lundi 5 juin 2017

Annabelle - chapitre 2

Un matin je rangeais le salon et un objet était coincé sous le canapé en fait c’était la couleur rouge qui attira mon attention et je me baissais pour le ramasser.
Je suis restée un peu scotchée quand je me rendis compte de ce que c’était, je tenais dans ma main un martinet rouge avec de longues lanières en cuir et je me suis demandée ce qu’un tel objet pouvait faire ici.
A peine eu-je le temps de me poser cette question que la maîtresse de maison apparut dans l’encadrement de la porte et me voyant avec le martinet dans la main :

-Où as-tu trouvé ça ?
-Sous le canapé
-Ah !
Marie Sophie se mit à rire, je devais être rouge écarlate et j’étais vraiment mal à l’aise
Qui pouvait utiliser ce martinet et pour qui ?
Comme si elle avait lu mes pensées, cette grande femme ajouta aussitôt :
-Ne t’inquiète pas ce n’est pas pour toi, et d’un air assez malicieux me dit :
-Pour les jeunes filles comme toi, j’utilise ma main pour la fessée !
Je crus défaillir, cette femme m’impressionnait et elle le savait. Marie Sophie s’approcha pour prendre le martinet et en voyant mon mouvement de recul me dit :
-Tu as peur, tu as des choses à te reprocher ?
Et moi comme une petite fille :
-Non, non madame ………
Je ne savais plus où me mettre et c’est elle qui mis fin à mon embarras d’une façon très gentille, assez maternelle en me prenant dans ses bras :
- Je te taquine, allez reprend ton travail  me dit-elle en me posant un bisou sur la joue.
Je ne me le suis pas fait dire deux fois et terminais le plus rapidement possible.
J’ai eu un mal fou à m’endormir en pensant sans cesse à ce qui s’était passé, la vision de ce martinet et cette promesse d’utiliser sa main pour me donner la fessée tournait en boucle dans ma tête.

Ma prochaine visite devait avoir lieu le vendredi et je ne pensais qu’à ça, pourquoi ?
Cet épisode réapparut très puissant quand arriva le vendredi et je fus presque déçue de constater son absence, un immense sentiment de frustration s’empara de moi.
Il se passa environ deux mois et lors d’une matinée ensoleillée, je pénétrais dans la maison pour commencer mon travail, un mot était posé sur la table de la cuisine me précisant les tâches à faire.
J’avais cours en début d’après-midi et je me mis tout de suite au travail. Comme il n’y avait personne, je mis un peu de musique et m’appliquais à faire du mieux que je le pouvais.
Au salon, sur le buffet un détail attira mon attention, il y avait quelques billets et je me dis qu’en prendre un ne se remarquerait pas, mais mon éducation me fit oublier cette idée.
Mais ce fut plus fort que moi et je pris les billets pour les mettre dans ma poche du tablier quand le ciel me tombât sur la tête :
-Je peux savoir ce que tu fais, Annabelle ?
Je pensais être seule mais Marie Sophie était là et je ne l’avais pas entendue à cause de l’aspirateur.
-Je …Je….. voulais les ranger  …
-Comment ? Les ranger dans ta poche ? Tu ne serais pas en train de mentir ?
J’étais incapable à présent de sortir le moindre mot et je la vis approcher de moi d’un pas assez rapide. Elle me tendit la main :
-Donne ! Tout de suite ! m’intima-t-elle, sa poitrine se soulevait rapidement et c’est la première fois qu’elle exprimait un regard aussi sévère.
Je m’exécutais en baissant les yeux mais sans délicatesse elle me releva le menton.
-Regarde -moi Annabelle, tu as honte ? Je suis très déçue de ton comportement, comment vais-je faire pour te faire confiance à présent ?
Elle était très en colère et il se passa un événement que je n’aurais jamais cru possible à mon âge, elle me prit par le bras pour m’entrainer avec elle, ensuite elle tira une chaise, s’assit et me bascula sur ses genoux.
Je l’entendis juste me dire que j’allais m’en souvenir et je compris ce qui allait m’arriver quand la première claque s’abattit sur mes fesses.
La fessée débuta sur ma jupe mais je n’étais pas au bout de mes surprises quand elle la souleva et me baissa immédiatement la culotte. Elle me donnait la fessée comme à une gamine et je n’essayais même pas de me débattre.
Elle me claquait les fesses d’un rythme assez rapide et je peux vous dire que ça commençait à chauffer et je fus soulagée quand la punition se termina.
Elle me releva sans précaution,
– Je devais être belle, la culotte sur les chevilles, je ne voyais pas mes fesses mais ça me brûlait horriblement.
La première phrase qu’elle prononça fut pour me dire que ce n’était plus la peine de revenir et c’est ce qui déclencha mes larmes et je réussis à dire :
-Mais mon loyer …..
-Tu n’avais qu’à réfléchir avant, ce n’est pas mon souci
-Je vous en prie …….
-Ma petite, tu viens voler de l’argent et tu voudrais que je fasse comme s’il ne s’était rien passé, pas de ça ma fille !!!!
Je ne sais pas si mes sanglots l’attendrirent mais sa voix redevint presque normale
-Annabelle, arrête de pleurer mais il faut me comprendre enfin ….
-Excusez-moi je ne recommencerais pas, excusez-moi madame …
Elle m’attira et comme elle l’avait déjà fait, m’enserra dans ses bras comme pour me réconforter, j’étais serrée contre sa poitrine et cette marque d’affection me refit fondre en larmes.
-Calme toi me dit-elle d’une voix douce, calme toi ma chérie
Marie Sophie me caressait les cheveux en même temps qu’elle me parlait :
-Allez c’est fini je te pardonne, tu as mal ?
-…
J’eu un petit frisson lorsque sa main se posa sur mes fesses et elle se mit à  es caresser pour apaiser la chaleur qui se dégageait de mon postérieur. Je me serrais de plus en plus contre elle.
Je relevais la tête et je vis de nouveau son visage apaisé où la colère avait disparue. Elle m’adressa un sourire en même temps que sa caresse se faisait plus intime en me chuchota à l’oreille :
-Viens avec moi, je vais te mettre de la crème sur les fesses, dit-elle en me prenant la main.
Avant que je ne quitte la maison, Marie me sermonna très sérieusement justifiant la fessée qu’elle m’avait administrée. Elle me dit qu’après réflexion je pouvais continuer à travailler chez elle jusqu'à la fin de mon cycle d’étude dans cette ville. Elle rajouta également sur un ton sans équivoque que si je m’avisais à vouloir commettre d’autres « bêtises », elle serait là pour parfaire mon éducation.
Ensuite elle redevint la femme douce et prévenante que je connaissais et je me souviendrais toujours de son sourire en me raccompagnant et surtout du baiser qu’elle posa sur mes lèvres:

– A bientôt jolie Annabelle.

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2 commentaires:

  1. elle a bien eu raison de lui donner la fessee mais on a pas la reponse a qui sert ce martinet?

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  2. Et oui! A quoi sert ce martinet?
    A corriger la belle Annabelle j'espère....

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