jeudi 18 mars 2021

Le journal d'Olga - chapitre 42 - 1ère partie

 On était en train d’arriver au bahut toutes les trois, Iourievna, Olga et moi. On discutait et on n’avait absolument pas vu qu’elles étaient en tas, les feuilles de marronnier. Olga a marché dedans sans le faire exprès et les a toutes éparpillées. Et alors, évidemment, Andreea A. a brandi son râteau et s’est mise à hurler que c’était vraiment pas la peine qu’elle se crève le cul à bosser si c’était pour que la première idiote venue vienne lui saboter son travail.

Olga a haussé les épaules.

« Oui, oh, c’est bon !

On ne s’est même pas arrêtées.

Sauf qu’à la récréation de dix heures Léa est venue la chercher.

‒ Elle veut te voir, la directrice. Elle en a assez de toutes ces histoires entre Andreea A. et toi. Faut que ça cesse…

Quand elles sont arrivées toutes les deux là-haut, Mary P., la secrétaire, était en pleine discussion devant la porte du bureau avec Andreea A. justement. Qui, dès qu’elle a aperçu Elena, a foncé à sa rencontre et c’est aussitôt parti en vrille. D’abord, à ce que Léa nous a raconté ensuite, ça a été des insultes. Et puis elles se sont bousculées, giflées et jetées l’une sur l’autre comme des furies. À grands coups de pied, à grands coups de poing, à grands coups de tirage de cheveux. Et elles ont fini par rouler par terre. Mary P. et Léa ont bien essayé de les séparer, du mieux qu’elles ont pu, mais elles n’y sont pas arrivées. Ça faisait un tel raffut tout ça, qu’il y avait des élèves qu’avaient commencé à sortir de partout et à se mettre en cercle tout autour. En rigolant et en faisant des commentaires. Et puis la directrice est arrivée. « Qu’est-ce qu’il se passe ici ? » Ça les a calmées du coup. Elles se sont relevées et ont rajusté leurs vêtements tout en continuant à s’insulter copieusement. « Ça suffit maintenant ! » Fabienne D. a fait évacuer le couloir et leur a fait signe, d’un geste impérieux, d’entrer dans son bureau. « Bien. Je ne vais pas vous faire de longs discours. Vous savez ce qui vous attend, j’imagine… »

 

Dès qu’elle a fait sa réapparition en bas on s’est précipitées à sa rencontre.

« Alors ?

‒ Oh, ben alors, conseil de discipline.

Elle en avait les larmes aux yeux.

Iourievna s’est faite fataliste.

‒ Ça, c’était couru.

‒ Ils vont décider quoi, vous croyez, les filles ?

D’une toute petite voix.

On a haussé les épaules.

‒ On va pas te raconter des salades. À tous les coups tu vas y avoir droit, ça, c’est obligé ! Une bonne fouettée. Et en public.

Elle a soupiré.

‒ Qu’est-ce que je peux être conne, quand je m’y mets ! Non, mais qu’est-ce que je peux être conne…

C’est vrai qu’on comprenait pas trop.

‒ Parce qu’après l’épisode Adilson, t’avais tout intérêt à faire profil bas. C’était clair qu’au moindre faux pas ils allaient pas te louper.

‒ Je sais, oui, mais je peux pas m’empêcher. C’est plus fort que moi. Dès qu’on me cherche, je pars au quart de tour.

‒ Ce qui va te coûter cher. Une fois de plus.

‒ Combien, à votre avis ?

‒ Une centaine sûrement.

Elle a pris une profonde inspiration.

‒ C’est ce que je pensais aussi. Je vais déguster.

On s’est efforcées de la rassurer. Du mieux qu’on a pu.

‒ Rien n’est encore fait. Et puis Léa va te défendre…

‒ Oui, oh, Léa maintenant…

Son regard s’est brusquement éclairé.

‒ En attendant l’autre, elle va y attraper aussi. Et ça ! »

 

Iourievna n’arrêtait pas de revenir sur la correction que Makary D. avait reçue devant toute la classe.

‒ J’ai trop aimé. Pas toi ?

‒ Évidemment que si !

‒ Et aussi qu’il soit obligé de rester un peu partout les fesses à l’air après. En classe. Dans la cour. Au réfectoire. Et pas que les fesses. À son âge, non, mais tu te rends compte ! Comment ça le vexait ! J’ai adoré.

Elle s’est faite rêveuse.

‒ Il y a un autre à qui j’aimerais que ça arrive aussi…

‒ Mebrahtu A.

‒ Lui, oui. Tiens, d’ailleurs, faut que je vérifie un truc…

Elle est allée s’installer à son ordi.

‒ Il aura cinquante ans en décembre. Et il est marié. Comme Makary. Et… Oh, le salaud ! Non, mais quel salaud !

‒ Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?

‒ Il y a qu’il a tous les diplômes possibles et imaginables en informatique. Il est d’un haut niveau. D’un très haut niveau.

‒ Ben, qu’est-ce qu’il fiche en stage ici alors ?

‒ C’est toute la question. J’ai bien ma petite idée…

‒ Qui est ?

‒ Qu’il est là pour draguer des petites nanas toutes jeunes. Et toutes fraîches. Mais majeures, évidemment. Il veut pas d’ennuis. Et là, à Sainte-Croix, il a que l’embarras du choix. Il y en a tout un réservoir. Un véritable vivier.

Ça se tenait ce qu’elle disait.

‒ Évidemment que ça se tient ! Évidemment ! Sans compter que tu vois pas comment il fait la roue avec certaines ? La Jessica. La Clémentine. La Lucie. Et elles, elles foncent droit dans le panneau, tête baissée. Toutes contentes qu’on s’intéresse à elles. Surtout un type de son âge. Alors c’est quand il veut qu’il les passe à la casserole.

‒ Ce que je me demande…

‒ Comment il est passé à travers les mailles du filet. Oh, ben, c’est tout simple. À l’Institut de Formation pour Adultes, il a raconté ce qu’il a voulu, fourni les diplômes qu’il a voulus. Que t’en aies plus que ce que tu dis, c’est pas le genre de truc qu’ils vont aller vérifier. Personne fait ça normalement. Et chez lui, là-bas, dans son pays, à sa famille, il a poussé un gros flan. Qu’il venait restructurer une entreprise en France. Ou quelque chose comme ça. Ce qui lui est passé par la tête. Ah, c’est fou, les mecs quand ça les tient, hein, d’aller tremper leur queue à droite ou à gauche. Il y a plus que ça qui compte. Surtout avec nous, les Françaises, qu’on a la réputation d’être chaudes comme des baraques à frites. Bon, mais là, une sacrée carte qu’on a en mains. Et on va la jouer. T’inquiète qu’on va la jouer. Et qu’on va s’occuper de son cas.

 

On n’en a parlé à personne. Pas même à Elena. Qui avait d’autres soucis en tête. Parce que le conseil de discipline avait eu lieu. Qu’elles avaient été toutes les deux condamnées à cent dix coups de fouet. Sur tout le corps. Toutes nues. Et devant toute l’école. Professeurs, élèves et personnel de service. Mais ce qu’elle avait surtout très mal vécu, c’était la façon dont il s’était déroulé, ce conseil. Elle en avait pris plein la tête. On n’avait pas manqué de lui faire remarquer qu’à plusieurs reprises elle avait eu des altercations avec d’autres personnes. Et qu’à chaque fois, elle avait été incapable de se maîtriser.

‒ Limite si tout était pas de ma faute. À un moment j’ai même cru qu’elle allait s’en sortir blanche comme neige, l’autre dinde.

Personne ne l’avait vraiment défendue. Aucun prof. Même pas François F. Léa, elle, elle les avait réunies toutes les deux dans le même silence réprobateur. Quant à ses parents, lorsqu’ils  avaient reçu la notification du verdict, ils avaient tous les deux approuvé. « Ça te fera le plus grand bien. Il faut que tu apprennes à prendre sur toi, Elena, et à ne pas céder à la première impulsion venue. Ce qui te jouera des tours dans la vie. Et te causera bien du tort. »

Elle a soupiré.

‒ Le pire, c’est qu’ils ont raison, je le sais bien. »

 

Iourievna a pris à droite en sortant de l’école, puis à gauche.

« On va où ?

Elle ne m’a pas répondu. Elle a encore tourné à droite.

‒ C’est là !

Un bar où on n’avait encore jamais mis les pieds.

‒ Mais qu’est-ce que tu… ?

‒ Discute pas ! Entre… On va bien s’amuser, tu vas voir ! Mais tu joues le jeu, hein !

Elle m’a entraînée jusqu’à une petite table tout au fond.

‒ Là ! Il n’y a plus qu’à attendre que le poisson morde.

Le poisson, c’était Nebrahtu H. assis de l’autre côté, là-bas, en compagnie de deux autres types qu’on ne connaissait pas.

‒ Il nous a vues, t’inquiète !

Il n’est pas venu tout de suite. Il a laissé passer une petite dizaine de minutes et puis il s’est levé. Il s’est lentement approché, a tiré une chaise, s’est installé.

‒ Alors, les filles, ça va comme vous voulez ?

Ça allait, oui. Lui aussi ?

Il a tenu à nous offrir quelque chose ‒ on s’est décidées pour un café ‒ et il a sorti le grand jeu. Qu’il nous avait tout de suite remarquées. Dès son premier jour à Sainte-Croix. Qu’on lui avait complètement tourneboulé la tête. Ah, ça, on pouvait le dire ! On était d’une telle beauté toutes les deux ! Jamais aucune femme ne lui avait déclenché un tel remue-ménage à l’intérieur. Jamais ! Et de nous lancer, à l’une comme à l’autre, des œillades enamourées.

‒ Vous êtes, à proprement parler, hallucinantes. Si, c’est vrai, hein ! Et si je devais absolument choisir…

‒ Rien ne t’y oblige…

Il nous a regardées, interloqué. Il se demandait, à l’évidence, comment il devait le prendre.

Aussi Iourievna a-t-elle cru bon de préciser.

‒ On est jumelles. Alors on fait toujours tout ensemble toutes les deux.

Il a dégluti. Il s’est agité sur sa chaise.

‒ Vous… Il y a trop de bruit ici. On s’entend pas. On pourrait aller continuer à discuter ailleurs. Chez moi, par exemple. C’est pas loin. C’est à deux pas.

S’il voulait, oui. Pourquoi pas ?

Et on s’est retrouvées chez lui. Dans un appartement luxueux, avec une grande baie vitrée donnant sur un parc immense.

‒ T’as les moyens, dis donc !

‒ Mettez-vous à l’aise ! Installez-vous !

Iourievna s’est longuement absorbée dans la contemplation du paysage, s’est brusquement retournée.

‒ Pourquoi tu mens, Nebrahtu ?

Il s’est figé, les yeux écarquillés.

‒ Pardon ?

‒ Ben oui, pourquoi tu mens ? Tu as beaucoup plus de diplômes que ce que tu prétends. Tu as même, là-bas, dans ton pays, une situation particulièrement en vue. Tu es un personnage. Reconnu. Et considéré. Un notable qui a prétendu qu’il partait pour une importante mission d’exploration à l’étranger. Sauf que, mis à part ce qu’il y a dans les petites culottes des étudiantes de Sainte-Croix, tu n’as pas l’intention d’explorer quoi que ce soit. Alors tu imagines le scandale que ce serait si la vérité éclatait au grand jour ? Ici, oui, bien sûr, mais aussi chez toi. Dans ton pays. Dans ta famille. Ah, elle serait contente, ta femme ! Et tes enfants ! Tes collaborateurs. Tes subordonnées. Tu y as pensé à tout ça ? Tu serais complètement grillé, mon pauvre ! Et la risée de tout un tas de monde. Tu t’en remettrais pas. Ah, ça, c’est sûr que tu t’en remettrais pas…

Elle s’est tue.

Il avait un tout petit air de gamin pris en faute, la tête basse, le regard fuyant.

‒ Qu’est-ce que vous allez faire ?

‒ Oh, ben, ce que n’importe qui ferait à notre place. Aller trouver la directrice. Lui donner la liste de tes diplômes. Lui expliquer la situation. Et puis écrire à ta femme. Tout lui révéler. Témoignages de tas de copines à l’appui. Et pas seulement ça. Il y a d’autres personnes aussi qu’on mettra au courant. Jawelski, ça te dit quelque chose ? Et Pavel ?

Il a secoué la tête, accablé.

‒ Vous pouvez pas faire ça ! Vous pouvez pas !

‒ On va se gêner…

‒ Je vous donnerai ce que vous voulez. Qu’est-ce que vous voulez ? Dites-le ! Et vous l’aurez.

Iourievna a eu son petit rire moqueur.

‒ C’est qu’il en mène pas large, le Nebrahtu, regarde, Olga ! J’aime bien. Ça me plaît. Pas toi ?

À moi aussi, oui.

‒ Si je veux être honnête…

Elle s’est approchée de lui, s’est emparée de la boucle de sa ceinture.

‒ Tu croyais pouvoir nous acheter, hein ! Mais on nous achète pas, nous ! Non, ce qu’on va faire…

Elle a tiré sur sa ceinture, l’a sortie des passants, fait claquer à plusieurs reprises en l’air.

‒ Ce qu’on va faire plutôt, c’est te donner une bonne correction. Que tu as méritée, avoue ! Non ?

Il n’a pas répondu. Il était terrifié, mais, malgré tout, d’une certaine façon soulagé, ça se voyait. Il avait redouté le pire. Il allait y échapper au pire. Ce dont il a voulu néanmoins s’assurer.

‒ Vous direz rien alors ?

‒ Mais non ! Bien sûr que non ! Allez, le cul à l’air !

Il nous a regardées, l’une après l’autre.

‒ Est-ce qu’on ne pourrait pas plutôt…

‒ Non !

Il a soupiré. Il a commencé à baisser son pantalon. Un peu. Presque pas. Et il s’est arrêté.

‒ Alors ?

Encore un peu.

‒ Ça suffit cette comédie !

Et Iourievna lui a tout descendu d’un coup. Jusque sur les chevilles. Et elle a éclaté de rire. Un rire qui s’est indéfiniment prolongé. Qui s’est relancé.

‒ J’en pleure, moi, tiens ! Non, mais franchement t’espérais quand même pas nous faire ressentir quoi que ce soit avec ce minuscule petit vermisseau ? Si ?

Elle lui a sollicité la queue, du bout de la ceinture. Elle a eu un petit soubresaut. Un autre. Avant de piteusement retomber.

‒ Bon, allez ! Passons aux choses sérieuses. À genoux ! Allez, à genoux !

Il s’est exécuté.

Iourievna s’est penchée à mon oreille.

‒ N’empêche qu’il bout à l’intérieur. Qu’il enrage. Il nous hait. Ça se sent. C’est d’autant plus excitant, non ?

Et elle a lancé un premier coup de ceinture. À toute volée. Qui lui a laissé une longue zébrure écarlate en travers des fesses. Sous l’effet de la surprise il a crié et s’est crispé dans l’attente du second. Qui n’est pas venu. Pas tout de suite. Elle lui a d’abord longuement caressé le bas du dos avec le bout de la ceinture. Avant de se déchaîner.

‒ Espèce de sale dégoûtant ! Ah, tu croyais bien que t’allais nous sauter, hein ! Et pas seulement nous ! Jessica. Clémentine. Lucie. Et plein d’autres. Eh bien, c’est raté, mon petit père. Tu toucheras pas le jackpot. Avec aucune.

Et elle tapait ! Elle tapait !

Et lui, il criait. Il criait. Il s’époumonait. Il a fini par se pencher en avant. Ce qui lui a surélevé le derrière.

‒ C’est ça ! Présente-la bien, ta croupe…

Elle s’est acharnée dessus.

Il s’est alors mis à courir sur les mains, du plus vite qu’il pouvait, désespérément, droit devant lui. C’est la porte-fenêtre qui l’a arrêté. Plaqué contre elle, il a supplié.

‒ Pitié ! Stop ! Stop ! J’en peux plus.

Encore quelques cinglées, une dizaine, et elle a jeté la ceinture. Elle l’a fait relever, lui a longuement examiné le derrière.

‒ Je suis pas mécontente de moi. Ça te va très bien tout ce rouge. Très très bien. Si, c’est vrai. Et ces longues estafilades aussi. Par contre, Tu vas pas pouvoir t’asseoir d’un moment. Mais c’est pas plus mal. La leçon portera mieux.

Elle lui a donné une petite tape sur les fesses. En plein là où ça avait le plus marqué. Il a grimacé. Gémi.

‒ Tu peux te reculotter. Si tu y arrives. Parce que dans l’état où tu l’as… Cela étant, chose promise chose due. On dira rien de tes petites magouilles. À personne. À une condition toutefois, c’est que tu laisses nos copines tranquilles. Tu t’approches pas d’elles. Oh, mais de toute façon, tu auras droit de temps à autre à une petite piqûre de rappel. Histoire d’enfoncer le clou.

Il a voulu dire quelque chose. Elle ne lui en a pas laissé le temps.

‒ C’est nous qui décidons, Nebrahtu. Tu fais ce qu’on te dit. Tout ce qu’on te dit. Et tu viendras gentiment nous offrir ton petit derrière à fouetter chaque fois que l’envie nous en prendra. Tu n’as pas le choix. C’est clair pour toi, j’espère…

Il a dit que oui. Oui. Tête basse.

‒ Eh ben voilà ! À bientôt alors. »

On a claqué la porte. Et dévalé l’escalier.

 



Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 41 2ème partie
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 42 1ère partie

Et la suite ?

François nous la prépare pour la semaine prochaine

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

2 commentaires:

  1. Bonjour François,
    Dans cet épisode, il y a du rififi entre filles et crêpages de chignons. Ah ces bagarre entre nanas... Elles ne valent pas mieux que les mecs ! Décidément. Mais quelle jeunesse !
    Pour en revenir à Makary, c'est vrai qu'avec son look de dragueur, les filles ont de quoi flancher... Surtout lorsqu'il déballe son gros matériel ! Un ravissement.
    Lorsqu'Elena sort de son conseil de discipline, il y a de quoi paniquer, car la punition est de taille. Mais avec toutes les bêtises accululées de ces derniers temps, une bonne volée ne lui fera pas de mal. Ca la fera murir, puisqu'il n'y a que le fouet qui marche et encore qu'un temps, car Elena est d'un caractère assez provocant et rien ne l'effraie lorsqu'elle a une idée en tête. Elle réfléchit après avoir agi, ce qui est la source de tous ses problèmes.
    Dans l'épisode, j'adore la façon dont les jumelles rendent la justice. Il y en a marre que ce soit toujours les nénettes qui se fassent avoir, pour un coup, notre dragueur Nebrahtu en a pour ses frais. Ca lui fera les pieds, en l'occurrence les fesses, dans l'épisode. Il en gardera quelques souvenirs et il n'a pas à se plaindre, car il assiste aux autres punitions des élèves de Ste CROIX. De quoi prendre une revanche sur ce voyeur...
    Amitiés.
    Elena.

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    Réponses
    1. Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.

      Il est vrai qu’Elena les accumule et qu’il semble que la fessée ait du mal à l’amener à réfléchir. Sur le moment, oui, mais aussitôt que c’en est fini, elle retombe dans les mêmes errements. En sorte que les mêmes causes produisant les mêmes effets… Sans doute est-elle sincère quand elle se repent, mais ce repentir n’a qu’un temps. Toutefois, dans la circonstance présente, les torts sont partagés, c’est le moins qu’on puisse dire.
      Quant à Makary, il se croyait très malin. Il était convaincu que sa petite supercherie ne serait pas éventée. C’était sans compter sur la perspicacité d’Iourievna et sur les dangers d’Internet. On y laisse des traces partout. Tant et si bien que le voici maintenant pieds et poings liés entre les mains des jumelles par tous les caprices desquelles il est contraint de passer s’il ne veut pas que son stratagème soit éventé, avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir pour lui. Gageons qu’elles ne vont pas le lâcher et qu’elles vont être très inventives. Pour sa plus grande mortification.
      Amicalement.
      François

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