samedi 14 janvier 2017

Villa des myosotis - chapitre 4 - première fessée

-          Les quatre punis, debout !
En ne précisant pas nos noms, Sœur Gabrielle nous obligeait à désigner nous même, reconnaissant ainsi la légitimité de la punition. Dans le plus grand silence, Frédérick se leva la première. Dominique la suivit immédiatement. Je laissais passer un petit moment afin de vérifier que je n'avais pas fait d'erreur d'appréciation, mais comme personne ne se désignait, je me dressais près de ma table, me promettant de me comporter dignement quelle que soit la rigueur de la punition qui me serait administrée.

Le quatrième, ou plutôt la quatrième ne se dénonçait pas. Sœur Gabrielle laissa un silence profond s'installer. Puis, comme rien ne se passait :
-          Mademoiselle Bénédicte, levez-vous !
Le pli était pris d'obéir immédiatement aux ordres de Sœur Gabrielle. Bénédicte se leva mais ne put se retenir de protester.
-          Mais, ma sœur je n'ai …
-          Silence ! Vous ai-je donné l'autorisation de parler ?
-          Non, ma sœur.
-          Vous êtes déjà dans une situation délicate n'en rajoutez pas ! Arriver en retard, bavardages intempestifs, et vous vous étonnez d'être punie. C'est le contraire qui serait surprenant ! N'est-ce pas, Mademoiselle ?
-          Oui, ma sœur, confirma Bénédicte d'une petite voix.
-          Nous y sommes donc. Les punis, mettez vos mains sur la tête et venez ici.
Il y eut un court défilé vers l'estrade pour nous rapprocher de Sœur Gabrielle. D'un geste, elle nous indiqua de nous aligner devant elle. Mes jambes me semblaient en coton, elles avaient du mal à me faire accomplir les quelques pas qui m'étaient ordonnés. Tous les quatre, mains sur la tête, nous donnions le spectacle de notre parfaite soumission. Cela demandait une certaine volonté à la pensée de ce qui nous attendait. Mon instinct me commandait de fuir cette situation. Ce qui s'était passé depuis notre arrivée nous avait progressivement mis en condition d'accepter d'être puni par Sœur Gabrielle, aussi humiliant cela fut-il. Aucun d'entre nous quatre ne se rebella, ni refusa de se soumettre à la volonté de la religieuse.
-          Jeunes filles, vous allez relever vos jupes au-dessus de votre taille, et vous, Marc, baissez votre pantalon.
Je n'hésitais pas à défaire le bouton qui retenait mon pantalon à ma taille, puis à faire glisser la fermeture de ma braguette. Mon pantalon tomba sur mes chevilles. A côté de moi, chacune des filles avait troussé ses jupes qu'elles retenaient de leurs mains, laissant bien en évidence trois culottes blanches.
-          Marc, voulez-vous relever votre chemise afin que nous puissions voir votre culotte ?
Je ne me mépris pas sur le caractère interrogatif de la phrase. Je relevais ma chemise et la maintenais au-dessus de mes reins.
-          Ce sont les premières fessées que je vais vous administrer. Je veux donc que vous soyez attentifs afin d'apprendre ce que j'attends d'un puni. Dorénavant je considèrerai que chacun saura se préparer à recevoir la fessée.
Je peux vous assurer qu'à ce moment là, elle disposait de toute notre attention.
-          Toute négligence dans cette préparation augmentera la sévérité de la punition. Mademoiselle Bénédicte en est un exemple démonstratif : elle aurait dû être punie de la même façon que Marc, pour la même faute, en refusant de reconnaitre qu'elle méritait la fessée, elle a juste gagné le droit d'en recevoir une plus sévère. Retenez cette leçon : quand on a mérité une fessée, on doit s'efforcer de la recevoir y compris en se dénonçant.
Je sentis les épaules de Bénédicte s'affaisser légèrement à cet énoncé elle baissa les yeux comme une petite fille honteuse de son comportement.
-          Se préparer à recevoir la fessée suppose, ensuite, de présenter sa culotte afin qu'elle puisse être baissée sans difficulté : les garçons baissent leur pantalon, puis troussent leur chemise, les filles relèvent leur jupe. Il suffit alors de suivre les indications de la personne chargée de vous punir. En ce qui me concerne, je me chargerai moi-même de vous déculotter.
Tout en prononçant ces mots, elle se dirigea vers Bénédicte qui était la plus proche d'elle. Elle glissa ses pouces sous l'élastique de la culotte de la jeune femme et fit glisser le sous-vêtement le long de ses cuisses. S'il y avait eu un doute sur l'imminence de la fessée, celui-ci était maintenant levé : jupe relevée, culotte à hauteur des genoux, Bénédicte attendait sa fessée déculottée.
Placé à côte de Bénédicte, j'étais le suivant. Faisant fi de toute logique, je conservais encore l'espoir que la fessée me serait administrée sur le fond de ma culotte, me permettant ainsi de conserver un semblant de dignité. Sœur Gabrielle se chargea de faire disparaitre cette mince espérance. Je sentis ses doigts se glisser sous l'élastique de ma culotte, puis la baisser en insistant légèrement pour passer mon sexe qui s'était raidit. Ses mains caressaient furtivement la peau de mes cuisses en accompagnant ma culotte jusqu'à mes genoux. Des larmes coulaient le long de mes joues, sans que puisse les en empêcher, tant mon émotion était forte. C'est le sentiment d'humiliation qui prédominait, humiliation d'être déculotté devant toute la classe et de laisser voir mes fesses et mon sexe à d'autres personnes qui, elles, étaient décemment habillées.
Mes impressions étaient contradictoires. D'un côté j'éprouvais l'urgence de couvrir mon sexe et mes fesses en remontant ma culotte afin de retrouver une tenue plus conforme à mon âge, puis de fuir cet endroit et de ne jamais me souvenir de ces quelques minutes. D'autre part, je savais que la fessée qui m'attendait était méritée et qu'il était dans les prérogatives de Sœur Gabrielle de me déculotter si elle le jugeait nécessaire. J'en avais accepté le principe, il me fallait en supporter l'application. La pudeur n'était plus de mise.
Sœur Gabrielle déculotta de la même façon Frédérick, puis Dominique. Les quatre punis étaient prêt pour recevoir la fessée.
-          Déplacez-vous sur le côté de l'estrade afin que vos camarades aient une vue dégagée sur vos fesses afin qu'ils comprennent bien ce que cela fait de recevoir la fessée déculottée.
Je n'avais jamais encore marché avec un pantalon entourant mes chevilles et une culotte baissée à hauteur des genoux. Cela donne une démarche ôtant toute dignité. En file indienne, tenant nos vêtements relevés nous marchâmes vers le lieu désigné par Sœur Gabrielle. Mon sexe semi érigé ballottait entre mes cuisses à chaque pas et j'avais l'impression qu'il était le point de mire de toute la classe.

-          Bon, il est normal que la sévérité d'une punition dépende de l'importance de ce qui l'a motivé. De plus, comme il s'agit d'une première fois, je serai relativement indulgente. Toutefois, mademoiselle Dominique, vous avez mérité une correction dont je veux que vos fesses se souviennent jusqu'à ce soir. Quant à vous Bénédicte, dans un premier temps je vous administrerai la même fessée qu'à Marc, puis je la complèterais afin de rougir un peu plus substantiellement vos fesses. Commençons par les deux petites fessées.
Je compris alors que je serai l'un des deux premiers. Je priais intérieurement pour être le deuxième.
-          Frédérick, venez ici.
Frédérick sursauta, comme si elle ne s'attendait pas à être appelée. Peut-être avait-elle espéré, comme moi ne pas être la première. Sans vraiment marquer d'hésitation, elle monta sur l'estrade pour se positionner devant Sœur Gabrielle, là où le doigt pointé de la religieuse désignait le sol.
-          Venez plus près, ordonna Sœur Gabrielle tout en écartant son bras gauche.
Je ne sais pas si Frédérick avait l'habitude de recevoir la fessée en tant qu'adulte, ou si elle se souvenait des corrections reçues durant son enfance, mais elle se positionna sous le bras de Sœur Gabrielle, comme s'il était normal de placer dans cette position. Dans le mouvement, la jupe que Frédérick ne maintenait plus en place, avait glissé, couvrant partiellement ses fesses. Sœur Gabrielle entoura sa taille de son bras gauche, la courbant un peu plus, puis, elle releva la jupe et la coinça sous son bras. Sentant proche le début de sa correction, Frédérick couvrit ses fesses de sa main droite qui était libre de ses mouvements. Simultanément, je fis le même geste, portant ma main à mes fesses pour les protéger de la correction à venir alors qu'elle ne m'était pas destinée. Fort heureusement, ma main gauche avait suffit à maintenir ma chemise au-dessus de mes reins. Mon comportement passa inaperçu.
-          Enlevez cette main de là tout de suite.
Le ton de Sœur Gabrielle ne laissa pas le choix. Frédérick obéit sur le champ.
-          Ce que vous venez de faire, mademoiselle, est strictement interdit. Vous devez laisser le terrain libre à la personne qui vous corrige. C'est une façon de reconnaître son droit à vous punir et le bienfondé de la punition. N'ayez crainte, vous serez corrigée juste comme il faut, vos fesses suffisamment rouges pour vous ôter l'envie de recommencer ce qui a motivé la punition. Le prochain, ou la prochaine qui tentera de protéger ses fesses aura automatiquement le droit à une deuxième fessée qui lui sera appliquée plus fermement que la première. Quant à vous, Frédérick, je n'en tiendrais pas compte cette fois ci. Vous êtes la première à recevoir la fessée et cela n'est jamais facile de montrer la voie à vos condisciples en cette matière.
Sœur Gabrielle leva son bras haut au dessus de son épaule, puis, visiblement avec le plus de force possible, elle abattit sa main sur la fesse gauche de Frédérick. Le bruit retentit dans toute la classe, et comme en écho, la jeune femme poussa un cri. Simultanément, elle leva sa jambe gauche, mouvement qui fut limité par sa culotte tendue entre ses genoux. Une deuxième fois Sœur Gabrielle claqua les fesses de Frédérick, sur le côté droit cette fois ce qui fut ponctué par un nouveau cri de Frédérick. Sa main droite amorça alors un geste vers ses fesses, apparemment pour les protéger de la rigueur du châtiment, mais elle réussit à l'interrompre avant de contrevenir aux consignes explicites de Sœur Gabrielle.
Les dix premières claques furent administrées lentement, l'une après l'autre, bien détachées en laissant s'éteindre le bruit qu'elles provoquaient et le cri de Frédérick qui les accompagnait invariablement. Très vite, les gesticulations de ses jambes ne furent plus synchrones. Elle pliait un genou, puis l'autre, lançait de temps en temps un pied en arrière. Tout cela ne gênait en rien Sœur Gabrielle qui ne devait que supporter une partie du poids de la jeune femme. Puis, la religieuse accéléra le rythme. Les fessées claquaient toujours aussi fort, mais elles se suivaient à un rythme endiablé. Les fesses de Frédérick prirent lentement une couleur rose sombre, puis rouge qui devint de plus en plus soutenu. Au changement de rythme, Frédérick se tut. Seuls de légers râles sortaient encore de sa gorge. Puis, vint un premier sanglot, suivit d'un deuxième et la jeune femme se mit à pleurer sans se retenir. Cela n'interrompit pas la fessée. Sœur Gabrielle cherchait visiblement à couvrir toute la surface du fessier qui était à sa disposition. Je regardais hypnotisé, sans pouvoir détacher mes yeux de la peau blanche qui tressaillait à chaque fois que Sœur Gabrielle y appliquait sa main. Enfin, sans que j'eusse pu le prévoir la fessée cessa. Sœur Gabrielle relâcha Frédérick qui se releva. Sa jupe glissa le long de sa croupe en la couvrant. Frédérick, qui sanglotait toujours, la retroussa promptement en glissant ses mains sous le vêtement pour le relever afin de masser ses fesses. Ce faisant elle exposa de nouveau son postérieur. Elle fut rappelée à l'ordre par Sœur Gabrielle.
-          Il suffit, jeune fille. Frotter ses fesses atténue les effets de la fessée. Il n'en est pas question. Retroussez plutôt votre jupe pour montrer à toute la classe comment des fesses rougies aident à devenir obéissante.
Malgré ses sanglots persistants, Frédérick était attentive aux ordres de Sœur Gabrielle. Elle suspendit son geste, et releva sa jupe comme il lui avait été ordonné, reprenant la position qui  avait été la sienne avant de recevoir la fessée.
-          Vous avez décidément de la chance, Frédérick, d'être la première. Le second à frotter ses fesses à la fin d'une fessée en recevra une dose supplémentaire. C'est, en effet, strictement interdit. Il est souhaitable que la douleur éprouvée alors que je vous fesse, continue le plus longtemps possible. Je vous fais grâce, jeune fille, mais ce ne sera pas le cas pour vos successeurs. Reprenez votre place dans l'alignement des punis.

Les sanglots de Frédérick s'étaient un peu calmés. Des larmes coulaient encore le long de ses joues et elle reniflait spasmodiquement. Cul nu, elle vint reprendre sa place à mon côté, laissant voir, à toute la classe, ses fesses dont le rouge ne s'atténuait pas. C'était exactement le comportement d'une petite fille qui venait de recevoir la fessée. C'était à s'y méprendre s'il n'y avait eu son corps bien plus développé que celui d'une enfant.

Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 3
Episode suivant : chapitre 5

1 commentaire:

  1. J'adore ce récit et j'aurais voulu être pensionnaire pour y recevoir de nombreuses fessées déculottées publiques données par les soeurs!

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