. Elles couraient toutes deux le long des baquets, s’emparant des seaux pleins, revenant se les jeter à la tête"

    Sauf que les deux "Ténardiers" Andréa et Elena n'en viennent pas vraiment aux mains... Des promesses toujours de promesses! On a craint le pire et frisé les coups de serpillière sur les fesses!

    Non, la fessée , la vrai de vrai, c'est pour l'ami Makary D. (D.comme déculottée),qui, malgré son âge avancé, (tout le monde sait ça sur la blog, il n'y a pas d'âge pour la fessée) s'en prend une sévère au tableau. Makary...au tableau !! La leçon, c'est les deux virtuoses de la palette qui la lui récitent sur le postérieur, et lui font exécuter une frénétique danse des fesses, la trop célèbre: Makary-na du derrière!
    Léa et la frangine Wéronika, plus près de toi mon dieu et surtout de la palette à fessée, n'y vont pas de main morte. Pour le plus grand plaisir des spectateurs et "trices"... surtout des "trices".
    Lorsque les fesses du puni apparaissent rougies, le cercle de voyeurs se paluchent à grands cris... Bon je m'égare dans une lamentable parodie de Victor Hugo... ( Pour les ceusses qui auraient reconnu ).

    L'ami François n'y va pas par quatre lanières (surtout que c'est une fessée au battoir) et nous offre un festival de poignées de bonheur unisexe, pas piqué du Dolpic... Et qu'en termes évidents ces choses là sont dites: la fessée ça excite et c'est jouissif... Au début elle est chaude après elle est brûlante, et la main dans la culotte, on s'y habitue.

    Comme d'hab', St François a... de l'assise et du verbe. Épisode chaud les marrons, intérieur, extérieur, avec des dialogues qui ne laissent planer aucun doute quant à l'influence de la vision d'une paire de fesses en ébullition, sur la libido des hannetons, mâles et femelles.
    Amicalement
    Ramina
    P.S. Astrid DELANIAIRES remercie Eléna du coup de pub gratos pour ses martinets maison.

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    1. Bonjour Ramina. Et bonjour à tous.
      Si j'éprouve toujours autant de plaisir à faire vivre à ma façon les personnages imaginés par Elena, il y a des épisodes auxquels je prends plus de plaisir qu'à d'autres. Celui-ci en fait partie. L'éventail des possibles offerts est extrêmement large. Tant par la quantité des personnages que par leurs multiples facettes. Au gré des circonstances, c'est celle-ci ou celle-là qu'on peut être tenté de faire chanter de préférence. Tant de voies à explorer. Et, chaque fois, je considère avec un peu de nostalgie ce qu'on est obligé de laisser sur le bord de la route. Comme un Journal tenu par Makary ou par Léa pourrait être intéressant! Ou par l'infirmière. Qui en aurait des choses à dire et des confidences à faire sur la façon dont elle utilise sa fonction pour donner libre cours à ses aspirations personnelles. Et les sœurs! Comme elles doivent impatiemment attendre ces séances au cours desquelles elles distribuent les coups à tout-va. Comme elles doivent se remémorer les choses après, dans leurs cellules, avec délectation! Et tant d'autres!

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