Madame Tolbois considérait que son
droit, ou plutôt son devoir à me corriger reposait sur une différence de statut
social. A partir du moment où il avait été convenu entre nous que j'acceptais
son autorité, elle avait la responsabilité de m'aider à améliorer tous les
aspects de mon comportement. Cela nous donnait des rôles très différents. Le
sien consistait à me punir quand c'était nécessaire, le mien à accepter ces
fessées comme un pas salutaire vers un futur statut de grande personne, celle
qui n'a plus besoin de fessée pour se comporter raisonnablement. Elle eut
maintes occasions de me l'expliquer, repoussant à un avenir incertain et fort éloigné
le moment où elle considérerait ne plus avoir à sévir.
La punition devait donc, selon son
raisonnement, être administrée au plus près de ce qui l'avait motivée. Elle ne
pouvait donc pas rester confinée au cercle domestique. J'en avais eu la preuve
dès le premier jour où j'avais été soumis à cette punition enfantine. Maria avait
été témoin de ma correction. Sa présence ne pouvait être un motif pertinent à
différer l'administration d'une fessée. Mais le fait qu'elle y soit soumise
elle aussi montrait qu'elle appartenait également à l'entourage proche de
Madame Tolbois composé de ceux qui devaient être fessés quand ils le méritaient.
En m'envoyant chez Madame Mercier
pour que j'y sois fessé, elle ne faisait qu'appliquer ses principes. J'avais
été insolent envers la voisine, il était plus efficient que ce soit elle qui
m'en punisse.
L'entrée de madame Mercier dans ce
cercle l'avait, à mes yeux, considérablement élargi. Certes, cela ne faisait
qu'une personne de plus susceptible de me donner la fessée, mais nous sortions
des murs de la maison et de son caractère confiné. Toutefois, en y introduisant
ses enfants, madame Mercier renforçait le caractère maternel des fessées que
Madame Tolbois et elle distribuaient à leur progéniture filiale pour Claire et
Damien et d'adoption pour Maria et moi.
La fessée que j'avais reçue dans le
jardin, le premier week-end où j'avais été puni, me montrait clairement que
Madame Tolbois n'avait pas l'intention de faire faire mystère de la façon dont
elle maintenait la discipline à l'encontre des personnes placées sous son
autorité. Dans les semaines qui suivirent, je compris progressivement qu'elle
n'avait pas l'intention de poser des limites au nombre et à la qualité des
personnes mises au courant des fessées que je recevais.
C'était quelques jours après que
j'ai reçu, pour la première fois, la fessée par Madame Mercier. C'était un
samedi matin, et ne travaillant pas, cela avait laissé le temps pour moi de
commettre une bêtise et pour Madame Tolbois de m'en punir d'une fessée
déculottée. Si mon souvenir est bon, elle n'avait pas eu recours au martinet et
sa main avait suffi à me mettre sur le chemin du repentir. Celui-ci passait par
le coin où, fesses nues comme il se doit, j'attendais l'autorisation d'en
bouger ce qui aurait signifié la fin de ma punition.
Nous n'en étions pas là. J'y étais
depuis quelques longues minutes quand la sonnette annonça un visiteur. Je
savais que, visiteur ou pas, il m'était interdit de quitter la position dans
laquelle j'étais, j'exhiberais obligatoirement mes fesses à toute personne qui pénétrerait
dans le séjour où je patientais. Mon angoisse monta d'un cran.
"Entrez donc, s'exclama Madame
Tolbois, ce sera plus facile sur la table du séjour."
Je n'eus pas le temps d'intégrer
cette donnée que j'entendis qu'elle introduisait un hôte dans la pièce où je me
trouvais. J'enfonçais mon nez dans le coin, afin de me faire le plus petit
possible, conservant l'espoir insensé que je pourrais rester invisible.
"Oh, … je ne …"
C'était une voix féminine. Sa
surprise en me découvrant l'avait laissée sans voix. Elle se reprit.
"Oh, sans doute ce n'est pas
le bon moment, je … je peux revenir plus tard."
"Ne vous formalisez pas,
répondit Madame Tolbois. Ce n'est que Daniel, mon locataire. Je lui ai donné
une fessée il y a quelques instants pour avoir été désobéissant. Ensuite, je le
mets au coin. C'est important pour qu'il réfléchisse aux inconvénients qu'il y
a à me désobéir, et aux effets bénéfiques d'une bonne fessée.
Madame Tolbois parlait sans gêne ni
retenue comme si c'était un enfant qui montrait publiquement ses fesses portant
encore les stigmates de la récente fessée.
"Je comprends que ce soit
inhabituel, ce qui est d'ailleurs, à mon sens une erreur. Si, à chaque
comportement répréhensible, chacun de ceux qui s'en sont rendus coupables
recevait une bonne fessée déculottée, cela ferait nettement diminuer les
incivilités dont nous sommes tous témoins. Ce n'est pas une question d'âge,
mais de maturité."
Madame Tolbois dévoilait une
conception originale de la vie sociale et de la façon de la maintenir sous
contrôle.
"Daniel que vous voyez là, est
loin d'avoir un discernement suffisant pour être traité comme une grande
personne. La fessée lui fait le plus grand bien."
"Vous croyez, objecta
faiblement la visiteuse ?"
"Essayez vous-même, vous en
serez vite convaincue. Fessez donc les personnes qui sont sous votre
responsabilité quand elles se conduisent mal, elles vous en seront
reconnaissantes. A moins que vous fassiez partie de celles qui ont besoin d'une
autorité pour les remettre dans le droit chemin ?"
Madame Tolbois marqua un petit
temps mort, comme pour laisser à son interlocutrice le temps de choisir son
camp.
"Dans les deux cas, conclut
Madame Tolbois, vous verrez comme cela sera profitable, à ceux qui donneront la
fessée comme à ceux qui la recevront."
"Euh, oui, sans doute."
"N'hésitez pas, si vous voulez
poursuivre cette discussion, je suis à votre disposition. Je suis même prête à
vous faire une démonstration, de quelque côté de la fessée que vous
soyez."
"Je … je vous remercie ...
mais …"
"Prenez le temps de réfléchir
et revenez me voir, quand vous voudrez. Mais je suppose que vous n'étiez pas
venu pour cela."
La visiteuse était la factrice.
Elle était venue pour demander à Madame Tolbois de signer un accusé de réception.
Cela fut fait et elle nous quitta avec sans doute quelques sujets de réflexion
pour les jours à venir. Je craignais surtout qu'elle ait quelqu'anecdote à
raconter à ses relations, dans lesquelles mes fesses nues joueraient le premier
rôle.
Toute la philosophie éducative de
Madame Tolbois était résumée dans ces quelques phrases échangée avec la
factrice. Notre cohabitation durant, elle l'appliquait avec un naturel
confondant. Elle attendait mon obéissance sans faille dans toutes les
occasions. La fessée venait sanctionner chaque écart aussi minime soit-il.
Je pris l'habitude de lui obéir et
au bout de quelques semaines, je pris conscience que cela ne me pesait pas. Je
n'avais aucun désir de m'opposer à ses exigences aussi tatillonnes qu'elles
aient pu être à certains moments. Elles constituaient un cadre rassurant dans
lequel Madame Tolbois prenait les initiatives et les décisions. Je n'avais qu'à
me laisser porter.
J'étais plutôt reconnaissant de
l'attention qu'elle me portait. Je n'avais pas l'habitude d'être au centre des
préoccupations d'une autre personne pour laquelle j'importais suffisamment pour
qu'elle prenne le temps de se pencher sur tous les détails de ma vie avec elle.
Je recherchais le plus souvent son approbation et j'étais fier quand elle
soulignait un de mes progrès.
Bien sûr, il y avait des moments
plus difficiles dans ce tableau paradisiaque. Le plus souvent quand j'étais
fatigué, ou qu'une journée de travail avait été harassante, je me pouvais
m'empêcher de tester les limites qui m'étaient imposées. Je prenais alors le
temps pour obéir, je marquais mon exaspération suite à une exigence de Madame
Tolbois que j'aurais contentée sans problème la veille. Quelques haussements
d'épaule, quelques regard plafonnant, et je me satisfaisais de ces marques
d'indépendance.
Dans ces moments-là, mes premiers
succès me rendaient parfois téméraires. Je multipliais alors les marques
d'agacement ce qui attirait inévitablement l'attention de ma logeuse. Je
finissais alors courbé sous son coude, la culotte baissée pour y recevoir une
fessée qui me remettait dans le droit chemin. L'utilisation du martinet venait
parachever le travail lorsque mes impertinences avaient été trop visibles.
Madame Tolbois m'installa ainsi
dans une nouvelle vie dont je découvrais avec satisfaction les avantages et
dont, résigné, j'acceptais les inconvénients. Je me glissais dans cette
situation avec une assez grande facilité. Les fessées qui m'étaient donné à
chaque fois culotte baissée, en constituaient les moments difficiles pour moi.
Je ne me rappelle pas de semaine où Madame Tolbois n'ait pas dû sévir au moins
une fois, mais le plus souvent je recevais deux ou trois fessés hebdomadaires.
C'était parfois beaucoup plus et il est plusieurs jours où je méritais et recevais
la fessée à plusieurs reprises. J'avais à chaque fois le sentiment d'avoir été
puni à raison. Bien qu'elles aient été le plus souvent des petites fessées,
parfois renforcées par le martinet, deux sensations dominaient : la
douleur liée à l'échauffement de mes fesses et la honte d'avoir été déculotté.
Même avec l'habitude, le temps aidant, elles ne s'atténuaient pas.
Madame Tolbois s'installa dans son
rôle de façon encore plus facile. Je ne la sentis jamais lasse de devoir me
fesser, pourtant souvent pour des bêtises récurrentes. Quand elle constatait un
motif de punition, jusqu'à maintenant, elle ne m'a jamais épargné la fessée qui
en découlait. Elle s'efforçait de me l'administrer au plus tôt et il fallait
qu'elle soit vraiment indisponible sur le moment pour que je patiente au coin en l'attendant.
C'était rare pour les petites fessées, mais assez courant pour celles qui
devaient être magistrales. Je soupçonne qu'alors ma mise en pénitence préalable
visait à rajouter à l'appréhension de la fessée à venir.
Elle exerçait son magister
consciencieusement et avec compétence. Elle ne me donna jamais l'impression que
cette responsabilité lui pesait. Sans activité professionnelle, elle me
consacrait une part importante de son temps quand j'étais présent chez elle.
Elle ne se départissait jamais de son rôle. Elle ne mettait pas simplement un
toit à ma disposition, son intrusion dans mon intimité allait bien au-delà. Ce
n'était pas non plus une mère de substitution, nous n'avions pas l'affection
partagée que cela suppose. J'avais plutôt devant moi une gouvernante
autoritaire très exigeante à mon égard et sévère qui ne me laissait rien passer
mais attentive à tous les instants où j'étais sous sa garde.
Elle s'était glissée dans son
personnage avec spontanéité. Le plus souvent, après m'avoir fessé, je pouvais
lire dans son regard la satisfaction du devoir accompli et, ma toilette
achevée, elle exprima souvent le contentement de me savoir bien propre pour
commencer ma journée. Quand elle me déshabillait totalement pour me doucher ou
me coucher ou partiellement pour me fesser ou m'asseoir sur la cuvette des
toilettes, ses attouchements inévitables étaient sans équivoques. Elle semblait
avoir oublié que mon âge me prédestinait à plus d'intimité et de pudeur. Cela
ne semblait pas lui demander le moindre effort.
Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 18
Episode suivant : chapitre 20
on trouve ou une femme comme ca?
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerOn ne trouve pas une femme comme cela. C'est le propre des fictions, de faire exister un bref moment des personnages qu'on ne trouve pas dans la réalité.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
je me demande de quelle camps elle fait partie
RépondreSupprimerBonjour,
SupprimerDésolé, mais je ne comprends pas le sens de votre question.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
je parlais de cette phrase
SupprimerEssayez vous-même, vous en serez vite convaincue. Fessez donc les personnes qui sont sous votre responsabilité quand elles se conduisent mal, elles vous en seront reconnaissantes. A moins que vous fassiez partie de celles qui ont besoin d'une autorité pour les remettre dans le droit chemin ?"
Bonjour,
SupprimerSi vous vous questionnez sur le camp d'appartenance de Madame Tolbois, je pense que la réponse est évidente. Pensez à ce que Daniel en dirait et vous aurez la réponse.
en ce qui concerne les chaptcha, je n'y peux rien, c'est dans la procédure de Blogger. Par ailleurs, cela e semble une bonne idée.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
non je parlais de la femme qui parlait a madame tolbois qui rentre que daniel est au coin
SupprimerBonjour Anonyme,
SupprimerJ'ai bien peur que cela restera une question sans réponse ... sauf si vous vous lancez dans l'écriture du récit qui en apportera la réponse. N'hésitez pas!
Au plaisir de vous lire,
JLG.
pourquoi sans reponse?
Supprimernon je n'ecris pas par contre j'ai ma chaine youtube
Bonjour Anonyme,
SupprimerSans réponse ... parce que personne ne l'a écrite.
Quel est l'adresse de votre chaîne youtube?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
je suis jerome disier
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