lundi 3 mai 2021

Une pension de famille bien tenue - chapitre 18

 Yann sut tout de suite qu’il voulait rester dans cette atmosphère rigoureuse mais chaleureuse. Malgré sa réserve et la fessée qui lui était promise, il se sentait comme à la maison. Il fut amené à se présenter et les autres convives dirent quelques mots sur leur situation. Louison et François furent des plus réservés, mais les deux sœurs menaient la conversation, interrogeant leurs locataires l’un après l’autre et tous répondaient promptement et poliment. Cela donnait l’impression d’avoir à table deux adultes qui interrogeaient trois enfants sur leur journée et sur leurs projets, tout en étant vigilantes à la bonne tenue à table.

Yann apprit ainsi qu’on mangeait tout ce qui était mis dans son assiette par l’une des deux sœurs, qu’on ne coupait pas la parole et qu’on ne se mêlait pas de la conversation entre les adultes, qu’on ne mettait pas les coudes sur la table, ni la main en-dessous, qu’on se tenait droit sur sa chaise, qu’on fermait la bouche en mâchant… la liste était si longue qu’il eut peur de ne pas tout retenir, malgré la promesse, à peine voilée, d’une fessée s’il était nécessaire de lui rappeler ce qui lui avait été signalé une première fois.

Il comprit vite que les deux autres locataires étaient soumis au même régime que lui, aussi bien à la boulangerie dans laquelle ils travaillaient tous les deux qu’à la pension des sœurs Johanson. Elles abordaient cette question si naturellement qu’il était difficile de ne pas évoquer les fessées reçues comme une péripétie normale de la vie.

François n’avait pas eu de fessée de la journée et il en fut félicité. Louison avait été déculottée et fessée par la boulangère et Madame Olga lui fit comprendre que ses étourderies au travail lui vaudraient désormais une fessée en rentrant à la pension. Yann dut raconter comment il avait été corrigé. Les sœurs l’avertirent qu’une autre journée comportant autant de punition se terminerait par une sérieuse correction une fois rentré.

« Pour ce soir, comme c’est le premier jour, nous allons être indulgentes. La punition que tu vas avoir soldera tous les comptes de la journée. Il n’y en aura qu’une si tu te comportes bien pendant la fessée et quand tu seras au coin. »

Yann comprit que les deux sœurs lui faisaient une fleur, ce qui était tout à fait exceptionnel. Les regards étonnés et envieux des deux autres locataires le confirmèrent. Ne recevoir qu’une seule fessée de ce soir serait un geste de clémence, ce que Yann avait du mal à concevoir.

 

Plus la fin du repas approchait, plus l’angoisse de Yann montait. L’heure de la fessée s’avançait inexorablement. Comme les autres, Yann fut embauché pour débarrasser la table et remettre de l’ordre dans la cuisine. Quand Madame Olga lui adressa la parole, alors que toutes ces tâches matérielles étaient achevées, il faillit laisser tomber le verre qu’il avait dans les mains.

« Fais attention ! Quel maladroit ! »

Yann était tout pâle quand il fit face à sa logeuse. Son cœur s’arrêta.

« Tu vas commencer par ta punition. Nous verrons ensuite pour la fessée. »

Yann sentit son cœur repartir. La décision de Madame Olga lui avait donné un sursis. C’était reculer pour mieux sauter, mais il s’en contenta. Ce fut presque avec allégresse qu’il s’assit à la table qu’il prit un stylo et le papier que lui donnait Madame Olga et qu’il se mit à écrire : « je dois arrêter le moteur d’une scie avant d’approcher mes doigts de sa lame. »

« Cent fois, précisa Madame Olga ! Et bien écrit, sans faute ! »

Yann se mit à l’ouvrage. Il écrivait lentement, en faisant attention à bien former ses lettres. Cela n’avançait pas vite, mais cela avançait surement. Il avait écrit une grosse dizaine de lignes quand Madame Olga se pencha sur son épaule.

« C’est bien, continue comme cela. »

La lassitude de ce travail répétitif vint après la trentième ligne. Il accéléra un peu le rythme. Quand Madame Olga vint contrôler son travail, ce ne fut pas la même chanson.

« Qu’est-ce que c’est que cette écriture ? Celle d’un cochon ! »

Elle désigna les cinq dernières lignes et deux autres un peu plus haut.

« Toutes celles-là ne comptent pas. Elles sont trop mal écrites. Attends une seconde ; »

Elle revint avec une règle.

« Tu vas les rayer mais si tu recommences… »

Du plat de la règle, elle frappa sèchement le côté de la cuisse de Yann.

« Pour te donner un échantillon de ce qui va t’arriver s’il te prend de nouveau l’envie de négliger ta punition. »

Une nouvelle fois la règle s’abattit.

« La prochaine fois, il n’y aura ni pantalon ni culotte pour atténuer le mordant de la règle sur tes fesses. »

Bien que ses vêtements recouvraient la peau, Yann avait senti les deux coups de règle. Il imaginait sans peine ce que cela ferait sur sa peau nue.

« Finis-moi cette punition, et correctement ! »

Ce n’était qu’un avertissement, mais il était clair. Yann se remit à l’ouvrage. Il devait faire attention. Quand il mit un point final à la centième ligne, il était soulagé. Sa main était toute engourdie. Il regarda l’horloge. Plus de quarante-cinq minutes ! Il avait mal à la main d’avoir dû, en permanence, maîtriser son écriture Il était bien content d’en avoir fini et encore plus quand sa copie passa, avec succès, l’examen attentif de Madame Olga.

« Laisse-là sur la table, tu la prendras demain quand tu partiras travailler. Je pense dur ta patronne en sera satisfaite. Bon, passons à la fessée ! »

La fessée… il l’avait oubliée !

« Dans la cuisine, il y a un martinet. Tu me l’apportes ! »

Le martinet était effectivement là.

« Comment ai-je pu passer à côté sans le voir ? »

Le martinet pendait à un crochet fixé à côté de la porte, bien à la vue de tous. En quelques semaines, le cordonnier du quartier avait acquis une solide réputation de compétence dans la fabrication de martinet. Ceux qu’il fabriquait, avait des lanières de cuir rond, et elles étaient suffisamment longues pour démultiplier la force du bras qui appliquait le terrible instrument. Maniés avec conviction, ils laissaient, sur les fesses et les cuisses dénudés, les longues marques fines qui persistaient plusieurs heures.

Yann s’était attendu à trouver un modèle classique. Celui-là était bien plus menaçant. Son angoisse monta d’un cran. Si Madame Olga l’avait envoyé le chercher, c’était pour s’en servir. Aucun doute ! La fessée qui se préparait ne serait pas anodine. Il s’en doutait, mais de se le voir confirmer ainsi lui noua l’estomac. Il prit l’instrument punitif qui lui sembla bien léger compte tenu de toutes les menaces qu’il renfermait.

La suite se déroula sans surprise, comme un rituel déjà bien établi. Madame Olga avait pris place au milieu du canapé. Elle tendit la main et Yann lui donna le martinet qu’elle posa à côté d’elle. De ses deux mains posées de chaque côté des hanches de Yann, elle le positionna debout entre ses deux jambes, face à elle.

Elle déboucla la ceinture de son pantalon, puis elle le déboutonna. Défaire les boutons de la braguette ne posait pas lus de souci. Le contact des mains, à travers le tissu, avec le sexe de Yann le mortifia. Il ne savait plus s’il s’agissait d’un geste intrusif s’emparant contre sa volonté de son intimité, ou de la stricte nécessité pour pouvoir le déculotter. Madame Olga ne semblait prendre aucune précaution pour en éviter le contact. Yann senti son sexe se durcir. Il en fut d’autant plus honteux qu’il savait que sans qu’il ne puisse rien y faire, il serait bientôt sous les yeux de sa logeuse.

Madame Olga ne prenait pas garde à ces « détails ». Elle avait une tâche à accomplir et les émois sexuels de son dernier locataire ne lui importaient pas plus que ceux des deux précédents. Quand elle baissa la culotte, le sexe de Yann était en érection, à vingt centimètres de son visage. Pour elle c’était une simple péripétie qui ne durerait pas. La fessée s’en chargerait.

Pour Yann, ce n’était pas aussi simple. Quand son sexe jaillit de sa culotte, il plaça ses mains devant, en un geste ultime de pudeur bafouée. Cela ne fut pas du goût de Madame Olga.

« Tu ne vas pas nous faire des manières de la sorte à chaque fois que tu auras la culotte baissée ! »

Une forte claque sur le côté des fesses vint souligner son exaspération.

« Nous savons tous comment sont faites les fesses d’un garçon, même s’il a plus de quarante ans ! Je ne vois pas pourquoi tu caches ton zizi. Il n’y a aucune raison d’en faire une affaire particulière. »

Une nouvelle fessée vint confirmer l’exigence de Madame Olga.

« Tu enlèves tes mains ! Tu n’as rien à cacher que nous n’ayons déjà vu et il y aura bien d’autres occasions où tu devras montrer tes fesses nues non seulement à Solveig et à moi, mais aussi à Louison et à François : quand tu auras une fessée, bien sûr, mais aussi quand nous te déshabillerons ou t’habillerons, ou encore pour ta toilette, sans compter quand tu seras puni en présence d’autres personnes. Tout cela est bien normal ! »

Yann n’obéissait toujours pas. Ce ne fut pas une simple claque qui sanctionna cette désobéissance. Madame Olga insista jusqu’à ce que Yann cédât.

« C’est la dernière fois que je suis aussi tolérante avec tes comédies. La prochaine fois, ce sera une fessée immédiatement. Tu peux compter sur Solveig pour faire pareil. Je vais lui en parler. »

Yann avait mis ses mains de chaque côté de ses hanches. Il ouvrait et fermait ses poings, comme s’il devait les occuper, faute de pouvoir couvrir sa nudité. Louison traversa la salle à ce moment-là. Elle jeta un regard sur le sexe érigé de Yann. Celui-ci esquissa le geste de le recouvrir. La main levée de Madame Olga, prête à s’abattre, l’arrêta. Il devint encore plus rouge qu’il ne l’était auparavant.

« Bon, maintenant que cela est clair, nous avons une fessée qui nous attend, n’est-ce pas mon grand ? »

Madame Olga prit Yann par un bras et elle attira le buste de son locataire au-dessus de sa cuisse. Quand elle tira encore un peu, Yann tomba à plat ventre. Cette position lui ôtait un souci. Ses organes génitaux étaient maintenant dissimulés, mais cela lui en rajoutait un autre. La fessée était imminente.

Yann entendit un discret sifflement, puis sentit une explosion de douleur sur ses fesses. Le martinet était entré en action.

Madame Olga n’avait pas encore une trop longue habitude de l’utilisation du martinet. Elle ne l’avait donné à Louison qu’une fois. Elle était stupéfaite des effets qu’il pouvait provoquer. Quand Louison avait reçu le premier coup, elle s’était tellement cabrée sur les genoux de Madame Olga qu’elle en avait glissé. Elle ne s’était pas fait mal en tombant, mais il avait fallu faire preuve de la plus grande autorité pour la réinstaller en bonne position.

Forte de cette première expérience, elle avait maintenu Yann le plus étroitement possible entre ses genoux et en le plaquant fortement contre sa hanche avec son bras qui entourait le buste de Yann. Il avait tendu tous ses muscles au maximum de ce qu’il pouvait faire, en un mouvement réflexe quand les lanières avaient dessiné leurs premières arabesques sur ses fesses, mais il était retombé à la même place, juste à temps pour y recevoir le deuxième coup de martinet.

Les réactions de Yann furent tout aussi fortes que la premières durant une bonne dizaine de coups de martinet, puis elles devinrent moins vives. Ce n’était pas que la douleur s’estompait, mais l’énergie manquait pour réagir aussi vivement durant autant de temps. Heureusement qu’il avait oublié qu’il avait encore un bras de libre et qu’il aurait pu interposer sa main en une tentative qu’il savait vaine pour interrompre la correction.

Il poussa un hurlement sans retenue quand l’extrémité des lanières finirent leur course sur l’intérieur des cuisses, juste à la limite des fesses. Son cri se cassa en un sanglot qui fut suivi d’un deuxième, puis ils ne cessèrent pas.

Madame Olga était satisfaite du travail qu’elle faisait. Nul doute qu’après avoir reçu une correction aussi sévère, Yann ferait tout son possible pour en éviter une deuxième. Elle repéra un petit endroit que les lanières n’avaient encore pas marqué. Elle y appliqua le martinet quatre fois de suite, relançant les cris de Yann.

Elle n’avait plus aucun doute sur l’intégration de Yann dans la pension qu’elle tenait. Il y trouverait sa place sans difficulté.

Ce travail était décidément très gratifiant. Elle remercia, en pensée, la boulangère de l’avoir poussée dans cette direction. Depuis qu’elle s’occupait de ses pensionnaires, elle avait l’impression d’avoir retrouvé un but dans sa vie. A l’évidence, ils avaient besoin d’une main ferme pour les guider. Yan était le troisième. Son âge l’avait inquiété quand elle l’avait découvert, mais il avait besoin d’un cadre tout aussi strict que Louison et François.

« Il faudra que je lui fasse comprendre qu’il est le bienvenu dans cette maison et qu’il y sera chez lui. »

Yann avait découvert un premier visage de sa Maman de substitution, celle qui savait punir. Il restait à lui en montrer une deuxième facette, celle qui prenait soin de lui et qui savait consoler et cajoler. C’était à faire avant qu’il s’endorme afin qu’il emporte, dès sa première nuit de sommeil, tous les aspects de la nouvelle figure maternelle à qui il devait obéissance.

Quand elle fut certaine que Yann eût appris sa leçon, elle reposa le martinet. Elle relâcha son étreinte tout en maintenant le garçon dans la même position. Il avait besoin d’avoir un avant-goût de ce que pourrait être la tendresse dont il pourrait bénéficier dans sa nouvelle maison. Quoi de mieux qu’un petit moment passé sur les genoux pour s’en rendre compte ? Et laisser ses fesses à portée de correction entretenait l’ambiguïté.

Yann reprenait lentement son souffle.

« Pourvu que la fessée soit terminée ! »

Il sentit la main de sa logeuse qui se posait délicatement sur ses fesses. Il émit un petit gémissement et il se crispa. Le premier contact douloureux lui rappela combien ses fesses étaient maintenant sensibles. Un frisson lui parcourut tout le dos quand la main commença à se déplacer, passant d’une zone douloureuse à une autre. C’était douloureux et… apaisant. Il n’arrivait pas à se détendre. Les déplacements de la main ravivaient sans cesse le feu qui emportait tout son postérieur.

Grâce à cette simple attention de Madame Olga, Yann percevait combien elle était attentive à ce qu’il pourrait devenir. La fessée suivie d’une caresse lui montrait comment, dans cette maison, on s’occuperait de lui. C’était inquiétant et rassurant tout à la fois.

« Allez, tu vas aller attendre l’heure du coucher au coin. Dépêche-toi ! »

Ce n’était qu’une petite claque qu’il reçut sur les fesses, mais elle suffit pour déclencher un réflexe d’obéissance. Il se leva et retrouva le coin dans lequel il avait déjà passé de longs moments. Il ne songea pas un instant à se reculotter. Il se plaça comme on le lui avait appris et il s’immobilisa. Un bon moment au coin après une fessée, cela allait de soi.

 

Yann n’était plus seul au coin. Louison occupait un autre angle de la pièce. Yann ne la voyait pas, bien sûr, pour cela il aurait fallu qu’il se retourne et il n’y tenait pas. Il se doutait des conséquences d’un geste aussi irréfléchi.

Il n’avait pas bien compris ce qu’avait fait Louison pour mériter une fessée, mais elle n’avait que faiblement tenté d’expliquer sa bévue, vite interrompue par Mademoiselle Solveig qui lui avait aussitôt annoncé une correction. Louison ne l’avait pas contestée. Elle s’était contentée de quelques gémissement que le claquement de la main sur ses fesses avait vite transformé en véritables plaintes.

Au bruit que faisait la main sur les fesses, Yann sut que la culotte avait été baissée. C’était un soulagement pour lui. Il avait la confirmation qu’il n’était pas le seul à subir cette humiliation. C’était donc monnaie-courante. Cela rendait son déculottage, sa fessée et sa mise au coin plus naturelle. C’était la règle pour tous les pensionnaires des sœurs Johanson. Il en eut la certitude quand Madame Olga s’adressa à sa sœur.

« Dis-moi Solveig, comment ferons-nous si nous devons mettre les trois au coin en même temps ? Il faudra trouver une autre place pour cette plante !

– Oui, bien sûr, mais ça ne devrait pas être trop compliqué.

– Sauf si nous trouvons un quatrième locataire. Il reste encore des chambres de libres au premier étage. Bouger le meuble sera plus compliqué.

– Ne t’en fais pas, nous trouverons une solution quand le moment sera venu.

– Oui, tu as raison, inutile de s’en faire à l’avance. »

Si tous les locataires étaient soumis aux mêmes punitions, il n’y avait pas de raison qu’il y échappât. D’être arrivé à cette conclusion rassura Yann.

 

Du haut de l’escalier, Mademoiselle Solveig avait appelé Louison, lui ordonnant de monter pour se préparer à aller au lit. Yann était toujours au coin. Il n’entendait plus que quelques bruits étouffés qui venaient du premier étage. L’avait-on oublié ? Il resta dans l’incertitude encore plusieurs minutes.

« Tu viens avec moi ! Il est l’heure d’aller se coucher »

Il n’avait pas entendu Madame Olga arriver. Il sursauta quand elle prit la parole tout près de lui. En le tenant par le coude, elle lui fit faire demi-tour. Elle l’emmena dans le milieu de la pièce où elle le mit face à elle. La gêne d’exhiber ses organes génitaux, qui avait disparu pendant qu’il était au coin, revint, tout aussi présente qu’avant.

« Lève ton pied ! »

Madame Olga s’était baissée. Contrairement à ce que Yann attendait, elle ne remonta pas la culotte. Elle lui ôta une première jambe de pantalon dès qu’il eut un pied en l’air. L’autre jambe suivit, puis la culotte. À part ses chaussettes, Yann n’avait plus rien pour couvrir le bas de son corps.

« Dans ta chambre, je finirai de te déshabiller là-haut ! »

La petite claque sur les fesses était un encouragement à avancer, mais elle mettait en évidence la tenue que Yann jugea indécente pour se déplacer dans la maison. Il risquait de rencontrer l’une des autres personnes.

La deuxième claque fut plus sérieuse.

« En route ! Qu’attends-tu ? »

C’était ça ou une désobéissance. Yann se mit en marche le cœur battant à tout rompre. Il monta l’escalier, suivi de près par Madame Olga. Quand il arriva en haut des marches, François sortait de sa chambre. Il était aussi nu qu’un ver. Mademoiselle Solveig apparut derrière lui.

« Tu commences ta toilette, François, je déshabille Louison et j’arrive ! »

François entra dans la salle de bain dont il ne ferma pas la porte. Cette rencontre avait statufié Yann. Ce n’était pas du goût de Madame Olga. Une bonne claque sur les fesses le remit en marche.

« Que fais-tu planté là ? File dans ta chambre ! »

Elle le prit par le bras et il fallut bien avancer. Dans la chambre, elle acheva de le déshabiller sans que Yann eut à prendre la moindre initiative. Il se retrouva tout nu avant d’avoir vraiment compris ce qui lui arrivait.

« La toilette, dans la salle de bains ! »

Il mit un petit moment à comprendre que Madame Olga l’y envoyait dans cet appareil, sans aucun vêtement. Elle attendait qu’il fît la même chose que ce que faisait François qu’ils venaient de croiser.

« Te faut-il une fessée pour apprendre à obéir plus vite que ça ? »

Elle attrapa Yann par un bras, le positionnant pour pouvoir lui administrer quatre ou cinq sérieuses claques sur les fesses. Ce n’était pas vraiment une fessée, mais on s’en approchait.

« Considère cela comme le dernier avertissement ! Il n’est pas question que tu fasses autant de manières quand il s’agira de te mettre au lit. »

Encore une bonne claque sur les fesses qui suffit à faire avancer Yann. Il jeta un coup d’œil inquiet dans le couloir. Heureusement, personne. Il resta interdit sur le seuil de la salle de bains. François et Louison, tous les deux aussi nu que lui, se tenaient côté à côte face aux deux lavabos. Ils faisaient leur toilette sous la surveillance de Mademoiselle Solveig. François avait quelques traces rouge sombre qui lui barraient les fesses.

« Serrez-vous un peu pour faire de la place à Yann. Vous serez trois à faire votre toilette désormais. »

Ce fut Louison qui se retrouva au milieu, pour faire de la place à Yann. Mademoiselle Solveig parcourut du doigt quelques-unes des marques sur les fesses de Yann qui sursauta à ce contact.

« Je vois que le martinet a fait son travail sur les fesses de ce grand garçon. Olga s’est bien occupée de toi ! »

Yann restait les bras ballants.

« Tu me paraît bien empoté, mon garçon ! Comme c’est la première fois, je vais te faire ta toilette, mais dès demain, tu auras intérêt à t’y mettre tout seul ! »

Madame Olga mit du dentifrice sur une brosse à dents et elle la lui présenta. Elle trouva à y redire sur la façon dont il s’y prenait. Puis elle savonna un gant et elle le débarbouilla. Enfin, elle vérifia la propreté des fesses et de son prépuce.

« Voilà un petit coin qui a dû passer au travers de la dernière toilette ! »

Elle tenait le sexe de Yann à pleine main pour le décalotter. Yann regarda les autres personnes présentes, mais aucune d’elle ne semblait étonnée, ni même prêter attention à sa situation. François se séchait et Louison se lavait le pubis sous l’œil attentif de Mademoiselle Solveig. Le temps de se demander comment il devait se comporter et c’était fini. L’eau froide sur le gant avait contenu son érection.

Yann fut le dernier à sortir de la salle de bains après que Madame Olga l’eut soigneusement séché. Quelques petits tapotements sur les fesses et Yann, toujours suivi de près par Madame Olga, était de retour dans sa chambre. Cela ne prit pas plus de trente secondes pour lui passer son pyjama et le mettre au lit.

La lumière éteinte, Madame Olga vint s’asseoir sur le bord du lit, tout à côté de là où reposait la tête de Yann. Elle déposa un bisou sur sa joue.

« Allez, mon grand garçon, c’est l’heure de dormir, dit-elle en chuchotant. »

Quand elle posa sa main sur les fesses de Yann, il se contracta. La douleur, un peu endormie, s’était réveillée au toucher.

« Hum, ça fait du bien aux grands garçons quand ils ont été vilains de se coucher avec les fesses douloureuses, n’est-ce pas ? »

Yann ne savait pas si elle attendait une réponse. Il était tendu dans son lit. La main se glissa sous le pyjama et caressa les fesses. Cela faisait du bien. La douleur en était un peu plus vive, mais quand elle se retirait, mais le feu se calmait aussitôt. Quand elle eut fini son doux massage, il n’y avait plus qu’une légère démangeaison.

Yann sentait encore une pointe d’inquiétude provoquée par le contact de la main sur ses fesses, mais pour rien au monde il n’aurait voulu que ça cesse. La main de Madame Olga remonta le long du dos jusqu’aux épaules qu’elle commença à masser doucement.

« Regarde comme tu es tendu. Il y a plein de nœuds, là… et là. »

Elle s’attardait là où elle sentait une résistance sous ses doigts et Yann sentit les muscles se dénouer un par un. Quand elle eut fini, il était au bord du sommeil.

« Tu vas voir, tu vas être très bien dans ta nouvelle maison, lui murmura-t-elle dans son oreille juste avant qu’il ne s’endorme. »



Il y a une suite ?

Eh bien non, pas pour l'instant. En attendant, si vous avez loupé l'épisode précédent : chapitre 17. Et pour ceux qui voudraient reprendre au début : le premier chapitre


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