samedi 20 mai 2017

Une bêtise de trop

Trois fois, trois fois cette semaine que parce que tu veux faire les choses précipitamment, tu casses des choses ou tu les renverses. D'abord un verre que tu laisses tomber, hier le café renversé sur la table du salon et aujourd'hui c'est le grand jeu : du lait le jus de fruit et les gâteaux par terre. Comme si regarder le match de foot avait plus d'importance que tout le reste. Si tu en loupes trente secondes, cela n'en changera pas le résultat.
Je t'avais prévenu, mon garçon que je voulais bien te louer une chambre, mais que je serai exigeante sur ton comportement. Je n'ai pas l'intention de laisser un jeune homme mettre le capharnaüm dans ma maison.

Ce n'est pas parce que tu as presque trente ans que ça change quelque chose. Chez moi, les garçons étourdis, peu soigneux de leurs affaires et de celles des autres, qui ont autre chose de plus pressé que de faire attention à ce qu'ils font, ceux-là, tout ce qu'ils méritent c'est une fessée.
Je pense qu'après que je t'ai déculotté et que tu as été corrigé comme un gamin, tu seras plus attentif. Si tu veux rester sous mon toit, il te faudra en passer par là : la culotte baissée et une bonne fessée à chaque fois que j'estimerai que tu en as besoin.

fessé pour maladresse répétée

Depuis deux semaines que tu habites ici, je t'ai bien observé. Il y a beaucoup de choses à mettre au point.
En premier lieu le rangement de ta chambre. Je l'inspecterai tous les jours. Je te laisse jusqu'à demain soir pour y remettre de l'ordre. Je veux que, désormais, tout soit rangé impeccablement : plus rien qui traîne par terre, tes vêtements pliés dans l'armoire, le lit fait tous les matins. A chaque fois que j'y trouverai à redire, ce sera la fessée.
Ensuite ton langage. Je vais t'apprendre à parler sans gros-mots. Et s'il faut te coucher sur mes genoux trois ou quatre fois par jour, je n'hésiterai pas un seul instant.
Et dernière chose pour ce soir, dorénavant, tu rentreras à l'heure pour le repas. Je n'ai plus l'intention de te préparer le dîner pour m'entendre dire que tu ne manges pas là sans prévenir ou de devoir le tenir au chaud parce que tu n'es pas disposé à rentrer à l'heure. Tu seras puni pour tout retard. Je pense que tu as compris comment.
Nous reparlerons plus tard des douches que tu prends de façon erratique et de la propreté de la salle de bains après que tu y est passé et de deux ou trois autres choses qui, visiblement, te passent par dessus la tête.
Dès que j'aurai fini cette correction, tu vas aller au coin réfléchir à tous ces changements dans ta vie. Ils vont te faire le plus grand bien. Ensuite, je te mettrai au lit. Fini les heures de coucher au petit matin, ça aussi ça va changer. Compte sur moi pour le surveiller !

1 commentaire:

  1. Bonjour à vous,

    Ah les saynètes de Franco ! Toujours une jeune homme recadré par une dame d'un certain âge, que l'on pourrait identifier comme sa grand-mère (maternelle ou paternelle), une grand-tante ou une amie intime de Mamie.
    Deux générations, deux visions de la vie : la vie simple dans les traditions immuables, et de l'autre, une vision actuelle, parfois peu soucieuse des bonnes manières en société. Lesquelles sont vite et promptement inculquées avec vigueur par les "gardiennes de la famille", Mamie en tête !
    Bon Dimanche. Peter'.

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