samedi 13 mars 2021

Madame Caroni - chapitre 49

Arthur se tenait debout devant sa compagne. Lorsqu’elle l’avait autorisé à sortir du coin, il avait reçu l’ordre de venir se placer face à Bernadette. Il n’avait aucune tentative pour couvrir sa nudité. Bernadette n'avait pas donné son accord. Son tee-shirt et son sweat tombaient sur sa taille, mais ils ne couvraient que l’extrémité supérieure des fesses, laissant à l’air libre la plus grosse partie du postérieur d’Arthur et surtout son sexe qui pendait entre ses jambes.
Bernadette était indifférente à ce qu’Arthur avait considéré, jusqu’à aujourd’hui, comme le joyau des sept couronnes qui subjuguait la gent féminine à chaque fois qu’il leur faisait l’honneur de le montrer. Il ne décidait plus de rien dans ce domaine non plus. la gêne qu’il éprouvait à être déculotté en présence de sa compagne, était bien réelle, mais elle était supplantée par l’absolue nécessité de lui obéir.
Il ne voulait pas recevoir une autre fessée. De ça il en était sûr. Celles qu’il avait reçues depuis le début de l’après-midi, le lui avaient appris et cette certitude était profondément ancrée en lui. C’était un sentiment complexe dont ressortaient, selon les moments, la honte d’être déculotté contre son gré, le sentiment désagréable de décevoir les deux figures d’autorité qui s’étaient dressées sur son chemin et la peur d’une prochaine fessée.
Son monde venait de bouger. Alors que jusqu’à maintenant, il n’y avait rien au-dessus de lui et de ses désirs, Madame Farette et Bernadette s’étaient érigées en tutrices auxquelles il était normal d’obéir et qui avaient le droit de le punir sans qu’il ne puisse rien y faire. L’obéissance à leurs ordres était un acquis et elles avaient les moyens de le faire respecter.
Arthur ressentait de la considération, non, de l’admiration pour ces deux femmes et c’était la première fois de sa vie que les personnes dont la stature lui semblait inatteignable, n’étaient pas de sexe masculin. Cela le troublait sans qu’il puisse dire exactement pourquoi. Il ne se posait pas vraiment la question. C’était un état de fait avec lequel il faudrait vivre désormais.
Sa préoccupation principale à laquelle il consacrait toute son attention, c’était de savoir si sa punition était achevée ou si Bernadette avait décidé qu’elle n’était pas suffisante. Lui trouvait que si, mais son avis ne comptait pas.
Bernadette avait posé ses mains sur ses fesses et elle l’attira vers elle/
« Mets-toi à genoux ici ! »
Elle désignait l’emplacement entre ses deux pieds qu’elle avait écarté juste assez pour qu’il s’y glissât. Quand il fut en place, elle referma ses genoux sur les hanches d’Arthur, juste assez fort pour qu’il s’y sente tenu et que cela lui interdît de bouger. Elle l’avait placé à sa convenance, là où elle pouvait disposer de lui. Elle croisa les mains d’Arthur dans son dos et elle releva son menton pour qu’il la regardât droit dans les yeux.
« Le petit garçon arrogant que j’avais comme compagnon a-t-il appris sa leçon, ce soir ?
– Oui, Bernadette, je serai sage et je vais obéir.
– Avec Madame Farette et avec moi, je n’en ai aucun doute. »
Arthur frissonna. Ces paroles sonnaient comme une promesse de futures fessées.
« Qu’en sera-t-il de ton comportement avec tes collègues de bureau quand ce sont des femmes ? »
Arthur ne savait pas vraiment quoi répondre. Il ne voyait pas vraiment ce qui posait problème dans sa façon de faire. Une claque sur les fesses l’encouragea à trouver une réponse qui satisfasse Bernadette.
« Alors ?
– Oh non, je, heuh… je… je ne recommencerai pas. »
Bernadette donnait de petites fessées qui claquaient sur ses fesses nues, striées par la badine. Elles n’étaient pas fortes, mais elles redonnaient de la vigueur à la douleur qu’avait provoquée sa précédente fessée. Le malaise que cela provoquait était suffisant pour qu’il gardât présent dans son esprit la récente correction qu’il avait reçue de la main de Bernadette.
« Tu n’as pas l’air très sûr de toi, mais j’arriverai bien à te faire comprendre ce qu’il faut changer dans ton comportement. Les fessées que je te donnerai, y aideront beaucoup. »
Arthur baissa la tête.
« Regarde-moi ! »
L’ordre fut obéi sans délai. Ce fut un réflexe.
« Je te corrigerai aussi souvent que je le jugerai nécessaire. La plupart du temps, ce sera la fessée déculottée, mais il y aura aussi d’autres punitions comme aller au coin. C’est moi qui en déciderai et tu n’auras rien à en redire. C’est compris ? »
Arthur hocha la tête.
« Je te donnerai la fessée pour tous tes manquements et tes négligences, pas seulement pour la façon dont tu te comportes avec les femmes et quand Madame Farette t’aura corrigé. Cela fera sans doute pas mal de fessées durant ces prochaines semaines, mais elle te feront du bien. »
Arthur n’en était pas sûr, mais il n’avait pas le choix. Bernadette entoura ses épaules de son bras et elle l’amena contre sa poitrine. Elle posa sa tête sur son épaule et ses doigts jouaient avec les courts cheveux d’Arthur dans sa nuque.
« Tu sais, Arthur, j’avais pensé que nous devions nous séparer. Je n’en pouvais plus de tes façons de faire ou de ne pas faire. Cela m’aurait déchiré le cœur, mais je serais allée jusqu’au bout. J’avais beau te dire que c’était insupportable, tu n’en tenais pas compte. Maintenant je crois que ce n’est plus nécessaire. »
Arthur se détendit dans les bras de Bernadette. Il se sentait soulagé.
« C’est parce que je tiens à toi que je te donnerai la fessée quand tu l’auras méritée. Je vais faire de toi un garçon très différent de ce que tu as été. Je sais comment m’y prendre maintenant avec le petit garçon mal élevé et désobéissant que tu es souvent. Dommage que je ne l’aie pas découvert plus tôt, cela nous aurait évité de nombreuses et longues soirées de fâcherie. Mais tout cela est derrière nous, maintenant ! »
Arthur était bien dans les bras de Bernadette. Il s’y sentait en sécurité. Non seulement il n’avait pas perdu sa compagne, mais il avait également trouvé en elle une Maman sévère, mais attentive.
« Allons, mets-toi debout ! »
Arthur grogna, il ne voulait pas quitter celle position.
« Plus vite que ça !
– Aïe ! »
Une claque sur les fesses lui rappela qu’il fallait obéir. Il se releva précipitamment. Bernadette le reculotta. Il la laissa faire.
« Tu vas mettre la table pendant que je prépare le dîner. »
La vie « normale » reprenait son cours.


Judith avait sorti Marlène du coin quelques minutes avant de passer à table. Après la fessée avec la brosse, Marlène avait pensé que le changement de chambre était préférable à une autre punition. Elle avait donc réinstallé ses affaires dans la petite chambre pendant que Judith prenait possession de la grande. Elle l’avait fait de mauvaise grâce, mais elle l’avait fait.
Judith l’avait ensuite renvoyée au coin
« … pour réfléchir aux avantage qu’i y a à obéir du premier coup et aux inconvénients à bouder après avoir été justement punie, avait-elle dit. »
Marlène avait hésité à obtempérer. L’air résolu de Judith ne laissait que peu de doute sur l’issue d’un refus et ses fesses lui faisaient encore bien trop mal pour risquer un nouveau châtiment. Elle avait eu l’impression que Judith attendait sa contestation. Elle ne voulait pas lui faire ce plaisir. Elle avait été se placer en pénitence dans le coin d’où elle était sortie, une demi-heure auparavant.
Etre au coin c’était vraiment un moment propice à l’introspection. Marlène avait repassé le fil de son après-midi pour se rendre compte qu’à part le trajet entre son travail et son appartement, depuis que Madame Farette l’avait prise à harceler sa collègue, elle avait passé son temps soit en position disciplinaire pour recevoir la fessée, soit au coin. Elle n’avait rien fait d’autre.
« J’espère que tu as compris que je n’accepterai pas que tu boudes. C’est fini toute cette comédie. Tu as été fort justement punie. Tu n’as donc pas à t’en plaindre. »
Judith lui avait fait ce petit sermon alors qu’elles passaient à table. Cela n’avait pas changé l’humeur de Marlène qui avait décidé de monter ouvertement qu’elle n’était pas d’accord pour recevoir des corrections de la main de sa jeune tutrice. Elle décida de ne pas dire un mot.
Judith fit deux tentatives pour rompre la glace.
« Raconte-moi, dit-elle d’un air enjoué, qui étais-tu quand tu étais une petite fille ? Où habitais-tu ? Aimais-tu aller à l’école ? »
Marlène ne répondit que par un grognement. Elle se concentra sur son assiette et avala une bouchée qu’elle mit un temps infini à mastiquer. Judith prit un air exaspéré, mais elle n’alla pas plus loin. Le silence était retombé depuis un long moment quand elle revint à la charge.
« Vas-tu au cinéma de temps en temps ? »
Le même mutisme accueillit sa question.
« Qu’as-tu été voir la dernière fois ? »
Marlène ne réagit pas du tout, comme si elle n’avait pas entendu la question, comme si Judith n’était pas vraiment là.
« Je t’aurai prévenue ! »
Judith fondit sur Marlène et attrapa son bras. Elle l’obligea à se lever de sa chaise et à la suivre jusqu’à celle de Judith.
« Non, attendez, j’arrête, j’arrête ! »
Marlène se rendait compte qu’elle avait été trop loin, mais c’était trop tard. Elle résistait à Judith, un peu mais pas trop, laissant la jeune fille l’entraîner derrière elle.
« Je m’excuse ! Je m’excuse ! Je ne le ferai plus ! »
Elle était déjà à plat ventre, allongée en travers des genoux de Judith quand elle finit cette supplique.
« Non, s'il vous plait, pas la fessée ! »
C’était maintenant Judith qui ne répondait pas, mais elle agissait. Elle releva la robe et d’un coup sec, elle baissa la culotte. Il fallut attendre une bonne dizaine de claques sur chaque fesses, suivies d’autant de cris de douleur, avant que Judith ne prenne la parole.
« Puisque tu ne comprends pas d’autre chose, c’est qu’il te faut la fessée ! »
La correction se poursuivit, longue, vigoureuse. Elle était pourtant loin d’être aussi cuisante que celle avec la brosse, pourtant elle était plus humiliante. Marlène sentait qu’elle était punie pour avoir fait un caprice. C’était une fessée qu’une grande personne donnait à une petite fille et Marlène la recevait ainsi. Elle savait qu’elle l’avait méritée, pire qu’elle l’avait provoquée en défiant Judith, tout en sachant ce qui allait arriver. Elle sentait que cette fessée lui faisait du bien, lui apprenait à ne pas bouder inconsidérément, la punissant juste comme elle l’avait mérité et cet aveu qu’elle se faisait, la mortifiait. Au fond d’elle-même, elle convenait que Judith avait raison et elle ne pouvait accepter cette idée.
Elle pleurait à gros sanglots. Bien sûr, il y avait l’effet de la main de Judith qui rougissait ses fesses, mais c’était surtout parce qu’elle savait maintenant que la solution trouvée par Caroline était exactement ce dont elle avait besoin.
Judith remonta sa culotte et la renvoya sur sa chaise.
« Tu finis ce que tu as dans ton assiette ! »
Marlène était incapable de manger tant elle pleurait. Elle essaya de porter un morceau à sa bouche, mais elle n’arrivait pas à avaler. Elle ne voulait pourtant pas désobéir une nouvelle fois. Judith la laissa pleurer un moment, puis elle lui attrapa la main de Marlène et elle la tira à elle. Marlène se laissa entraîner.
Judith assit Marlène sur ses genoux, face à elle. Elle la pressa contre sa poitrine et la laissa pleurer. Les sanglots semblaient irrépressibles. Ils secouaient la poitrine de Marlène, ce qui se répercutait dans celle de Judith.
« Allons, allons, ma grande fille, allons, ce n’est qu’une fessée, ce n’est pas si grave que ça. »
Elle berçait doucement Marlène dans ses bras et sa main se glissa sous la robe puis sous la culotte pour caresser les fesses. La culotte de Marlène devait être visible, mais elle n’en avait cure. Judith laissa pleurer sur ses genoux, celle qui à cet instant n’était plus une femme d’âge mûr, mais une petite fille qui avait besoin d’être consolée.
« Cela fait aussi partie de mes attributions, se dit-elle. »
Judith sentait naître un profond sentiment d’affection envers Marlène. Elle avait envie de la cajoler et de la protéger, y compris d’elle-même. C’était là où la fessée était très utile. Elle se sentait responsable de ce que deviendrait Marlène. Elle sourit en prenant conscience qu’elle pensait à Marlène comme à sa propre fille. C’était de bon augure. Elle déposa un bisou sur la joue qui était à sa portée et sur laquelle roulaient des larmes.
Les pleurs de Marlène se firent moins sonores, puis presque silencieux si ce n’était un sanglot de temps en temps qui soulevait encore sa poitrine.
« Ça va mieux ? »
Judith n’avait pas cessé sa caresse sur les fesses. Marlène hocha la tête et elle fit une timide tentative pour se lever.
« Non, non, non, tu restes-là ! C’est la première fois que j’ai ma petite fille sur les genoux, mais je parie que cela deviendra une habitude. Moi, ça me va. Et toi ? »
Marlène hésita un court instant. Tout cela était tellement nouveau pour elle, mais elle sentait que Judith savait ce qu’elle faisait. C’était rassurant. Elle reposa sa tête sur l’épaule de la jeune fille et elle s’abandonna dans ses bras. Judith la berça un petit moment, puis elle la redressa sur ses genoux.
« Attends une seconde ! »
Elle attrapa une feuille de papier essuie-tout et elle essuya les larmes qui coulaient encore sur les joues de Marlène, puis elle présenta la feuille de papier devant le nez de Marlène.
« Souffle ! »
Marlène obéit.
« L’autre côté ! »
Correctement mouchée, les larmes taries, Marlène fit un petit sourire quand Judith, de l’index lui toucha le bout du nez.
« Fini ce gros chagrin ?
– Oui Mademoiselle Judith.
– Je sais que c’est un gros changement pour toi, que ça n’a rien d’amusant de recevoir une fessée, même quand on l’a méritée. Mais je crois que tu en as réellement besoin. Regarde comment tu te comportes, l’état de ton appartement ! Une petite fille trop vite grandie qui ne sais pas se prendre en charge comme une grande ! Tu vas vite trouver que je te suis très utile. Je parie que dans un mois tu ne pourras plus te passer de moi ! Ça fonctionne comme cela pour toutes les petites filles avec les grandes personnes qui s’occupent d’elles. Tu sais, j’ai fait beaucoup de baby-sitting, je sais comment ça marche. »
Etonnamment, cela n’affectait plus Marlène que Judith la considérât comme une petite fille. Assise sur ses genoux, c’était ce qu’elle avait envie d’être.
« Bien sûr, il y aura des fessées, et des sévères à commencer par ce soir, de longs moments passés au coin, mais aussi, si tu le veux, je te prendrai souvent sur mes genoux pour un câlin. Tu en as besoin autant que des punitions. Je m’occuperai des deux. »
Marlène pressentait que Judith avait raison, mais elle ne voulait pas l’avouer tout de suite. Elle avait besoin d’un peu de temps. Elle se serra de nouveau contre la poitrine de sa tutrice qui ne la laissa pas faire.
« Ça suffit pour le moment. Il est temps d’aller finir ce que tu as dans ton assiette ! »
C’était bien moins tentant qu’un câlin dans les bras de Judith. Marlène fit la moue, fâchée d’avoir été repoussée.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? Un caprice ? Une bouderie ? Tu sais qu’avec moi, les deux se termine par une fessée. Dépêche-toi d’aller sur ta chaise. »
Une petite claque sur les fesses montra le sérieux du propos. Le ton de Judith, mi grondeur, mi amusé, n’était pas bien menaçant, mais Marlène jugea plus prudent d’obéir. Elle ne voulait pas que Judith soit obligée de se fâcher une nouvelle fois.

Marlène et Judith avaient rangé ensemble les reliefs du repas et nettoyé la cuisine. Judith était minutieuse. Il y avait des choses à faire dont Marlène n’avait pas l’habitude et qui furent réclamées par Judith : rincer l’éponge, mettre directement la vaisselle sale dans le lave-linge, passer un coup de balai… mais Marlène devait admettre que rien de cela n’était superflu et la cuisine avait un petit air de propre qui était bien agréable.
La suite le fut beaucoup moins.
« Va m’attendre dans la salle de bains ! J’arrive !
– Pour… pourquoi dans la salle de bains ?
– Comment crois-tu que sont punies les petites filles qui disent des mensonges ? Une fessée, ce n’est pas suffisant ! »
C’était inquiétant. Marlène se demandait bien ce que sa tutrice avait en tête. Assurément rien de réjouissant. Elle savait qu’elle devait être punie. Elle s’attendait à une bonne fessée, ce qui était au programme, Judith venait de le confirmer, puis sans doute un long moment au coin. Mais qu’y avait-il d’autre ?
Elle était assise sur le bord de la baignoire quand Judith la rejoignit.
« Parfait, tu t’es mise là où ce sera le plus pratique. »
Judith passa une jambe derrière le dos de Marlène, posant son pied sur le bord de la baignoire. C’était un dossier contre lequel Marlène pouvait s’appuyer, mais cela restreignait également ses possibilités de mouvement. Judith prit un savon et le passa sous l’eau.
« Qu’est-ce qui va se passer ? »
L’inquiétude dans la voix de Marlène était réelle.
« Quand on a une petite fille qui dit des mensonges ou des gros-mots, il faut lui nettoyer l’intérieur de la bouche. Un peu de savon fera l’affaire.
– Oh ce n’est pas nécessaire, Mademoiselle Judith, je ne mentirai plus, c’est promis !
– C’est ce que disent toutes les petites filles quand elles se trouvent face aux conséquences de leurs écarts. Cela n’a jamais empêché l’une d’elle d’être punie. »
Judith pinça le nez de Marlène et elle lui renversa la tête en arrière.
« Ouvre la bouche ! »
Marlène n’en avait aucune envie.
« Marlène, faut-il que je commence par une bonne fessée ? La brosse est là, à portée de ma main ! »
La brosse, c’était du sérieux ! Marlène ouvrit la bouche.
Le parfum du savon satura immédiatement toute sa cavité buccale, son nez et sa gorge. Judith frotta le savon contre les dents, y laissant des copeaux. Marlène tenta de repousser l’agression avec sa langue, mais elle ne réussit qu’à l’enduire un peu plus que ce qu’elle l’était déjà. Elle n’eut pas plus de succès en refermant ses dents sur le savon.
« Tu laisses la bouche ouverte, tout de suite ! »
Malgré ses haut-le-cœur, il restait encore assez de lucidité à Marlène pour percevoir la menace sous-jacente, comme un dernier avertissement avant de constater la désobéissance. Elle rouvrit la bouche, laissant le terrain libre au savon.
Quand les dents de Marlène, celles du haut et celles du bas, son palais, sa langue et l’intérieur de ses joues furent enduits d’une bonne couche de savon, Judith le reposa.
« Voilà qui devrait te rappeler, au moins pour quelques heures, que le mensonge n’est plus une option acceptable. »
Marlène avait la bouche pleine de salive imprégnée de savon. Elle se pencha sur le lavabo et elle cracha. La claque sur le haut des cuisses lui apprit que c’était interdit.
« Non, non, il n’est pas question que tu craches. Tu avales ta salive ! Même s’il y a un peu de savon avec, tu n’en mourras pas ! Fais bien attention, je ne veux pas en voir une seule goutte en dehors de ta bouche ! »
Avaler la première gorgée fut un vrai supplice. Marlène crut qu’elle allait rendre tout ce qu’elle avait dans le ventre. Ce n’aurait pas été une idée géniale.
« Maintenant la fessée ! »
Judith la prit par la main et elle la tira derrière elle.


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 48
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y aura une suite, bien sûr !

mais il faut attendre un peu. Combien de temps ? Une semaine devrait suffire.

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