Maman a appelé d’en bas.
« Les
filles ! Le facteur ! Des colis pour vous !
Pour
nous ? On s’est précipitées. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ?
Deux paquets. Identiques. Tout en longueur. Qu’on a tournés et retournés dans tous les sens. Ça venait d’une certaine société Delaniaires. Ce qui ne nous disait rien. Absolument rien. Ni à l’une ni à l’autre...
‒ Ben,
ouvrez !
Ce que j’ai
été la première à faire. À l’intérieur un fouet tressé et un martinet à dix
longues lanières de cuir. La même chose pour Iourievna. On les a regardés. Et
puis maman. Et puis on s’est regardées l’une l’autre. Et puis encore le fouet
et le martinet.
Maman
souriait.
‒ C’est
pour vous. Cadeau. Vous êtes contentes ?
On n’a pas
répondu. On est restées là, à danser d’un pied sur l’autre, sans comprendre.
‒ Bon,
alors, je vous explique… C’est une initiative du conseil des mères, sur
recommandation de sœur Marie-Zénaïde. Il se trouve en effet que, dans le
quartier, il y a beaucoup trop de laisser-aller. Un certain nombre d’entre vous
en prennent très à leur aise. Mairie et gendarmes sont exaspérés de devoir
intervenir en permanence. Il est donc indispensable de mettre très rapidement
bon ordre à tout ça. Et on va s’y employer.
Iourievna
s’est récriée.
‒ On
n’est pas des délinquantes quand même !
La réponse
ne s’est pas fait attendre.
‒ Mieux
vaut prévenir que guérir.
Et elle nous
a demandé d’aller accrocher nos « cadeaux » dans le séjour. Papa
avait prévu quatre crochets à cet effet, surplombés de nos prénoms respectifs,
entre la grande horloge comtoise et la télé. Elle nous a regardées faire.
‒ Là !
Parfait. Vous les verrez bien comme ça. Tout le temps. Ça vous donnera à
réfléchir…
Elena aussi
les avait reçus.
« Oh,
mais tout le monde ! Tout le monde. On a tout intérêt à faire profil bas.
Tous autant qu’on est. Les filles comme les garçons.
C’était
également l’avis de Théo qui s’était, lui aussi, vu gratifié du même colis.
‒ Ça
rigole plus, là, mais plus du tout.
Il avait la
voix toute bizarre au téléphone.
‒ Qu’est-ce
qu’il y a, Théo ?
‒ Rien.
Non, rien. C’est juste… Je sais pas comment te dire ça, mais il y a des photos
de toi qui circulent. De ta dernière fessée, là-bas, chez toi.
‒ Je
sais, Théo, je sais. On m’a dit.
‒ Je
les ai eues. Je les ai. On me les a envoyées.
‒ Qui ?
‒ Clément.
‒ Clément ?
Ça m’étonne pas. Et il les a eues où, lui ?
‒ C’est
un type qui les lui a fait passer, mais il y a jamais eu moyen de lui faire
dire son nom.
‒ À
l’origine ça peut pas être Léa quand même ?
‒ Léa ?
Oh, non ! Non ! C’est vraiment pas son style à Léa. À propos
d’ailleurs…
Il a marqué
un long temps d’arrêt.
‒ Oui ?
‒ Faut
que je te dise… Que t’ailles pas te faire des idées… Mais elle est revenue me
voir. Deux fois.
‒ Qu’est-ce
qu’elle te voulait ?
‒ Refaire
des photos pour le dossier, tu sais, là !
‒ Mais
elle en avait déjà !
‒ Il
lui en fallait d’autres. Des différentes étapes. Au fur et à mesure qu’elles
disparaissent, les marques. Et ce que je voudrais pas, c’est que t’ailles
t’imaginer des trucs…
‒ Je m’imagine
rien, Théo. Rien du tout. Tu m’aimes ?
‒ Mais
bien sûr que je t’aime ! Bien sûr ! »
Quand j’ai
eu raccroché, Iourievna a fait la moue.
« Il
est bien sur la défensive, moi, j’trouve !
‒ C’est
mon amie, Léa…
‒ Oui,
oh, alors ça ! Quand il y a un mec en jeu, il y a plus d’amies qui
comptent.
Elle a
retourné le couteau dans la plaie.
‒ Et en
plus, là, elle, elle peut aller et venir à sa guise alors que toi, tu peux pas
bouger…
‒ Oui,
oh, mais ça, c’est ce qu’on va voir ! Il me manque trop. Il me manque
vraiment trop.
‒ Tu
vas y aller ?
‒ Peut-être.
Sûrement. Faut que je réfléchisse.
‒ Tu
prends des risques.
‒ Je
sais, oui. Non, mais faut que je réfléchisse, j’te dis ! »
Le lendemain
matin, quand je me suis réveillée, elle était à la fenêtre. Qu’elle avait
ouverte toute grande.
« Tu
rates quelque chose. Viens ! Vite ! Dépêche-toi !
Je l’ai
rejointe.
‒ T’entends ?
J’entendais,
oui. Des coups de lanière. Et des cris déchirants.
‒ Ça
vient d’où ?
‒ De
là-bas, à droite. C’est Augustin qui s’en prend une, sûrement.
‒ Comment
ça y va, n’empêche !
‒ Oui.
Dommage qu’on puisse pas voir.
C’était bien
Augustin. Maman nous l’a confirmé quand on est descendues déjeuner.
‒ Décision
du conseil des mères. Ça lui apprendra à faire le mur la nuit. Surtout en ce
moment. Et d’autant que c’est pas la
première fois. Ça devrait le calmer. Quoiqu’avec lui, d’après ce que j’ai
entendu dire…
Elle est
venue derrière nous et nous a ébouriffé les cheveux. À toutes les deux.
‒ Vous
en faites des têtes ! Oh, mais vous risquez rien, vous, hein ! Vous
êtes toujours très sages. Non ? »
Et elle a eu
un petit rire entendu.
Elena
l’avait enregistrée, la fessée d’Augustin.
« Mais
le son, seulement le son. Parce que de là où je suis placée, c’est comme de
chez vous, on peut pas voir sa maison.
‒ C’est
toujours mieux que rien. Tu fais suivre ?
‒ Allez !
C’est parti. Quant à la vidéo on devrait bien finir quand même par l’avoir, vu
que maintenant c’est obligatoire d’en faire une et qu’elle est systématiquement
envoyée à toutes les mères du conseil. Et comme elles, la plupart du temps, il
y a pas de mot de passe sur leur ordi ou bien alors, quand il y en a un, que
c’est leur date de naissance ou le nom du chien, il reste plus qu’à se servir.
Il y en a qui vont pas se gêner, je suis sûre, et vous verrez qu’avant ce soir,
il y en aura tout un tas de copies qui circuleront. On parie ? »
Iourievna a
passé la matinée à envoyer et à recevoir tout un tas de mails. Il klaxonnait
sans arrêt, son smartphone. Et elle transférait des tas de trucs sur son
ordinateur.
‒ Qu’est-ce
tu fabriques ?
‒ Devine !
‒ Qu’est-ce
que tu veux que j’en sache ?
‒ Des
dossiers, je fais. De fessées. Trois. Le premier, c’est pour les vidéos. Le
deuxième, pour les photos. Et le troisième, c’est quand il y a juste le son
comme tout à l’heure. Je commence juste, alors j’ai pas encore grand-chose.
Mais ça devrait vite s’étoffer. Tout ce que je peux glaner je vais y mettre.
Absolument tout.
‒ Tu
fais voir ?
Elle a eu un
mouvement de recul.
‒ C’est-à-dire
que…
‒ Que
quoi ? Qu’il y a les miennes ? Celles de l’autre jour. C’est ça,
hein ? Ben, oui ! Évidemment que c’est ça, je suis pas idiote. Qui
c’est qui te les a refilées ?
‒ Mylène…
‒ Mylène…
Évidemment ! Oui, alors en fait, si je comprends bien, il y a des photos
de mon derrière qui circulent dans tout le pays, quoi !
‒ T’es
pas la seule. Loin de là…
‒ Ça me
fait une belle jambe. C’est qui, les autres ?
Et je me
suis penchée par-dessus son épaule. Elle a voulu précipitamment masquer. A
finalement renoncé.
‒ De
toute façon…
Et là, tout
de suite, en première page… Théo !
‒ Ah,
ben d’accord !
Les fesses
de Théo. Barrées, sur toute leur surface, horizontalement, de grandes traînées
rougeâtres.
‒ Et
celles-là aussi, c’est Mylène qui te les a envoyées ?
‒ Oh,
non. Non ! Parce que Mylène, elle, les mecs… Non, c’est Margaux. Et
apparemment qu’il y a plein d’autres nanas qui se les arrachent, ces photos.
Faut dire qu’il est beau mec, Théo…
‒ C’est
pas moi qui vais te dire le contraire…
‒ Et
qu’en plus, elle y est pas allée de main morte, Léa. »
La vidéo de
la fessée d’Augustin, c’est par Elena qu’on l’a eue. En tout début
d’après-midi.
« Je
vous l’avais dit qu’on l’aurait. Je vous l’avais pas dit ? Comment il
gigote, vous allez voir ça ! Un vrai bonheur…
Et
effectivement ! Agenouillé au bord de son lit, il se tortillait dans tous
les sens. Il faisait tout un tas de soubresauts ridicules.
Iourievna
était enchantée.
‒ Il
est trop marrant…
Plus ça
allait et plus il s’agitait. Il se soulevait sur les coudes. Il retombait. De
temps en temps, il lançait une patte en arrière, ce qui laissait bien voir tout
ce qu’on voulait entre ses cuisses.
‒ Il en
a une belle paire en tout cas, il y a pas à dire…
Et il
criait. Ah, ça, pour crier, il criait ! Tout en essayant d’instinct, de
temps à autre, de se protéger de ses mains. Que sa mère cinglait alors sans le
moindre état d’âme jusqu’à ce qu’il les retire, ce qu’il s’empressait de faire.
Quand ça
s’est arrêté, Iourievna s’est lamentée.
‒ Oh,
non, pas déjà ! On a même pas vu sa tronche en plus pendant qu’elle lui
faisait. Il aurait fallu voir sa tronche !
Elle s’est
nerveusement passé la main dans les cheveux.
‒ Mais
ça rend quand même toute chose. Et pas qu’un peu !
Elle s’est
levée.
‒ Je
reviens…
Le jeudi suivant,
il y a eu toute une agitation. Ça téléphonait de partout. Tout le monde. De
tous les côtés. Dans la nuit, il y avait en effet eu un coup de filet des
gendarmes à la plage et ils avaient mis en état d’arrestation une dizaine de
personnes prises en flagrant délit d’achat de produits de contrebande arrivés
par la mer : tabac, alcool, parfums, sacs de marque. Plein de trucs.
Maman
trouvait que c’était pas trop tôt.
‒ Depuis
le temps qu’il durait, ce petit trafic… En tout cas, ça va leur coûter cher.
Parce qu’en pleine période de confinement. En plus !
Et
évidemment, ce que tout le monde voulait savoir, c’était qui il y avait dans le
lot. Mais on n’y arrivait pas. Parce qu’il se disait tout et le contraire de
tout.
‒ Ils
racontent n’importe quoi, les gens !
Iourievna
m’a lancé un grand coup de coude dans les côtes.
‒ Non,
mais attends ! Bon sang ! Mais c’est bien sûr !
‒ Aïe !
Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
‒ Le
meilleur moyen d’avoir des infos de première main, c’est encore de téléphoner à
Virginie B., l’avocate. On la connaît. Elle nous dira, elle. Je l’appelle…
Sauf qu’elle
n’a rien voulu dire. Secret professionnel. Tout au plus nous a-t-elle confirmé
que oui, effectivement, il y avait bien eu dix arrestations. Sept hommes et
trois femmes. Que des interrogatoires étaient en cours. Et que l’affaire était
sérieuse. Très sérieuse.
Sûrement.
Parce que, sur le coup de dix heures, on a vu débarquer les gendarmes chez
notre voisine, Lylia S. Maman est allée
aux nouvelles et elle est revenue en nous disant qu’elle était dans le coup, ce
qui ne l’étonnait d’ailleurs qu’à moitié…
‒ Elle
est très gentille, mais faut systématiquement qu’elle joue les rebelles. Elle
peut pas s’empêcher.
Et qu’on
perquisitionnait chez elle.
‒ Apparemment
qu’il y aurait du lourd…
‒ Qu’est-ce
qu’on va lui faire ?
‒ Alors
ça ! C’est au juge de décider.
Ruxandra,
elle, elle savait ce qu’on allait leur faire.
‒ Je
suis bien placée pour avec mon cousin.
‒ Et
alors ?
‒ Oh,
ben alors, ça a pas perdu de temps, vu qu’ils ont été pris en flagrant délit.
Ce sera quatre-vingts coups de fouet chacun. Et retour à la maison tout nus à
travers les rues et menottés. Demain ça aura lieu, tout ça. Dans l’après-midi,
sûrement. Le temps que ça se remplisse, tous les papiers.
‒ Mais
qui il y a ? Tu sais qui il y a ?
‒ Il
m’a pas dit. Il a pas eu le temps. Son chef l’a appelé. Et ça pressait,
apparemment…
‒ T’auras
la vidéo au moins ?
‒ Oh,
ben oui, ça, oui ! Forcément ! »
Elena avait
glané des infos.
« Augustin
est impliqué.
‒ T’es
sûre ?
‒ Certaine.
‒ Eh
ben, dis donc ! Par-dessus l’autre il va le sentir passer.
‒ Oh,
en quatre jours quand même, elles ont eu le temps de disparaître, les marques,
non ?
Iourievna a
eu une petite moue dubitative.
‒ Pas
forcément. Ça dépend. Il y en a, ça reste plus longtemps que d’autres.
Il y avait
pas qu’Augustin.
‒ Clément
aussi.
Je n’ai pas
pu retenir un petit grognement de satisfaction. Ah, il balançait des photos de
moi à droite et à gauche, hein !
‒ Eh
bien à son tour ! La vidéo de sa correction, dès que je l’aurai, je peux
vous dire qu’elle va voyager, alors là ! Et pas qu’un peu. À plein de
monde je vais l’envoyer. Tous les gens que je connais.
‒ Et ça
risque d’être rock’n’roll… Parce que, sous ses grands airs, c’est une vraie
lavette, Clément. Il va pleurnicher, supplier, se traîner à leurs pieds. Ah, il
y aura du spectacle, ça, c’est sûr ! »
Tout
l’après-midi on a continué à enquêter.
Il y avait
aussi Lisendro.
« Oui,
forcément ! Dès que Clément est sur un coup, t’as Lisendro pas loin
derrière.
Et Mario P.
Iourievna
était aux anges.
‒ Mario
P. ! Non, mais t’imagines ? Mario P.
Mario P.,
c’est un prof de gym qu’habite la même ville que nous, mais qui exerce dans une
autre. Il est tout bronzé, tout en muscles, avec des yeux, mais des yeux !
Le genre de type que, dès que tu le vois, t’as envie de te réfugier dans ses
bras et de te laisser fondre. Toutes les filles en sont folles. Iourievna
aussi.
‒ Comme
ça, au moins, on va savoir comment il est fait tout partout. »
Qu’il y
avait aussi le couple Ségur, c’est Chelsea qui nous l’a appris, le soir,
On est
tombés des nues. Eux ! Alors là, on n’aurait jamais cru.
Iourievna a
hoché la tête.
‒ Quoique…
Ils sont
tous les deux employés de banque, les Ségur. Dans la même banque. Des vraies
peaux de vaches. À jamais rien faire pour arranger le monde. Au contraire. Dès
qu’ils peuvent t’enfoncer…
‒ Ah,
ça, c’est sûr qu’il y en a plein qui vont jubiler de les voir punis comme des
gamins à cinquante ans passés.
‒ Oh,
la honte ! Non, mais la honte !
‒ Ben
oui, mais il y a pas d’âge, hein, quand on a mérité.
Bon, mais
donc, si on comptait bien, on connaissait les noms de deux femmes sur les trois
et cinq hommes sur les sept.
‒ Faudrait
quand bien qu’on arrive à savoir qui c’est, les autres.
‒ Sinon,
demain on aura la surprise. C’est pas mal non plus…
Et Iourievna ? On la connait
Il y a un début à cette série
et l'épisode précédent : chapitre 30 scène 2
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerEn plein confinement, chacun cherche à y échapper et à continuer à vivre normalement. Les règles étant claires, les sanctions tombent pour chaque personne qui ne saurait pas s'y conformer. Chez les familles ayant adhéré au conseil des mères, les jeunes ont une très mauvaise surprise en déballant leur cadeau, car on ne badine pas avec la discipline.
De plus, des contrebandiers en profitent pour venir sur les plages refourguer des produits. Manque de chance, les forces de l'ordre débarque et emmènent certaines personnes. Le flagrant délit étant prouvé, ce sera la punition publique. Ils vont en prendre pour leur grade, ces receleurs...
Amitiés.
Elena.
Bonjour Elena. Et bonjour à tous.
SupprimerCette période de confinement dure. Et devient de plus en plus difficile à supporter pour tout le monde. Beaucoup sont prêts à prendre des risques. Pour obtenir ce qu'ils veulent, mais peut-être aussi, parfois, dans certains cas, pour le plaisir, aussi, de jouer avec le feu. Ils doivent en subir les cuisantes conséquences. Pour les autres, et en particulier nos deux soeurs jumelles, c'est alors l'événement... Dont elles vont s'efforcer de profiter autant que faire se peut.
Amicalement.
François
Bonjour à tous,
SupprimerLorsque l'on joue, il faut accepter de perdre, c'est une option qu'il faut envisager et nos personnages se sont fait prendre en fragrant délits ou en fragrant délires, c'est comme on veut...
Lorsqu'on enfreint les règles, il y a une certaine montée d'adrénaline qui devient excitante, mais qui retombe aussi sec qu'on se fait prendre et là, c'est la correction assurée. Nous avons trouvé la méthode radicale pour ne pas remplir les prisons pour des délits mineurs. François, il faudra que l'on dépose un projet de loi !
Amitiés.
Elena.
Amis de la poésie et de la fessée de contrebande... Bonjour,
RépondreSupprimerEh Eh! La réputation de la maison Delaniaires n'est plus à faire. Les affaires marchent bien et les derrières des dévergondés on fort à faire avec ces fameux martinets qu'on retrouve maintenant dans beaucoup de situations disciplinaires. Cadeau pour les jumelles, mais pas vraiment pour leurs fesses.
Dans "le journal d'Olga" les séances de fessées,( on peut même dire de sévères punitions, et encore c'est un doux euphémisme )c'est comme un jeu de société ou jeu de rôle, qui se déroule entre coquins et coquines, de préférence, les fesses à l'air... et pas que les fesses !
En lieu et place des cartes on y distribue des volées de coups de martinets. A la différence du Monopoly, à chaque fois que tu passes par la case départ tu reçois vingt cinglées supplémentaires.
En fin de parties, ces demoiselles, s'excitent comme des puces en chaleur sur les collections de belles images et mouillent la culotte en matant les vidéos des punis se tortillant, sous les raclées de bonheur !( Beaucoup préfèrent les poignées du même nom! )
Pour récompenser les fessiers les plus hauts en couleur, visite cul nu de l'atelier de fabrication de martinets de la maison Delaniaires avec démonstration à l'appui... Savoureuse manière de s'occuper en période de confinement!
Lecture toujours agréable dans ce style d'écriture simple et rapide, construite sur un enchaînement de dialogues percutants. Langage direct, familier, aussi vivant que les postérieurs des punis se tortillant sous les corrections!
Y a pas à dire, le virus de la fessée est tout de même plus attractif que celui du Corona!
Cordialement
Ramina
Bonjour Ramina.
SupprimerCa y est, j'ai trouvé votre commentaire, dont vous parliez dans un autre commentaire. Notre comparse Josip a appuyé sur le bon bouton.
Il est vrai que les dialogues entre personnages, dans la langue d'jeunes, fait des ravages. C'est direct et sans fioritures, mais en aurait-on besoin ? Pas sûr.
En appui de mes textes, nous nous complétons bien. Et puis ça fait des révisions pour ceux qui auraient loupé quelques uns de mes épisodes.
En plein couvre-feu, ces textes sont de nouveau d'actualité. C'est t'y pas beau, ça, madame ?
Le thème a inspiré d'autres écrivains et tant mieux, nous pouvons exploré le sujet par de multiple angles. Celui des fesses est celui que je préfère...
L'enseigne DELANIAIRES a encore de beau jour devant elle et pourra, à coup sûr, alimenter de nombreuses maison en ustensiles réchauffant, car entrant dans les périodes fraiches, il est souhaitable de ne pas prendre un rhume, surtout en partie basse, mais avec ce que prenne nos jeunes gens, ça ne risque pas, et ce n'est pas fini. Jetez en encore, la coupe n'est pas encore pleine. D'autres aventures arrivent.
Amitiés.
Elena.