–
Mais je peux attendre… plus tard…
–
Ne me dites pas que c’est la vue des fesses nues de votre collègue qui vous
trouble à ce point. N’en avez-vous jamais vues ?
–
Si Madame, mais… mais…
Le
ton commençait à devenir sec et la vue de sa collègue prenant une fessée incita
Yaëlle à la prudence. Elle eut du mal à détacher ses yeux du triangle noir qui
apparaissait à la jonction des cuisses d’Audrey. Quand elle s’en rendit compte,
elle rougit.
« Alors,
Yaëlle, j’attends !
–
Oui Madame, c’est à cause de la commande. J’en ai passé une la semaine dernière
et le stock est de nouveau vide. Il faudrait que j’en recommande et ce n’est
pas normal. Que dois-je faire ?
–
Une commande deux semaines de suite ? Effectivement, ce n’est pas normal.
Je vais aller voir ça. »
Elle
se tourna vers Audrey et en lui assénant une claque sur les fesses
« Audrey,
allez donc m’attendre le nez contre le mur et les mains sur la tête. Cela vous
donnera un avant-goût de ce qui vous attend ce midi. »
Encouragée
par une nouvelle claque sur les fesses, Audrey s’activa pour se rendre là où sa
cheffe venait de lui ordonner d’aller. Elle passa à toucher Yaëlle qui eut un
petit mouvement de recul. Audrey se mit face au mur, elle mit son nez à le
toucher et plaça ses mains sur sa tête. Elle laissa sortir un sanglot, mais
elle retint les autres. Avec un témoin oculaire, nul doute que la confirmation
de la façon dont elle avait été punie ferait bientôt le tour du bureau.
« Montrez-moi
cela Yaëlle. »
Les
deux femmes laissèrent Audrey seule dans le bureau qui se rendit alors compte
qu’en absence de paroles, elle ne savait plus qui avait pu la voir dans sa
position de punie.
« Mais
Madame, je n’ai pas vu, je n’ai pas regardé là. Je n’ai pas fait attention.
–
Avant de vous plaindre, nous allons vérifier sur mon ordinateur. J’espère, pour
vous, que ce n’est pas ce que je soupçonne.
–
Mais non Madame, je vous assure…
–
Taisez-vous petite sotte étourdie. Je vérifie. »
Il
y eut un petit moment ou seul le bruit des touches du clavier d’ordinateur
étaient audibles.
« Regardez,
Yaëlle, j’en était sûre. Cela fait trois mois que vous faites des commandes
dont il n’y a absolument pas besoin. Vous confondez ce qui a été utilisé par la
production, avec ce qui reste en stock. Je comprends mieux les réclamations de
mon collègue. Vous rendez-vous compte de ce que votre étourderie coûte ?
–
Mais Madame, je n’ai pas fait exprès.
–
Mais j’espère bien. Il n’empêche que vous avez fait perdre un argent
considérable à la société. Je pense que nous allons devoir nous séparer de
vous. J’en avertis la direction des ressources humaines. »
Madame
Talouet décrocha son téléphone.
« Non,
attendez, s'il vous plait !
–
Que voulez-vous que j’attende ? Ce que vous avez fait est une très grave
faute. Je ne me tolérerai pas ce niveau d’incompétence dans mon équipe. Vous devez
en être sanctionnée !
–
Non Madame, je vous en prie, ils vont me renvoyer.
–
Qu’avez-vous mérité d’autre ?
–
Je vous en prie, Madame, j’ai besoin de ce travail. »
Yaëlle
était au bord des larmes. Sa voix tremblait en suppliant sa cheffe. Madame
Talouet se renversa dans son fauteuil. Elle fronçait les sourcils. Ce que
disait son employée méritait réflexion. Elle regarda Audrey qui patientait le
long du mur. Il y avait une autre solution, évidemment.
« En
admettant que nous ne mettions pas la DRH dans le coup, vous devriez tout de
même être punie de façon suffisamment éclatante pour que vous en tiriez une
leçon salutaire, n’est-ce pas ?
–
Oui Madame, dit Audrey d’une toute petite voix.
–
Ce serait donc à moi d’en prendre l’initiative. »
Yaëlle
retint son souffle. Y avait-il un espoir ? Madame Talouet reposa le
combiné de téléphone.
« A
l’avenir, je n’attendrai pas que vous ayez commis une erreur importante pour
agir. A la moindre petite faute je sévirai.
–
Oui Madame.
–
Et je serai seule à décider de la façon dont je m’y prendrai pour réagir à vos
sottises. Est-ce bien compris ? »
Yaëlle
acquiesça. Elle ne voyait pas très bien où elle mettait les pieds, et elle
n’était pas complètement rassurée. Tout cela allait beaucoup trop vite. Elle
n’avait pas le temps de réfléchir aux conséquences de ce qu’elle acceptait.
« Alors
allons-y ! »
La
conduisant par le bras, Madame Talouet l’emmena au centre de la pièce. Elle
entoura sa taille de son bras et pesant sur son dos, elle la courba sous son
coude. Yaëlle n’eut pas besoin d’attendre que sa jupe fût relevée, pour savoir
ce qui l’attendait. Elle n’eut pas le temps de réfléchir s’il convenait de se
rebeller avant que sa culotte soit baissée. Elle sentit le bras de sa cheffe se
refermer autour de son buste. A partir de ce moment, il était difficile de se
libérer de l’étreinte de sa cheffe. Elle était plaquée si fort contre le flanc
de Madame Talouet, qu’elle avait du mal à respirer.
Ce
ne fut qu’à ce moment-là que Yaëlle prit réellement conscience qu’elle allait
recevoir une fessée déculottée.
« Non,
vous ne pouvez pas, cria-t-elle accablée !
–
Si vous préférez que je téléphone à la DRH…
–
Non, pas ça s’il vous plait.
–
Alors, c’est la fessée !
–
Non arrêtez, je ne veux pas ! »
Mais
c’était trop tard. La correction était commencée. La première claque la prit
par surprise, changeant ses priorités. Que cela brûlait ! Elle ne s’y
attendait pas. Elle avait imaginé la honte d’être déculottée et de sentir une
main étrangère prenant possession de son épiderme nu à son corps défendant.
C’était déjà bien assez humiliant. Elle n’avait pas pensé que cela ferait aussi
mal.
Madame
Talouet avait décidé que Yaëlle se souviendrait de cette première fessée qu’elle
lui donnait. Associer l’humiliation d’avoir la culotte baissée par sa cheffe
avec des fesses cuisantes, était la clé de l’efficacité de la punition. Pour ce
qui était du déculottage, elle était déjà arrivée à ses fins. Il restait à
transformer les fesses nues en une fournaise. Elle s’y employait avec un bel
entrain.
Il
y avait une troisième condition : il était nécessaire que les autres
employés du bureau sachent que Yaëlle, comme Audrey, recevait une fessée.
C’était important pour eux tous afin qu’ils sachent qu’Audrey n’était pas une
exception et qu’ils commencent à se demander qui serait le prochain. C’était
également fondamental pour Yaëlle quand elle retournerait s’asseoir à sa place
tout en sachant que tout le monde était au courant de quelle façon elle avait
été punie. Madame Talouet redoubla ses efforts, ignorant l’échauffement de la
paume de sa propre main.
Yaëlle
poussa un cri et mit sa main en protection sur ses fesses, interrompant la
correction.
« Yaëlle,
vous m’enlevez cette main tout de suite ! »
La
femme resta sourde à cette injonction. Madame Talouet visa le haut des cuisses,
ce qui fut accompagné par des protestations sonores.
« Si
vous n’enlevez pas votre main vous-même, Yaëlle, c’est moi qui vais le faire,
mais alors, vous aurez une deuxième fessée. Je compte jusque trois. Un…
deux… »
Yaëlle
enleva sa main. Madame Talouet reprit la fessée, claquant les fesses aussi fort
qu’elle le pouvait une bonne douzaine de fois de chaque côté. Puis, elle fit
une pause.
« Si
votre main entrave une nouvelle fois le bon déroulement de la correction que je
vous donne, c’est moi qui l’ôterai du chemin. Mais alors, vous aurez une
deuxième punition. »
La
main de Madame Talouet retomba une nouvelle fois sur les fesses nues. Yaëlle
savait qu’elle ne tiendrait plus très longtemps. Elle tenta de serrer les
dents, mais un cri montait de sa poitrine à chaque fois et la douleur
augmentait inexorablement. Cela n’aurait donc pas de fin ? La claque
suivante fut plus cuisante que les précédentes. Elle plia une jambe sous son
ventre, dégageant l’intérieur de la cuisse où atterrit la main de Madame
Tolbois.
Le
cri qui s’en suivit se termina en sanglot et Yaëlle replaça sa main sur ses
fesses. Elle n’y resta pas longtemps. Madame Talouet l’écarta, la ramena sous
son ventre où elle fut maintenue dans un étau par la poigne de sa cheffe. Il y
eut une brève interruption du châtiment.
« Bien,
c’est vous qui avez choisi. Puisqu’il vous faut une deuxième fessée, vous
pouvez compter sur moi pour ne pas oublier de vous la donner. Nous verrons cela
plus tard. »
En
attendant, la première était loin d’être terminée. La main de Madame Talouet
reprit son ouvrage. Le bras gauche derrière le dos de sa cheffe et l’autre
maintenu sous son ventre, immobilisée contre une hanche solide comme du chêne,
Yaëlle n’avait plus que la liberté d’agiter ses jambes. Elle ne s’en privait
pas, mais cela ne gênait pas le bon déroulement de la fessée.
Quand
elle prit fin, ses fesses étaient en feu et Yaëlle en ressentit la cuisson
encore plus quelques dizaines de secondes après que la fessée eût pris fin.
« Filez
vous mettre au piquet à côté d’Audrey ! Et vous vous y tenez comme
elle ! »
A
petits pas rapides, Yaëlle rejoignit sa collègue. Elle n’eut pas besoin de
l’observer longtemps pour savoir ce que Madame Talouet attendait d’elle. Elle
posa son nez contre le mur et croisa ses mains sur le haut de sa tête.
Madame
Talouet se rapprocha ce qui lui fit craindre le pire.
« Il
n’y a pas de raison que votre jupe couvre vos fesses. Votre camarade pourrait
trouver cela injuste et elle aurait raison. »
Yaëlle
sentit qu’on relevait l’arrière de sa jupe et qu’on la passait sous sa
ceinture. Bien qu’il n’y ait pas de vent, cela donnait une sensation de frais à
laquelle elle n’était pas habituée. Ses fesses devaient avoir pris une couleur
proche de celles d’Audrey, sans doute largement plus soutenue. Sa
fessée avait été plus sévère.
Elle
était maintenant à la merci de la survenue de n’importe lequel ou laquelle de
ses collègues. Non seulement elle ne pouvait l’éviter, mais de plus elle ne le
saurait pas forcément. C’était angoissant de rester dans cette incertitude.
Tout le monde savait maintenant qu’elle avait été fessée. le bruit de la
correction et ceux dont elle l’avait accompagnée, ne nécessitaient pas de longues
explications complémentaires. Il lui semblait encore plus dégradant d’être vue
dans cette position. Yaëlle ne s’y faisait pas, sans oser passer outre les
ordres de sa cheffe. Elle pleurait silencieusement et cela lui faisait du bien.
« Audrey,
si je ne me trompe pas, nous n’avons pas fini la correction de votre travail.
Revenez ici ! »
Les
premières claques sur les fesses d’Audrey ne tardèrent pas. Elles
accompagnaient les commentaires désobligeants sur le travail qu’elle avait
fourni.
Les
deux femmes avaient été renvoyées à leur poste de travail, non sans leur avoir
rappelé les punitions qui les attendaient. Elles avaient hésité sur le seuil du
bureau, appréhendant toutes deux le retour parmi leurs collègues de travail.
bien entendu elles furent accueillies par autant de paires d’yeux braquées sur
elles qu’il y avait de personne dans la pièce, mais chacun retourna vite à son
ouvrage. Aucun ne tenait à attirer l’attention et encore moins le courroux de
sa cheffe.
Les
deux fessées administrées par Madame Talouet depuis le début de la matinée,
n’avaient pas surpris grand monde. Une double rumeur circulait depuis quelques
jours. D’une part il se disait que, dans un nombre d’entreprises toujours
croissant à La Villeneuve sur Horto, le recours à la fessée pour sanctionner
les négligences et les fautes des salariés, devenait habituel. D’autre part, un
collègue avait affirmé avoir aperçu Madame Talouet donnant la fessée déculottée
à son gendre sur le coin d’un trottoir et ils étaient plusieurs à avoir entendu
leur cheffe affirmant à celle du bureau d’à côté, qu’elle envisageait
d’administrer la fessée à ses subalternes dont le travail ne la satisfaisait
pas.
Cela
avait fait naître de nombreux conciliabules passionnés. Certains, bravaches,
avaient affirmé qu’ils ne se laisseraient pas faire, tout en espérant ne jamais
avoir à démontrer la fermeté de leur résolution. D’autres étaient resté
silencieux. Ils savaient que si leur cheffe avait décidé de les fesser, ils n’y
couperaient pas. Leur entourage approuverait les décisions de Madame Talouet,
voire les encouragerait et n’hésiterait pas à renforcer une fessée reçue au
travail par une autre donnée à la maison.
Toute
cette incertitude, mâtinée d’un début de concrétisation qui faisait penser à
une possible généralisation, incitait à la prudence, et certainement pas à se
moquer ouvertement des deux personnes qui, à l’évidence, avaient reçu une
fessée. Madame Talouet s’en tiendrait-elle à ces deux personnes ? Cette
question taraudait presque tous les salariés qui travaillaient ce matin-là dans
le bureau.
La
tension montait à chaque fois que Madame Talouet sortait de son bureau.
Régulièrement, elle se livrait à une inspection, passant derrière chaque
salarié et vérifiant comment avançait son travail. Ses remarques étaient immédiatement
prises en compte et étaient suivies par de plates excuses formulées
craintivement par les personnes concernées.
« Peut-être
faudrait-il que je sanctionne plus sévèrement vos étourderies pour que vous
soyez plus attentif ? Qu’en dites-vous ? »
Madame
Talouet menaçait mais elle ne passait pas à l’acte. Ceux qui étaient
interpellés ainsi priaient pour que leur cheffe en restât là. Ils avaient le
sentiment d’avoir frisé la correctionnelle et ils se faisaient le plus petit
possible, redoublant d’ardeur au travail.
Il
y avait une exception. C’était Colin, la forte tête du bureau. Avec une
cinquantaine d’années en ligne de mire, il était le plus ancien des salariés et
il était déjà là quand Madame Talouet était arrivée. Quand le précédent chef de
service avait pris sa retraite, il y avait bientôt cinq ans, il avait
ambitionné de prendre sa place. Il n’était toujours pas revenu de l’injustice
qui lui avait été faite quand ce fut Madame Talouet qui fut nommée.
Depuis,
il avait pris le rôle du rebelle à l’autorité, de celui qui disait tout haut ce
que les autres n’osaient pas penser tout bas. Il se targuait de ne jamais faire
d’erreur et s’arrogeait le droit de faire remarquer à ses collègues quand ils
commettaient ce qui lui apparaissait comme une négligence ou une bévue. Cela
avait donné lieu, de nombreuses fois à des prises de bec avec la cheffe de
service à qui il tenait tête.
« Dites-moi,
Clara, c’est vous qui avez préparé cette commande ? Il y a trois erreurs
de référence. Croyez-vous que l’usine va tourner correctement si vous leur
faites livrer n’importe quoi ? »
Clara
était une toute jeune fille qui avait été embauchée le mois dernier. Elle était
devenue la souffre-douleur de Colin qui entendait maintenir la jeune fille sous
influence. Il ne cessait de l’accabler de remarques sur la qualité de son
travail, ce qui était d’autant plus facile qu’elle commettait de nombreuses
erreurs d’inattention.
« Vous
ai-je demandé, Colin, de faire mon travail ? »
Madame
Talouet était arrivée discrètement dans son dos sans qu’il l’eût entendue.
« Est-ce
dans vos responsabilités de contrôler le travail de vos collègues ? Ne
devriez pas plutôt vous concentrer sur le chiffrage du projet que je vous ai
demandé de faire avant la fin de la matinée ? Où en êtes-vous ?
Aurez-vous fini à temps ? »
Le
visage de Colin s’empourpra. On touchait là à son honneur professionnel.
« Peut-être
aurai-je dû le confier à une personne plus capable de se focaliser sur le
résultat qu’on attend d’elle ? »
C’en
était trop pour Colin. Imaginer qu’il y aurait une personne dans ce bureau plus
à même que lui pour effectuer une tâche délicate, c’était attenter à son
statut. Il ne pouvait laisser passer cela sans réagir.
« Je
fais au mieux. Je n’aurais sans doute pas fini ce midi, mais personne n’aurait
pu faire plus vite que moi. Vous me demandez quelque chose d’impossible à faire
dans les délais que vous avez fixés. Si vous aviez une plus grande expérience
du travail à faire, vous le sauriez.
–
Cela ressemble à une insolence, mon garçon.
–
Je ne suis pas votre garçon. Je finirai ce travail en prenant le temps
nécessaire pour le faire et ce quoique que vous fassiez !
–
Vous ne semblez toujours pas avoir compris que, dans ce bureau, vous êtes mon
subordonné. Il va falloir que je vous l’explique avec des arguments plus
convaincants. Une fessée, peut-être ? Elle vous ferait du bien.
–
Parce que vous croyez que je vais me laisser faire comme ces deux
mollassonnes ? »
Il
désignait l’endroit de la pièce dans lequel travaillaient Audrey et Yaëlle.
« Mais
j’y compte bien. Et comme je pense que vous avez dépassé les bornes, je vais
vous le montrer tout de suite. Levez-vous, Colin ! »
Personne
ne s’attendait à ce qu’il obtempérât. Madame Talouet lui laissa quelques
secondes, puis elle décrocha le téléphone.
« Marjorie ?
C’est Chantal. »
Il
y eut quelques propos légers échangés entre les deux interlocutrices, puis
Madame Talouet en vint à ce qui l’amenait.
« Tu
m’as bien dit, hier soir, que tu travaillais avec Madame
Gaudrault ? »
Colin
pâlit en entendant prononcer son patronyme. C’était de sa femme dont parlait sa
cheffe de service. Seule Madame Talouet entendit la réponse, mais c’était
visiblement un acquiescement.
« Ce
que tu m’as raconté, c’est bien exact ? … Crois-tu qu’elle serait disposée
à m’en parler ? … Je te remercie, c’est parfait. »
Il
y eut une attente un peu plus longue.
« Madame
Gaudrault ? Ravie d’échanger avec vous. »
Colin
était livide. Il transpirait à grosses gouttes.
« J’ai
un petit souci avec votre mari. »
En
quelques phrases, Madame Talouet résuma la situation.
« Attendez,
je vais mettre le haut-parleur pour qu’il puisse entendre ce que vous dites.
« Quel
insolent ! Je l’ai pourtant prévenu que je ne voulais plus entendre parler
de telles attitudes. C’est une bonne fessée dont il a besoin !
–
Je suis bien d’accord avec vous.
–
Comptez sur moi pour lui administrer, ce soir, une correction dont il se
souviendra.
–
A ce que vous avez raconté à Marjorie, j’ai cru comprendre que vous recouriez à
ce type de châtiment pour maintenir la discipline dans votre ménage. »
Le
son du haut-parleur était assez fort pour que toutes les personnes présentes
dans le bureau, même les plus éloignées, suivent sans difficulté la
conversation. Elles étaient toutes stupéfaites. Nul n’aurait cru que Colin, si
sûr de lui et si arrogant, reçût la fessée dans le cadre domestique. Pourtant,
cela ne faisait plus de doute. L’accablement qui était tombé sur les épaules de
leur collègue le montrait. Il ne songeait même pas à protester.
« Faites-moi
confiance, il n’est pas prêt d’oublier celle qu’il va recevoir ce soir.
–
Je pense que ce sera très utile, mais ne croyez-vous pas qu’il serait
nécessaire qu’il soit également corrigé là où il se permet ses
insolences ? C'est-à-dire ici et maintenant.
–
Vous feriez ça ? Je me vous en remercierai jamais assez. Je ne pensais pas
que je pouvais vous demander de me rendre ce service.
–
Oh, vous savez, ce ne sera pas la première fessée que j’administrerai.
–
Alors, c’est décidé. Colin, tu m’entends ?
–
Oui. »
Il
y avait du désespoir dans la voix.
« Je
donne l’autorisation à ta cheffe de service de te donner la fessée quand elle
jugera que tu l’as méritée. Elle a maintenant les mêmes droits que moi pour te
punir. Si elle a à se plaindre de ton attitude pendant une punition, je me
déplacerai et tu recevras une fessée déculottée devant tous tes collègues.
Est-ce bien compris ?
–
Oui Annie, j’ai compris.
–
Je la laisse prendre les mesures nécessaires pour châtier ton insolence dès
maintenant, mais nous en reparlerons ce soir. »
Tout
était dit. Il n’était pas utile de prolonger la conversation.
« Levez-vous,
Colin ! »
Colin
regarda autour de lui. Pas de secours à attendre de ses collègues. Il n’y avait
pas d’échappatoire. Il se leva.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui, normal ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.
Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bientôt, bientôt peut-être. Allez, je lâche le morceau : c'est sûr, mais il faut attendre la semaine prochaine.
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