lundi 8 mars 2021

Les rebelles - chapitre 52

 Depuis plusieurs années, Alexei N. est le principal opposant au président russe, Vladimir P., ce qui lui vaut des procès, des détentions arbitraires et même quelques tentatives d’empoisonnement, qu’Alexei N. attribue au FSB ( les services secrets internes russes ).

Alexei N., quarante-quatre ans, sa femme Ioulia N. quarante-trois ans et leur fille Dariya N. dix-neuf ans, ont récemment fui la Russie pour vivre en Allemagne, afin d’y préparer l’opposition, sans avoir de pression.

Dariya N. a fait la majeure partie de son cursus scolaire dans une grande université Anglaise et se destine à être politologue lorsqu’elle pourra rentrer dans son pays natal. Pour le moment, elle est sur les traces de ses parents et elle publie des textes sur Internet, pour mobiliser les opposants au régime du Kremlin. Pour le moment, elle étudie le français et la géopolitique dans une université de notre région.

Alexei N. et son épouse ont décidé de rentrer en Russie pour symboliser le renouveau face au pouvoir qu’il juge trop ancien. La Russie doit s’ouvrir à l’ère nouvelle et les idéologies passées doivent être changées.

Alexei N. confit sa fille à Irina P., une de ses proches collaboratrices sur le plan politique :

« Irina, je te confis Dariya. Fais attention à elle et prend garde qu’elle ne s’engage pas trop sur des voies qui pourraient la mener en prison, comme moi je l’ai fait. Elle est trop jeune pour ça. Lorsque la situation aura changé en Russie, nous la ferons revenir et peut-être lorsque je serai au Kremlin »

« Mais Papa, je suis majeure et je veux mener l’opposition avec Maman et toi » rétorque Dariya

« Non, Dasha. Tu restes ici. Si tout se passe bien, nous nous verrons soit à MOSCOU, soit en France lorsque je viendrai. Mais pour le moment, ta mère et moi, rentrons seuls à MOSCOU. Nous ne voulons pas de problème pour toi et puis nous avons beaucoup de choses à faire depuis que nous sommes partis » lui répond son père, sur un ton qui ne lui laisse pas le choix.

Irina P. ne peut promettre à Alexei N. que sa fille va rester sage, car elle a toujours fait preuve d’une grande force de caractère et de convictions à toutes épreuves. Dariya en fait un peu à sa tête.

Dans la soirée, aux informations, Dariya entend que son père a été arrêté par la police dès sa descente d’avion. Il devra donner des explications sur le fait qu’il ne se soit pas présenter à des contrôles dans le cadre d’autres affaires.

Dariya est triste pour son père, car elle s’attendait à ce que ça se passe mal et d’ailleurs son père savait qu’il y avait un risque mais est quand même rentré. Dariya espère que tout se passera bien pour lui, mais dans les circonstances actuelles, elle ne peut rien faire. Aux informations, elle entend que des mouvements de soutien ont lieu partout à travers la Russie.

En discutant avec ses amies russes, elle évoque la possibilité de faire intervenir des personnes influentes et par le biais du consulat, elle pourra faire pression sur le gouvernement russe. Pour mener à bien son plan, elle prend contact avec les résidents russophones sur le territoire français, qui souhaiteraient l’aider. A travers les associations russes implantées en France, les mairies, elle parvient au bout de quelques semaines à avoir des signatures sur une pétition qui demande la libération d’Alexei N. Par le moyen d’Internet, la pétition se propage et est souvent signée.

Dariya édite le précieux document et demande un rendez-vous au Consul, Oleg S. Au bout de quelques jours, Dariya reçoit un coup de téléphone :

« Allo, Mademoiselle N. ? »

« Oui, c’est moi » répond Dariya

« Nous avons bien reçu votre demande d’audience et celle-ci a été accepté. Veuillez noter le rendez-vous avec le Vice-consul, Vladislav S. »

« C’est noté. Je vous remercie beaucoup »

Avec ce rendez-vous au consulat, Dariya rédige son discourt, pétition en main, pour demander la relaxe de son père et de toutes les charges qui pèsent sur lui, car elles sont injustifiées. Cette entrevue est importante, car on ne dérange pas le consul pour des broutilles et si l’entrevue se passe mal, elle ne pourra plus avoir de soutien de ce côté-là.

Le Lundi matin, au travail, nous discutons autour du café que Nathaniel T. nous a apporté à notre bureau. Il est toujours aux petits soins pour nous.

« Eh, Ioura, Olia, vous avez signé la pétition de Dariya N. ? » demandais-je à mes amies.

« Oui, bien sûr et mes parents ont aussi signé. Je trouve inacceptable qu’Alexei N. ait été mis en prison alors qu’il n’est qu’opposant. C’est abusé ! » me répond Olga.

« Je suis d’accord. On verra ce que sa fille peut faire avec la pétition. Il parait même qu’elle va aller voir les autorités consulaires pour défendre son point de vue. Au moins en France, elle ne pourra pas être mise en prison arbitrairement » lui répondis-je.

« Si elle organise une manifestation, on ira la soutenir ? Ça vaut le coup ? » dit Olga.

« Oui, moi aussi j’irai et on invitera du monde, ça influencera peut-être si tout le monde s’y met. Il est temps que ça change, là-bas. Beaucoup de monde sont pro Alexei N. » lui dis-je.

L’entrevue de Dariya N. avec le vice-consul Vladislav S. est tout d’abord courtois, puis voyant que Vladislav S. ne peut ou ne veut intervenir sur un domaine politique qui ne le concerne pas, puisque c’est un sujet intérieur russe, pas en rapport avec des sujets touchants des expatriés russes sur le sol français, Dariya N. s’énerve un peu et devient de moins en moins polie, ce que le vice-consul ne permet pas :

« Mademoiselle N., c’est très bien que vous tentiez d’aider votre père, mais je ne peux rien pour vous. C’est un problème que doit instruire le palais de justice de MOSCOU. Toute ingérence de la part d’un consulat outrepasserait sa fonction et nous risquerions d’être démis de nos fonctions et nous ne serions pas plus avancé »

« Mais c’est impensable de ne pas pouvoir faire remonter le fait que mon père est innocent et que son incarcération est disproportionnée ! » s’énerve Dariya.

« Mademoiselle, mesurez vos propos, car vous parlez à un représentant de la Russie et c’est très grave de vous en prendre à délégué du pouvoir. Dans ce bâtiment, vous êtes sur une enclave russe sur le territoire français et ce sont les règles russes qui prédominent ici »

« Je sais, mais vous êtes un INCAPABLE ! » s’emporte durement Dariya

« Cette fois, c’en est trop. Vous ne valez pas mieux que votre père ! J’appelle le service de sécurité »

Peu de temps après, deux gardes de la OKRANA ( sécurité ) font leur apparition dans la salle où se trouve Dariya N. et Vladislav S.

« Emmenez Mademoiselle N. dans la salle de réadaptation et appliquez le barème standard ! » ordonne le vice-consul.

« LAISSEZ-MOI, ESPECES D’IDIOT ! VOUS VERREZ LORSQUE MON PERE SERA LE CHEF DU KREMLIN ! VOUS LE REGRETTEREZ AMEREMENT ! ! MAIS LAISSEZ-MOI ! JE VEUX VOIR LE CONSUL OLEG S., C’EST MON DROIT ! » hurle Dariya en se débattant comme une furie.

Beaucoup plus costaud qu’elle, les deux agents de la OKRANA emmènent rapidement Dariya pour éviter un esclandre au sein du consulat.

Lorsqu’ils sont dans un bâtiment annexe, les deux gardes consulaires présentent Dariya à Sofiya V. et Anna N., deux femmes du consulat en charge des actions vis-à-vis des ressortissants russes.

« Alors, comme ça, on fait de l’esclandre au consulat ? » demande Sofiya V. de façon rhétorique.

« C’était pour la bonne cause... » répond du tac au tac, Dariya

« Nous allons voir si la cause endure une fessée de trente coups de ceinture ? »

« Vous ne pouvez pas faire ça ! J’ai des droits ! » se rebelle Dariya.

Les gardes consulaires doivent s’y mettre à deux pour déculotter Dariya qui se débat et crie sa colère d’être traitée de la sorte, mais elle ne peut rien et se retrouve attachée par les poignets, les chevilles et le bassin, à plat ventre sur un banc à fessée.

Lorsqu’elle réalise qu’elle va être fessée comme une gamine, Dariya a juste le temps de dire que de toute façon sa détermination ne faiblira jamais lorsque le premier coup de podprouga ( ceinture de cuir ) s’abat sur ses fesses blanches, la faisant crier et tressaillir. Une belle trace rouge orne sa chair. De part et d’autre, Sofiya V. et Anna N. enchainent les cinglées sur un bon rythme. Dariya crie puis hurle de douleur en gesticulant mais ficelée comme elle est, ses fesses bien offertes, rien ne peut venir la soustraire à sa punition.

Ses larmes coulent sur son visage en même temps de la cuisson irradie ses fesses et ses cuisses.

« On va vous apprendre à vous tenir, jeune femme ! Vous allez vous rappeler de cette punition »

Sofiya V. et Anna N. s’en donnent à cœur joie sur l’arrière-train de la jeune punie, qui ne peut que subir et encaisser la douleur et l’humiliation de sa situation.

Lorsque la trentième fouettée a été donnée, Sofiya V. demande en rigolant :

« Alors Mademoiselle N., satisfaite de l’explication ou devons-nous continuer pour vous faire entendre raison ? »

« Ça suffit, j’en peux plus, assez ! » dit Dariya en reprenant son souffle, l’arrière-train bouillant.

Les deux agents de la sécurité détachent Dariya, en pleurs, et Sofiya V. et Anna N. l’aident à se relever. Dariya, les fesses en feu se plaint qu’elle a trop mal et que chacun de ses pas la fait énormément souffrir.

La chaperonne de Dariya, Irina P., arrive et s’exclame :

« Te voilà Dariya, dans quel état es-tu. Tu es incorrigible, je t’avais dit de ne pas t’entêter »

« Je sais Ira. Mais je devais faire quelque chose pour mon père ! »

« Eh bien, Dasha, te voilà bien avancée, maintenant. Tu ne vas plus pouvoir t’assoir durant quelques jours et tu n’as rien gagné. Tiens, je t’ai apporté une jupe large, car tu ne vas pas pouvoir supporter ton jean moulant ! »

Lorsque Dariya a enfilé sa jupe, Irina P. et Dariya partent du consulat, accompagnées d’un dernier sermon de la part de Sofiya V.

Dariya doit rester plusieurs jours les fesses nues, ruminant sa rancœur contre les gens du consulat. Elle aurait aimé que ça se passe tout autrement...

Sur les réseaux sociaux, Dariya, revancharde, enchaine les commentaires et les vidéos où elle dénonce les actes du gouvernement russe et se plaint de la condition dans laquelle elle a été rembarrée et châtiée. Dariya dit qu’elle a en sa possession une vidéo qui atteste qu’elle a été fessée comme une gamine, mais comme aucune blessure ne lui a été infligée, sa plainte n’a pas été enregistrée. A la gendarmerie de la ville, on lui a répondu que les fessées étaient autorisées dans un cadre strict, et qu’il fallait apporter la preuve que la fessée a été donnée de façon illicite ou qu’elle a blessé.

La comprenant, Olga, Iourievna et moi, commençons une discussion avec Dariya. Nous lui expliquons notre point de vue et que nous partageons ses idéaux. Au bout de quelques temps, Dariya nous envoie sa vidéo pour prouver ses dires. Nous lui promettons de ne pas la diffuser. Au cours de nos discussions, Dariya nous dit qu’elle va ressembler des amis et qu’elle va manifester devant le consulat pour protester ! Nous lui répondons que nous nous joignons à elle pour augmenter le nombre et ainsi faire pression sur le consul.

Dès le Samedi suivant, nous allons en famille au consulat pour manifester. Il y a pas mal de monde. Nous en sommes d’ailleurs stupéfaits car la communauté russe n’est pas si grande que ça et des français ou autres nationalités ont fait le déplacement pour se joindre à nous. Dariya a bien fait son travail de diffusion.

A cette occasion, nous rencontrons Dariya pour la première fois. Nous discutons politique et avenir avec elle et ses proches. Parmi eux, Irina P., présente au sein du cortège et de l’équipe organisatrice, disparait peu de temps après.

La disparition d’Irina P., la numéro deux du parti dissident, inquiète Dariya et les autres membres.

Ne la retrouvant pas, certains l’accusent même d’être une taupe infiltrée, pour discréditer l’opposition, ce que ne peut pas croire Dariya.

C’est dans ce climat anxiogène que commence la manifestation aux portes du consulat russe, que nous voulons pacifique, mais déterminée. Nous voyons le cordon de gendarmes se déployer pour éviter les éventuels débordements. Au sein de la manifestation, tous les membres veulent faire entendre leurs revendications, sans plus.

Un premier incident a lieu. Plusieurs manifestants, les plus inflexibles, tentent de forcer le passage pour entrer au consulat et voir Oleg S. mais ils se font vite rejeter, car les CRS, le service d’ordre ajouter aux OKRANA russes protègent bien l’entrée.

Lors d’un soudain mouvement de foule, Dariya est encerclée puis arrêtée avec une poignée d’autres dont Iourievna, Olga et moi. Dans la confusion, nos parents, en retrait, ne peuvent rien faire pour nous protéger. Les agents de l’OKRANA nous entrainent à l’intérieur du consulat et nous nous retrouvons menottés dans une salle, sans que nous puissions nous y soustraire.

Nous n’en menons pas large, car notre situation n’est pas enviable. Nous sommes au sein du consulat russe accusés de trouble à l’ordre public. Dariya peste contre les mesures expéditives des membres de la sécurité, car elle n’était pas impliquée dans la première tentative d’intrusion. Elle nous dit qu’en l’arrêtant, ils ont voulu que la tête de la manifestation ne soit plus présente pour guider les autres et ils espèrent un essoufflement du mouvement.

« Eh Dasha ! T’es sûre que c’est pas Ira qui nous a tendu un piège ? Elle est plus dans le cortège et elle savait où tu étais placée ! Les OKRANA sont venus directement vers toi pendant le mouvement de foule... Ça te semble pas bizarre ? » dis-je à Dariya, de plus en plus interrogative sur l’absence d’Irina P.

« T’es folle Lena ! Ira m’aurait jamais fait ça ! C’est la numéro deux du parti politique de Papa »

« En attendant, on est dans de sales draps et on sait pas où est Irina ! » s’inquiète Iourievna.

En soirée, on vient chercher Dariya, qui est emmenée dans une autre salle, où nous entendons des éclats de voix, car Dariya hurle son mécontentement vis-à-vis de son incarcération.

Le vice-consul Vladislav S. est présent et reproche à Dariya ses actions qui ne vont pas dans le sens de ce que souhaite le consulat. Vladislav S. lui dit que toute cette agitation dessert ses revendications.

« Encore vous, Mademoiselle N. Ne vous avais-je pas dit que je ne voulais plus vous voir faire d’esclandre ? La première fessée ne vous a pas suffi, à ce que je vois ? »

« LES MANIFESTATIONS SONT AUTORISEES EN France ET VOUS NE POUVEZ PAS NOUS RETENIR CONTRE NOTRE GRE ! ! » proteste Dariya.

Nous entendons un claquement sec, puis plus rien. Dariya vient de se prendre une gifle magistrale de la part d’Anna N. pour qu’elle cesse de hurler contre le vice-consul, qui est une personnalité à respecter.

« Puisque vous ne voulez pas entendre raison, vous recevrez cinquante coups de podprouga, entièrement nue devant les autres manifestants qui ont été arrêté en même temps que vous » ordonne Vladislav S.

« VOUS N’AVEZ PAS LE DROIT, ESPECE DE... »

Une seconde gifle lui est donnée, ce qui la faire taire pour de bon.

« Déshabillez-la entièrement et attachez-la en présence des autres ! Vous allez apprendre à vous tenir, jeune bornée ! » ordonne Vladislav S.

Sofiya V. et Anna N. retirent sans ménagement les vêtements de Dariya qui doit se laisser faire pour ne pas faire empirer sa situation.

Lorsque Dariya est nue, Sofiya V. et Anna N. l’amènent dans la salle où nous sommes. Aussitôt, de pudeur, Dariya se masque le pubis et les seins. Sofiya V. et Anna N. se font un plaisir de lui retirer les mains pour l’exhiber face à tout le monde. Dariya rougit intensément, humiliée, car des hommes sont présents.

« Alors, Mademoiselle N., on fait moins la fière, à présent... ? Attachez-la ! » continue Vladislav S.

Dariya ne répond rien et est mise en place de force et elle est ligotée aux poignets et aux chevilles, les cuisses écartées.

Des protestations se font entendre, provenant du groupe de manifestants qui se trouve dans la salle, vis-à-vis du traitement qui est appliqué à Dariya.

Sofiya V. et Anna N., munies de leur podprouga la cinglent au niveau des fesses, la faisant pousser un long gémissement dès la première fouettée. Une belle marque rouge se dessine aussitôt, ce qui prouve que les deux femmes ne font pas semblant et qu’elles souhaitent soumettre Dariya. Les autres fouettées s’enchainent et sans répit, Dariya reçoit trente coups de fouet sur le bas du corps. Au fur et à mesure que la punition avance, Dariya hurle de plus en plus, de façon stridente et en gigotant comme une damnée. Dariya sanglote comme une gamine et son visage est inondé de larme et de sueur.

Sofiya V. et Anna N. enchainent avec les vingt coups de fouet sur le dos. Dariya n’y tient plus et pousse des hurlements déchirants, en gesticulant. Nous la regardons souffrir, sans pouvoir rien y faire. Son dos se zèbre de marques et nous savons qu’elle doit regretter pleinement de ses actes, même si elle considère que son combat est juste. Le bord de ses seins est également cinglé.

Lorsque Dariya a reçu sa punition, Sofiya V. et Anna N. la détachent. Dariya s’effondre, tentant de reprendre son souffle.

« Estimez-vous chanceuse que je ne vous ai pas fait fouetter le devant du corps, mais vous l’auriez mérité ! J’espère que vous avez retenu la leçon, car la prochaine fois, ce sera pire » lui promet Vladislav S.

Dariya ne répond rien, se contentant de pleurer en se caressant le corps qui est bouillant, ses seins en particulier. 

« Maintenant, amenez les autres, dix cinglées pour chaque et voyons comment ils chantent ! » dit Vladislav S.

Nous passons un par un à la fessée. Les gardes du consulat nous obligent à retirer notre pantalon et à accepter la punition qui sera très clémente par rapport à ce que vient d’endurer Dariya.

Tous en rang, hommes comme femmes, on nous dirige vers la poutre, nous sommes attachés et nous recevons les dix coups de podprouga sur les fesses nues. Dans la file, Olga sera la première à être cinglée, puis Iourievna et enfin moi, dans les dernières de la file. J’avoue que passer dans les dernières ne me réjouit pas, car je vois les autres souffrir, hurler et plus j’avance, plus mon cœur bat fort, car je sais que je vais en baver.

Olga et Iourievna ne sont pas plus courageuses que les autres, elles hurlent lorsque les lanières les cinglent. La vue de leurs fessiers striés me glace le sang, car je sais que les miennes ne seront pas en meilleur état lorsque les deux femmes en auront fini avec moi.

Soudain, les deux femmes m’empoignent sans ménagement et me force à les accompagner vers la poutre où elles m’attachent les chevilles et les poignets. Malgré le fait que je me débatte, je suis mise en position et immobilisée. Je sens que les larmes me montent aux yeux, tant mon angoisse m’envahie. Le moment tant redouté arrive et les lanières me marquent la chair, laissant des trainées de feu. Je rugis dès la première cinglée, le corps tressaillant de douleur. Puis les neuf autres fouettées s’abattent sur moi à un rythme régulier, ne me laissant presque pas de répit entre deux cinglées. De ce fait, je suis à court de souffle lorsque la cinglée suivant claque.

A la fin de ma fessée, les fesses en feu, je suis détachée et les deux femmes me relèvent et me renvoient avec les autres. C’est en boitant et les deux mains que les fesses, que je rejoins mes amies.

Lorsque tous les manifestants ont été punis, nous passons un par un devant le vice-consul, Vladislav S., qui nous rend nos papiers et nous dit que si nous devions être repris dans d’autres manifestations de ce genre, nous subirions la même punition que Dariya et qu’une plainte serait déposée auprès de la justice française pour le trouble et en tant que femme ayant la double nationalité, l’accès à la Russie me sera interdit, ce qui voudrait dire plus de voyage pour voir la famille. Je promets de bien me comporter à l’avenir.

Les OKRANA me rendent mon pantalon et me conduisent vers la sortie du consulat où je retrouve mes parents. Incapable d’enfiler mon pantalon, je suis obligée de sortir les fesses à l’air, tentant de masquer mon sexe et mes fesses marquées, comme je peux.

Dès qu’ils me voient, mes parents me prennent dans leurs bras pour me consoler et nous rentrons à la maison. Je vois Olga et Iourievna qui sont accueillies par Irina S. et Alexei S., leurs parents. Le bas du corps nu, les fesses marquées, bouillantes et la tête basse, elles n’en mènent pas large. De son côté, Théo soutient Olga et tente de lui remonter le moral durant le retour.

Pendant que nous sommes dehors, nous voyons arriver Dariya et Irina P., nues toutes les deux, avec juste leur veste sur les épaules. Irina P. porte des traces rouges sur les fesses et le dos. Les deux femmes ont le visage empourpré d’humiliation par leur nudité forcée. Irina P. soutient Dariya pour l’emmener à la voiture et la ramener chez elle.

Nous avons l’explication de la disparition d’Irina P., celle-ci s’est fait arrêter dès le début de la manifestation et a été punie la première à l’intérieur du consulat russe. Sans leur meneuse, les OKRANA pensaient décourager les autres, mais la manifestation est devenue plus importante et il a fallu prendre d’autres mesures pour endiguer les contestations.

Dans les jours qui suivent le flop de la manifestation, les messages de Dariya se font moins importants sur les réseaux. Elle tente de se faire oublier, le temps qu’elle se remette de sa sévère punition. Irina P., plus courageuse, a mieux supporter sa correction et c’est elle qui apporte un soutien moral à Dariya, qui se demande comment elle va pouvoir aider ses parents, à présent.

De notre côté, Olga, Iourievna et moi sommes très perturbées, car on s’en est encore pris une. Ça commence à devenir une sale habitude et on s’en veut de s’être laissé faites prendre sans résister, car en aucune manière nous avons nui à l’ordre public.



Une série écrite par Elena

Elle nous revient pour quelques épisodes, un, c'est sûr, deux, très probable, plus ? ça semble le cas ! L'aventure continue !
Dans l'entourage d'Iourevna d'autres fessées ont déjà été administrées, lisez-les ici : le chapitre 1, début de la série et l'épisode précédent, le chapitre 51 scène 2

Retrouvez-les tous sur la page des auteurs invités

Vous souhaitez réagir ?

Laissez un commentaire en bas de l'article, Elena vous répondra. Quelque chose de plus privé ? Adressez-moi-le, je transmettrai

4 commentaires:

  1. Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
    Que voilà une jeune femme qui sait ce qu'elle veut, bien décidée à ne pas s'en laisser conter. Il lui faudra toutefois bien finir, à force de fouettées, par entendre raison et par renoncer à ses velléités d'opposition systématique. Quant à ceux qui avaient pris son parti et avaient jugé scandaleux qu'elle ait dû payer ses protestations d'une première fessée, ils sont, eux aussi, dans la foulée, soumis au même régime pour une correction collective tout à fait savoureuse.
    Amicalement.
    François

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour François,
      Ah, quand une femme croit en ses idéaux... Elle peut aller jusqu'au bout d'elle même, mais tout être a ses limites et les gens du consulat l'ont fait craquer ! Comme quoi, s'opposer de front au pouvoir n'est jamais bon.
      En Russie, on dit "s'attaquer à un représentant de l'ordre, c'est s'attaquer à l'état". Et ça, ce n'est pas toléré ...
      Amitiés.
      Elena.

      Supprimer
  2. Amis de la poésie et de la Podrouga sur les fesses ... Bonjour.
    Bonjour Elena.

    Non la Podrouga n'est pas un gâteau de Noël sibérien, ni une danse en tapant des pieds pour se les réchauffer, pas plus un instrument de musique. C'est, par contre, un excellent instrument de discipline pour danse des fesses, made in Russie éternelle.
    On apprend beaucoup de chose sur le blog, notamment dans le domaine des langues étrangères. "Podrouga", "Okrana", Russe troisième langue, après que Peter nous a appris que "fessée" se disait "Azotina" en espagnol deuxième langue. Manque plus que la langue-ouste et la langue de bœuf...On arrête pas la culture en marche!

    Elena, quand à elle, cultive judicieusement l'événementiel comme argument d'écriture et colle à l'actualité comme un slip sur une derrière après une fessée !( rire) Nous voici plongés, derrière en avant, au cœur des méthodes obscures de neutralisation des opposants au pouvoir en Russie. Pas compliqué, les gars les filles, en taule les ceusses qui contestent, la vaccination au parapluie, ou carrément de l'arsenic dans la vodka. Pas vu, pas pris, c'est pas nous M'sieur, on n'a rien fait ! Il s'est empoisonné tout seul en tombant sur le coin du bureau.

    Attention, épisode à grosse production, avec une pelletée de figurants! Pas moins d'une douzaine de personnages dans ce récit épique, très politique. Même qu'on prend les noms au fur et à mesure, pas pour les dénoncer, mais parce qu'après on ne sait plus qui s'est ramassé de la Podrouga sur les fesses...
    Papa Alexei, en taule, c'est fifille Dariya qui s'y colle avec ses copines. Protestations, pétitions, manifestations, punitions. Le plus étonnant de l'histoire c'est que ce sont les protestataires contre l'abus de pouvoir et les atteintes à la liberté d'expression d'un opposant politique, qui se prennent de la Podrouga à doses massives! Qu'est ce à dire ?
    D'ailleurs, Olga, Liourevna et la récitante, commencent à en avoir par dessus la culotte ( quand on leur en laisse une!) de se faire éclater le derrière à chaque fois. Même quand elles prennent parti pour une bonne cause.
    Les voix de la politique sont incompréhensibles, ma pôv'Dame!
    Amicalement
    Ramina

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Ramina.
      Je vois que mes inspirations ont été identifiées au premier coup d'oeil. On ne peut rien cacher. Je serais une piètre espionne en matière de dissimulation...
      Dans cet épisode, j'aborde un sujet qu'on ne retrouve pas sur Blog, un plus plus politisé, mais c'est pour la bonne cause, celle qui me sert de fil d'Ariane pour faire punir mes personnages, même si ce n'est pas toujours les mêmes qui se font rôtir les fesses... Remarquez, un coup de Vodka par dessus, et on est reparti pour un tour.
      Encore un grand merci pour vos jeux de mots sur un sujet pas facile...
      Amitiés.
      Elena.

      Supprimer

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.