En sortant du bureau de la proviseure, Andreea A. et moi avons la tête des mauvais jours, car notre convocation au conseil de discipline est mauvais signe. Mais j’aurais dû m’en douter, car se battre est bien évidemment strictement interdit au sein de l’établissement, c’est même l’une des fautes des plus graves, pouvant aller jusqu’à l’exclusion définitive.
Iourievna
et Olga qui m’attendaient pour rentrer à la maison, voient de suite que la
suite des évènements n’est pas à mon avantage. Je leur dis que nous allons
passer en conseil de discipline. Olga me dit que c’est couru d’avance et qu’ils
vont nous reconnaitre coupable et ce sera le fouet en public, car d’après elle,
il n’y aura pas de circonstance atténuante, dans la mesure où la proviseure a
horreur de ce genre d’incident qui peut avoir des répercussions négatives par
rapport à l’aura de l’établissement. Mes amies sont désolées pour moi, mais il
aurait fallu que je réfléchisse avant d’agir. J’aurai dû anticiper surtout
après ma flagellation reçue après avoir giflé Adilson, l’année passée. Je ne
peux reconnaitre qu’elles ont raison.
En
arrivant à la maison, Maman vient me voir et me dit avoir reçu un SMS de la
part de Ste CROIX pour le conseil de discipline. Son premier réflexe est de me
gronder mais lorsque je lui explique la situation, elle comprend mon geste et
me prend et me serre dans ses bras pour me consoler, car je vais surement vivre
des moments très pénibles, une nouvelle fois. Elle me dit qu’il faudra être très
courageuse et accepter la punition pour être plus raisonnable, pour le futur.
Elle me dit que je serais toujours leur petite fille chérie et que ça le restera,
même si je m’égare de temps en temps... Elle me dit qu’il faut apprendre de ses
erreurs pour progresser.
Durant
les jours qui nous séparent de la date du conseil de discipline, Andreea A. et
moi ne nous fâchons plus. On se lance des regards noirs, certes, mais nous ne nous
insultons plus, pour ne pas faire empirer la situation.
Durant un
inter cours, dans un couloir, je rencontre Alain L. et mon professeur
principal. François F. me dit :
« Bonjour Elena, vous vous êtes encore une
fois illustrée ! Vous êtes une bonne étudiante, mais en même temps, une
petite sotte et on dirait que ça vous fait plaisir de vous faire
corriger... »
« Non Monsieur, ça ne me plait pas du tout »
« Alors réfléchissez un peu, au lieu de
faire des stupidités ! »
« Oui, Monsieur F., je vous demande
pardon de tout mon cœur, je vais faire attention, je vous le promets »
« On se reverra lors de votre conseil de
discipline et ne comptez pas sur ma clémence, jeune écervelée ! Faites
vos excuses à vous-même, pas à moi, car c’est vous qui allez être corrigée, pas
moi ! »
Je lui
lance un regard plaintif, qui n’a pas l’air de l’attendrir. Je m’attends au
pire. En chemin, nous croisons des élèves assez jeunes :
« Eh regarde, c’est la fille qui s’est
battue avec la femme de ménage »
« On va la punir, c’est clair... »
« Ah, chouette, elles seront surement
punies en public ? »
« Ouais, j’espère bien ! Ça leur
apprendra et on pourra les voir à poil ! »
« C’est clair, j’ai hâte de les voir,
surtout qu’elles ont l’air bonnes ! »
Le jour
du conseil de discipline, vers seize heures trente, après les cours, je me
dirige avec Léa et mes deux amies vers la salle des professeurs. Iourievna et
Olga me souhaitent bonne chance pour la séance et Iourievna et Olga m’attendront
pour rentrer avec moi, après la séance. Andreea A. est déjà présente, à
l’entrée de la salle, la tête basse, plongée dans ses pensées.
Notre secrétaire,
Marie P. nous fait entrer en salle d’audience. C’est assez impressionnant, car
tous les professeurs sont présents et face à nous. L’atmosphère est très oppressante.
Nous sommes face à nos juges et la situation n’est pas en notre faveur.
Fabienne
D. lit le chef d’accusation pour l’échauffourée et nous donne la parole pour
expliquer aux professeurs les circonstances de la bagarre. Lorsque mon tour
arrive, je tente d’expliquer qu’Andreea A. m’a provoquée à plusieurs reprises
et que j’avais même déposé une plainte contre elle, ce que la proviseure
confirme, par contre, il y a eu une plainte similaire de la part d’Andreea A.,
ce qui nous renvoie dos à dos. Je réalise que je n’ai plus d’argument pour ma défense.
Ça va être du parole contre parole.
Les
professeurs discutent un moment entre eux et les avis sont assez partagés, mais
au moment du vote à main levée, une large majorité est pour notre culpabilité.
Même si
je m’y attendais, j’ai l’impression que le ciel me tombe sur la tête, car nous
allons être corrigées. Fabienne D. dit :
« Mesdemoiselles, compte-tenu du vote des professeurs
du conseil, vous venez d’être reconnues coupables de vous être battues au sein
de l’école sans aucune circonstance atténuante et pour ça, vous allez être punies,
car tel est le règlement »
Fabienne
D. me dit :
« Elena, une nouvelle mention
disciplinaire sera portée à votre dossier scolaire. Quelque chose à
ajouter pour votre défense ? »
« Non, Madame, je n’ai rien à ajouter »
En
regardant les barèmes pour les punitions, la proviseure annonce :
« Selon le règlement en vigueur dans
l’établissement Ste CROIX, pour votre rixe, Elena et vous Andreea, vous recevrez
chacune cent-dix coups de fouet, sur tout le corps, nues et en public. La
correction aura lieu dans la cour, ce Vendredi midi, devant tous les élèves et
professeurs réunis et vous passerez le restant de la journée, entièrement nues.
A présent, Mesdemoiselles, fichez le camp d’ici, on vous a assez vu et
d’ici Vendredi, tenez-vous tranquille ! sinon ce sera pire ! »
Demandant
à parler, l’infirmière Laetitia F. dit que la température dehors sera un peu
fraiche, dix-sept degrés en ce moment. Fabienne D. lui répond :
« Merci de cette remarque, Laetitia mais avec
ce qu’elles vont recevoir sur le corps et de la façon dont elles vont gesticuler,
elles vont surement avoir très chaud rapidement ! »
« Je comprends, Madame la proviseure et au
vu de ce solide argument, je valide la punition en extérieur, par contre, je
recommande des pauses toutes les trente cinglées, afin qu’elles récupèrent un
peu de l’épreuve »
« Recommandation prise en compte et
accordée, Mademoiselle F. ! La santé de nos personnels et des élèves est
une priorité et ces deux punies seront traitées comme il se doit »
« Merci de votre bienveillance, Madame la
proviseure, je les examinerai complètement toutes les deux et leur octroierai quelques
minutes de repos entre chaque série »
Avant de
nous donner congé, la proviseure ajoute :
« Selon l’ordonnance de la loi numéro
1995-1278, la correction de Vendredi sera filmée et envoyée aux parents
d’Elena, au rectorat et à la gendarmerie, en cas de contestation de la part des
punies et une copie sera conservée à Ste CROIX »
Andreea
A. et moi ne demandons pas notre reste et le regard brouillé par les larmes, nous
sortons de la pièce. Je m’écroule en larmes dans les bras de mes deux amies qui
ont toutes les peines à me consoler. Entre deux sanglots, je leur dis que nous
avons été reconnues coupables et que nous allons recevoir cent-dix coups de
fouet sur le tout le corps, en public. Andreea A. me dit :
« Toi, espèce de garce, tu me le paieras
un jour, le te le promets ! Et ce jour-là, c’est moi qui te
fouetterai... »
Mes amies
sont désolées pour moi et tentent de me soutenir dans cette dure épreuve. Nous
prenons le bus, toutes les trois, pour rentrer. C’est à peine si je réponds au
bonjour du chauffeur, tant je suis tourneboulée par ce qui m’arrive.
A la
maison, Maman et Papa, déjà informés via SMS PRONOTE de Ste CROIX, tentent de m’apaiser
en me consolant car je leur fais pitié, mais la perspective de Vendredi midi
m’effraie et je dois reconnaitre que j’aurai dû faire attention à mes
réactions, je m’en veux terriblement. A présent, les dés sont jetés et je n’y
peux plus rien. Je me réfugie et je me serre dans les bras protecteurs de mes
parents.
En
famille, nous passons la soirée à discuter de choses et d’autres, mes parents
tentent de me changer les idées mais de mon côté, j’ai toujours la pensée de ce
Vendredi, où je passerai un mauvais quart d’heure, seule face aux lanières des
martinets de discipline. Maman tente de me réconforter comme elle
peut :
« Tu sais, ma chérie, en Russie, lorsque
j’étais jeune, il y avait la podrouga et lorsque je devais être corrigée, ta
grand-mère me dénudait entièrement, même en plein hivers, elle me faisait
sortir et elle me fouettait et elle me dressait comme il se doit, ce qui m’a
permis de devenir une femme respectable. Aujourd’hui, c’est toi, ma petite chérie,
qui a besoin d’être dressée. Vendredi à midi, sache que Papa et moi, penserons
à toi très fort, mon ange. Ça te donnera surement du courage de penser que tes
parents t’aiment très fort »
Je lui
réponds :
« Merci Maman, moi aussi je vous aime très
fort, Papa et toi ». En disant ça, je me love
davantage sur les genoux de Maman.
Le
Vendredi arrivant, mon angoisse monte progressivement et me démoralise, malgré
les tentatives de mes parents et de mes amies de me réconforter.
Après une
nuit presque blanche à ressasser mes idées noires, lorsque je pars pour l’arrêt
de bus, Maman me prend dans ses bras :
« Bon courage pour tout à l’heure, ma Léna,
je pense à toi bien fort »
« Merci Maman, merci »
A
l’école, la matinée passe assez rapidement et la pause du déjeuner arrive,
Andreea A. et moi sommes convoquées chez la proviseure. Léa m’emmène :
« Allez viens ma cocotte, c’est
l’heure d’aller te faire fouetter et de nous montrer comment tu chantes
bien. Tu vas morfler et j’aimerais pas être à ta place, ma vieille ! J’espère
que vous allez nous donner un beau spectacle... »
Sans un
mot, la tête basse, je la suis en devinant qu’elle se réjouit d’avance de notre
malheur. Je traverse les couloirs comme un robot. Lorsque nous sommes dans le
bureau, Fabienne D. nous dit :
« Bonjour Mesdemoiselles... alors, c’est
le grand jour ? Déshabillez-vous entièrement, l’infirmière va vous
ausculter »
Andreea
A. et moi nous déshabillons complètement. Instinctivement et par pudeur, nous cachons
nos seins et votre pubis.
« Eh vous deux ! retirez tout de
suite vos mains de là. Votre intimité sera vue par sept cent cinquante élèves
plus les professeurs, alors inutile de jouer les effarouchées devant quatre
personnes ! »
Andreea
A. et moi sommes écarlates de honte car nous réalisons du grand nombre de
personnes qui va nous regarder.
Laetitia
F. nous prend le pouls, la tension et nous examine entièrement. Ses palpations
sont assez osées et notre fierté est mise à mal. L’infirmière dit :
« Leur peau est fine et elles vont beaucoup
souffrir, mais elles sont aptes à recevoir l’intégralité de leur
correction »
La
proviseure ajoute :
« Merci pour votre conclusion, Laetitia.
Maintenant, veuillez contrôler l’épilation de ces deux donzelles, il faut que
leur intimité soit dévoilée à tout le monde ! Le fait qu’elles soient bien
humiliées renforcera la leçon »
Fabienne
D. nous écarte les cuisses et nous passe la main sur la vulve et sur les
grandes lèvres déjà imberbes puis annonce :
« C’est correct, Madame, c’est lisse et
doux comme une peau de bébé ! »
« Mais ! regardez-moi ça, c’est
qu’elle dégouline déjà cette chère Elena ? et pas qu’un peu, en
plus ! »
« Pardon Mademoiselle F., mais je le fais
pas exprès... »
« Taisez-vous, petite
effrontée ! »
« Vous ne portez pas de protection
périodique, Elena ? »
« Euh non, Mademoiselle, ma période est
terminée »
« Très bien, et vous, Andreea ? »
« J’ai retiré ma serviette de protection,
mais ça devrait aller, Mademoiselle F. »
« J’espère pour vous, car une fuite en
pleine correction, ça ferait mauvais effet, mais vous devriez mettre un
tampon ? »
« Oui, d’accord, Mademoiselle F. »
« En voilà un, écartez les cuisses, je
vais vous l’appliquer »
« Pas devant tout le monde, quand même
? ? »
« Ne jouez pas à la petite fille, Andreea,
ne discutez pas, écartez largement les cuisses et laissez-vous faire ! ! »
Lorsque le
tampon est en place, Laetitia F. dit :
« Léa, s’il vous plait, veuillez leur
attacher les mains dans le dos, pour les emmener vers la cour. Andreea, le fil
de votre tampon dépasse largement, ça vous rend complètement ridicule, mais ça
vous protégera, au moins »
Andreea
A. rougit jusqu’aux oreilles en entendant cette remarque assez crue.
Léa
répond :xxx
« Avec plaisir, Mademoiselle F. Nous
allons les faire défiler à travers l’école. Mes cocottes, donnez-moi vos mains
et tenez-vous tranquille ! »
Léa nous
attache les mains dans le dos et nous fait sortir du bureau pour nous mener à
travers les couloirs et nous faire sortir dans la cour. Je lui dis :
« Léa, serre pas si fort, ça fait
mal ! »
« T’es un peu douillette, Elena, je
trouve... On verra si ta correction, en comparaison, ça te fait moins mal ! »
Dans la
cour, élèves et professeurs sont déjà présents et notre arrivée est saluée avec
des sifflets, des bravos et des applaudissements, plus des commentaires particulièrement
salaces sur notre physique :
« Eh, les mecs, les voilà, elles arrivent,
regardez, elles sont déjà à poil, les deux meufs ! »
« Waouh ! t’as vu ses nichons à
celle-là ? »
« Ouais, ouh là là, ça va balloter sévère !
et regarde, elles sont toutes rasées, du coup, on voit bien leur minou »
La
fraicheur du temps et les premières réflexions sexistes et très salaces nous
humilient, de ce fait, nous rougissons et nos tétons se dressent.
« Eh Raphael, mate, elles ont déjà les tétons
dressés ! »
« Ah ouais ! C’est pas des tétons
qu’elles ont, c’est carrément des tétines ! »
« On va les voir danser, tu crois ? »
« C’est clair et j’espère qu’elles vont
brailler, ça leur apprendra et ça va être super excitant comme spectacle ! »
« C’est clair, on va peut-être les voir se
pisser dessus ? Qu’est-ce que t’en penses ? »
« J’espère bien, ça va être marrant et
on pourra mettre nos fiches à jour pour les noter ces deux-là ! »
« Surtout qu’il est prévu qu’elles
reçoivent cent-dix coups de fouet, on les notera en plus sur leur
résistance »
« Laquelle va beugler en premier ?
T’en penses quoi toi, Maxime ? »
« Moi, je parie sur Elena, je l’ai déjà vu
se faire fouetter et elle est pas super courageuse, cette poulette ! Je
pense qu’elle va hurler la première »
« Eh les mecs, fermez-la un peu, je
voudrai bien vous y voir, à leur place ? »
« Tu dis ça parce que t’es une fille,
Pauline. Si c’étaient des mecs qui se faisaient fouetter, tu dirais comme nous
et t’es pas obligé de rester, tu peux partir si tu veux pas nous entendre »
« Bande d’imbéciles,
va ! ! On verra si un jour vous y passez, je vous ferais des
réflexions vexantes, aussi, moi »
« Eh Jules, regarde la roumaine, elle a un
cordon qui pendouille entre les cuisses ! »
« Ah ouais, Waouh, j’avais pas vu, comment
qu’ça la rend ridicule, la meuf »
Cependant,
parmi toutes ces réflexions humiliantes qui nous blessent, bien que je ne les voie
pas car mes larmes brouillent ma vision, je parviens à entendre les
encouragements de mes amies Iourievna et Olga :
« Courage, ma petite Léna ! on est
avec toi »
« Serre les dents, Léna, t’es courageuse, on
s’occupera de toi, on te laissera pas tomber... »
Lorsque
nous sommes près des poteaux où on va nous attacher et nous corriger, notre
angoisse est à son comble, car nous voyons les deux religieuses munies des
fameux martinets de discipline. Terrible instrument à sept longues lanières de
cuir, qui embrasent les corps. Léa dit :
« Avancez les filles, vous nous faites
perdre notre temps, avancez plus vite que ça, on est pressé de vous voir
vous agiter et brailler ! »
Prise de
panique, je hurle :
« NON, PITIE, PAS CA, NON ! JE
NE VEUX PAS ETRE FOUETTEE ! PITIE ! NON ! PAS LE FOUET ! ! !
»
« Avance Elena ! avance ! Si je
dois le répéter, tu recevras dix coups de martinet supplémentaires ! »
« NON, PARDON, j’avance ! »
Léa me
pousse en avant. Je suis tétanisée par la peur.
« Non mais, écoutez ça les mecs, la Elena,
on l’a même pas encore touchée, qu’elle braille déjà ! Je le crois
pas ! quelle poule mouillée, celle-là »
« T’as raison, on dirait une fillette, qu’est-ce
ça va être tout à l’heure ? »
Arrivées
au centre de la cour, la proviseure nous met face à l’assistance. Humiliées par
avoir été promenées et avoir entendu tous ces quolibets, nous sanglotons.
Notre
proviseure lit à haute voix le chef d’accusation et la punition décidée :
« Pour s’être battues à l’intérieur de
l’établissement, Mesdemoiselles Andreea A. et Elena E. vont recevoir, devant
vous, cent-dix coups de fouet sur tout le corps. A l’issue, elles passeront le
restant de la journée entièrement nues. J’espère que ça servira d’exemple à
vous tous ! Mère Jolanta, Sœur Weronika, veuillez attacher ces
demoiselles. François et Alain, pouvez-vous prendre les caméras pour
l’enregistrement »
« Volontiers ! »
Andreea A.
et moi sommes attachées, bras et cuisses écartés, de ce fait, notre intimité
est largement dévoilée, ce qui attise davantage les commentaires graveleux.
Depuis
mon arrivée dans la cour, j’ai la chair de poule et je me sens trembler de
peur. Les premières fouettées vont nous cingler dans quelques instants.
Solidement
attachée aux poteaux, lorsque Mère Jolanta O. m’attache les longs cheveux pour
bien me découvrir le dos, je lui dis :
« J’ai peur, ma Mère, j’ai tellement
peur ! »
« Je me doute, mais vous êtes jeune et
solide, Elena, vous allez endurer votre punition et lorsque Sœur Weronika et
moi, nous vous aurons fait vous repentir, vous vous sentirez mieux, car vous
aurez payé votre dette et vous pourrez reprendre le cours de votre vie, c’est
un mauvais moment à passer mais il est nécessaire »
« Oui, ma Mère, vous avez raison... »
Nous
voyons les deux religieuses brandir les martinets de discipline. Fabienne D.
annonce :
« Ma Mère, ma Sœur, allez-y, fouettez-les
et que ce soit démonstratif ! Il faut qu’on les entende hurler »
Crispée,
je saisis fermement mes liens pour tenter de résister à la douleur qui va
déferler car je sais que ça va bruler, je ferme les yeux, résignée...
A
suivre...
Une série écrite par Elena
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Heureusement que ce récit est de la fiction, 110 coups de fouet n'est pas réaliste, elles seraient mortes à la fin. Un peu de réalisme dans vos récits serait un vrai plus pour vos lecteur
RépondreSupprimerBonjour Bernard,
SupprimerMerci d'avoir donné votre point de vue, que je ne partage absolument pas. C'est une fiction et je m'applique à faire doser les punitions pour qu'il n'y ait pas de séquelles. Je pense que vous ne devez pas suivre tous les épisodes de ma série, sinon, vos vous en seriez rendu compte. Maintenant, si ma série ne plait pas, ne la lisez pas. Je ne vous en tiendrais pas rigueur.
Amitiés.
Elena.
Amis de la poésie, et de l'école des bonnes lanières, bonjour!
RépondreSupprimerBonjour Elena.
Elena, qui ne nous épargne rien d'habitude et dans cet épisode, encore moins. Moins que rien, c'est peu dire en regard des cent dix coups de fouet à venir devant les regards de sept cent cinquante petits vicelards en rut!
Et oui,ça coûte cher, la lutte des classes à St croix. Nos deux lutteuses, blanches neige et les sept lanières ne vont pas vraiment vivre un conte de fées. La réputation de l'institut s'entretient à coup de martinet sur les derrières des perturbatrices, eux même soigneusement entretenus.
L'infirmière complaisante est là pour la forme, examen de santé salace avant l'examen de conscience. On s'y attendait, Andréa, la pauvre femme de ménage, est tout comme Elena, déclarée apte au sévice et à se faire dépoussiérer de l'arrière train à l'avant scène. En rappel aux règles elle se fait même tamponner le coquillard... Cordon s'il vous plaît, pour ne pas perdre le fil du récit, ça dépasse même un peu.
Ah la, la... maman console fifille, en Russie à l'époque, mamie Nova lui apprenait les bonne lanières à coup de cinglées toute nue dans la neige. Evidement si on compare au plus pire... ça console... mais pas tant que ça!
Changement de style, notre délicieuse compteuse d'histoire surnaturelle, dynamise son récit en réintroduisant des dialogues, édifiants sur la cruauté cynique des jouisseurs de misère... des autres! On attend leur tour... La vengeance est un plat qui se mange froid sur des fesses brûlantes... N'est -il pas?
Amicalement
Ramina
Bonjour Ramina,
SupprimerQuel délice ce commentaire, comme les précédents d'ailleurs. J'en rie toute seule. C'est un grand moment pour moi de découvrir vos tournures et autres jeux de mots sur chacun de mes textes.
A force de lire les récits de mon complice et des uns et des autres, j'ai voulu dynamiser un poil mes textes. Le ton change un peu et j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire les 3 parties de ce thème ( 2 autres sont à venir sur le même modèle ). Je pense que je ferai moitié moitié entre récits descriptifs et dialogues. C'est complémentaire, je trouve.
Amitiés.
Elena.
Bonsoir Ramina,
RépondreSupprimerA la lecture de votre commentaire, j'ai repensé aux sketches de Devos et à son génial maniement de l'absurdité des expressions courantes comme "Parler pour ne rien dire" ou "les sens interdits".
Merci pour cette prose.
Amicalement. Peter.
Bonjour Peter,
SupprimerLa virtuosité des commentaires de Ramina ne sont plus à démontrer...
Amitiés.
Elena.
Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
RépondreSupprimerLe moment où s'interrompt le récit ne peut que susciter l'envie de lire la suite. Que tout un chacun va attendre avec impatience.
Une nouveauté, cette fois-ci: l'utilisation beaucoup plus intensive des dialogues. Ce n'est pas moi qui vais vous le reprocher et pour cause! ;) D'autant que c'est une forme d'expression qui vous va fort bien.
Léa, quant à elle, a résolument basculé "du côté du manche" et se montre particulièrement désagréable avec son amie (ex-amie?) On sent que c'est une pente sur laquelle elle se laisse glisser avec de plus en plus de volupté. Au fil du temps se dévoile sa véritable nature.
Amicalement.
François
Bonjour François,
SupprimerEn effet, mon premier jet était plus long, mais voyant que ça allait dépasser grandement, j'ai préféré couper au plus mauvais moment, pour laisser le lecteur sur sa faim. Je vois que vous l'avez remarqué.
Pour les dialogues, à force de lire d'autres textes, dont les vôtres, cher ami, ça m'ont mis l'eau à la bouche et j'ai modifié ma façon d'écrire, car au début, je n'étais pas à l'aise avec ce style. Du coup, mes textes sont moitié moitié avec de la description, car je suis plus à l'aise avec ça.
Merci de vos félicitations pour ce nouveau style d'écriture, il est assez débridé, comme j'en ai l'habitude... Comme le faisait remarqué un commentateur, c'est une fiction, donc on peut se lâcher un peu, tant qu'on ne blesse personne ( ou alors un peu l'amour propre ).
Pour Léa, avec son statut de chef de classe, elle se sent investie d'une mission d'encadrement et la mène avec rigueur ( elle surjoue, par moment ), par contre, il ne faut pas qu'elle oublie qu'elle est une étudiante avant tout. La roue peut tourner et la proviseure oubliera vite son statut particulier.
Amie ou ex-amie : Les étudiants ont besoin d'elle, car elle est la courroie de transmission élèves-profs et à ce titre, il ne faut pas se fâcher avec elle, les étudiants y auraient tout à perdre. De ce fait, elle fait ce que bon lui semble, alternant les moqueries dans certains cas et les amitiés dans d'autres, selon son humeur.
Amitiés.
Elena.