mercredi 17 mars 2021

Deux grandes filles à éduquer - chapitre 51

« Restez là, Yaëlle. Que voulez-vous ?
– Mais je peux attendre… plus tard…
– Ne me dites pas que c’est la vue des fesses nues de votre collègue qui vous trouble à ce point. N’en avez-vous jamais vues ?
– Si Madame, mais… mais…
– Cessez vos enfantillages, Yaëlle, dites-moi ce qui vous amenait. Je n’ai pas de temps à perdre. »
Le ton commençait à devenir sec et la vue de sa collègue prenant une fessée incita Yaëlle à la prudence. Elle eut du mal à détacher ses yeux du triangle noir qui apparaissait à la jonction des cuisses d’Audrey. Quand elle s’en rendit compte, elle rougit.
« Alors, Yaëlle, j’attends !
– Oui Madame, c’est à cause de la commande. J’en ai passé une la semaine dernière et le stock est de nouveau vide. Il faudrait que j’en recommande et ce n’est pas normal. Que dois-je faire ?
– Une commande deux semaines de suite ? Effectivement, ce n’est pas normal. Je vais aller voir ça. »
Elle se tourna vers Audrey et en lui assénant une claque sur les fesses
« Audrey, allez donc m’attendre le nez contre le mur et les mains sur la tête. Cela vous donnera un avant-goût de ce qui vous attend ce midi. »
Encouragée par une nouvelle claque sur les fesses, Audrey s’activa pour se rendre là où sa cheffe venait de lui ordonner d’aller. Elle passa à toucher Yaëlle qui eut un petit mouvement de recul. Audrey se mit face au mur, elle mit son nez à le toucher et plaça ses mains sur sa tête. Elle laissa sortir un sanglot, mais elle retint les autres. Avec un témoin oculaire, nul doute que la confirmation de la façon dont elle avait été punie ferait bientôt le tour du bureau.
« Montrez-moi cela Yaëlle. »
Les deux femmes laissèrent Audrey seule dans le bureau qui se rendit alors compte qu’en absence de paroles, elle ne savait plus qui avait pu la voir dans sa position de punie.

« Mais Madame, je n’ai pas vu, je n’ai pas regardé là. Je n’ai pas fait attention.
– Avant de vous plaindre, nous allons vérifier sur mon ordinateur. J’espère, pour vous, que ce n’est pas ce que je soupçonne.
– Mais non Madame, je vous assure…
– Taisez-vous petite sotte étourdie. Je vérifie. »
Il y eut un petit moment ou seul le bruit des touches du clavier d’ordinateur étaient audibles.
« Regardez, Yaëlle, j’en était sûre. Cela fait trois mois que vous faites des commandes dont il n’y a absolument pas besoin. Vous confondez ce qui a été utilisé par la production, avec ce qui reste en stock. Je comprends mieux les réclamations de mon collègue. Vous rendez-vous compte de ce que votre étourderie coûte ?
– Mais Madame, je n’ai pas fait exprès.
– Mais j’espère bien. Il n’empêche que vous avez fait perdre un argent considérable à la société. Je pense que nous allons devoir nous séparer de vous. J’en avertis la direction des ressources humaines. »
Madame Talouet décrocha son téléphone.
« Non, attendez, s'il vous plait !
– Que voulez-vous que j’attende ? Ce que vous avez fait est une très grave faute. Je ne me tolérerai pas ce niveau d’incompétence dans mon équipe. Vous devez en être sanctionnée !
– Non Madame, je vous en prie, ils vont me renvoyer.
– Qu’avez-vous mérité d’autre ?
– Je vous en prie, Madame, j’ai besoin de ce travail. »
Yaëlle était au bord des larmes. Sa voix tremblait en suppliant sa cheffe. Madame Talouet se renversa dans son fauteuil. Elle fronçait les sourcils. Ce que disait son employée méritait réflexion. Elle regarda Audrey qui patientait le long du mur. Il y avait une autre solution, évidemment.
« En admettant que nous ne mettions pas la DRH dans le coup, vous devriez tout de même être punie de façon suffisamment éclatante pour que vous en tiriez une leçon salutaire, n’est-ce pas ?
– Oui Madame, dit Audrey d’une toute petite voix.
– Ce serait donc à moi d’en prendre l’initiative. »
Yaëlle retint son souffle. Y avait-il un espoir ? Madame Talouet reposa le combiné de téléphone.
« A l’avenir, je n’attendrai pas que vous ayez commis une erreur importante pour agir. A la moindre petite faute je sévirai.
– Oui Madame.
– Et je serai seule à décider de la façon dont je m’y prendrai pour réagir à vos sottises. Est-ce bien compris ? »
Yaëlle acquiesça. Elle ne voyait pas très bien où elle mettait les pieds, et elle n’était pas complètement rassurée. Tout cela allait beaucoup trop vite. Elle n’avait pas le temps de réfléchir aux conséquences de ce qu’elle acceptait.
« Alors allons-y ! »
La conduisant par le bras, Madame Talouet l’emmena au centre de la pièce. Elle entoura sa taille de son bras et pesant sur son dos, elle la courba sous son coude. Yaëlle n’eut pas besoin d’attendre que sa jupe fût relevée, pour savoir ce qui l’attendait. Elle n’eut pas le temps de réfléchir s’il convenait de se rebeller avant que sa culotte soit baissée. Elle sentit le bras de sa cheffe se refermer autour de son buste. A partir de ce moment, il était difficile de se libérer de l’étreinte de sa cheffe. Elle était plaquée si fort contre le flanc de Madame Talouet, qu’elle avait du mal à respirer.
Ce ne fut qu’à ce moment-là que Yaëlle prit réellement conscience qu’elle allait recevoir une fessée déculottée.
« Non, vous ne pouvez pas, cria-t-elle accablée !
– Si vous préférez que je téléphone à la DRH…
– Non, pas ça s’il vous plait.
– Alors, c’est la fessée !
– Non arrêtez, je ne veux pas ! »
Mais c’était trop tard. La correction était commencée. La première claque la prit par surprise, changeant ses priorités. Que cela brûlait ! Elle ne s’y attendait pas. Elle avait imaginé la honte d’être déculottée et de sentir une main étrangère prenant possession de son épiderme nu à son corps défendant. C’était déjà bien assez humiliant. Elle n’avait pas pensé que cela ferait aussi mal.
Madame Talouet avait décidé que Yaëlle se souviendrait de cette première fessée qu’elle lui donnait. Associer l’humiliation d’avoir la culotte baissée par sa cheffe avec des fesses cuisantes, était la clé de l’efficacité de la punition. Pour ce qui était du déculottage, elle était déjà arrivée à ses fins. Il restait à transformer les fesses nues en une fournaise. Elle s’y employait avec un bel entrain.
Il y avait une troisième condition : il était nécessaire que les autres employés du bureau sachent que Yaëlle, comme Audrey, recevait une fessée. C’était important pour eux tous afin qu’ils sachent qu’Audrey n’était pas une exception et qu’ils commencent à se demander qui serait le prochain. C’était également fondamental pour Yaëlle quand elle retournerait s’asseoir à sa place tout en sachant que tout le monde était au courant de quelle façon elle avait été punie. Madame Talouet redoubla ses efforts, ignorant l’échauffement de la paume de sa propre main.
Yaëlle poussa un cri et mit sa main en protection sur ses fesses, interrompant la correction.
« Yaëlle, vous m’enlevez cette main tout de suite ! »
La femme resta sourde à cette injonction. Madame Talouet visa le haut des cuisses, ce qui fut accompagné par des protestations sonores.
« Si vous n’enlevez pas votre main vous-même, Yaëlle, c’est moi qui vais le faire, mais alors, vous aurez une deuxième fessée. Je compte jusque trois. Un… deux… »
Yaëlle enleva sa main. Madame Talouet reprit la fessée, claquant les fesses aussi fort qu’elle le pouvait une bonne douzaine de fois de chaque côté. Puis, elle fit une pause.
« Si votre main entrave une nouvelle fois le bon déroulement de la correction que je vous donne, c’est moi qui l’ôterai du chemin. Mais alors, vous aurez une deuxième punition. »
La main de Madame Talouet retomba une nouvelle fois sur les fesses nues. Yaëlle savait qu’elle ne tiendrait plus très longtemps. Elle tenta de serrer les dents, mais un cri montait de sa poitrine à chaque fois et la douleur augmentait inexorablement. Cela n’aurait donc pas de fin ? La claque suivante fut plus cuisante que les précédentes. Elle plia une jambe sous son ventre, dégageant l’intérieur de la cuisse où atterrit la main de Madame Tolbois.
Le cri qui s’en suivit se termina en sanglot et Yaëlle replaça sa main sur ses fesses. Elle n’y resta pas longtemps. Madame Talouet l’écarta, la ramena sous son ventre où elle fut maintenue dans un étau par la poigne de sa cheffe. Il y eut une brève interruption du châtiment.
« Bien, c’est vous qui avez choisi. Puisqu’il vous faut une deuxième fessée, vous pouvez compter sur moi pour ne pas oublier de vous la donner. Nous verrons cela plus tard. »
En attendant, la première était loin d’être terminée. La main de Madame Talouet reprit son ouvrage. Le bras gauche derrière le dos de sa cheffe et l’autre maintenu sous son ventre, immobilisée contre une hanche solide comme du chêne, Yaëlle n’avait plus que la liberté d’agiter ses jambes. Elle ne s’en privait pas, mais cela ne gênait pas le bon déroulement de la fessée.
Quand elle prit fin, ses fesses étaient en feu et Yaëlle en ressentit la cuisson encore plus quelques dizaines de secondes après que la fessée eût pris fin.
« Filez vous mettre au piquet à côté d’Audrey ! Et vous vous y tenez comme elle ! »
A petits pas rapides, Yaëlle rejoignit sa collègue. Elle n’eut pas besoin de l’observer longtemps pour savoir ce que Madame Talouet attendait d’elle. Elle posa son nez contre le mur et croisa ses mains sur le haut de sa tête.
Madame Talouet se rapprocha ce qui lui fit craindre le pire.
« Il n’y a pas de raison que votre jupe couvre vos fesses. Votre camarade pourrait trouver cela injuste et elle aurait raison. »
Yaëlle sentit qu’on relevait l’arrière de sa jupe et qu’on la passait sous sa ceinture. Bien qu’il n’y ait pas de vent, cela donnait une sensation de frais à laquelle elle n’était pas habituée. Ses fesses devaient avoir pris une couleur proche de celles d’Audrey, sans doute largement plus soutenue. Sa fessée avait été plus sévère.
Elle était maintenant à la merci de la survenue de n’importe lequel ou laquelle de ses collègues. Non seulement elle ne pouvait l’éviter, mais de plus elle ne le saurait pas forcément. C’était angoissant de rester dans cette incertitude. Tout le monde savait maintenant qu’elle avait été fessée. le bruit de la correction et ceux dont elle l’avait accompagnée, ne nécessitaient pas de longues explications complémentaires. Il lui semblait encore plus dégradant d’être vue dans cette position. Yaëlle ne s’y faisait pas, sans oser passer outre les ordres de sa cheffe. Elle pleurait silencieusement et cela lui faisait du bien.
« Audrey, si je ne me trompe pas, nous n’avons pas fini la correction de votre travail. Revenez ici ! »
Les premières claques sur les fesses d’Audrey ne tardèrent pas. Elles accompagnaient les commentaires désobligeants sur le travail qu’elle avait fourni.

Les deux femmes avaient été renvoyées à leur poste de travail, non sans leur avoir rappelé les punitions qui les attendaient. Elles avaient hésité sur le seuil du bureau, appréhendant toutes deux le retour parmi leurs collègues de travail. bien entendu elles furent accueillies par autant de paires d’yeux braquées sur elles qu’il y avait de personne dans la pièce, mais chacun retourna vite à son ouvrage. Aucun ne tenait à attirer l’attention et encore moins le courroux de sa cheffe.
Les deux fessées administrées par Madame Talouet depuis le début de la matinée, n’avaient pas surpris grand monde. Une double rumeur circulait depuis quelques jours. D’une part il se disait que, dans un nombre d’entreprises toujours croissant à La Villeneuve sur Horto, le recours à la fessée pour sanctionner les négligences et les fautes des salariés, devenait habituel. D’autre part, un collègue avait affirmé avoir aperçu Madame Talouet donnant la fessée déculottée à son gendre sur le coin d’un trottoir et ils étaient plusieurs à avoir entendu leur cheffe affirmant à celle du bureau d’à côté, qu’elle envisageait d’administrer la fessée à ses subalternes dont le travail ne la satisfaisait pas.
Cela avait fait naître de nombreux conciliabules passionnés. Certains, bravaches, avaient affirmé qu’ils ne se laisseraient pas faire, tout en espérant ne jamais avoir à démontrer la fermeté de leur résolution. D’autres étaient resté silencieux. Ils savaient que si leur cheffe avait décidé de les fesser, ils n’y couperaient pas. Leur entourage approuverait les décisions de Madame Talouet, voire les encouragerait et n’hésiterait pas à renforcer une fessée reçue au travail par une autre donnée à la maison.
Toute cette incertitude, mâtinée d’un début de concrétisation qui faisait penser à une possible généralisation, incitait à la prudence, et certainement pas à se moquer ouvertement des deux personnes qui, à l’évidence, avaient reçu une fessée. Madame Talouet s’en tiendrait-elle à ces deux personnes ? Cette question taraudait presque tous les salariés qui travaillaient ce matin-là dans le bureau.
La tension montait à chaque fois que Madame Talouet sortait de son bureau. Régulièrement, elle se livrait à une inspection, passant derrière chaque salarié et vérifiant comment avançait son travail. Ses remarques étaient immédiatement prises en compte et étaient suivies par de plates excuses formulées craintivement par les personnes concernées.
« Peut-être faudrait-il que je sanctionne plus sévèrement vos étourderies pour que vous soyez plus attentif ? Qu’en dites-vous ? »
Madame Talouet menaçait mais elle ne passait pas à l’acte. Ceux qui étaient interpellés ainsi priaient pour que leur cheffe en restât là. Ils avaient le sentiment d’avoir frisé la correctionnelle et ils se faisaient le plus petit possible, redoublant d’ardeur au travail.

Il y avait une exception. C’était Colin, la forte tête du bureau. Avec une cinquantaine d’années en ligne de mire, il était le plus ancien des salariés et il était déjà là quand Madame Talouet était arrivée. Quand le précédent chef de service avait pris sa retraite, il y avait bientôt cinq ans, il avait ambitionné de prendre sa place. Il n’était toujours pas revenu de l’injustice qui lui avait été faite quand ce fut Madame Talouet qui fut nommée.
Depuis, il avait pris le rôle du rebelle à l’autorité, de celui qui disait tout haut ce que les autres n’osaient pas penser tout bas. Il se targuait de ne jamais faire d’erreur et s’arrogeait le droit de faire remarquer à ses collègues quand ils commettaient ce qui lui apparaissait comme une négligence ou une bévue. Cela avait donné lieu, de nombreuses fois à des prises de bec avec la cheffe de service à qui il tenait tête.
« Dites-moi, Clara, c’est vous qui avez préparé cette commande ? Il y a trois erreurs de référence. Croyez-vous que l’usine va tourner correctement si vous leur faites livrer n’importe quoi ? »
Clara était une toute jeune fille qui avait été embauchée le mois dernier. Elle était devenue la souffre-douleur de Colin qui entendait maintenir la jeune fille sous influence. Il ne cessait de l’accabler de remarques sur la qualité de son travail, ce qui était d’autant plus facile qu’elle commettait de nombreuses erreurs d’inattention.
« Vous ai-je demandé, Colin, de faire mon travail ? »
Madame Talouet était arrivée discrètement dans son dos sans qu’il l’eût entendue.
« Est-ce dans vos responsabilités de contrôler le travail de vos collègues ? Ne devriez pas plutôt vous concentrer sur le chiffrage du projet que je vous ai demandé de faire avant la fin de la matinée ? Où en êtes-vous ? Aurez-vous fini à temps ? »
Le visage de Colin s’empourpra. On touchait là à son honneur professionnel.
« Peut-être aurai-je dû le confier à une personne plus capable de se focaliser sur le résultat qu’on attend d’elle ? »
C’en était trop pour Colin. Imaginer qu’il y aurait une personne dans ce bureau plus à même que lui pour effectuer une tâche délicate, c’était attenter à son statut. Il ne pouvait laisser passer cela sans réagir.
« Je fais au mieux. Je n’aurais sans doute pas fini ce midi, mais personne n’aurait pu faire plus vite que moi. Vous me demandez quelque chose d’impossible à faire dans les délais que vous avez fixés. Si vous aviez une plus grande expérience du travail à faire, vous le sauriez.
– Cela ressemble à une insolence, mon garçon.
– Je ne suis pas votre garçon. Je finirai ce travail en prenant le temps nécessaire pour le faire et ce quoique que vous fassiez !
– Vous ne semblez toujours pas avoir compris que, dans ce bureau, vous êtes mon subordonné. Il va falloir que je vous l’explique avec des arguments plus convaincants. Une fessée, peut-être ? Elle vous ferait du bien.
– Parce que vous croyez que je vais me laisser faire comme ces deux mollassonnes ? »
Il désignait l’endroit de la pièce dans lequel travaillaient Audrey et Yaëlle.
« Mais j’y compte bien. Et comme je pense que vous avez dépassé les bornes, je vais vous le montrer tout de suite. Levez-vous, Colin ! »
Personne ne s’attendait à ce qu’il obtempérât. Madame Talouet lui laissa quelques secondes, puis elle décrocha le téléphone.
« Marjorie ? C’est Chantal. »
Il y eut quelques propos légers échangés entre les deux interlocutrices, puis Madame Talouet en vint à ce qui l’amenait.
« Tu m’as bien dit, hier soir, que tu travaillais avec Madame Gaudrault ? »
Colin pâlit en entendant prononcer son patronyme. C’était de sa femme dont parlait sa cheffe de service. Seule Madame Talouet entendit la réponse, mais c’était visiblement un acquiescement.
« Ce que tu m’as raconté, c’est bien exact ? … Crois-tu qu’elle serait disposée à m’en parler ? … Je te remercie, c’est parfait. »
Il y eut une attente un peu plus longue.
« Madame Gaudrault ? Ravie d’échanger avec vous. »
Colin était livide. Il transpirait à grosses gouttes.
« J’ai un petit souci avec votre mari. »
En quelques phrases, Madame Talouet résuma la situation.
« Attendez, je vais mettre le haut-parleur pour qu’il puisse entendre ce que vous dites.
« Quel insolent ! Je l’ai pourtant prévenu que je ne voulais plus entendre parler de telles attitudes. C’est une bonne fessée dont il a besoin !
– Je suis bien d’accord avec vous.
– Comptez sur moi pour lui administrer, ce soir, une correction dont il se souviendra.
– A ce que vous avez raconté à Marjorie, j’ai cru comprendre que vous recouriez à ce type de châtiment pour maintenir la discipline dans votre ménage. »
Le son du haut-parleur était assez fort pour que toutes les personnes présentes dans le bureau, même les plus éloignées, suivent sans difficulté la conversation. Elles étaient toutes stupéfaites. Nul n’aurait cru que Colin, si sûr de lui et si arrogant, reçût la fessée dans le cadre domestique. Pourtant, cela ne faisait plus de doute. L’accablement qui était tombé sur les épaules de leur collègue le montrait. Il ne songeait même pas à protester.
« Faites-moi confiance, il n’est pas prêt d’oublier celle qu’il va recevoir ce soir.
– Je pense que ce sera très utile, mais ne croyez-vous pas qu’il serait nécessaire qu’il soit également corrigé là où il se permet ses insolences ? C'est-à-dire ici et maintenant.
– Vous feriez ça ? Je me vous en remercierai jamais assez. Je ne pensais pas que je pouvais vous demander de me rendre ce service.
– Oh, vous savez, ce ne sera pas la première fessée que j’administrerai.
– Alors, c’est décidé. Colin, tu m’entends ?
– Oui. »
Il y avait du désespoir dans la voix.
« Je donne l’autorisation à ta cheffe de service de te donner la fessée quand elle jugera que tu l’as méritée. Elle a maintenant les mêmes droits que moi pour te punir. Si elle a à se plaindre de ton attitude pendant une punition, je me déplacerai et tu recevras une fessée déculottée devant tous tes collègues. Est-ce bien compris ?
– Oui Annie, j’ai compris.
– Je la laisse prendre les mesures nécessaires pour châtier ton insolence dès maintenant, mais nous en reparlerons ce soir. »
Tout était dit. Il n’était pas utile de prolonger la conversation.
« Levez-vous, Colin ! »
Colin regarda autour de lui. Pas de secours à attendre de ses collègues. Il n’y avait pas d’échappatoire. Il se leva.



Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose

Eh bien oui, normal ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre  98, de sa sœur si sévère.


Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé

Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 50
Et tous les autres sur la page "mes récits"

Mais, ce n'est pas fini

Y a-t-il une suite ? Bientôt, bientôt peut-être. Allez, je lâche le morceau : c'est sûr, mais il faut attendre la semaine prochaine.


Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !

Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.