"Il me semblait que je t'avais demandé d'être ici pour dix-neuf heures au plus tard ! Tu es incapable de prendre en compte une demande aussi simple. Je t'avais pourtant dit que nous avions rendez-vous chez nos amis à dix-neuf heures trente. Ils comptaient sur nous pour être ponctuels puisqu'ils ont réservé le restaurant à vingt heures !
Mais toi; tu avais mieux à faire ! Prendre en compte les autres, c'est trop te demander.
Tant qu'à être en retard, autant l'être tout à fait. Les quelques minutes nécessaires pour te fesser ne feront plus une bien grande différence. Tu pourras toujours leur raconter ce qui a provoqué un tel décalage dans notre heure d'arrivée.
Tu ne m'as sans doute pas cru quand je t'ai dit, la semaine dernière, qu'à ton prochain retard, je te fesserai. Tu pensais, sans doute, que tu étais trop grande pour recevoir ce genre de punition. Il est vrai qu'il n'est pas habituel de se retrouver dans cette position à trente-huit ans. Tu avais oublié que je tiens toujours mes promesses.
Ou bien croyais-tu que je n'oserai pas, moi une amie, te déculotter pour te punir. Je pense que la dizaine d'années que j'ai de plus que toi, me donne le droit de sévir, d'autant plus que tu en as vraiment besoin.
Depuis plus de vingt ans que nous nous connaissons, j'ai bien souvent eu la main qui me démangeait. Tu as tant de petites habitudes détestables et tu t'accordes tant de laisser-aller que j'aurais dû te corriger depuis longtemps. Tu ne perdras rien pour avoir attendu. Sois certaine que je n'hésiterai plus. Dès que tu en auras besoin, ce sera une bonne fessée déculottée.
Je te conseille de toute la soirée, de ne faire aucun caprice, aucune de tes provocations habituelles, aucune insolence avec nos amies. Je te veux sage et obéissante. Au moindre prétexte, où que nous soyons, je te déculotterai et je te fesserai."
une bonne amie
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