Je suis retourné chez ma mère soulagé, j'avais encore trois semaines de vacances avant de réintégrer l'ECS et j'entendais bien en profiter après ces derniers jours de calvaire.
Je me suis efforcé de respecter à la
lettre les consignes de ma mère et miracle, je ne me suis pas ramassé de fessée
!
Elle était ravie de ma nouvelle attitude et se félicitait de ses méthodes et de celles de sa sœur, je me suis bien gardé de lui confier que durant la dernière semaine de mon séjour chez la tante Maud, je m'étais retrouvé sous les fourches caudines de ma jeune cousine, qui avait tout pouvoir sur moi y compris celui de m'infliger des châtiments corporels.
Je craignais qu'elle approuve ces dispositions
et puis, elle devait être au courant puisque selon la tante, la tutelle de Lucie
reprendrait dès la reprise ces cours, je préférais rester dans le flou.
Ces semaines furent enchanteresses, ma
mère, apparemment convaincue de ma soumission à ses préceptes me laissait la
bride sur le cou et je m'efforçais de ne pas en abuser.
A l'occasion d'une boum où j'avais été
invité, je me disais que chez la tente Maud, compte tenu de ce que mes copains
et copines savaient de mon abaissement, il n'y avait guère de chance que cela m'arrive
ou alors aux fins de se moquer de moi, j'étais sorti avec une jolie jeune fille
d'un an plus jeune que moi, Justine, les journées que nous avions ensuite
passées ensemble à nous faire des gâtés dès qu'on était à l'abri des regards
indiscrets m'avaient en partie redonné un peu de confiance en moi et fait
oublier mes précédentes misères que je m'efforçais de chasser de mon esprit
même si ce n'était pas simple.
En dépit de nos précautions, ma mère
avait été informée de mon flirt, à ma grande surprise, elle m'en avait félicité
et même demandé d'inviter ma copine à la maison pour faire sa connaissance.
Je n'y tenais pas des masses, j'avais
peur qu'il soit fait allusion au régime disciplinaire auquel j'étais astreint,
c’est-à-dire les fessées déculottées et parfois publiques que je me ramassais
régulièrement depuis à présent presque une année, que ce soit chez ma logeuse,
à la maison, chez ma tante et pis encore à l ECS.
Justine serait interne, ses parents
avaient opté pour un pensionnat de jeunes filles, un truc privé géré par des sœurs
ursulines, au sein duquel elle avait déjà effectué son année de première qui
n'avait pas l'air très marrant.
Hélas, il n'était géographiquement pas
très éloigné de mon école et je redoutais déjà qu'elle rencontre quelques uns
de mes condisciples qui pourraient éventuellement se répandre quant à la terrible
fessée déculottée que m'avait infligée Madame Bruno devant toute la classe,
quand elle m'avait surpris en train de copier, j'y reviens, on voit que cela m'avait
réellement traumatisé.
Encore heureux qu'en tant que pensionnaire,
ses sorties à l'extérieur seraient très limitées, j'espérais qu'elle en
passerait l'essentiel en ma compagnie.
Je suis très vite tombé amoureux et ma
mère si sévère par ailleurs, en tout cas depuis une année, me laissait la bride
sur le coup et acceptait que je reçoive ma copine à la maison.
J'étais angoissé par la crainte qu'elle
vienne à se répandre quant aux corrections qui m'était infligées, mais pour un
temps il n'en fut rien.
Au contraire, pour une fois je sortais
de mon rôle de petit garçon et elle me prit à part pour me demander où j'en
étais précisément avec Justine.
– Ne tournons pas autour du pot, est ce
que vous avez déjà fait l'amour et si oui avez-vous pris quelques précautions ? »
J'étais très gêné d'aborder le sujet et
en quelques secondes mes joues prirent l'habituelle couleur rubiconde de mes
fesses après une bonne raclée.
« Eh bien, non... mais, ça peut
venir… je ne sais pas trop.
– Ecoute, je sais à quelle époque on vit
et on ne va se raconter d'histoire, d'abord est ce que tu es vierge.
– Oui.
– Dans ces conditions et puisqu'il n'y a
pas d'homme dans cette maison, il va falloir que je t'instruise à minima, même
si ça me gêne terriblement, ce sera toujours mieux que les bêtises que tu
entendras de tes copains. Une première chose, je vais t'acheter des préservatifs
et tu ne pénètreras pas Justine, ou une autre après tout, sans t'en être recouvert
le pénis, c'est très important Fabien. D'ailleurs cela me fait penser que
monsieur Bonnet, le pharmacien acceptera peut-être de me remplacer dans ton
instruction sexuelle, puisqu'il faut bien nommer les choses. Coïncidence, Maud
a fait de même avec Lucie avant-hier, mais c'est évidemment plus facile entre
femmes, elle lui a même conseillé de s'épiler la foufoune, c'est plus hygiénique
parait-il, soit, je pense plutôt que c'est une question de mode, bref, ce n'est
pas ton affaire.
J'eus tout de suite une belle érection
en songeant que ma cousine se verrait également dépouillée de sa toison intime,
car j'avais bien compris que les conseils de la tante Maud valaient désormais
obligation.
Le pharmacien voulut bien m'accorder une
quinzaine de minutes de son temps et retiré au fond de son officine, me permis
d'améliorer mes connaissances sexuelles, il insistait beaucoup sur les préliminaires
et les caresses au clitoris de la dame. Fort de ces instructions, je demandais
à Maman la permission de recevoir Justine dans ma chambre, ce qui me fut accordée.
Autant ma mère pouvait se montrer
extrêmement sévère dans la plupart des domaines, autant elle manifestait une
grande ouverture d'esprit dans celui du sexe.
C'est ainsi que je pus perdre mon
pucelage dans la quiétude de la maison qu'elle m'avait laissée à disposition.
Justine n'était plus vierge mais son
expérience restait limitée, il n'empêche mon initiation à l'amour fut satisfaisante
et cela me remontât grandement un moral qui en avait bien besoin après les tourments
que j'avais subi chez la tante Maud.
Cela me fit tout drôle quand cette
dernière se pointa à la maison en compagnie de ses deux filles pour préparer la
rentrée imminente de Lucie.
J'étais tout à fait gêné, tout le
bénéfice de mon amourette s'évanouit en quelques secondes, je me revoyais les
fesses à l'air couché sur les genoux de l'une ou de l'autre et j'avais l'impression
à leurs regards qu'elles lisaient dans mes pensées.
Je rougis beaucoup lorsque Maman fit allusion
à ma conquête et au fait que j'étais désormais "un homme".
« Mais rassure toi Maud, pour le
reste, cela reste un petit garçon, même si depuis son retour je n'ai pas eu
l'occasion de lui administrer une bonne déculottée, à croire que son séjour chez
toi lui a été très profitable, je ne doute pas que cela perdure sous la double
férule de Madame Leblanc et de sa cousine. »
On y était, ma mère confirmait à mon
grand désespoir que Lucie continuerait à jouir d'une pleine autorité sur moi,
je trouvais cela très injuste, mais que faire pour l'heure ?
Je réussis à échapper à la visite de
présentation que firent Maman, sa sœur et Lucie à Madame Leblanc. Les deux
femmes me firent un retour tout à fait enthousiaste, alors que ma cousine l'était
nettement moins.
J'appris que Béatrice, Julie et Sylvie
qui avaient assisté à nombre de mes humiliations et surtout à mes fessées
déculottées, faisaient toujours partie des pensionnaires, Carole avait été
remplacée par une jeune Virginie à qui je souhaitais bien du plaisir, tandis
que ma place allait à un garçon qui ne serait pas forcément plus à la fête que
moi dans ce gynécée.
Lucie me prit à part.
« Elle n'a pas l'air trop facile la
vieille.
– C'est rien de le dire, ce n'est pas la
peine que je t'explique, tu pigeras vite toute seule. Sache seulement pour ta
gouverne que c'est à cause d'elle que le système des fessées rédemptrices a été
remis en vigueur dans nos familles et que non seulement, elle ne s'embarrasse
guère du respect de la pudeur des uns ou des autres, mais qu'en plus ce ne sont
pas des fessées pour de rire qu'elle t'envoie. Sans compter, Madame Sand qui se
permet également de te claquer le cul.
– Qui c'est encore celle-là.
– Une sorte de bonne à tout faire ou d'assistante
comme tu voudras qui est également autorisée à fesser les pensionnaires.
– Eh bien, ça promet !
– Tu peux préparer tes jolies fesses ma
chérie.
– Ne fais pas le malin, car je ne compte
pas ménager les tiennes.
– Il faudra mesurer tes élans, car Madame
Leblanc, si elle est très sévère, déteste par ailleurs les injustices et il pourrait
t'en cuire au niveau de ton bas du dos, si tu te permettais de me punir sans
raison valable.
– Cela n'a jamais été le cas, non ?
–En effet, je ne sais même pas pourquoi
j'aborde la question, méfie toi quand même car je n'ai pas l'intention de me laisser
faire comme chez ta mère.
– Alors, il parait que tu as perdu ton
pucelage, il était temps ! Si tu arrives à voir un peu ta copine, cela
t'évitera de te branler dans les chiottes ou dans ton pieu, avec les funestes conséquences
qui en résulteraient pour l'état de tes fesses. Quand tu c'est que tu me présentes
cette personne exceptionnelle ?
– Je ne suis pas spécialement pressé.
– Quoi, tu aurais honte de ta cousine,
je te signale au passage que je suis pourvu de nombres de soupirants.
– Je n'en doute pas car, même si ça ne
fait pas spécialement plaisir de te le dire, tu es devenue plutôt jolie ces
derniers mois.
– C’est toujours agréable à entendre. Ah,
j'ai pigé, tu t'es bien gardé de lui confier que tu te ramassais des fessées y
compris par l'entremise de ta jeune cousine. »
Je me mis à rougir tel le coquelicot, elle
avait comme souvent visé juste, elle savait frapper où ça faisait le plus mal,
au propre comme au figuré d'ailleurs.
« Tu as eu tort de lui cacher, car
elle sera fatalement mise au parfum et tu te trouveras encore plus bête, mais moi,
ce que j'en dis n'est ce pas, c'est ton problème. »
Le pire c'est qu'elle avait parfaitement
raison, il fallait que je prenne grave sur moi et que j'avoue à Justine qu'à
presque dix-neuf ans, je me prenais encore des fessées déculottées, non
seulement par ma mère, ma tante et une de ses amies, sans parler de Madame Leblanc,
de Madame Sand, de Carole, fort heureusement remplacée, et surtout de ma jeune cousine,
je crois bien que c'était le plus dur à expliquer.
Je laisse sous silence les fessées que
je m'étais ramassées, par Corinne, la directrice du super marché et sa
secrétaire, la mère d'une de mes copines et surtout la plus humiliante de
toute, celle qui m'avait été infligée cul nu devant toute la classe par Madame Bruno
pour avoir copié en composition, pardon d'en reparler.
Pourtant, il fallait bien que j'effectue
mon "coming out", car tôt ou tard, ma fiancée serait informée de ma
triste situation, je me raccrochais au mince espoir, qu'elle pouvait se trouver
dans les mêmes contraintes comme cela avait été le cas avec Eve et d'autres
potes, filles ou garçons.
Mais Justine n'intégrait pas l'ESC, dont
l'usage des châtiments corporels était forcément connu des parents, ma mère ne m'en
avait pas parlé, mais j'imaginais qu'elle avait dû signer une décharge en ce
sens.
Bien que ma copine intègrât une école religieuse,
dont on pouvait supposer que la discipline restait rigoureuse, il était peu
probable qu'on emploie les mêmes méthodes, quoique…
J'avais tâté prudemment le terrain lors
de nos épanchements, je ne connaissais pas encore ses parents, mais le fait que
ce soit ma mère qui soit obligée de nous accueillir ne prouvait pas pour autant
leur sévérité.
J'évoquais à mots couverts le sujet de
l'obéissance que l'on m'imposait, tentant de la faire rebondir sur la question,
en vain.
Un soir pourtant à quelques jours de la
rentrée et alors que j'avais laissé ma chambre complètement en vrac et que je
craignais de payer cette négligence d'une copieuse fessée dès mon retour au
bercail, je me décide à me jeter à l'eau.
On boit un verre dans une brasserie près
de chez moi et je crains que Justine vienne à vouloir me raccompagner et qui sait
passer un petit moment d'intimité, on a effectué quelques courses et il n'est
encore que dix sept heures.
Ma crainte c'est évidemment de tomber sur
ma mère et de me prendre dans la foulée une bonne fessée, je subodore qu'elle
ne changera pas de profession de foi, la punition doit être infligée si
possible sur le champ et le nombre de spectateurs présents ne peut être que salutaire
et aggraver la sanction par l'humiliation provoquée. Je ne pense pas qu'elle
fera une exception pour Justine, bien au contraire !
Et hélas, trois fois hélas, c'est bien
ce qui est arrivé, mais paralysé par le trac, je n’avais rien dit à ma copine.
Pas pour ce que je craignais, la chambre
en désordre ce n'était pas le plus grave, il se trouve que ma mère m'avait chargé
d'aller porter sa déclaration de revenu à l'administration fiscale, elle avait
négligé de la remplir en temps et en heure et avait attendu le dernier moment,
un envoi par courrier l'aurait immanquablement fait arriver hors délais.
Tout à mes amours, j'avais complètement
oublié de la déposer dans la boite des impôts et c'est la première chose que me
demandât ma mère à son arrivée à la maison, alors que je flirtais sur le canapé
avec Justine.
« Je suis désolé, je n'y ai plus
pensé, mais je vais y aller tout de suite.
– Non, de toutes façons, il est trop
tard, j'irai demain et je verrai si je peux échapper aux pénalités de retard.
Décidément, je ne peux pas avoir confiance en toi. J'espérais que tu serais
amélioré après ce séjour chez ta tante, mais je vois qu'il n'en est rien et qu'il
faut encore recourir aux mêmes méthodes et je ne te parle même pas de l'état de
ta chambre, allez tu sais ce qui te reste à faire.
– Si tu avais fait le nécessaire, on n'en
serait pas là, je ne suis pas responsable de tes conneries. »
Qu'est ce que je n'avais pas dit. Elle
était véritablement furieuse et j'avais aggravé mon cas en lui répondant, mais
je me disais que je pourrais peut-être éviter le pire en m'excusant la suppliant,
ce que je m'empresse de faire en la prenant à part dans la cuisine.
« Pitié Maman, pardon, tu ne peux
pas me donner une fessée maintenant, pas devant Justine.
–C'est ce que tu crois, il est trop tard
pour des excuses, tu m'as bravé devant elle et c'est devant elle que tu vas
être puni, allez, cesse tes jérémiades, il fallait y penser avant et ne pas te
prendre pour un homme, sous le prétexte que tu as à présent une vie sexuelle
que j'ai été bien trop bonne d'accepter sous mon toit, voilà comment j'en suis
récompensée. »
Elle me prend par le bras et on retourne
dans le salon où on retrouve Justine toujours assise sur le canapé qui ne
comprend pas tout ce qui se passe, mais se doute bien que ça va chauffer pour
mon matricule.
« Fabien, baisse ton pantalon.
– Non, je refuse, pas ici.
– Dois-je comprendre que je dois le faire
moi-même avec les conséquences que ça entraînera ?
– Non, Maman, je vais le faire, mais je
t'en prie, pas devant Justine.
– Au contraire, il faut qu'elle soit édifiée
et qu'elle voit la façon dont on doit te traiter pour obtenir quelque chose de
toi, quand on se comporte comme un petit garçon, on est puni comme un petit garçon. »
Celle-là, je l'avais trop souvent entendue
et cela a le don de me ramener illico à mon statut de gamin.
C'est l'horreur totale, je ne sais plus où
je suis, comme dans un cauchemar, je défais ma ceinture, baisse mon jean et
m'approche de Maman qui s'est installé sur une des chaises, prenant bien soin
de la positionner perpendiculairement au canapé.
Je ne sais plus où je suis, je m'efforce
de m'extraire du moment, l'impensable va se produire, ce que je redoutais le
plus, être fessée cul nu devant ma copine. Elle empoigne mon slip et le descend
jusqu'à mes genoux dévoilant toute mon intimité.
« De toutes façons, j'imagine bien
que tu n'as plus rien à cacher à Justine, tu as de la chance qu'il n'y ait
personne d'autres de présent, car tu te doutes bien que cela n'aurait rien changé,
allez, viens sur mes genoux. »
Je m'y précipite, au point où j'en suis,
autant ne plus tarder et cacher au regard de ma fiancé le spectacle de ma verge
et de mon pubis toujours épilé, elle adore et je me sers désormais régulièrement
de la crème épilatoire de Maman. Bien entendu, elle ne le découvre pas, mais ma
position, pantalon aux chevilles et slip aux genoux ne me semble pas très
reluisante.
Et c'est parti pour la fessée, Maman est
très énervée par mon attitude et j'imagine que je vais prendre cher, les
premières claques qu'elles m'assènent me le confirment. Comme d'habitude, je ne
suis plus qu'à ma douleur, ne songe plus à l'humiliation que représente le fait
de se ramasser une fessée déculottée à plus de dix-huit ans, devant sa copine,
il sera temps plus tard de constater les dégâts, peut être que Justine écœurée
par la situation : voir son copain être ramené à l'état de gamin qu'on
fesse le cul à l'air, préfèrera aller chercher fortune ailleurs.
De toutes façons, elle l'aurait su tôt
ou tard, mais je m'en veux de ne pas avoir pris les devants, même si dans tous
les cas, mon coming out n'aurait rien apporté à ma gloire. Là, c'est le pire
qui m'arrive, elle peut contempler à loisir le spectacle de mes fesses qui
rôtissent sous ses yeux.
Car ma mère ne me ménage pas, elle est toute
à son affaire, j'ai été insolent, grossier même et c'est ce qu'elle tolère le
moins surtout en présence de tierces personnes, je tente comme toujours de ne
pas me ridiculiser complètement en serrant les dents pour ne pas crier sous le
déluge de claques qui envahit mon fessier et je suis soulagé quand il cesse
enfin. Mais je comprends vite que je ne suis pas au bout de mes peines.
« Justine, soyez gentille, allez me
chercher le martinet qui se trouve dans le premier tiroir à gauche de la
cuisine. »
Je me dis qu'elle pourrait refuser de se
rendre en quelque sorte complice de ma correction, quitter la maison en clamant
que c'est n'importe quoi, qu'on ne donne pas la fessée à un jeune homme de mon
âge, mais non, j'entends ma mère qui la remercie et les lanières du martinet
viennent me claquer les hémisphères, sans que j’aie le temps de souffler.
Et là, c'est trop dur, trop de
souffrances et trop de tension, je ne sais pas si c'est la honte ou la douleur de
plus en plus prégnante qui l'emporte, mais je craque très rapidement, en
apportant le martinet, Justine s'est en quelque sorte associée à ma fessée, l'a
validée et je me dis que dans ces conditions je n'ai plus à rien à perdre.
Je me laisse aller, si je me tortille sur
les genoux de ma mère, ce n'est que dans un vain réflexe pour éviter que le
martinet s'abatte sur une zone déjà marquée, je sais bien que la moindre de ma
rébellion serait sanctionnée par une, voire plusieurs autres fessées.
Maman d'ailleurs ne cherche pas à me maintenir,
sa main gauche qui m'enserre la taille reste lâche, tandis que je me mets
inévitablement à geindre, supplier et enfin à sangloter toute honte bue comme à
chaque fois que le martinet ou tout autre instrument, vient renforcer les effets
d'une fessée manuelle rondement menée.
Je pousse des cris de plus en plus forts
et hachés et je pleure à présent à chaudes larmes, ce qui n'émeut guère ma mère
qui tient à aller au bout de la correction, elle s'attaque à présent à mes
cuisses, ce qui me fait atrocement mal et m'oblige à remuer en tous sens, de sorte
que mon slip atterrit lui aussi sur mes chevilles et que je me mets à hoqueter
entre deux sanglots.
Enfin, les lanières cessent de me massacrer
fesses et cuisses, ma fesseuse, satisfaite de son œuvre, passe sa main sur
l'ensemble de la surface qu'elle a corrigée d'importance, comme pour vérifier
qu'aucune partie de chair n'a échappé aux coups, que l'ensemble a bien pris la belle
couleur cramoisie qu'elle souhaite.
« Ah, tu l'as cherché cette bonne
fessée, il y avait longtemps, je pensais que t'étais amélioré après ton séjour
chez Maud, c'est d'ailleurs peut être le cas, mais un bon petit rappel était
nécessaire. Justine est à présent édifiée sur les us et coutumes qui régissent
désormais les comportements fautifs des habitants de cette maison. Qu'est ce que
tu en penses ma chérie ? »
C'est horrible, elle est en train d'engager
une conversation de salon avec ma fiancée, l'est-elle encore d'ailleurs après
ce qui vient de m'arriver, alors que je suis toujours affalé en position
disciplinaire, les fesses et le reste en l'air en train de sangloter comme un
bambin ?
J'entends Justine qui ne sait pas trop que
répondre évidemment et qui balbutie.
« Je ne savais pas, Fabien ne
m'avait rien dit.
– Tu penses bien qu'il ne va pas sa vanter
de recevoir des fessées déculottées à dix-huit ans passés. Cela dit, cela ne
fait pas si longtemps qu'il est soumis à ce régime, c'est Madame Leblanc, sa
logeuse de l'an dernier qui a institué ce système pour tous ses pensionnaires
et comme cela a donné d'excellents résultats tant sur le comportement en
général de Fabien que sur la qualité de ses études, je m'y suis mise et je te
garantis que je m'en félicite, ce n'est plus le même jeune homme. Et
d'ailleurs, je ne suis pas sûre que tu te serais amouraché de l'ancien Fabien,
celui d'avant les fessées, tant il était trop souvent détestable. Après, de
temps à autre, comme tu viens d'y assister, il a besoin d'une petite remise à
jour, mais à présent que le pli est pris, il ne peut que s'améliorer. »
Pauvre de moi, je l'entends pérorer, vanter
sa méthode en caressant machinalement mes fesses meurtries, comme si de rien
n'était, alors que j'exhibe mon cul et mes balloches qui doivent pendre entre
mes cuisses largement écartées par la douleur à ma fiancée qui est plein axe
dans la vision de ma déchéance. Il n'empêche, je ne me risque pas à me relever
avant d'en avoir la permission, cela me revaudrait à coup sûr une nouvelle dégelée.
« Vos parents n'appliquent pas ces
méthodes je suppose ?
– Non, mon frère a été fessé jusqu'à ce
qu'il entre au collège et me concernant, je crois bien que la dernière fois que
cela m'est arrivé, je ne devais pas avoir plus de sept ans, c'est toujours mon
père qui officiait et il ne ménageait pas nos fesses, mais je n'aurais jamais imaginé
que l'on pouvait donner la fessée déculottée à de jeunes adultes.
– Eh bien, il faudra vous y faire car je
n'ai nullement l'intention de mettre fin à une méthode qui donne de si bons résultats,
vous verrez que vous vous y ferez, quitte à ce que vous les mettiez vous-même en
application pour dresser Fabien s'il se montre trop désagréable.
– Oh non, je ne pourrais pas, ce n'est
pas possible.
– On en reparlera ma jolie, en attendant
on va envoyer votre fiancé au piquet, il va y rester une bonne heure et vous n'êtes
évidemment pas obligée de patienter jusque-là. »
Excellent tournant dans cette histoire. Ca relance tout scenaristiquement en redonnant un fort intérêt par cette cette nouvelle situation et le personnage de Justine. Une seule fessée mais si bien amenée, quelle montée de suspens. Un grand bravo à vous Serge !
RépondreSupprimerMerci pour vos compliments qui me vont droit au coeur, d'autant plus que reprendre un récit si palpitant et si excitant reste un challenge.
SupprimerCordialement .
Serge