Cette autorisation tardait à venir.
La matinée s'avançait sans que je puisse bouger de ce maudit coin où je commençais
à ressentir des crampes à force de rester immobile dans la même position. Je ne
cessais de tourner dans ma tête les paroles de Madame Tolbois : "… tu
en auras une autre demain pour avoir conduit après avoir bu et une troisième
après demain pour m'avoir réveillé en rentrant."
Elle m'avait également promis deux
autres fessées aujourd'hui pour mes désobéissances durant la fessée elle-même.
L'une pour avoir refusé de baisser mon pantalon et l'autre pour avoir tenté
d'interposer ma main pour protéger mes fesses. Cela ne m'avait mené nulle part,
sauf dans le coin où je me tenais avec des fesses sans doute écarlates si j'en
juge par la douleur que j'éprouvais alors.
Se tenir le nez dans le coin et les
bras croisés dans le dos ne laisse que peu de distraction. J'avais l'impression
de me trouver coupé du monde. Seuls les sons qui parvenaient à mes oreilles me
permettaient de savoir un peu ce qui se passait dans le monde où évoluaient
ceux qui n'étaient pas punis. Cela me laissait tout le temps nécessaire pour
imaginer ce que serait désormais ma vie sous la férule de Madame Tolbois.
En repassant le film de la semaine
passée et en me basant sur les reproches que m'avait adressés ma logeuse, je
voyais presqu'une dizaine d'occasions qui, à l'avenir, me vaudraient surement
une fessée : mes deux arrivées en retard au repas, ma culotte et ma chaussette
que j'avais laissé traïner, les papiers à côté de la corbeille, la propreté
approximative de la salle de bain après que j'y sois passé et enfin, le
rangement de mes vêtements. Cela ferait, en moyenne, plus d'une fessée par
jour, sans compter les exigences de Madame Tolbois que je ne connaissais pas
encore mais que j'avais sentis poindre.
Serai-je capable d'une plus grande
attention au rangement, à la propreté et à mon comportement en général afin de
diminuer le risque de correction ?
Comment cohabiter avec une dame qui
vous a déculotté et fessé jusqu'aux larmes et qui promet de recommencer quand
elle le jugera pertinent ? Comment prendre son petit déjeuner face à elle en
sachant que probablement, dans la journée, elle décidera de vous administrer
une fessée déculottée ?
J'en étais là de mes interrogations
quand j'entendis Madame Tolbois m'interpeller.
"Daniel, viens me voir"
En lui faisant face, j'exposais mon
sexe qui pendait flasque entre mes jambes. J'eus un reste de pudeur en pensant
le dissimuler à sa vue et je le couvris de mes mains.
"Cela suffit toutes ces
comédies, gronda-t-elle. J'ai suffisamment eu l'occasion de voir tes fesses et
ton pénis de près pour que tu n'ais plus rien à cacher. Tu te doutes bien qu'à
mon âge, je sais comment c'est fait et le tien n'a rien de remarquable.
Dorénavant, tu seras amené très souvent à te déplacer dans la maison la culotte
baissée. Dans ce cas, tu ne seras qu'un petit garçon puni et avoir les fesses
et le sexe à la vue de tout le monde fait partie de la punition. Je ne veux
plus te voir cacher ce que toutes les personnes présentes auront déjà vu, comme
si cela avait de l'importance que tu sois déculotté devant tout le monde. Mets
plutôt tes mains sur la tête pour montrer que tu es puni."
Je m'empressais de lui obéir. Il
est vrai que ma tenue n'était pas propice à l'affirmation de mon libre-arbitre.
"Approche !"
Je commençais à craindre de
recevoir ma deuxième fessée sur le champ. Cependant, je me plaçais à portée de
main de ma logeuse.
"Mets-toi à genoux, ici !"
Comme tout à l'heure, elle
désignait le sol entre ses jambes. Cela ressemblait exactement aux
préliminaires d'une fessée. Je ne voyais pas d'instrument punitif, mais la main
nue de madame Tolbois était, elle, disponible à tout instant. Cela dit, je ne
voyais pas comment l'éviter si telle était son intention. A cette pensée, mes
yeux se remplir de larmes, mais je pris la position demandée.
"Montre-moi tes
fesses !"
Elle me courba de nouveau sur son
genou gauche et retroussa ma chemise. Je m'attendais à une grêle de claques et
ce fut sa main qui délicatement caressait la peau de mes fesses. Ce geste
aurait pu être érotique, mais il ne l'était pas. Il ne s'agissait que de contrôler
les effets de la fessée, sur le postérieur d'un petit garçon dont il fallait
prendre soin pour pouvoir y administrer les prochaines punitions qu'il méritera.
"Eh bien, conclut-elle, tes
fesses sont prêtes pour recevoir une deuxième fessée. Nous attendrons cependant
après le déjeuner."
Elle saisit ma culotte et la
replaça dans sa position initiale. Puis elle remit en place ma chemise et
remonta mon pantalon.
"Debout, fit-elle, en me
donnant une petite claque sur la cuisse qui était à sa portée.
Alors elle acheva de me reculotter
en boutonnant mon pantalon et en bouclant ma ceinture. Je n'osais intervenir
même si ce rhabillage avait été presqu'aussi humiliant que le déculottage. Il
était clair qu'elle me traitait comme un petit enfant et par mon acceptation,
je l'encourageais dans ce sens.
"Tu vas aller dans ta chambre.
Tu auras le temps de la ranger avant de descendre manger."
J'avais déjà monté quelques marches
de l'escalier quand elle me rappela.
"J'oubliais. Tu es privé de
sortie durant un mois. Le matin tu te rendras directement à ton travail et le
soir, dès qu'il sera terminé, tu rentreras ici. Si tu as besoin d'aller quelque
part, tu m'en demanderas l'autorisation au préalable. Ne t'inquiète pas, je te
trouverai du travail pour occuper tes soirées et tes week-ends maintenant
disponibles. Cela fait que tu n'as plus besoin de ta voiture. Va en chercher
les clés et les papiers. Désormais c'est moi qui les garderais. Dans un mois,
nous verrons … si tu as été sage."
Derrière la porte close de ma
chambre, je me déculottais pour vérifier dans le miroir l'état de mes fesses.
Il y avait une légère rougeur, avec quelques plaques un peu plus sombre.
Lorsque je les massais, il n'y avait plus vraiment de douleur, sauf en quelques
endroits qui semblaient plus fermes et n'avaient pas encore retrouvé leur
élasticité. Qu'en serait-il ce soir après avoir subi les fessées
annoncées ?
J'avais besoin de réfléchir.
Allongé sur mon lit, je passais en revue les hypothèses. Il fallait mettre de
la distance entre mes fesses et la main punitive de Madame Tolbois. Je ne
pouvais pas partir sans perdre mon travail. Cela était exclu. Les châtiments
corporels que m'imposait ma logeuse me semblaient préférables.
Il aurait fallu trouver un autre
hébergement. Privé de sortie, sans voiture, cela ne facilitait pas ma
recherche. Peut-être que dans un mois, avec un peu de chance … il fallait
patienter et subir les punitions de Madame Tolbois.
Refuser de me soumettre à la
fessée ? Compte tenu de la facilité avec laquelle ma logeuse m'avait
maintenu en position disciplinaire, je n'étais pas tout à fait certain qu'elle
ne soit pas capable de me déculotter de force. Elle semblait être plus forte
que moi. Cela risquerait de se terminer par une fessée magistrale et ça, je ne
doutais plus que ce soit dans ses cordes. Dans tous les cas, il lui restait la
possibilité de me jeter dehors.
Non, non. Il n'y avait pas d'autre
solution que de patienter un mois, de me soumettre à l'autorité de ma logeuse
et de faire au mieux pour éviter la fessée.
J'en étais là de mes réflexions
quand Madame Tolbois entra dans ma chambre sans s'être annoncé.
"Où en es-tu du rangement de
ta chambre ?"
Un seul regard lui suffit pour
constater que rien n'avait bougé.
"Une désobéissance de
plus ? Ce sera une fessée de plus."
Elle me prit par le bras et me mit
debout devant-elle.
"Baisse ton
pantalon !"
J'avais compris les conséquences
d'un refus, même implicite. Je m'exécutais tandis qu'une nouvelle fois mes yeux
se remplissaient de larmes de honte que je ne pouvais pas retenir. Je laissais
mon pantalon à mi-cuisses.
"Plus bas le pantalon, en
dessous les genoux. Je veux avoir tes fesses bien dégagées."
Je me baissais pour faire passer
l'obstacle de mes genoux qui empêchaient mon pantalon de tomber sur mes
chevilles. Madame Tolbois me ceintura de son bras gauche et pesant sur mon dos,
elle me courba sous son bras. Elle raffermit alors sa prise en me plaquant
contre sa hanche. Baisser ma culotte ne lui prit que quelques secondes. Sans
préavis, sa main claqua ma fesse gauche, puis la droite et elle recommença
encore et encore …
Je pensais avoir récupéré de la
correction reçue en début de matinée. Il n'en était rien. Une dizaine de
claques sur chacun de mes deux globes fessiers et la cuisson semblait revenue à
son niveau le plus haut. Je ne tentais pas de retenir mes cris. Toute idée de
mâle fierté m'avait abandonné depuis que j'avais compris que Madame Tolbois
pouvait me déculotter quand elle le jugeait bon. Je ne me débattais quasiment
pas si on excepté les mouvements dus à la force de la main sur mes fesses. Je
pense que Madame Tolbois n'eut aucun mal à me maintenir en position. Je
laissais couler mes larmes dès que la brûlure sur mes fesses atteignît
l'insupportable. Cela ne prit pas longtemps.
La fessée fut intense mais brève. Madame
Tolbois me relâcha dès que mes fesses prirent une belle couleur rouge uniforme.
"Considère cela comme un
acompte. Tu seras fessé correctement pour cette désobéissance, mais tu
attendras demain. Ne te fais pas d'illusion, je n'oublierai pas. Pour aujourd'hui,
ton carnet de punition est plein. Avec ce que je t'ai déjà promis, ton quota de
punition sérieuse est atteint. Si je vais plus loin, je risque de t'abîmer la
peau des fesses. Il ne faudrait pas aller jusque-là. Il reste tout de même de
la place pour quelques petites fessées à main nue, comme celle que tu viens de
recevoir."
L'expérience m'apprit en effet
assez vite qu'une correction qui ne se
terminait pas par l'utilisation d'un instrument punitif était classée dans la
catégorie des "petites fessées", celles qui ne comptaient pas
vraiment, qui constituaient, suivant le cas soit un acompte – comme celle que
je venais de recevoir, elle était alors immanquablement suivi par la
"vraie fessée"- soit un avertissement. Pour ma part, j'appris à les
redouter. Madame Tolbois considérait qu'elle pouvant m'en administrer autant
que de besoin, qu'elles que soient celles que j'avais reçues au préalable. De
plus, elles pouvaient être motivées par des prétextes les plus bénins. Bien
qu'administrées à main nue, je les finissais toujours en larmes. Leur effet
n'était pas durable, mais elles concentraient en peu de temps une onde de
douleur qui s'approchait facilement de celle ressentie lors d'une "vraie
fessée".
"Puisque tu n'as pas cru bon
de ranger ta chambre, tu attendras le déjeuner au piquet."
Madame Tolbois me prit par
l'oreille et m'entraîna derrière elle. Mon déplacement ne fut pas aisé. Elle
tenait mon visage à hauteur de son épaule, m'obligeant à marcher à moitié
courbé pour soulager la tension sur le lobe de mon oreille. Mon pantalon autour
de mes chevilles limitait l'ampleur de mes pas. La descente de l'escalier fut
le plus difficile. J'avais l'impression d'être en équilibre instable à chaque
fois que je descendais une marche, m'obligeant, pour retrouver mon équilibre, à
tirer de moi-même sur mon oreille. J'étais toujours en pleurs et je marquais
notre trajet de gouttes éphémères tombant sur le sol. Mes sanglots furent
remplacés par de petits cris aigus que je poussais tout au long du chemin qui
menait vers le piquet.
"Le nez contre le mur, me
dit-elle en désignant un espace disponible dans la cuisine. Les mains sur la
tête ! Tu as compris maintenant que si tu bouges, ce sera une autre
fessée."
Elle renforça son avertissement par
une dizaine de claques également réparties sur mes fesses idéalement placées
pour cette activité.
J'avais déjà l'expérience du coin.
Celle du piquet était un peu différente. Au-delà de la douleur sur mon
postérieur qui s'estompa plus rapidement, la position de mes mains était plus
difficile à tenir. A la longue, mes bras s'ankylosaient. J'avais plus de mal à
les tenir en position. Durant le temps de ce premier piquet, je faillis les
laisser tomber. Je raffermis ma prise de mes doigts les uns sur les autres afin
de ne pas prendre le risque d'être, une nouvelle fois, pris en situation de
désobéissance. J'en imaginais maintenant aisément les conséquences.
Par ailleurs, j'entendais
distinctement Madame Tolbois terminer la préparation du repas. En étant bien
plus inséré dans ce qui se passait derrière moi, j'avais aussi beaucoup plus présent
le sentiment de ma nudité. Je pris conscience assez vite qu'à la différence
d'une mise au coin, en plus de mes fesses, mon sexe était visible sans que cela
paraisse extraordinaire à la personne qui s'activait derrière moi. Au
contraire, il semblait normal que le puni que j'étais, patiente les fesses et
le sexe nus alors que la vie suivait son cours dans son entourage proche. S'il
fallait me démontrer clairement que la nudité exposée de mes parties intimes
faisait désormais partie des situations courantes dans cette maison, il n'était
pas besoin de s'y prendre autrement.
Je sentis Madame Tolbois s'arrêter
juste derrière moi. De son pouce, elle éprouva l'élasticité de la peau de mes
fesses.
"Tourne-toi, m'ordonna-t-elle."
Comme j'allais devoir en prendre
l'habitude quand mon postérieur serait à portée de sa main, elle ponctua son
ordre d'une petite claque sur mes fesses. Je prenais ces tapotements comme un
marquage de son territoire et la promesse des futures fessées qu'elle ne
manquerait pas de me donner.
Je fis demi-tour et, bien qu'ayant
gardé mes mains sur la tête, je baissais les yeux.
"Regarde-moi, dit-elle en me
flanquant une claque sonore sur le haut de ma cuisse."
Il ne s'agissait plus d'un
tapotement. Je relevais la tête pour accrocher son regard.
"Cela fait deux fois que je te
le dis. La prochaine fois, c'est la fessée !"
Le geste de sa main ouverte, agité
sous mon nez était explicite. Elle l'illustra d'une deuxième claque bien
appuyée au même endroit que la première.
"Aïe !"
Je ne pus retenir un petit cri de
douleur.
"Heureusement que tu es sage
quand je te mets au coin ou au piquet, sans cela, tu aurais les fesses rouges
en permanence. Je pense qu'il est préférable que tu apprennes rapidement à
obéir. S'il est nécessaire que, chaque jour, je te donne la fessée dix fois,
vingt fois ou plus souvent encore, cela ne me posera aucun problème. Tu
passeras simplement plus de temps la culotte baissée à montrer tes fesses à
tout le monde, qu'avec ton sous-vêtement à les couvrir. Pour les adultes que tu
croiseras dans cette maison, il sera normal de te voir déculotté lorsque tu
seras puni. De cela aussi tu vas devoir t'habituer. Est-ce bien compris ?"
"Oui, Madame."
Sans doute satisfaite de son effet,
elle conclut :
"Reculotte-toi, nous allons
passer à table. N'oublie pas de te laver les mains."
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