Chambre chez l'habitante - chapitre 17

Comme je l'avais pressenti, ce furent les temps de vie quotidienne qui me valurent moult fessées. Passé ce premier week-end où Madame Tolbois m'avait soumis à la fessée pour la première fois, je n'eus plus l'occasion de débordements comportementaux qui auraient dû être sanctionné par une sévère correction.

Madame Tolbois régissait tous les aspects de ma vie qui se déroulait essentiellement entre sa demeure et mon lieu de travail. Il m'arrivait de me trouver dans d'autres lieux publics ou privés, mais j'étais alors presque à chaque fois accompagné par Madame Tolbois.

Quand ce n'était pas le cas, elle me plaçait la plupart du temps sous la responsabilité d'une "grande personne" et j'appris bien vite que celle-ci avait généralement le droit de me fesser si nécessaire. Les quelques rares cas où je me rendais dans un autre lieu sans être chaperonné, j'en demandais l'autorisation à ma logeuse qui encadrait cette escapade de restrictions de lieu et de durée.

J'avais été privé de sortie pendant un mois. En fait, ce régime strict se prolongea naturellement au-delà pour devenir la situation normale à laquelle j'étais assujetti. En dehors de mon travail, j'étais ainsi sous la surveillance continue de Madame Tolbois. Les quelques fois où elle dut s'absenter, Madame Mercier faisait fonction de baby-sitter et il n'était pas question d'échapper à sa vigilance, sauf à subir son courroux, ce à quoi je ne tenais pas.

Madame Tolbois était particulièrement exigeante en matière de comportement quotidien. Ce que je faisais moi-même devait être parfait et elle prenait en charge ce qu'elle estimait que je ne pouvais faire tout seul. Les questions d'hygiène corporelle et de propreté entraient dans cette catégorie. J'ai déjà raconté comment, dès ce premier samedi, elle prit en charge mes passages aux toilettes. C'est elle qui en décidait le moment, c'est elle qui m'y installait après m'avoir déculotté et c'est encore elle qui assurait la propreté de mes fesses avant de me reculotter. A chaque fois que le besoin s'en faisait sentir, je devais l'en informer afin qu'elle m'accompagnât aux toilettes.

Dès le lundi qui avait suivi ce fameux week-end de mes premières fessées, elle instaura les règles qu'elle entendait me faire suivre.

Le matin, à sept heures pile, elle entra dans ma chambre, sans frapper. Elle ouvrit les rideaux et m'annonça :

"Tu te lèves tout de suite. Je t'attends dans la cuisine pour ton petit déjeuner."

Ce premier matin, je traînais un peu. Mes fesses se ressentaient encore de la fessée aux orties reçue la veille. En fait, je retardais le moment où je devrai faire face à la personne qui m'avait fessé. Dans mon esprit, je n'avais pas encore totalement intégré mon statut de grand garçon déculotté et corrigé par sa logeuse. Je découvris, dès ce premier matin de ma nouvelle vie, que la patience de Madame Tolbois était très limitée. Il s'était écoulé quelques minutes et je commençais tout juste à me convaincre que je n'avais pas d'autre choix que de me rendre dans la cuisine. Je n'eus pas le temps de mettre cette résolution en œuvre. Madame Tolbois se présenta à la porte de ma chambre.

"Ne t'avais-je pas dit de descendre déjeuner tout de suite ?"

Le temps de cette simple phrase, elle m'avait attrapé par le bras et comme je n'opposais aucune résistance, elle me courba sous son bras.

"Quand je te dis de faire quelque chose, cela doit être fait tout de suite."

Ma culotte de pyjama était déjà baissée à hauteur de mes genoux

"Autrement, voilà ce qui t'arrivera."

Elle claqua mes fesses nues, répartissant également la fessée sur chacun de mes globes fessiers. Elle m'administra l'une de ces petites fessées dont j'ai dû prendre l'habitude. Elle me laissa gémir et supplier sous la punition quelques instants avant de me libérer de son étreinte. Ces punitions, légères au regard de Madame Tolbois, ont ponctué depuis mes journées. Le plus petit écart suffisait pour que j'en reçoive une. Il y eut peu de jours où je n'y fusse pas soumis et, bien souvent, à plusieurs reprises dans la même journée.

J'avais, en effet, moins de cinq minutes pour prendre place devant le bol qui m'attendait. Une seule fois, elle dut remonter me chercher alors que je m'étais rendormi. La fessée que je reçus alors me dissuada de recommencer. Ce ne fut pas une "petite fessée". Le martinet avait pris sa place, depuis longtemps, suspendu à un crochet dans ma chambre. Quand Madame Tolbois arriva près du lit dans lequel j'avais paressé, elle le tenait déjà à la main. Me sortir du lit, m'agenouiller entre ses pieds et baisser ma culotte de pyjama ne furent qu'une formalité. Madame Tolbois tenait à ce qu'il n'y eut pas d'ambiguïté sur les raisons d'une punition. Elle me gronda donc pour ma désobéissance et ma paresse et le martinet entra en action. Bien que ce ne fût que le petit martinet, il suffit amplement pour me faire comprendre qu'il n'était pas prudent de récidiver.

Je commençais donc chaque matin par un petit déjeuner complet, contrairement à mes habitudes antérieures. Je devais avaler la totalité de ce Madame Tolbois posait devant moi. Mes hésitations des premiers jours furent réprimées d'un simple froncement de sourcil. Je dois à la vérité de reconnaître que depuis que Madame Tolbois m'obligeait à prendre un vrai petit déjeuner, mes capacités de travail et de concentration étaient bien plus importantes.

Venait alors le moment de ma toilette. Dès ce premier lundi, Madame Tolbois mis en place les règles qui devinrent intangibles. Elle me prit par le coude et me conduisit à l'étage.

Les toilettes étaient le premier arrêt. Comme la veille, elle baissa ma culotte de pyjama et me fit prendre place sur le siège. Le rituel qu'elle avait instauré la veille se répéta une deuxième fois et il devint immuable.

Je n'eus pas plus d'intimité dans la salle de bain. Tout de suite après m'avoir laissé me raser moi-même, elle me déshabilla et, nu comme un ver, elle me fit grimper dans la baignoire. Sans me laisser le temps de m'en occuper elle fit couler l'eau et ma toilette commença.

"Mets-toi à genoux que je te lave les cheveux !"

Puis elle savonna un gant de toilette dont elle frotta mon buste.

"Mets-toi debout !"

Comme elle me l'avait promis la veille, elle se chargeait de me faire prendre ma douche. Qu'elle lave le haut de mon corps avait été difficile. Cela faisait monter d'un cran mon sentiment d'être un petit enfant dont il fallait qu'une grande personne assumât le quotidien. Debout devant elle, le gant savonné à la main, ses intentions étaient limpides. Nettoyer mes fesses et mon sexe faisait partie de ce qu'elle prenait en charge.

"Ecarte les jambes !"

Positionné ainsi, je mettais tout mon bas-ventre à sa disposition. Sa main recouverte du gant passa entre mes fesses et insista au niveau de l'anus. Je sentis une raideur venir dans mon sexe. Madame Tolbois me fit pivoter afin que je me trouve face à elle. Elle s'empara alors de mon sexe, le décalotta et, le tenant d'une main, elle commença à le laver avec le gant de toilette. Mon érection devint alors évidente.

"Encore, s'écria-t-elle ! La fessée d'hier n'a pas suffi !"

Elle se débarrassa du gant de toilette pour se munir d'une brosse de bain qui figurait parmi les accessoires à portée de main. Elle était en bois et munie d'un long manche.

"Je t'ai interdit hier d'exhiber ta virilité quand je m'occupe de ta toilette."

Elle me fit faire un quart de tour et je me retrouvais de profil par rapport à elle.

"A chaque fois que tu te sentiras obligé de me montrer ta vigueur et ton excitation, ça se terminera comme cela"

Elle abattit le dos de la brosse de bain sur mes fesses. La brûlure fut immédiate. Elle fut suivie d'une deuxième sur l'autre fesse. En même temps que je criais de douleur, je fis un pas en avant pour m'éloigner de la terrible brosse.

Madame Tolbois me prit par le bras et me ramena à la bonne position. La fessée reprit. La brosse trouvait le chemin de mes fesses, une fois sur la partie droite, puis sur la partie gauche. La main de Madame Tolbois en me tenant le coude suffisait à me tenir en place. Je résistais à l'envie de mettre de la distance entre le plat de la brosse et mes fesses. Je trépignais sur place, je criais à chaque impact de la brosse sur mes fesses, mais je gardais suffisamment de lucidité pour rester à la disposition de ma logeuse.

Ce ne fut pas une fessée très longue, il n'y en eut pas besoin. Mes pleurs démontrèrent promptement mon repentir. Mon sexe pendait entre mes jambes. Il n'y avait plus trace de sa raideur initiale.

Madame Tolbois reprit ma toilette là où elle l'avait interrompue. Les attouchements nécessaires pour laver mon pénis ne provoquèrent plus de réaction déplacée. Elle le manipula à sa guise tant qu'elle estimât sa propreté insatisfaisante. Lorsque pour me sécher, elle entoura mon sexe de la serviette de toilette, je ne montrais pas de réaction, même instinctive.

De retour dans ma chambre pour m'habiller, entre deux doigts, elle pinça délicatement la peau de mes testicules juste à la jonction avec mon pénis. Je la sentais songeuse, comme si elle était confrontée à un problème dont il fallait trouver la solution. Elle souleva mon sexe, le plaça à droite, puis à gauche tout en examinant attentivement la zone pubienne qui l'entourait.

"Tous ces poils, dit-elle, ce n'est pas seyant. Et puis, question hygiène, ce n'est pas l'idéal. Il faudra que je m'en occupe."

Je sentis que sa décision était prise. Bien qu'elle me concernât directement, je n'avais pas eu mon mot à dire.

Durant les premières semaines où Madame Tolbois s'occupa de ma toilette, à plusieurs reprises, je ne pus réprimer assez vite mes érections. La brosse de bain, utilisée à chaque fois, les fit disparaître bien plus vite qu'elles n'étaient apparues. Assez vite, elles disparurent. Bien que Madame Tolbois continuât à manipuler mon sexe à maintes occasions et en particulier chaque jour lors de ma toilette, je ne voyais plus à ces attouchements comme ayant un caractère sexuel.

Ces situations rendirent encore plus clairs nos rapports. D'égalitaire comme ils l'étaient à mon arrivée chez Madame Tolbois, ils devenaient de plus en plus déséquilibrés. D'un côté une grande personne, de l'autre un enfant dont elle s'occupait. Le laver quotidiennement, le fesser quand c'était nécessaire pour maintenir la discipline, cela s'imposait compte tenu de la différence de statuts entre nous. Nulle trace de relations qui pourraient se construire entre adultes, nulle possibilité de connotation sexuelle.

Ce statut d'adulte infantilisé provoquait en moi des sentiments ambivalents. Je vivais difficilement chaque déculottage, chaque fessée. Au-delà de la douleur, à chaque fois bien réelle mais finalement assez limitée dans le temps pour la plupart d'entre elles, que déclenchaient ces punitions, le plus difficile à supporter résidait dans la honte qu'elles induisaient. Celle-ci constituait un arrière-fond présent en permanence à mon esprit, soit en raison de la menace continue de recevoir la fessée qui pesait perpétuellement au-dessus de ma tête, soit parce que, la fessée achevée, la culotte encore baissée, j'étais l'image même d'un enfant sévèrement puni, ce qui me renvoyait une représentation de moi peu valorisante.

Tout en craignant les fessées qu'elle me donnait, je ressentais cependant une impression de quiétude à la pensée de rentrer à la maison une fois ma journée de travail achevée. La perspective de recevoir la fessée, parfois fort probable, n'y changeait rien. Madame Tolbois y était une figure autoritaire sur laquelle je pouvais me reposer en toute chose. Je pouvais repérer sans problème la ligne rouge qui séparait le comportement d'un garçon sage, de celui d'un garnement qu'il était légitime de punir. A chaque fois que je la franchissais, mais seulement à ces moments-là, la fessée venait me remettre dans le droit chemin.

Madame Tolbois était une figure maternelle qui prenait en charge toutes ces facettes. Il ne me restait plus qu'à me laisser guider. Les moments terrifiants et désagréables qui l'amenaient, pour mon bien, à me donner de sévères fessées déculottées faisaient partie d'un tout qui constituait au bout du compte un chez-moi comme je n'en avais pas eu depuis longtemps.

L'emprise de Madame Tolbois sur mon quotidien ne se limitait pas à ma toilette. Je crois que ce qui me valut le plus de punitions, ce furent les temps de repas. Certes, les standards de Madame Tolbois étaient très élevés et correspondaient à ce qui est attendu d'un enfant quand il est à table. De mon côté, j'avais oublié beaucoup des conventions qui font que des repas sont des moments conviviaux.

Dès les premiers repas qui ont suivi l'instauration de la fessée déculottée comme punition habituelle, Madame Tolbois commença ses réprimandes au sujet de mon comportement à table.

"Tiens-toi droit, … Ne mets pas tes coudes sur la table, … on dit "s'il vous plait" quand on demande quelque chose, … Tu manges tout ce que je mets dans ton assiette, … N'as-tu pas oublié de dire "merci" ? …"

Il me semblait qu'elle disposait d'une liste sans fin de ce qu'il fallait faire ou ne pas faire. Maria qui partageait nos dîners, était soumise aux mêmes obligations. Bien sûr, lorsque Madame Tolbois nous faisait une remarque nous la prenions en compte immédiatement. Négliger de tels avertissements aurait été considéré comme une désobéissance, nous en connaissions le prix. Cette avalanche de réprimandes dura bien une semaine. Un soir, alors que le début du repas avait été particulièrement fertile en remontrances, Madame Tolbois appliqua ses principes habituels.

"Il me semble, que votre attitude à table ne s'améliore pas. Je ne vais pas continuer à vous faire des remarques un jour, qui sont oubliées le lendemain. Désormais si j'ai besoin de vous réprimander une nouvelle fois pour un comportement qui aura déjà fait l'objet d'un reproche, ce sera la fessée."

Ayant fait cette déclaration en début de repas, elle passa à l'acte avant le dessert. C'est Maria qui en fut la première victime. Elle chipotait dans son assiette, triant les concombres des autres crudités que Madame Tolbois avait préparées. Finalement, il ne lui resta que ces légumes que Maria n'appréciait pas et pour lesquels elle s'était fait gronder à plusieurs occasions. Il était impossible que la surveillance de Madame Tolbois fût prise en défaut sur un entêtement aussi flagrant.

Maria était installée à la gauche de Madame Tolbois qui attrapa sa main et l'attira à elle. Nous comprîmes tous deux ce qui allait arriver. Maria se mit à supplier, mais elle ne résista pas lorsque Madame Tolbois la fit passer à sa droite. Après avoir un peu reculé sa chaise, elle coucha Maria sur ses genoux. Dans le mouvement, la robe qu'elle portait remonta sur le haut de ses cuisses, dévoilant le bas de sa culotte. D'un vif coup de poignet, Madame Tolbois retroussa le bas de la robe sur les reins de Maria dont la culotte bleu ciel était maintenant exposée. Dans le même mouvement, Madame Tolbois attrapa l'élastique du sous-vêtement et le fit glisser vers le bas, déculottant la femme à plat ventre sur ses genoux.

Maria crispait ses fesses encore toutes pales. Cela ne dura pas. La main de Madame Tolbois claqua les fesses de Maria une bonne vingtaine de fois, alternant de chaque côté du postérieur qui rougissait à vue d'œil. Maria criait et priait sa correctrice de l'épargner, mais elle ne bougeait pas de la position dans laquelle elle avait été placée. Madame Tolbois observa une pause.

"Je t'ai dit à maintes occasions que tu devais manger tout ce que je mets dans ton assiette. La prochaine fois que tu trieras ce que tu as devant toi, ce sera le martinet !"

La fessée recommença de plus belle. Après quelques claques supplémentaires, Maria agitait ses jambes en tous sens. Elle les écartait puis les resserraient, elle les pliait ou les étendait au maximum, elle battait des pieds sans jamais incommoder Madame Tolbois qui pouvait poursuivre la punition sans être gênée par cette gesticulation.

Assis à la droite de Madame Tolbois, j'étais aux premières loges pour contempler la fessée qui se déroulait sous les yeux. Maria n'avait cure de sauvegarder sa pudeur. Ses contorsions désordonnées découvraient toute son intimité sous mes yeux. N'étant pas moi-même sous la menace d'une fessée, je pouvais regarder la scène avec une certaine distance. D'une part, j'observais avec intérêt la tenue impudique de Maria et son intimité qu'elle exposait. Je ressentais un début d'intérêt sexuel qui était tempéré par une réelle compassion envers ma compagne de correction et par la certitude que, sous peu, les rôles seraient inversés. Il n'était de toute façon pas question de me réjouir ouvertement de la situation dans laquelle se trouvait Maria. J'aurais alors pris sa suite sur les genoux de ma logeuse pour une correction qui aurait été au moins aussi vigoureuse.

La deuxième partie de la fessée fut notablement plus longue que la première. Quand, la fessée achevée, Madame Tolbois remit Maria sur ses pieds, celle-ci avait les fesses écarlates. Madame Tolbois réajusta ses vêtements après lui avoir remonté la culotte.

"Va finir ce que tu as dans ton assiette !"

Maria ne se fit pas prier. Les concombres qui étaient dans son assiette furent avalés promptement. Elle essuyait les quelques larmes qui roulaient sur ses joues. Cette fessée porta ses fruits. Ce fut la dernière fois où je vis Maria trier ses aliments dans son assiette.

Premier épisode : chapitre 1

Episode précédent : chapitre 16

Episode suivant : chapitre 18