samedi 25 février 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 5

Je pleurais encore quand je fus mis au coin. Mes fesses me brûlaient, particulièrement là où l'extrémité de la ceinture avait fini sa course. Cela se localisait sur le haut de mes cuisses et sur la peau tendre dans la raie de mes fesses.
Je résistais tant bien que mal à l'envie pressante de frotter mon postérieur, pensant que cela atténuerait la douleur. La position totalement immobile m'était impossible. Sachant que mon nez et mes mains, positionnées dans mon dos, ne devaient pas bouger, je commençais à lever légèrement une jambe pour séparer mes deux globes fessiers dont le frottement, l'un contre l'autre, avivait la douleur là où le bout de la ceinture avait particulièrement contusionné la peau.

Chaque fois que j'entendais Madame Tolbois pénétrer dans le séjour, je me dépêchais de retrouver ma position figée. Elle avait probablement remarqué mon manège et je ne fus pas assez rapide pour reprendre ma posture quand elle entra dans la pièce.
"Je crois que j'ai là un garçon qui ne se tient pas correctement au coin !"
Elle appliqua sa main ouverte une dizaine de fois sur chaque globe de mes fesses. Je ponctuais chacune de ces fessées par un petit cri et mes pleurs reprirent de plus belle.
"Au coin, c'est sans bouger du tout, y compris les jambes ! La prochaine fois, je te corrige sérieusement. Ce ne sera pas seulement quelques petites claques sur les fesses."
Après la fessée avec la ceinture, les claques, même à main nue, avaient ranimé le tourment sur mes fesses. Je pleurais ouvertement, ne cherchant pas à réfréner mes sanglots. Après un aller-retour dans la cuisine, Madame Tolbois vint de nouveau se positionner derrière moi. Deux claques sur les fesses.
"Il n'est pas non plus autorisé de faire autant de bruit. Si tu veux pleurer, tu peux le faire à ton aise, le coin c'est fait pour cela, mais en silence. Je te donne trente secondes pour achever ces gémissements."
Quand on veut, on peut. Alors qu'une minute plus tôt, je ne pouvais pas maîtriser mes pleurs, la menace d'une nouvelle fessée avait fait son effet. En une poignée de secondes, j'étouffais mes geignements pour restaurer le silence dans la pièce. Mes pleurs continuaient à couler sur mes joues, mais cela ne s'entendait pas. Quelques halètements plus prononcés témoignaient encore des sanglots que je réprimais avant qu'ils ne s'extériorisent.
Puis, comme à chaque fois, la douleur s'apaise progressivement et il ne reste bientôt qu'un tiraillement de la peau des fesses qui vous garde en mémoire la proximité du châtiment reçu. Jusqu'à cette étape, mon esprit était tout entier tourné vers la douleur qui émanait de mes fesses. Je ne me rendais pas vraiment compte de la tenue dans laquelle j'étais, culotte baissée, et de la position que j'adoptais, celle d'un enfant puni, malgré mon âge, exhibant ses fesses nues comme preuve de la fessée reçue et gage de son repentir. Lorsque, en s'atténuant, les élancements de mes fesses m'en laissaient le loisir, toute l'humiliation due à cette posture infamante, reprenait ses droits. Je prenais conscience qu'à chacun de ses passages dans la pièce où j'étais, Madame Tolbois pouvait me contempler cul nu, soumis à son autorité faisant passer l'obligation d'obéissance à ses ordres avant la pudeur qui aurait dû l'emporter compte tenu de mon âge.
Quand je l'entendais s'approcher de lieu de ma pénitence, je crispais les fesses, comme si cela m'avait permis de retrouver une tenue plus décente. Je ne m'habituais pas à être ainsi exposé. Il faut bien dire que je ne m'habituais pas plus à recevoir la fessée.
La punition s'éternisait. Je ne savais plus depuis combien de temps j'étais au coin et je commençais à avoir des raideurs dans les muscles qui devaient rester sans bouger pour me permettre de conserver ma position.
Il y eut un bruit bref que je n'identifiais par tout de suite. Il fut suivi d'une voix qui claironnait :
"Suzanne, c'est moi. Comme c'était ouvert je suis entrée !"
Une voix féminine dans le vestibule juste à côté du séjour où je me tenais. J'entendis les pas se rapprocher, ouvrir la porte de la cuisine :
"Suzanne ? … Suzanne ?"
Les pas reprirent et en un éclair je compris que le prochain arrêt c'était l'entrée du séjour. Le coin où je poursuivais ma punition, était forcément visible depuis le pas de la porte … et moi aussi. Aussi vite que je le pus, je me baissais et je remontais ma culotte.
"Oh ! fit la voix inconnue derrière moi."
J'achevais de dissimuler mes fesses à l'aide de mon sous-vêtement et j'avais commencé à remonter mon pantalon quand :
"Qu'est-ce que c'est que cela, fit la voix courroucée de Madame Tolbois."
J'entendis ses pas décidés fondre sur moi.
"Depuis quand remontes-tu ta culotte sans en avoir reçu l'autorisation ?"
Elle m'attrapa par la main et me fit pivoter. A quelques pas de moi se tenait une femme qui avait apparemment une dizaine d'années de moins que moi. Elle était pétrifiée, bouche bée. Je n'eus pas le temps de pousser plus loin mon observation.
Madame Tolbois me ceintura, puis elle pesa sur mes reins pour que je prenne position courbé sous son bras. Son autorité fut la plus forte, je ne résistais pas mais sentis également que sa poigne ne me laissait pas le choix. Cela me fut confirmé quand, afin de me positionner plus confortablement pour elle, elle me souleva légèrement sans que mon poids ne l'arrêtât.
Elle replaça mon pantalon là où, selon elle, il aurait dû rester. Puis, ma culotte prit le même chemin. La femme, près de la porte, avait maintenant une vue imprenable sur mon anatomie : mes fesses nues et mon sexe qui pendait entre mes jambes. Les intentions de ma logeuse étaient limpides. La présence d'une tierce personne n'allait pas l'empêcher de me fesser.
"Mon garçon, tu vas apprendre bien vite que quand je te mets au coin après une fessée, il n'est pas question que tu en bouges quel que soit ce qui se passe derrière toi. L'arrivée ou la présence d'une autre personne n'est pas un motif suffisant pour que tu décides de t'affranchir de la fin de ta punition. Je considère que tu as désobéis alors que tu étais au coin et je commence à être fatiguée de tes désobéissances. Je vais t'en faire passer l'envie."
La fessée commença par une claque sonore sur le milieu de mes fesses, puis, alternant un côté puis l'autre elle m'administra une grêle de claques qui ne tardèrent pas à restaurer la brûlure encore récente de ma précédente punition.
Comme si cela était encore possible dans cette position punitive, mais étant donné la présence d'une spectatrice, je tentais de conserver un semblant de dignité en refoulant les cris de douleur et de honte. Cela ne dura pas. Peu à peu ce fut la cuisson de mes fesses qui me sembla mériter mon attention. J'oubliais la présence de la dame, témoin de mon châtiment et je débutais par quelques cris. Je repris alors la litanie habituelle des supplications, des demandes de pardon, des gémissements qui se transformèrent très vite en pleurs puis en sanglots non retenus. J'en étais là quand il y eut une courte pause.
"Maria, s'il te plait, peux-tu me donner la ceinture posée sur le canapé ?"
"Oui si tu veux, répondit-elle."
Du coin de l'œil, je la vis s'approcher du canapé, y prendre la ceinture et la tendre à ma correctrice. Madame Tolbois me repositionna. Pesant sur mon dos de tout son poids, elle me fit ployer les jambes et je tombais à genoux à ses pieds. Elle me plaque contre le haut de sa jambe et soulevant mon poids une nouvelle fois, elle m'éloigna de quelques centimètres.
Puis j'entendis le sifflement caractéristique de la ceinture prenant le chemin de mes fesses. Le choc fut plus fort que ce dont j'avais gardé le souvenir. Je laissais libre cours à mes cris et à mes sanglots. Oubliée la présence d'une observatrice, seule la fessée comptait pour moi à cet instant. La ceinture s'abattait sur mes fesses à un rythme soutenu. Il n'y avait que le temps de reprendre de l'élan et la fessée claquait une nouvelle fois sur mes fesses … encore une nouvelle fois, … encore … et encore. J'en perdis le compte bien vite amis cela n'arrêtait pas ma logeuse. Je suis certain la ceinture m'ait été appliquée bien plus de vingt fois lors de cette fessée.
Etonnamment, alors que mes deux bras étaient libres de leurs mouvements, je ne cherchais pas à protéger mes fesses. Ma passivité donnait immanquablement l'impression que je me soumettais à la punition comme si je reconnaissais la légitimité de Madame Tolbois à me fesser comme un petit garçon. Il ne me venait plus à l'esprit que ce châtiment ait pu être inapproprié. Il était douloureux, humiliant mais certainement mérité puisque ma logeuse en avait décidé ainsi.
Aussi soudainement qu'il avait commencé, il s'arrêta.
"Retourne te mettre au coin !"
Sans demander mon reste je filais vers l'angle de la pièce où ma place m'attendait.

"Ah Maria, je suis impolie, je ne t'ai pas dit bonjour."
"Euh, oui, mais je suis entré un peu à l'improvise. J'aurai peut-être dû attendre que tu m'y autorises."
"Absolument pas, il n'y a pas de problème. Pourquoi veux-tu changer nos habitudes ?"
"Eh bien, c'est que … enfin vois … je ne sais pas si …"
"Oh ! Parce que Daniel était au coin, la culotte baissée ?"
"Oui … enfin, c'est cela. C'est assez … euh … inattendu."
"Je crois que dorénavant, si tu continues à venir me voir, cela ne sera pas exceptionnel de trouver ce grand garçon finissant sa punition au coin et montrant ses fesses à ceux qui entreront dans le séjour."
"Mais, mais lui … il …"
"Et bien Maria, cela t'a impressionné. Tu n'en trouves plus tes mots. C'était juste un garçon, assez grand je dois l'avouer, qui a reçu une punition pour avoir désobéi. La fessée est tout ce qu'il y a d'adapté, y compris pour son âge. Regarde-le, crois-tu qu'il n'a pas compris qu'il avait fait une grave bêtise en remontant sa culotte ?"
"Oh, … si, sans doute."
"Il en a été puni. Tout est normal. Quant au fait qu'il l'ait été devant témoin, c'est tout à fait juste. Il a désobéit devant toi, il est donc logique qu'il soit fessé en ta présence. Il devra, lui aussi, s'y habituer. C'est la première fois, ce ne sera pas la dernière."
Je savais que je devais étouffer rapidement le bruit de mes pleurnicheries. Cela me permit d'entendre l'explication donnée par Madame Tolbois à sa voisine. Je me trouvais devant une nouvelle perspective effrayante : recevoir régulièrement la fessée déculottée devant témoin. La douleur intense que je ressentais ne me laissait pas la disponibilité d'esprit pour y réfléchir, mais je compris que j'étais entraîné bien au-delà de ce que j'avais pu imaginer dans mes pires cauchemars.

Puis la vie reprit son cours, banalisant le fait qu'un adulte d'âge mur se tenait au coin, la culotte baissée.
"Veux-tu un café, Maria ?"
"Oui, s'il te plait."
Madame Tolbois vaqua à ses occupations, mais Maria resta dans le séjour.
Dès que le café fut servi, je fus au centre de la conversation.
"Suzanne, est-ce que je peux te demander … enfin …"
"Ah, je sens bien que tu ne te remets pas de voir ce grand garçon puni, devant toi, d'une bonne fessée et d'un séjour au coin."
"Avoue que c'est étonnant. Il n'est pas habituel de voir une grande personnes punie comme un enfant."
"C'est vrai, mais je pense que certaines soi-disant grandes personnes mériteraient une bonne fessée de temps en temps, n'est-ce pas Maria ?"
"Euh, que veux-tu dire … je ne sais pas … sans doute, tu as raison."
Madame Tolbois raconta à sa voisine les événements de la veille au soir et la conversation que nous avions eu en début de matinée.
"Quand elles se comportent comme des petits enfants irresponsables, font des caprices, voire des colères, quand leur comportement laisse à désirer, … une sérieuse fessée déculottée remet les choses en place. Le seul souci c'est que souvent il n'y a personne qui détient une autorité suffisante pour les obliger à se soumettre et pour administrer la punition."
"Ah, bon … je vois."
Le ton de la voix de Maria était hésitant. Je la sentais troublée par la situation et par les propos de ma logeuse.
"Pourtant cela ferait du bien à beaucoup d'entre elles. C'est une façon très efficace d'aider ces personnes à s'améliorer rapidement. Quand tu es sous la menace d'une fessée si tu fais une bêtise, en général, quel que soit son âge, on fait attention."
"Mais, objecta Maria, il se laisse faire ?"
"Vois-tu, je ne connais personne qui accepte de recevoir une fessée de gaité de cœur. Encore moins quand la culotte est baissée et a fortiori quand elle est administrée devant témoin.  Si tu avais posé la question à Daniel, il y a une semaine, pour savoir s'il accepterait de recevoir la fessée quand il la mériterait, il aurait surement répondu non ou plutôt il aurait trouvé la question tout à fait déplacée."
Dans mon coin, on ne me demandait pas mon avis. Mais je convenais, intérieurement que Madame Tolbois avait raison.
"Maintenant, continua-t-elle, il me laisse faire. Je le déculotte et je le fesse à ma guise ou plus exactement aussi souvent qu'il en a besoin. Bien sûr, cela repose sur la menace de se retrouver dehors et de perdre son emploi, c'est l'élément qui lui a permis d'accepter de recevoir la fessée, même s'il ne le présenterait certainement pas comme cela. Autrement, sans une raison apparemment indépassable, c'est plus difficile de franchir le pas. Mais je pense qu'au fond de lui-même, il sent bien qu'il a besoin de ces punitions et qu'elle vont lui être bénéfiques."
Toujours silencieux dans mon coin, j'étais stupéfait par la théorie exposée par Madame Tolbois.
"Dans les périodes un peu difficiles de sa vie, d'avoir quelqu'un sur qui on peut compter pour vous aider à franchir les difficultés et à remettre en place des repères stables, c'est important. On se sent en sécurité."
Je reconnaissais une logique certaine au raisonnement de Madame Tolbois. Il m'ouvrait des horizons insoupçonnés : avais-je inconsciemment souhaité et provoqué la situation dans laquelle je me trouvais ?
"J'ai tout de suite eu cette impression avec Daniel. Ses petites négligences évidentes, ses refus d'obéir à des règles simples qui représentaient un effort modeste mais qui  auraient grandement facilité notre cohabitation, … ces derniers jours j'avais presque l'impression qu'il était déçu de mes réactions mesurées. Et puis, il a décidé, hier soir, de jouer le grand jeu en m'obligeant à franchir le pas."
Evidemment, ce qu'elle disait correspondait bien à ce que nous avions vécu cette semaine. Je résistais pourtant à l'interprétation qu'elle en faisait.
"J'étais quasiment certaine, ce matin, qu'il choisirait la fessée. Il était arrivé à ses fins et moi, je n'en étais pas fâchée. Je le trouve plutôt attachant. J'aurai regretté de devoir le mettre dehors. Bien sûr s'il avait fallu … Par contre, s'il n'avait pas provoqué la situation, c'est moi qui l'aurais fait, tout en lui donnant le même choix. Je ne me voyais pas continuer comme cela : vivre avec un adulte qui se comportait comme un enfant, sans avoir les moyens de contrôler la situation."
Je ne savais plus quoi penser. Par contre, les nouvelles conditions de notre cohabitation étaient claires. La fessée déculottée, éventuellement en public quand cela se présentait, faisait partie du système éducatif qu'avait mis en place Madame Tolbois.

"Tout est maintenant pour le mieux. Daniel a ce qu'il voulait : une autorité légitime qui va lui apprendre à obéir et à améliorer son comportement ; et moi je dispose du droit et du devoir de lui administrer la fessée quand il en aura besoin. La menace d'un renvoi est toujours présente, elle lui permet de sauver la face et de trouver un motif indépendant de sa volonté pour se soumettre aux punitions que je déciderais de lui administrer."

Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 4
Episode suivant : chapitre 6

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