Monsieur Antoine les conduisit, tenus chacun par une oreille, au pied du grand arbre qui bordait le jardin.
« Votre
nez touche l’écorce, ordonna-t-il, et les mains sur la tête ! »
Aurélie ne mit pas assez d’empressement à se mettre en place ? Une claque sur les fesses l’y encouragea. Elle se plaça d’un côté et Philippe se hâta de prendre la sienne de l’autre. Le tronc était large, ils ne pouvaient plus se voir. Monsieur Antoine rectifia la position de la jupe d’Aurélie, afin que ses fesses encore bien rouges, soient visibles.
De
l’endroit où il travaillait, Monsieur Antoine pouvait surveiller ses deux
punis. Aurélie avait été placée les fesses tournées vers la maison. Il était
certain que d’un simple coup d’œil par la fenêtre, on ne pouvait pas la rater.
Philippe
mit un petit moment à récupérer de la fessée appuyée que Monsieur Antoine lui
avait donnée. Il ne prit conscience de sa position que quand il entendit, dans
son dos, une voiture passer sur la route. Ce n’était pas la haie clairsemée à
cette époque de l’année qui pouvait le dissimuler. Il avait suffi que la
personne qui conduisait ou l’un de ses passagers tournât la tête pour
l’apercevoir. Il tourna la tête vers la route.
‘Veux-tu
que je vienne te donner une autre fessée, Philippe ? »
Il
se dépêcha de reprendre la position que Monsieur Antoine lui avait assignée.
Entre être vu les fesses nues par les personnes qui passaient et la fessée de
Monsieur Antoine, il ne savait plus ce qui était le plus humiliant. Mais il y
avait l’une des deux situations qui était certaine, s’il continuait. Il n’y
aurait pas d’autre avertissement. L’autre, avec un peu de chance…
Mais
Philippe n’eut pas de chance. Une première voiture passa sur la route. Son
conducteur ralentit, presque à s’arrêter. Il était impossible qu’il n’ait rien
vu. ¨Puis, quelques minutes plus tard, un deuxième véhicule effectua la même
manœuvre. Dans la tête de Philippe, il n’y avait aucun doute que si les
voitures ralentissaient autant, c’est parce que leurs passagers l’avaient
aperçu.
Il
n’eut le droit de se reculotter que quand Monsieur Antoine les remit tous les
deux au travail.
« Vous
avez intérêt à accélérer. Il ne reste plus qu’une heure avant qu’il ne commence
à faire nuit et vous savez ce qui vous arrivera si vous n’avez pas fini la
rangée. »
Un
quart d’heure plus tard, ils avaient bien avancé. Encore une demi-heure et ils
regardaient le bout du rang avec optimisme. Il fallut se rendre à l’évidence
quand il ne resta plus que cinq minutes. Jamais ils n’arriveraient au bout.
« Je
vois que vous n’avez pas fini !
–
Presque Monsieur Antoine, presque ! Encore un peu de temps !
–
Je vous avais laissé une heure et cela en fait une heure et quart. Et il fait
déjà nuit !
–
Mais…
–
On rentre !
–
Mais… »
Monsieur
Antoine releva sans effort Aurélie qui se trouvait de son côté et il lui asséna
une formidable claque qui la propulsa vers la porte de la cuisine.
« Aïe,
cria Aurélie !
–
En veux-tu une toi aussi ?
–
Non, Monsieur Antoine, se dépêcha de répondre Philippe. J’y vais tout de
suite ! »
Il
rattrapa Aurélie qui se pressait pour rejoindre la cuisine. Monsieur Antoine
les suivait de près.
« Lavez-vous
les mains, leur ordonna Madame Bernadette ! »
Monsieur
Antoine avait installé une chaise dans le milieu de la cuisine.
« Venez
me montrer, insista Madame Bernadette, je veux vérifier qu’elles sont
propres ! »
Ils
passèrent à l’inspection minutieuse de la cuisinière. Monsieur Antoine avait
pris place sur la chaise et il avait remonté ses manches de chemise.
« Venez-ici,
je vous attends !
–
Oh oh, fit Madame Bernadette ! Il y a de la fessée dans l’air !
Qu’ont-ils fait encore ces deux-là ?
–
Que veux-tu, bien obligé ! Ces deux-là des disputent au lieu de
travailler : et ce brin d’herbe-là est à toi, non à toi ; et il n’y a
pas de raison que j’en fasse plus que toi ! La conséquence ? Chacun
avance à la vitesse de l’escargot en goguette et ce soir le travail n’est pas fini.
Je ne leur en avais pourtant pas demandé lourd ! »
Aurélie
et Philippe baissèrent la tête. Leur petit manège qui semblait une riche idée
tout à l’heure, apparaissait maintenant come puéril.
« Plus
vite que ça ! »
Sans
se lever de sa chaise, il lui fit faire, à Aurélie qui était la première, les
deux derniers pas qui restaient en un seul bond, la ramenant à ses pieds. Il
fourra ses mains sous la jupe de la jeune femme en soulevant les deux côtés,
faisant apparaître une culotte qu’il fit glisser le long des cuisses.
« Je
crois qu’une bonne fessée s’impose ! »
Il
attrapa alors Philippe par la ceinture de son pantalon et le plaça entre ses
jambes. Elle fut débouclée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et le
pantalon déboutonné tomba sur les cuisses du jeune homme. En tirant dessus deux
fois vers le bas d’un geste ferme, il le fit descendre en dessous des genoux.
Une main de chaque côté, il glissa ses pouces sous l’élastique de la culotte et
il la descendit jusqu’aux genoux.
« Tu
as raison, fit Madame Bernadette, ces deux-là ne comprennent qu’avec des fesses
brûlantes ! »
Il
avait fait faire le tour de sa jambe à Philippe qui ne se déplaçait plus qu’à
petits pas. Il n’y eut pas de pause quand le garçon arriva à sa droite. Une
main tirant le bras, l’autre poussant dans le dos, il l’allongea à plat ventre
en travers de ses genoux.
« Veux-tu
une spatule en bois, lui proposa sa femme ?
–
Pas besoin, je crois que ma main va suffire ! »
Elle
suffisait largement. Philippe n’avait pas esquissé le moindre geste de défense.
Il retrouvait les sensations éprouvées lors de la première fessée que lui avait
donnée Monsieur Antoine. Il y avait une telle différence de poids et de
musculature entre eux deux qu’il savait bien que quoiqu’il fît, la fessée irait
à son terme. De plus, la punition était si légitime, si méritée, qu’il ne
voyait pas quel argument opposer à la décision de Monsieur Antoine. S’il
n’avait jamais pris de fessée de son père, le plus souvent absent de la maison,
il était évident que Monsieur Antoine entendait rattraper le temps perdu.
C’était
la deuxième fois que Monsieur Antoine le corrigeait. Et comme la première, il
reçut la fessée comme venant d’une main paternelle punissant son grand garçon. Avec
Aurélie, ils s’étaient chamaillés, insouciants des conséquences de leur dispute
puérile. Le prix à payer en était une bonne fessée déculottée, Philippe ne
voyait rien à en redire à ce que celui qu’il ressentait comme une autorité
paternelle s’en chargeât.
Monsieur
Antoine exerçait son devoir de correction envers ceux qu’il voyait comme des
enfants puisqu’ils se comportaient comme s’ils étaient loin d’avoir atteint
l’âge adulte. Il espérait qu’une prochaine fois, ils penseraient aux
conséquences et à la fessée qui les attendait, avant de recommencer. Cela faisait
partie de son rôle dans cet environnement très majoritairement féminin. Aurélie
et Philippe avaient également besoin d’une autorité masculine après avoir
découvert, depuis trois jours, combien celle des femmes de leur entourage pouvait
être ferme.
« Veux-tu
que je fesse l’autre, demanda Madame Bernadette ?
–
Non, non. Je crois qu’elle aussi a besoin de sentir une main masculine lui
chauffer les fesses. Je vais m’occuper d’elle dès que j’en ai fini avec
celui-là ! Je ne suis pas leur père, mais je suis ce qui s’en approche le
plus ! »
Madame
Bernadette approuva en hochant la tête. Aurélie et Philippe avaient besoin que
tout leur entourage se mobilisât pour éradiquer toutes les attitudes enfantines
qu’ils adoptaient bien trop souvent. Une main paternelle sur les fesses ne pouvait
qu’accélérer les choses.
Et
la sienne tombait en cadence sur les fesses de Philippe. Elle couvrait à chaque
fois presque la moitié de la surface qu’il devait rougir. Philippe accusait le
coup. La force de Monsieur Antoine se sentait à chaque claque. Celui-ci ne
ménageait pas sa peine.
« Tant
qu’à les fesser, se disait-il, autant que ce soit mémorable ! »
Celle-là
le fut. La danse des jambes de Philippe ne laissait aucun doute. La main de
Monsieur Antoine qui était posée dans le creux de ses reins arrivait presque à
faire le tour de sa taille. Elle l’empêchait de bouger tout le bas du dos.
Comme il n’osait protéger ses fesses de sa main libre, il n’avait plus que des
battements des pieds pour tenter d’évacuer la cuisson qui s’accumulait sur ses
fesses.
C’est
un petit garçon corrigé par son père qui se releva des genoux paternels quand
on lui en donna l’autorisation. Ses braillements ne cessèrent pas tout de suite
et ses yeux pleins de larmes l’empêchaient de voir autour de lui. Il aurait
fait n’importe quoi pour obéir à Monsieur Antoine, Tout plutôt que de recevoir
une nouvelle fessée. Il se promit que son travail dans le jardin serait
maintenant irréprochable.
« Cesse
ce tintamarre ou je recommence la fessée ! »
La
poitrine encore soulevée par les sanglots, Philippe ravala ses pleurs.
« Voyons
si j’arrive à faire un aussi bon travail avec toi ! »
Monsieur
Antoine avait saisi Aurélie par le bras et il l’approcha de lui. Il la prit par
la taille et il la coucha en travers de ses genoux. La jupe ne couvrit plus les
fesses très longtemps. Aurélie gloussa, mais c’était un effet de la peur
qu’elle ressentait. Elle savait ce qu’était une fessée donnée par Monsieur
Antoine, elle l’avait déjà expérimenté. Cela faisait un peu de temps, mais ses
fesses s’en souvenaient encore.
Cette
deuxième fessée fut tout aussi formidable que celle de Philippe. La première
n’avait pas entamé la capacité de Monsieur Antoine à claquer un postérieur. Il
ne ressentait aucune fatigue et Aurélie s’en rendit compte tout de suite.
Tout
de suite, elle se remémora les fessées reçues de la main de Monsieur Antoine,
il y avait plus de dix ans. Elle se souvenait de la cuisson qu’il savait
provoquer. Si son souvenir était exact, la cuisson qu’elle ressentait sur ses
fesses, n’atteignait pas le niveau de celles de ses souvenirs. Loin de la
rassurer, cela l’inquiéta. Ce n’était que le début de la correction. Elle
pouvait s’attendre à bien pire par la suite.
Ses
pires craintes se réalisèrent. Ses souvenirs étaient exacts et Monsieur Antoine
n’avait rien perdu de sa capacité à donner la fessée. Elle était maintenue par
une main pesant sur ses reins mais sa tête et ses jambes, profitant de leur
relative liberté, donnaient une sérénade folle que ses cris dissonants accompagnaient,
mais toujours à contretemps. Il est vrai qu’Aurélie ne cherchait pas à charmer
les oreilles des témoins de la scène et aucun d’eux ne s’attendait à ce
qu’Aurélie produisît une douce harmonie.
Elle
croyait depuis longtemps ne plus pourvoir supporter une claque de plus quand
Monsieur Antoine mit fin à la fessée. D’une poussée, il la mit debout.
« Aller
rejoindre votre coin ! Chacun dans le sien ! »
Ils
s’y rendirent aussi vite que leur permettaient leurs vêtements entravant leur
déplacement. Après une telle fessée, le coin semblait un endroit bien enviable.
« Vous
allez y rester jusqu’au dîner. Et que je n’entende pas dire que vous vous y
êtes signalés ! Ma main est prête à resservir ! »
Ni
l’un ni l’autre n’avait envie de vérifier si cette promesse serait tenue. Ils
n’en doutaient, de toute façon, pas une seconde.
Philippe
se remettait lentement de la fessée qu’il venait de recevoir. Bien sûr, il y
avait la cuisson sur ses fesses, mais comme habituellement, elle avait
considérablement diminué après quelques minutes passées au coin. C’étaient
surtout les perspectives nouvelles qu’ouvraient cette dernière punition qui
l’inquiétaient.
Il
avait cru, jusque-là, que seules les personnes qui en avaient reçu
l’autorisation formelle par sa belle-mère pouvaient le corriger. Là, il avait
l’impression que Monsieur Antoine avait décidé, de sa propre autorité, qu’il
devait lui donner la fessée. Bien sûr il était au courant de la façon dont
Philippe était puni dans cette maison, il avait même assisté à l’une de ces
corrections. Mais si toutes les personnes qui savaient que Philippe recevait la
fessée déculottée se donnaient le droit de le punir de la même façon ?
Jusqu’où cela irait-il ?
Il
n’était pas difficile de voir en Maman Marianne et Madame Bernadette deux
figures maternelles. Mademoiselle Annette avait pris le rôle de baby-sitter. Il
était donc concevable qu’elles aient, toutes les trois, le devoir de le punir
quand il l’avait mérité. Il n’aurait, bien entendu, jamais dit cela la semaine
dernière, mais ici, dans cette maison, sous la coupe de sa belle-mère, cela
semblait normal et Philippe acceptait maintenant cette situation.
Voilà
maintenant qu’il avait un père de substitution, de ceux qui donnaient également
la fessée à leurs rejetons. Et quelles fessées ! Il n’arrivait pas à
trouver cela injuste ou déplacé. Cette présence constante d’une autorité
rigoureuse était même plutôt rassurante. Douloureuse, mais rassurante.
Pour
quel motif puéril avait-il eu cette dispute avec Aurélie ? Il s’en
rappelait à peine. Ils avaient tellement de querelles l’un avec l’autre, qu’il
en oubliait les raisons aussitôt l’altercation passée. Se chicaner l’un l’autre
faisait partie des mauvaises habitudes qu’ils avaient prises au fil des années.
Cela ne lui était pas apparu aussi clairement auparavant. Maintenant, il y
regarderait à deux fois avant de provoquer sa compagne et il espérait qu’elle
ferait de même. Il devait reconnaître que la fessée de Monsieur Antoine n’y
était pas pour rien.
Heureusement,
tout cela restait dans le cercle familial, un cercle qui s’élargissait, mais il
avait un lien proche avec ceux qui le punissaient. Deux Mamans, un Papa et une
baby-sitter. Cela faisait quatre personnes qui lui donnaient la fessée, mais
c’était le signe qu’il comptait pour eux. Il s’en trouva rasséréné. Rasséréné,
sans doute, mais c’était quand même diablement embêtant de recevoir la fessée
déculottée.
La
première fois que Monsieur Antoine lui avait baissé la culotte, il avait à
peine eu le temps d’avoir honte. Il l’avait pleinement ressentie à la deuxième
fessée. C’était un sentiment complexe.
Il
avait honte de montrer ses fesses nues et encore plus de constater que les
personnes qui s’apprêtaient à le fesser étaient indifférentes à la mise à nue
de ses attributs sexuels, comme si les exposer était une situation banale, une
nécessité pour faire la preuve du sérieux de la situation dans laquelle il
venait de se mettre. Tout en l’évoquant, il prit conscience que c’était bien ce
qui se passait. Le déculotter pour le punir ne faisait plus question. C’était
la norme.
Mais
il avait également honte qu’on jugeât qu’il n’y avait pas d’autre moyen de le
ramener à la raison que de le fesser. C’était humiliant, il perdait alors
toutes sensations d’être adulte, mais il devait reconnaître que c’était
bigrement efficace. Pour la première fois de sa vie depuis qu’il n’était plus
un enfant, il considérait avec attention les remarques des autres et il était
particulièrement attentif à celles qui venaient de ceux qui avaient autorité sur
lui. Il les considérait avec respect… c’était une sensation nouvelle.
Et
il avait enfin honte d’avoir fâché les personnes qui prenaient soin de lui, de
n’avoir pas su modifier son comportement avant de les obliger à le punir. Il
savait alors que la fessée était une façon d’obtenir leur pardon, ce dont il
avait désespérément besoin à ces moments-là. Il savait qu’il les avait déçues
et il n’avait de cesse que de rentrer de nouveau dans leurs bonnes grâces,
inquiet de perdre définitivement l’attention dont il était l’objet depuis qu’il
était arrivé chez sa belle-mère.
« Je
vais cesser de faire des bêtises et à partir de maintenant, mon comportement va
devenir irréprochable ! Demain, je vais montrer à Monsieur Antoine comment
je sais bien travailler dans le jardin ! »
C’est
fort de cette ferme résolution qu’il attendit la fin de la pénitence.
Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !
Et le précédent : le chapitre 20
Bonjour JLG ,
RépondreSupprimerles fesses de Philippe vont être reconnues dans le village , bientôt les voyeurs vont revoir Philippe gêné ?
Au plaisir de vous lire
PS: vas t-on croisé d'autres personnages connus du village (exemple Catherine )
La jupe et les socquettes pour Aurélie très bien mais pour Philippe il devrait porter la culotte courte c'est le vêtement d'un petit garçon à quand la suite?
RépondreSupprimerChers lecteurs anonymes,
SupprimerUn épisode par semaine, c'est la règle ! Il faut que vous me laissiez le temps de l'écriture.
Au plaisir de vous lire,
JLG.